Chapitre 58

Write by La Vie d'Ielle

Chapitre 58 : Je m'en veux 






**Mira





Quand on arrive à la maison je m'affale dans le canapé le temps que Éric décharge les affaires du bébé qu'on est allé récupérer. On ne connait pas encore le sexe mais il y tien donc il se fait plaisir. 

J'ai été vraiment surprise de voir Anne-Lily aujourd'hui et surtout de savoir que cet endroit est aussi à elle. Il y'a une plus grande surprise, je ne savais pas qu'elle sortait avec le père de Luc. 

Est-ce pour cela qu'il est venu nous voir ?

J'en sais rien mais je suis vraiment surprise.  

Finalement, ils étaient ensemble depuis ou quoi ?

Je n'arrive même plus à suivre avec tout ça. 


Éric ( s'asseyant )  : Mira  ?


Je sais que là je dois absolument tout lui dire, je ne peux pas me défiler mais j'ai peur. 


Moi : Oui. 


Éric  : Qu'est-ce qu'il  y'a  ? Tu as des problèmes avec ta soeur  ?


Moi : En quelque sorte. 


Éric : Parle moi. 


Moi : Je ne sais pas si je devrais. 


Éric : On va se marier bientôt Mira, la discussion fait partie de notre quotidien et les cachotteries non. 


Moi : Je sais. 


Éric : Alors parle moi, je peux peut-être vous aider. 


Moi : J'en doute, crois moi. 


Éric  : C'est que c'est grave alors. Tu lui as menti  ? Qu'est-ce qu'elle te reproche exactement ?


Moi : Chéri, je vais t'en parler mais je t'en prie essaie de me comprendre. 


Éric : Je le ferai bébé, dis moi. 


Moi : Je suis tellement désolée pour tout ça que j'ai envie de pleurer subitement. 


Éric : Si ça peut te soulager, vas-y mais ne me cache rien.  Dis toi bien que tu peux tout me dire... Peut-être s'agit-il d'un petit problème que vous pouvez régler ta soeur et toi. 


Moi : Non,  je ne pense pas ( la voix tremblante ). Elle ne veut plus me voir, elle ne veut plus avoir affaire à moi... Elle a dit que nous sommes morts pour elle ( éclatant en sanglots ). 


Il se déplace, vient vers moi et me prend dans ses bras. 


Éric : Eeeh, pourquoi pleure tu autant ? C'est si grave que ça  ?


Moi : ... 


Éric  : Parle moi chérie, dis moi ce qui ne va pas. Je vois bien que ça te dérange,  qu'est-ce qu'il y'a ?


Moi : Je suis désolée Éric,  je te jure que je le suis sauf qu'elle ne veut pas m'écouter. 


Éric : D'abord tu vas te calmer... Je vais te prendre un verre d'eau, tu te calme Et on en reparle. 


Il a fait comme il a dit. 

Il est allé me prendre le verre d'eau, je l'ai bu puis il a attendu que je me calme. 

Une fois calme, j'ai commencé à parler. 

Je lui dis tout... Du début de cette histoire  jusqu'à maintenant... Tout, ce que j'ai fait et Ce que je n'ai pas fait. Plus je parle plus la mine de son visage change... Je le connais et je sais que là il n'est pas content, comment l'être même ?


Éric ( se levant )  : Qu'est-ce que tu as fait Mira  ? Qu'est-ce que tu as fait  ?


Moi ( me levant à mon tour )  : Je m'en veux Éric, comprends moi s'il te plaît. 


Éric : Que je te comprenne  ? Comment je fais ça quand ce que tu me raconte est difficile à enregistrer ? Comment dois-je te comprendre Mira ?. 


Moi : J'étais jalouse et peut-être envieuse, je le reconnais aujourd'hui. 


Éric : Ce n'est pas parce que l'on te réprimandait ou parce qu'on te demandait de prendre exemple sur ta soeur que personne ne t'aimait. C'est le contraire, tu seras mère et tu le verras par toi-même. 


