Chapitre 59 : au cas où

Write by afi92

Chapitre 59 : au cas où 


Dans le village de Laouware 


Nina 


Moi : hum pauvre Rosine, moi qui voulait avoir une vie comme la sienne sans savoir ce par quoi elle passait. Je m’en veux tellement de ne pas avoir pu ouvrir les yeux plus vite hum. C’est fou tout ce qu’on ne sait pas sur ce qui nous sont proches. On voit juste ce qu’ils nous montrent on n’essaie pas de dépasser cette étape. Mais en vrai qui est cette Helena ?


Elle : (hésitant un moment puis se lança) bon Helena c’est la grande sœur de Richard elle… (La coupant) 


Moi : (surprise) quoi ? Richard a une sœur depuis quand ? Je n’ai jamais entendu parler d’une sœur et il m’a jamais rien dit sur elle, pourquoi ? 


Elle : ça je ne sais pas et je ne vais pas répondre à sa place le mieux est que tu le lui demande. Mais il a surement ces raisons je suppose. Le plus important maintenant est la bataille qui t’attends ma chère et non le pourquoi du comment. Les choses arrivent parce qu’elles doivent arriver ainsi et n’oublie pas il n’y a pas de hasard.


Moi : hum, donc si je comprends bien Rosine n’est pas Rosine et Helena n’est pas Helena. Au faite c’est qui entre les deux ma copine même ? Votre histoire-là est compliquée Inh. (Sentant cette fois ci l’air frais qui me traverse depuis peu encore plus fort, je frisonnes) donc on est tous liés. Notre rencontre n’étais pas dû au hasard hum quand j’y pense Rosine et Richard ne se sont jamais appréciés. J’ai dû faire la sourde pour pouvoir les garder tous les deux dans ma vie. Ce truc qu’on appelle destin est vraiment bizarre.


Elle : je te comprends, parfois le père passe par des chemins qui sont parfois difficile à comprendre pour vous les humains mais une chose est sure est qu’il sait ce qu’il fait et il passe par les meilleurs voix pour vous le montrer afin que vous prenez conscience du chemin qui est le vôtre.


Moi : ah qui le dit tu ? Ces voies sont assez bizarre je ne vous le dit pas. 


Elle : ok maintenant que tout est clair pour nous deux et que toi et moi savions ce qui se passent dans l’obscurité et qui est vraiment Rosine il va falloir se mettre au boulot. Quand je parle de boulot il y a le projet Espoir d’une part qui doit vraiment être un succès car les femmes de ce village ont vraiment besoin d’un projet comme ceci, surtout pour la sensibilisation sur les causes d’infertilité et la santé infantile.  Le village a besoin de ce développer de découvrir d’autres choses pour enlever tout ce petit monde de l’obscurité et de la routine dans laquelle elle s’est enfermée et d’autres part le spirituel il nous faut nous armer pour cette bataille qui vient de commencer et recourt à la prière et à la bible sont les seules issues possible.


Moi : eh ben est ce que j’ai le choix de refuser ? (me signifiant non de la tête) eh ben alors qu’adviendra que pourra, depuis un moment j’ai compris que fuir son destin était une peine perdu et une perte de temps vaut mieux y faire face et l’affronter pour avancer. Je ne dirai pas que je n’ai pas peur, je suis morte de trouille même.


Elle : c’est pour ça nous devons beaucoup prier, tu es une fille forte tu l’as toujours été sous tes airs de madame je ne calcule personne, il y a une femme qui a une vision magnifique et une combattante. Il ne ta pas choisit pour rien. Il ne faut surtout pas t’inquiéter je suis là pour ça, pour te montrer ce que tu dois faire et te guider tu verras tu seras prête, tu l’es déjà.


Moi : (me sentant intimidée) euh ok si vous le dite alors je vous crois (l’air frais qui m’envahissait depuis un moment disparut tout d’un coup je fronce les sourcils en guise d’incompréhension)

On se remet au travail et je jette des coups d’œil fictif à cette belle dame qui est juste en face de moi. En tout cas c’est sûr qu’elle est rayonnante qu’elle soit ange ou pas il y a un truc de lumineux, d’apaisant de rassurant qui se dégage d’elle. 


