Chapitre 60: je m'en lave les mains

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Chapitre 60: je m'en lave les mains 


Au même moment dans le commissariat de Baguida


Moi : Cinna, c’est bien ça ? 


Elle : et qui la demande ?


Moi : une personne qui veut savoir le fin fond de cette histoire et qui est prête à vous aider si tu es innocente. Je suis désormais votre avocate.


Elle : mais je n’ai pas les moyens de me prendre un avocat. Bernard a toujours été contre le faite que je travaille il en voyait pas le besoin. Hum, au point où j’en suis qui veut bien encore me croit ? Je ne suis qu’une fille de pauvre je n’ai aucun soutien et personne ne me croira de toute façon. Je sais très bien que je suis perdu et que mon sort est déjà scellé.


Moi : ne t’inquiète pas on s’arrangera. Donc tu veux affirmer que tu as tué ton mari ? Le père de tes enfants ? 


Elle : hum, (me regardant droit dans les yeux. Je peux sentir à travers ces yeux le désespoir dont elle souffre actuellement.) Madame je jure sur tout ce que j’ai dans ce monde qui m’est le plus chère qui sont mes enfants que je n’ai pas touché à un seul cheveu de Bernard. Comment  pourrais-je tuer l’homme de ma vie ? Bernard était mon premier amour et je serai incapable de lui faire du mal. 


Moi : donc tu affirmes que tu es innocente ? C’est bien ça ? 


Elle : oui Madame je suis innocente, je ne ferai même pas du mal à une mouche pour venir dire à un être humain. Croyez-moi, je vous en supplie.


Moi : silence 


    Je la regarde et je ne sais pas pourquoi mais je la crois, je suis même sure que cette femme n’a pas tué mon fils. On ne voit ni du regret dans ces yeux ni de la joie. Dans la plupart des cas où les femmes tuent leur mari il y a cette culpabilité ou joie qui se reflètent dans leurs yeux. Elle est désespérée plutôt 


Moi : ok je vous crois. Mais selon toi qui peux bien en vouloir à votre mari au point de le tuer ? Il avait un problème ? Vous aviez vu un changement ces derniers temps dans son comportement ? 


Elle : hum ! Madame je sais que normalement je dois être la mieux placée pour répondre à votre question mais croyez-moi mon couple n’est pas comme la plupart des couples qu’on voit souvent. 


    Mon mari était un peu dans son monde sa vie tournait autour de sa sœur et de son père. Pas qu’il  nous négligeait, non, on avait tout ce qu’il nous fallait mais il ne me disait rien et ne discutait presque jamais avec moi sur quoi que ce soit. Les rares fois où je le voyais c’est lors des repas et la nuit je dors toujours avant qu’il ne rentre. Donc je ne sais absolument rien de sa vie. 


Moi : (je vois que Romaric a fait du mauvais travail sur mon fils, hum j’ai même pitié pour cette pauvre fille) je vois, donc vous ne savez absolument rien de sa vie. Ok merci d’avoir pris le temps de me répondre. Je reviendrai si j’ai d’autres questions à vous poser (lui tendant une carte) voici mon numéro si quelques choses vous revient n’hésitez pas à m’appeler.


Elle : merci madame vous êtes vraiment gentille mais vous ne m’aviez même pas dit votre nom.


Moi : ah oui ma belle, moi c’est Julie, maître Julie.


Elle : enchanté maître Julie et merci pour tout, que Dieu vous garde et qu’il vous le rend au centuple. Je ne sais pas comment vous payer mais je trouverai un moyen. Euh... (la sentant gêné)


Moi : (souriant) non ne t’inquiète pas Cinna on trouvera un moyen de payement. Ça va ? Vous aviez l’air triste tout d’un coup, dites-moi tu sais que je suis ton avocat maintenant et que pour te faire sortir d’ici je dois savoir tout ce que tu sais.


Elle : oui, oui juste que (ces yeux se remplit de larmes) mes enfants (snif) depuis que je suis ici je n’ai aucunes nouvelles d’eux. Si...(abaissant les yeux. Cette femme est même la personnification de l’humilité) vous pouvez faire en sorte que je les vois ?  juste les toucher il me manque tellement je dois leur parler. Ils doivent attendre ma version de l’histoire.


Moi : oh ma belle, ne t’inquiète pas je te ramènerai tes enfants. Ne pleure plus. Les enfants c’est tout ce qu’on a de vrai dans cette vie. Je suis une mère donc je comprends ton inquiétude.