Moi : Mais il ne s'agit pas de ça, pourquoi vous limitez à ça ? C'est stupide pour certains je le sais mais crois-moi, je manquais vraiment d'attention. On dit qu'une mère aime tous ses enfants mais avec maman j'ai bien vu qu'elle a toujours aimé Anne-Lily. J'ai compris que certainement elle faisait pour couvrir Anne-Lily de l'amour de son père géniteur qu'elle n'avait peut-être pas avec papa mais elle lui a tout donné à  elle.  Tout cet amour que j'aurais aussi voulu avoir, elle lui a tout donné.  Est-ce que tu sais le Nombre de fois où elle m'a dit '' je termine d'abord avec ta grande soeur après je suis à  toi '' ? Est-ce que tu sais le nombre de fois ou c'était d'abord Lily avant moi ? On dit que ce sont les derniers qui sont couverts d'amour mais non, ce n'était pas le cas.  Les seuls moments où j'avais son attention c'était quand je faisais des bêtise du coup, je me suis dis que désormais je ferai ça pour qu'elle me regarde. C'est minime tu diras mais voici ce que j'ai subis intérieurement, il m'arrivait de pleurer les nuits et dans ces cas là je refoulais tout sur Lily. Dans tout ça, ma grand-mère a ajouté ses mots et j'en devenais vraiment malade au point d'en vouloir à Lily. Alors oui, quand j'ai vu cette vidéo je me suis dit que c'était une occasion de l'éloigner elle sauf que j'ai fait une erreur et je le reconnais. Ça m'a rongé sauf que j'ai tellement été têtue que je me suis entêtée dans ces sentiments noirs que j'avais envers ma soeur. Je ne l'ai pas appelé, je n'ai rien fait et c'est seulement quand le père de son enfant est venu à la maison que j'ai pris conscience de certaines choses. J'ai été de marbre Éric, j'ai oublié qu'elle était ma soeur. J'ai appris que son enfant est mort et je n'ai rien fait,  je ne l'ai pas appelé ( pleurant de plus belle ). Hier encore je t'aurais jamais dit ça mais aujourd'hui, en la voyant et en l'écoutant j'ai compris. Je me suis excusée pour la vidéo mais en réalité elle a raison, il y'a plus que ça  sauf que j'ai été trop égoïste pour le reconnaitre. Aujourd'hui, elle ne veut rien entendre de nous. Elle nous déteste certainement mais a-t-elle seulement tort  ? Je ne pense. 


Éric  : ... 


Moi : Tu es déçu toi aussi n'est-ce pas ? C'est normal ( essuyant mes larmes ), je comprends que tu sois fâché ou que tu sois déçu. Je mérite bien ce silence mais saches que je suis vraiment désolée. 


Éric : Ce n'est pas à moi que tu dois le dire Mira.  C'est à ta soeur... Elle ne veut pas vous voir et c'est normal, vous avez été horribles avec elle, c'est normal qu'elle s'éloigne.  Là,  vous n'avez que deux choses à faire... Attendre et espérer... 


Moi :... 


Éric  : Mira je suis vraiment déçu, tu n'as pas idée. Tu es celle pour qui j'ai tenu tête à mon père, je me suis levé contre mon frère parce qu'il  t'a fait du mal mais toi tu n'as rien fait pour ta soeur. Au lieu de te lever contre les personnes qui ont fait du mal à ta soeur  toi, tu t'es levée contre ta propre soeur. A cause de vous, oui à cause de vous, elle a perdu son enfant. Est-ce que tu mesure l'ampleur de l'acte que vous avez posé  ? Tu étais sous aimée, ça fait mal et je comprends mais je ne peux pas t'applaudir Mira. Je ne peux même pas te prendre dans mes bras parce que j'aurais l'impression de participer à ce que vous avez fait.  Ne vous demandez pas pourquoi elle est amère, demandez vous plutôt où sont passé vos cœurs. 


C'est sur cette dernière phrase qu'il est parti. 

Je ne pouvais même pas le retenir, il a raison. 

