CHAPITRE 59: METTRE UN VISAGE SUR UN NOM.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 59 : METTRE UN VISAGE SUR UN NOM.


**LUCIA MANGA MFOULA**

Moi : Maman, je t’ai dit hier que je vais rentrer tard aujourd’hui non ?

Maman : Oui, tu as le travail avec tes amis c’est ça ?

Moi : Oui. 

Maman : Ça doit faire quoi bientôt deux semaines que vous travaillez ensemble et vu comme c’est parti, je sens que ce sera jusqu’à la fin de l’année.

Moi : Oui. 

Maman : Je comprends donc que ce sont des gens qui feront partie de ton environnement c’est pourquoi je veux les voir. Tu as dit que le samedi vous n’avez  pas cours et vous travaillez ensemble n’est ce pas ?

Moi : Oui. 

Maman : Ok. Donc propose leur de venir travailler ce week-end à la maison. Je vais organiser un repas et après les avoir rencontré, vous irez dans ta salle d’étude. Je veux pouvoir mettre un nom sur un visage et savoir qui est qui. Tu m’entends ?

Moi : Oui. Je vais leur dire et te donner la réponse le soir.

Maman : Ok. Si c’est pour le taxi, dis leur de ne pas s’inquiéter, je vais payer.

Moi : D’accord. 

Maman : (Garant devant le portail de mon lycée) Allez, bonne journée chérie et sois sage. 

Moi : D’accord. Et merci. Bonne journée à toi aussi. 


Je lui ai fait une bise avant de descendre de la voiture pour aller rentrer dans le lycée. Je suis au lycée privé de Mbele en Nzeng et de temps en temps papa ou maman me dépose quand on sort au même moment , sinon je prends mon taxi toute seule comme au retour. Aujourd’hui c’est mercredi et nous avons une séance de travail. Ce samedi ça fera deux semaines que j’ai intégré le groupe et tout se passe bien. En ce qui concerne la demande de maman, je ne sais pas si les autres seront d’accord mais comme j’ai dit, je vais le leur dire. La réaction de maman ne m’étonne pas étant donné que je sais que c’est toujours ce qu’elle fait. Quand j’étais plus jeune et que je venais en week-end chez eux, parce qu’à l’époque je vivais encore avec ma défunte maman, je voyais comment elle le faisait avec ya Reine, elle a toujours cherché à connaître les amis de ses enfants. C’est pourquoi elle connaît bien ya Alvine et ya Paul qui son les deux amis de ya Arsène et ya Irène et ya Rainha qui sont celles de ya Reine, ils font quasiment partis de la famille. Cela ne m’étonne donc pas qu’elle cherche à connaître qui sont mes amis.

Je suis arrivée dans ma classe et j’ai salué tout le monde avant d’aller m’asseoir. Les discussions ce matin étaient basées sur les résultats du bac blanc qui sont sortis hier dans l’après midi. Comme je le disais, je n’avais pas bien travaillé, je suis sortie de là avec 9,96. Donc si c’était au vrai examen, j’allais être admissible pour repasser au second tour et ce n’est pas ce que je souhaite pour moi. Je veux être admise d’office avec au moins une bonne moyenne et j’ai l’intention de travailler pour. Notre professeur de philosophie est rentré et le cours a débuté…


Il est 14h45 et je viens de descendre du taxi qui m’a déposé devant le lycée d’Oloumi. En venant, je nous ai pris des grillades, le poulet braisé avec les beignets, j’ai pris trois paquets comme nous sommes à 6, on fera 2 par paquet. Il y a beaucoup d’élèves dehors car les cours sont terminés et comme le mercredi dernier quand je venais, beaucoup de gens me dévisagent et certains garçons se mettent à me siffler pour m’arrêter mais je continue mon chemin. 


Eux : Rebecca, Vanessa, Ornella, Jessica, Pamela ?

Moi : (Silence)

Eux : Bébé ? La go de Mbele là attend, tu cherches quelqu’un ? On peut t’aider.

Moi : (Silence)


Il y a un qui est venu me barrer le chemin et un autre qui m’a attrapé par le bras.


Lui : Oh la miss, on te parle non.

Voix : (Derrière nous) À ta place je retirerai rapidement ta main sur elle.


Nous avons tous tourné nos têtes pour tomber sur Bhernie, le visage fermé et l’air menaçant.


Celui qui me tenait : (Riant jaune) Oh le grand, on ne lui a rien fait, on voulait seulement l’accompagner (à son acolyte) N’est-ce pas ?

L’autre : Oui le grand, excuse-nous, on ne savait pas que c’était ta go.

Bhernie : (Visage toujours fermé) Hum. Si je vous reprends un autre jour.

Eux : (L’interrompant ) Plus jamais le grand, on jure devant Dieu. On va même dire à tout le monde que la go de Mbele qui vient toujours ici là c’est ta go et personne ne va l’embêter on te promet. 

Bhernie : Tant mieux. Lucia, on y va. 


Il est passé devant moi et je l’ai suivi en silence. Lorsque nous étions loin des petits, il a détendu son visage avant de prendre la parole.