Elle : (souriant malgré le flot de larmes qui coulent de ces yeux) merci madame ; je sais que c’est le bon Dieu qui vous a mis sur mon chemin. Je prierai pour vous afin qu’il vous garde et vous protège. Merci vraiment pour votre aide.


Moi : amen, amen. Bon je vais vous laisser je viendrai avec les enfants le plus vite que possible ne t’inquiète pas pour ça.


Elle : merci madame, merci de tout cœur.

Je quitte la pièce, un peu soulagée d’une part. Imaginant que mon fils a été tué par sa propre femme laisse un peu voir le genre d’homme qu’il était. Ça me rassure que Bernard n’était pas totalement perdu. Malgré tout ce qu’il faisait subir à cette dame elle l’aimait ce qui veut dire qu’elle voyait en lui de  l’espoir. 

    Je soupir à cette idée. Je m’en veux un peu au fond, peut être que j’aurai du rentrer plutôt peut être qu’il ne serait pas mort. Mais si ce n’est pas Cinna qui a tué mon fils qui l’en voulait à ce point ? 

    Il faut que je parle à Rosine je n’aime pas ce qu’elle est, mais selon les dires de Cinna si quelqu’un pouvait savoir un truc sur sa vie quotidienne ça doit être cette chose. 

   Excusez-moi de l’appeler ainsi mais c’est ce qu’elle est une chose elle n’est pas humaine en vrai. Un esprit dans un corps d’humain hum Romaric qu’est ce qui t’es arrivé au juste? Pourquoi cette obsession pour  l’argent et le pouvoir ? On vivait pourtant bien on n’était pas pauvre on avait la vie dont la plupart rêvait, Mon Romaric.


Au même moment dans la demeure de Mr KOUESSAN Romaric 


Romaric (au téléphone) 


Moi : je t’en prie mon frère, j’ai besoin du temps actuellement rien ne va dans ma vie. Tout est en train de me tomber dessus. J’ai encore besoin de mon temps mon fils a été assassiné.


Inconnu : je sais que ton fils est mort et de toi à moi je sais que tu en es pour quelques choses et ça ne nous regarde pas. Si tu crois tromper le monde il ne faut pas oublier que nous ne sommes des gens du monde. 

    Les choses se sont compliquées depuis la dernière fois qu’on s’est parlé. Je t’ai déjà dit Romaric c’est moi je t’ai parrainé dans la loge parce que tu avais de l’ambition. 

    Mais tu réagis trop au vif. La plus grande erreur que tu as commise dans cette histoire est l’assassinat de ton beau fils.


Moi : je sais et je ne peux plus rien il était un frein à mes projets. Il fallait que je me débarrasse de lui. Il aurait finit par causer des problèmes déjà qu’il n’était pas ce qu’il disait être c’était toute la secte qui était en danger. J’ai juste protégé la loge.


Inconnu : mais il avait d’autre moyen de le faire partir tu n’as pas bien joué les cartes sur ce coups. Et pour la grossesse de ta fille ? 


Moi : quoi ? 


Inconnu : tu as  bien entendu Romaric, je sais et la reine mère le sait aussi. Nous savons que Rosine est enceinte. Et tu as fait comme si rien n’étais tu n’as informé personne. Je ne pourrais pas te défendre si tu continues à jouer en solo. 

   Dans de telle situation la première des choses est de me mettre au courant Romaric. Maintenant tu attends que tout ce gatte avant d’avouer et tu veux que je fasse quoi ? Là où les choses sont en train d’aboutir je m'en lave les mains sache que je suis plus responsable de toi devant la reine mère. Tu es responsable de tes actes devant la reine je te donne ta liberté.


Moi : ok j’ai compris. Click


     Regardez-moi celui-là ! Donc il croit quoi ?  Que ça me fait peur ? Non je voulais même qu’il me libère maintenant qu’il la fait je peux agir comme je veux. Je vais juste enterrer mon fils et je vais voyager avec Rosine, pour sa grossesse je ne m’inquiète pas (soulevant mon flacon que j’admire avec joie) une goûte chaque soir dans son repas et ce bébé ne serait qu’un mauvais souvenir….


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À très vite pour la suite, bisous..


Je n'ai aucun droit sur l'image.


Écrit et publié par MC

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