Je ne sais même pas où il est  allé, il est complètement sorti de la maison. Je suis restée assise avec moi-même à pleurer. 

Est-ce que je me suis rendu compte des choses un peu tard  ?

Est-ce que je m'en veux sincèrement ? Oui, bien sûr. 




**Lucas 




Se réveiller aux côtés de la femme qu'on aime c'est bien la chose qui te fait commencer une belle journée. 

Tu ouvre tes yeux et c'est sur son regard, sur son magnifique sourire que tu tombe. 

Hier après que les autres aient quitté la maison on s'est retrouvé à deux et on a commencé à compléter notre enfant. Juste après on s'est endormi tellement la semaine était pleine de vas et viens pour la boutique. 

Depuis qu'on est debout on n'a pas quitté le lit, on parle de la journée d'hier. 

Chancia était là hier, je l'ai vu de tout le temps que j'étais devant puis plus rien et c'est vraiment tant mieux. 


Laïka : Tu ne m'avait pas dit que Marc et Anne-Lily sont en couple. 


Moi : Parce que je n'en sais rien. 


Laïka : Je les ai vu hier et le rapprochement qu'il y avait montrait bien qu'ils n'étaient pas que simples amis. 


Moi : Je ne sais  pas quoi te dire chérie. Je lui demanderai quand on se verra. 


Laïka ( se levant )  : Je fais un bouillon aujourd'hui, tu les appelle  !? 


Moi : Tu veux que j'invite qui ?


Laïka : Tes frères et leurs femmes bien sûr. 


Moi : Okay. 


Elle est allée dans la salle de bain et moi je me suis posé devant mon téléphone. 


Moi ( SMS )  : Bouillon aujourd'hui, Laïka vous invite. 


Gatien : Partant. 


Marc : Seuls ou accompagné ?


Moi : Accompagné. 


Marc : Partant. 


Gatien : Quelle heure  ?


Moi : C'est votre maison aussi,  vous venez quand vous voudrez. 


Marc : Okay, on se dit à  tout alors. 


Moi : Ils sont partants. 


Laïka : Okay,  je termine ici je vais en cuisine. 


Je suis allé la retrouver dans la salle de bain. 

Elle m'a laissé pour aller faire la cuisine donc dès que j'ai fini ma douche je suis allé reste en cuisine avec le plat de salade qu'elle m'a fait et mon vin. 

Mes parents ne savent pas qu'elle est enceinte donc je les appelle pour leur informer. 

J'appelle pour eux mais ils m'ont passé Kendra et du coup, depuis quelques minutes déjà je suis en train d'écouter ses histoires. Elle a parlé jusqu'à ce que maman se décide à lui prendre le téléphone. 


Maman : Alors, tu as dit que tu voulais nous dire quelque chose non ? On t'écoute. 


Moi : Vous étés prêts ?


Maman : Attends j'enlève le haut parleur... Si tu as encore fait quelque chose je vais d'abord écouter avant de lui dire. 


Moi : Je n'ai rien fait... En tout cas rien de mal. 


Papa : Parle alors. 


Moi : Alors... Félicitations !!


Papa : Félicitations pourquoi  ?


Moi : Devinez. 


Maman : Laïka est enceinte ?


Laïka : Oui. 


Maman : Eeeeh ma fille, félicitations ohhh. YENO lève toi on va chez eux aujourd'hui. 


Moi : Mais non,  ne vous dérangez pas. On viendra vers vous. 


Maman : J'arrive là-bas. Je ne viens pas pour toi mais pour Laïka donc ne me fatigue pas. 


Moi : Okay chef. 


Maman : Je vais emmener Kendra une bonne fois. 


Moi : Okay. 


Elle raccroche. 


Moi : Ajoute des couverts alors. 


Laïka : Okay. 


Je la regarde faire son travail. 

J'étais en cuisine avec elle jusqu'à ce que Gatien et sa femme arrivent. 





**Marc 





Moi : On y va n'est-ce pas ?


Anne-Lily : Il faut que je rentre Marc. 