      C’est vraiment irréaliste tout ce qui se passe actuellement, Rosine, son père et mon pauvre Richard qui sait même pas que sa sœur est proche de lui pendant tout ce temps. Il doit être dépassé pour m’avoir caché un tel truc sur sa famille. Connait-on vraiment ceux avec qui nous sommes ? Ne nous montrent t’ils pas juste ce que nous devons voir ? Croyez-vous connaitre vraiment vos proches ? 


Au même moment dans le commissariat de Baguida


Didier  ( au téléphone) 


Inconnu : je crois que le vieux commence par perdre la main il y a quelques choses qui le pousse à vite agir et il commet des erreurs je crois que notre enquête touche bientôt à sa fin. 


Moi : oui je crois aussi, bon je te laisse j’ai de la visite. Click


Officier : monsieur il y a une dame qui cherche à voir la nouvelle détenue, elle dit s’appeler Julie.


Moi : Julie ? Julie quoi ? Elle est qui pour la détenue ? 


Officier : elle n’a pas voulu dire son nom de famille, elle a juste dire s’appeler Julie et qu’elle voulait vor Mme Cinna KOUESSAN.


Moi : Anh bon ? Amène la moi d’abord. (Sortant du bureau) 


    Mais qui est cette Julie ? Une amie de la famille ? Une parente de Cinna ? 

La porte s’ouvre laissant entrée une dame tellement belle, elle est juste magnifique les mots me manques pour décrire cette beauté qui vient de rentrer dans mon bureau. Elle a une certaine classe que je n’ai jamais vue dans ma vie. Elle s’avance avec tellement d’assurance tire le fauteuil et s’asseoir en croisant son pied et dégage une mèche de cheveux sur son front et me fixe du regard. J’ai l’impression de l’avoir déjà vu.


Elle : bonjour Didier.


Moi : (surpris, mais me retenant elle peut avoir appris mon nom partout même sur la porte) ah je vois qu’on se tutoie, bonjour madame…? Je suis l’inspecteur en charge de cette enquête vous pouvez m’appelez Didier, comme vous l’avez déjà commencé. Il m’a été rapporté que vous voulez parlez à ma suspecte numéro 1. Puis-je savoir les liens que vous partagez avec elle.


Elle : (cette assurance qu’elle a est déstabilisante) eh ben enchanté Didier, appelle moi donc Julie la mère de Bernard KOUESSAN 


Moi : (manquant de m’étouffer) quoi ? Vous venez de dire quoi là ? 


Elle : (se repositionnant bien dans sa chaise et me fixant toujours droit dans les yeux) vous aviez bien entendu, je m’appelle Julie BELLO ou si vous voulez Mme Julie KOUESSAN et je suis là pour voir Cinna la présumée meurtrière de mon fils.


Moi : (la regardant bien, c’est vrai qu’il y a de la ressemblance avec Bernard) mais comment se fait-il ? Vous êtes supposée morte dans un accident de voiture. On l’a tous vu à la télé, entendu à la radio et dans les journaux. Comment se fait-il que vous soyez là devant moi en train de me dire que vous êtes madame KOUESSAN ? Si c’est de la plaisanterie elle est de très mauvais goût. On est dans une institution judiciaire de l’Etat et je ne passe pas mes journées à écouter des fables et des imbécilités.


Elle : ah oui ? Donc vous croyez que moi Julie je suis une conteuse de fable ? Didier je sais que tout le monde dans ce pays et même ma propre famille croit que je suis morte et que tout le monde a vu la voiture complétement calcinée à la télévision  dans un accident avec une autre voiture contenant votre frère et sa femme.


Moi : (surpris) quoi ? Mais d’où vous sortez avec cette histoire ? comment se fait-il que… (Me coupant) 


Elle : oui, juste après l’accident il y a eu une femme qui ma secourue sous la voiture avant que l’explosion ne se déclenche mais ton frère et sa femme sont mort sur le coup. C’est grâce à cette femme que je suis encore en vie j’ai juste eu le temps de lui dire de ne pas m’amener à l’hôpital avant de perdre connaissance. Et Dieu merci elle m’a écouté quand je me suis senti en état de voyager j’ai quitté le pays et me suis réfugié à Dubaï. Mais j’étais curieuse par rapport à ceux qui était dans la seconde voiture c’est pour ça j’ai mené mes enquêtes et j’ai su que le monsieur avait un fils et un frère au nom Didier inspecteur de police c’est tout.