Bhernie : Je suis désolé pour ce qui s’est passé, les petits du lycée là aiment souvent provoquer les élèves d’autres lycée et notamment les jolies filles. J’espère que tu n’as pas eu peur.

Moi : Ça va et merci pour ton intervention.

Bhernie : De rien, ils ne t’embêteront plus.

Moi : D’accord.

Bhernie : Au fait, on ne s’est pas salué, bonjour.

Moi : Bonjour. 

Bhernie : Tu vas bien ? Tu es arrivée plus tôt que la dernière fois.

Moi : Oui, j’ai fini plus tôt et je suis directement venue ici.

Bhernie : Tu as pris une course ?

Moi : Oui. 

Bhernie : Je vois.

Moi : Les autres sont où ?

Bhernie : En haut, moi j’ai fait un tour à la direction.

Moi : D’accord. 

Bhernie : Je peux t’aider avec ton sachet ?

Moi : (Lui donnant) Oui, merci. 


Il a pris et nous sommes partis retrouver les autres dans la salle habituelle. Comme toutes les fois où je suis venue les trouver, ils étaient en train de s’emmerder.


Moi : Bonjour.

Eux : (Me regardant) Bonjour Lulu, tu es venue tôt aujourd’hui.

Moi : Oui, j’ai fini tôt. 

Eux : D’accord. 

Mélodie : Bhernie, tu ne m’as pas ramené la bouteille d’eau que je t’ai demandé.

Bhernie : (S’attrapant le front) J’ai oublié Mel, désolé.

Mélodie : (Le regardant de travers) Si c’était la petite de seconde là qui t’avait demandé ça, tu devais courir.

Josué : (Riant) Je te dis, avec sa voix qui pique dans les oreilles là. 

Pierredelin : (Essayant d’imiter une voix aiguë de femme) Bhernie, je n’ai pas bien compris l’exo là, tu peux me réexpliquer stp. 


Il faisait en plus des grimaces pour accompagner le tout. Nous avons éclaté de rire.


 Maurice : La façon dont la petite là m’agace ce n’est pas possible.

Bhernie : N’allez pas dans tous les sens, je vous ai déjà dit qu’il  n’y a rien entre nous et c’est juste pour les cours. 

Eux : Hum. 

Bhernie : Et toi Mel, je retourne te chercher ton eau.

Moi : Ce n’est pas la peine, il y a une bouteille d’eau dans le sachet que tu tiens.

Mélodie : Ah merci Seigneur, c’est même de l’eau andza. Donne moi le sachet là ici je vais boire. 

Bhernie : Hum.


Il lui a donné le sachet et moi j’ai déposé mon sac sur le banc à côté de Mel. 


Mélodie : Pourquoi le sachet là sens la bouffe comme ça ?

Moi : Parce qu’il y a la bouffe à l’intérieur .

Mélodie : La bouffe de qui ?

Moi : Pour nous, j’ai pris des grillades en venant.

Josué : (Venant me soulever avant de me faire deux bises sonores sur les joues) Moi je n’ai pas dit que la fille là c’était ma meilleure amie ?


Nous avons éclaté de rire. Le gars là et la bouffe y a pas deux.


Mélodie : Les gars cotisez, vous nous achetez trois jus cassable là-bas, on va couper. 


Ils se sont cotisés et ils ont acheté les trois jus et une deuxième bouteille d’eau. Nous avons ôté nos chemises et nous avons mangé, moi avec Mel, Maurice avec Pierre et Josué avec Bhernie. 


Josué : Non, Bhernie mange trop vite, la prochaine fois je mange avec les filles, tu m’as brimé.

Bhernie : (Souriant) Tu n’as même pas honte, entre toi et moi, qui mange plus que l’autre ?

Les autres : (En chœur) C’est Josué.

Josué : Diffamation.


Nous avons éclaté de rire. Mel a même avalé de travers. 


Moi : (Lui donnant de l’eau ) Tiens tu bois.

Mélodie : (Après avoir bu) Tout ça c’est Josué, un gourmand comme ça il ose dire que Bhernie l’a brimé et qu’on le diffame alors qu’on sait tous que de nous tous, c’est le plus gros mangeur. 

Josué : c’est ça. 

Mélodie : C’est Lucia et Bhernie qui ne savent pas manger (Me regardant) Tu as fini ?

Moi : Oui. 

Mélodie : Voilà, c’est ce que je disais. 


Je l’ai laissée avec le sachet et j’ai essuyé mes mains avant d’utiliser mon gel désinfectant, je l’ai ensuite passé à Bhernie qui lui aussi avait fini. Josué est encore venu manger dans le sachet de Mel donc ils ont fini après nous. On a bu l’eau et les jus avant de digérer un peu. À l’heure du taf, on a commencé et ce jusqu’à 18 heure. 


Moi : (Rangeant mes affaires) Au fait, c’est possible de faire la séance de samedi chez moi ? (Ils m’ont tous regardé) Le truc c’est que mes parents veulent vous rencontrer.

Pierredelin : Il y a un problème ?

Moi : Non. En fait, la règle à la maison c’est que l’on présente toujours nos amis parce que maman aime connaître les personnes avec qui on traîne, elle veut juste vous voir et c’est tout. 