Moi : Tu pourrais le faire juste après, on nous a invité. 


Anne-Lily : On t'a invité ou on nous a invité ?


Moi : On nous a invité Lily, toi et moi. Tu ne vas pas refuser l'invitation de Laïka quand même. 


Anne-Lily : Cynthia va me tuer si je ne rentre pas aujourd'hui. 


Moi ( souriant )  : On va d'abord chez vous et après on va chez les YENO,  d'accord  ?


Anne-Lily : D'accord, on fait  comme ça. 


Je suis allé me changer et une fois prêt on a quitté la maison. 


Cynthia : Ah vous voilà enfin  !!!


Moi : Bonjour Cynthia. 


Cynthia : Bonjour à  qui ? Quand tu as kidnappé ma soeur tu es venu me dire ça ?


Moi ( amusé )  : Kidnappé ? C'est ce qu'elle t'a dit ?


Cynthia : Tu ne m'as pas demandé la permission donc oui, tu l'as kidnappé. 


Moi : Navré ! Je te la ramène saine et sauve.  J'espère que tu ne m'en veux pas 


Cynthia : Non. Tu l'as ramené donc ça va. 


Moi : Ah, merci. 


Cynthia : Donc tu as passé la nuit chez Marc . 


Anne-Lily : Oui. 


Cynthia : Pourquoi ?


Anne-Lily ( me regardant )  : Il fallait qu'on discute . 


Cynthia ( souriant )  : Ah oui  ? 


Anne-Lily : Oui. Il faut que je me change, je reviens ( se levant ). 


Cynthia ( se levant à  son tour  )  : Tu vas te changer que tu vas où  ?





**Anne-Lily 





Elle m'a suivi jusque dans la chambre. 


Cynthia : Je suis sûre qu'il  y'a eu un truc entre vous. 


Anne-Lily : De quoi  tu parle ?


Cynthia : Ne me mens même pas. Tu dors chez lui parce que vous deviez parler ? Je n'y crois même pas une seule seconde. 


Je souris simplement  


Cynthia : Pourquoi tu souris bêtement  ?


Moi : Pour rien. 


Cynthia : Vous l'avez fait n'est-ce pas ? 


Moi ( me cachant  le visage ) : Oui. 


Cynthia : Sérieux ?


Moi : Oui, on l'a fait. 


Cynthia : Eeeh, mon enfant est devenue une femme ooh. 


Moi : Mais que raconte tu ?


Cynthia : C'est définitif alors, tu n'es plus vierge non ?


Moi : Tu es bête. 


Cynthia : Je veux que tu me raconte. 


Moi : Hein ?


Cynthia : Hein quoi ? Je veux savoir. 


Moi : Comment peux-tu espérer  que je te raconte ce genre de choses. 


Cynthia : Je ne te demande pas de me raconter vos ébats, je veux savoir ce qui vous a mené à ça. 


Moi : On parlait...  On parlait jusqu'à ce que l'on s'embrasse à nouveau puis il m'a emmené dans sa chambre et ça a suivi naturellement. 


Cynthia : Quand j'ai dit que tu ressentais quelque chose tu boudais, voilà. Tout le bruit que tu as fait voilà... Tu as libéré. 


J'éclate de rire quand je pense à ce que Marc m'a dit. 


Cynthia : Tu ris quoi ?


Moi : Non non,  juste que Marc m'a sorti une phrase comme ça. Il me dit tu faisais la bouche mais tu as fait livraison à domicile. 


Cynthia ( rire )  : Et comment !


Moi : Vous êtes fous, comment vous pouvez me dire ça. 


Cynthia : Comment ne pas le dire aussi ? Donc vous êtes en couple alors ?


Moi  : Oui. 


Cynthia : Enfin la vie entre dans ce corps. J'espère qu'il va bien te secouer parce que tu en as vraiment besoin. 


Moi : Tu es mauvaise. 


Cynthia : N'importe quoi !! Tu t'habille là que tu vas où ?


Moi : Laïka nous a invité. 


Cynthia : La belle-sœur ( sourire ). 