Moi : mais ce n’est pas vrai c’est quoi cette histoire et pourquoi vous vous êtes faite passer pour morte depuis si longtemps, vous vous cachez de qui ? De quoi ? 


Elle : (se levant de sa chaise) je sais que vous avez beaucoup de question et je n’ai pas les réponses qu’il vous faut. Je suis là pour parler à ma belle-fille pour avoir des réponses. Est-ce que je peux la voir oui ou non.


Moi : (surpris par sa réaction, ça se sent qu’elle s’est retenue à la dernière minute de parler. Il faut que je garde mon calme) non, vous pouvez aller lui parler. Je vous accompagne. (Lui ouvrant la porte et lui montrant le chemin avec ma main) elle avance le torse relevé et une démarche à faire damner un saint. Don elle est en vie. Mais pourquoi se fait passer pour morte ? Et pourquoi elle décide de réapparaitre maintenant ? Tout ceci ne me plaît pas du tout, avec les KOUESSAN il faut s’attendre à tout.


Elle : (s’arrêtant nette devant la porte des visiteurs et me lançant avec un sourit qui fait tomber mon cœur dans mon ventre elle est encore plus belle que dans les photos que j’ai vu d’elle) euh je peux y aller toute seule ? J’ai envie de parler avec elle seule à seule si ça ne vous dérange pas bien sûr.


Moi : (perdant mes moyens, elle est trop proches de moi) euh oui, oui je serai ici à la porte vous aviez 15min. 


Elle : merci et ne vous tracassez pas la tête on se reverra soyez en sure, on s’est juste vu dans les mauvais circonstances, nos routes se croiseront très vite que vous ne le croyez. Euh Monsieur Didier avant qu’on ne se sépare vous convenez avec moi que tout ceci doit rester entre nous pour le bien de votre enquête.


Moi : voilà une chose qui est rassure. J’ai des trucs à comprendre et je crois que vous êtes le mieux placé pour me répondre et oui je le sais très bien. Mais une dernière question pourquoi me l'avoir dit?


Elle: ( souriant ) vous le saurez plus tard ne soyez pas pressé.


Julie


Je sais ce que vous vous disiez. Pourquoi ne lui ai-je pas dit que c’est Romaric qui a piégé ma voiture ? Ça serait trop facile pour Romaric de tomber pour si peu. Je veux lui faire du mal comme il me l'a fait. Il a non seulement brisé l’amour que j’avais pour lui, ma confiance, les efforts que j’ai fait pour lui et a décidé en fin de fin que je n’étai plus utile. J’imagine ce que Rita aurait répondu à tout ceci. C’est pour ça je me suis retenu de tout lui raconter le peu qu'il sait est déjà suffisant. Au cas où l'envie de me faire disparaître encore revenait à Romaric il y a quelqu'un qui sera intriguée.


      J’ai remarqué l’effet que j’ai sur ce fameux Didier. J’avais appris mes leçons avant de rentrer au pays. Si j’ai appris une chose auprès de Romaric est de ne jamais laisser une incompréhension derrières soi. Il faut toujours savoir là ou mettre les pieds avant même de les lever. Ça m’étonne qu’il n’ait pas encore enquêté sur ce Didier. Ce n’est pas de son habitude de faire ce genre  d’erreurs il doit avoir quelques choses qui le perturbe et je compte bien savoir ce qui le pousse à faire des faux pas. 


     Je sors de mes pensées et mes yeux tombent sur une jeune dame pas du tout mal, elle s’avance de ma table les yeux rougit et les cheveux en pagaille. Donc c’est elle la fameuse Cinna.

Elle prend place devant moi, elle n’a pas l’air ravit de me voir sa se sent juste par sa manière de faire à peine elle a levé les yeux pour me regarder en face. 


Moi : Cinna, c’est bien ça ? 


Elle : et qui la demande ?...


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À très vite pour la suite, bisous..


Je n'ai aucun droit sur l'image.


Écrit et publié par MC

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