Moi : Cesse de m'embêter. 


Cynthia : Suis contente pour toi Lily... Ce n'est même pas parce que c'est Marc, c'est juste parce que tu te donne une chance. Je suis contente pour toi. 


On parlait puis j'ai enfin fini par me changer. 

Elle m'a dit qu'elle passera la semaine chez Carl donc je serai seule. 

C'est une bonne chose, ils ont trop donné de leur temps pour moi donc il faut qu'ils se retrouvent. J'ai été assez égoïste je pense, qu'ils pensent à eux maintenant. 


On s'est séparé en route, chacun a pris sa route. 

Nous, c'est chez Laïka et Lucas qu'on s'est pointé.

Gatien et Tina y étaient déjà et même la mère de Lucas aussi, elle est parti juste quelques minutes après que l'on soit arrivé. Apparemment Laïka est enceinte, je suis ravie pour elle. 


Avant qu'on ne passe à table on s'est posé sur les fauteuils. 

Je suis calme donc je les écoute simplement parler d'eux ou du magasin. 


Tina : Ne te sens pas exclue Lily, nous sommes derrière ces trois hommes donc c'est la même famille. 


Moi : Oui,  je sais.  C'est juste que je suis de nature calme en fait. J'observe plus que je ne parle. 


Laïka : Sinon,  vous êtes donc un couple  ?


Marc me regarde et esquisse un sourire. 


Marc : Bien sûr !


Lucas : Il était temps parce que tu nous a fatigué avec et... 


...   :  Papa, papa ?


Je regarde d'où vient la voix et c'est sur une adorable petite fille que je tombe. 

J'ai immédiatement pensé à Luc... Ah mon fils  !!


Marc : Ça va ? Lily ? Hey ?


Moi ( sortant de mes pensées )  : Oui... Oui...  


Marc : Ça va ?


Moi : Oui. 


Elle s'est mise à parler avec ses parents tandis que moi, je la regarde. 

Quand je pense qu'étant assise à table avec les parents j'avais quelqu'un accroché à mes pieds, il voulait aussi manger ce qui n'était pas de son âge... 

Un Gourmand, mon gourmand. 


Moi : Elle est belle votre fille. 


Laïka : Merci ( souriant ) ... On dit quoi Kendra ?


Kendra : Merci. Maman comment elle s'appelle ?


Laïka  : Pourquoi ne pas lui demander toi-même ?


Elle est venu se placer devant moi. 


Kendra : Comment tu t'appelle  ?


Moi ( le coeur battant )  : Lily... Tu peux m'appeler Lily ou encore Anne. 


Kendra : Tantine Lily, tu es la copine de maman ?


Moi : Oui ma belle. 


Lucas : Chérie tu laisse les grands maintenant ?


Kendra : D'accord papa. 


Elle s'en va et nous laisse. 


Moi : Excuse moi Laïka, tu peux m'indiquer les toilettes ?


Laïka : Bien sûr. 


Elle me montre les toilettes. 

Je m'y suis enfermée juste pour souffler un peu et reprendre l'air puis me mouiller un peu le visage. 

A chaque fois  que j'ai un enfant près de moi c'est ce qui arrive, c'est pour cela que j'évite d'en approcher. 



Marc : Lily ?


Moi : Oui  ? Je viens. 


Marc : Tu m'ouvre s'il te plaît ( ce que je fais ).  Ça va ?


Moi : Oui oui. 


Marc : Tu pense trop Lily. Ne pense pas à lui quand tu regarde un enfant. 


Moi : Je ne fais pas exprès. Ce n'est pas quand je regarde un enfant, c'est juste quand un enfant m'approche trop près que je décroche quelques minutes. 


Marc : Viens là  ( me prenant dans ses bras  )... Petit à petit tu y arriveras, tu t'en sors bien déjà. 


Moi ( souriant )  : Oui... Merci !


Marc : Pas de quoi ( desserrant l'étreinte ). 


Moi : On va retrouver les autres ?


Marc : Bien sûr, on y va. 


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