Maurice : Je vois.

Moi : Et ne vous inquiétez pas pour le taxi à cause de la distance, elle va payer.

Mélodie : Si tu dis que c’est juste pour nous voir et que le taxi est pris en charge, moi ça me va.


J’ai regardé les autres et ils ont tous acquiescé. Nous avons pris nos affaires et sommes partis de là. En rentrant à la maison j’ai transmis la nouvelle à maman et elle a dit que c’était bon…


*SAMEDI*

Je me suis levée tôt ce matin pour faire ma lessive ensuite nous sommes allées au 12 avec maman pour faire quelques courses pour aujourd’hui et demain, elle m’a dit que demain, les parents de ya Alvine viendront à la maison mais elle ne connait pas encore le sujet de la visite, du coup, elle a profité à faire les courses. Nous sommes revenues un peu plus tard et nous avons préparé toutes les deux. Elle m’a appris par la même occasion que Ya Arsène viendra laisser les enfants ici pour le week-end, Lucrèce ne m’a rien dit quand on s’est écrit ce matin, je suppose donc qu’elle-même ne sait pas qu’elle va passer le week-end avec moi, en tout cas, je suis trop contente qu’elle vienne car ça va faire deux semaines que je ne l’ai pas vu en face. 

Avec la bande, on s’est donné rendez-vous pour 13h30 car Bhernie allait être occupé ce matin avec les cours qu’il donne à Lucre. Quand tout était prêt, je suis allée prendre une douche avant d’enfiler un haut blanc et un pantalon, j’ai aussi mis un petit bonnet en satin noir sur ma tête. À l’heure indiqué, j’ai reçu des messages dans le groupe me disant qu’ils étaient débout à l’entrée de ma ruelle.


-Moi : Je viens vous chercher.

- Josué : Attends nous directement au portail, Bhernie nous a rejoint et on marche vers ta maison.

-Moi : D’accord .


Je suis sortie de la chambre et je me suis arrêtée au salon pour dire à mes parents que mes amis étaient déjà là.


Papa : Ok. 


Je suis sortie et je suis allée me mettre devant mon portail, je les voyais arriver. J’ai souris en voyant Josué car il avait mis une veste de blazer par-dessus son t-shirt, ils nous a dit la veille dans le groupe qu’il allait mettre sa veste pour faire plus sérieux. L’enfant là c’est de vrai cas. Ils sont arrivés jusqu’à moi et on s’est fait la bise.


Moi : Josué, tu étais même sérieux avec ton histoire de veste hein ?


Les autres ont éclaté de rire, lui y compris.


Josué : (Souriant) Riez bien, mais c’est à cause de moi qu’on va nous prendre au sérieux. 


J’ai bougé la tête en riant et je les ai fait rentrer, ils ont salué tonton Demba et ce dernier leur a répondu en échangeant un peu plus avec Bhernie. Nous sommes ensuite allés dans la maison et je les ai conduits au salon où étaient mes parents. Ils les ont salué en s’inclinant légèrement. 


Maman : (Souriante) Bonjour les jeunes, asseyez-vous. (Ce qu’ils ont fait en face d’eux) Vous allez bien ?

Eux : Oui madame.  


Ils étaient légèrement stressés sauf Bhernie qui connaissait déjà mes parents et qu’eux connaissent aussi. 


Papa : (Souriant) N’ayez pas peur, on ne mange pas les gens.


Cela a un peu détendu l’atmosphère car nous avons ri et maman m’a dit de leur offrir à boire. Tantine Nadine m’a aidé et je suis revenue m’assoir . 


Maman : Je m’appelle Patricia et vous pouvez m’appeler maman ou tantine, c’est selon et voici mon mari Gui-Roger, vous pouvez faire de même avec lui. Comment vous vous appelez ?


Ils se sont individuellement présenter en donnant leurs noms et leurs prénoms sans exception.


Maman : (Reprenant la parole) Ok. Comme Lucia vous l’a sans doute dit, c’est moi qui ai tenu à vous voir. Il n’y aucun problème mais j’ai pour principe de connaître l’identité des amis de mes enfants car c’est important, si vous lui demandez, elle vous dira que ce n’est pas la première fois et que même avec son grand frère et sa grande sœur, je l’ai aussi fait. Quand elle m’a dit il y a maintenant deux semaines qu’elle allait travailler avec des amis et qu’elle m’a dit qu’elle vous avait connu par le canal de Bhernie, j’ai été assez rassurée parce que c’est un jeune homme sérieux et que si vous êtes ses amis cela suppose que vous l’êtes aussi. Je vous ai vu aujourd’hui et je suis un peu plus rassurée car vous m’avez l’air d’être de jeunes gens bien, j’espère donc que votre amitié et le travail que vous êtes en train de faire se passera très bien jusqu’à l’obtention de votre examen, d’accord ?

Eux : Oui Tantine. 

Maman : Chéri tu as quelque chose à leur dire ?

Papa : Non, tu as déjà dit l’essentiel. On voulait savoir qui ils étaient et pouvoir mettre un visage sur chaque nom, comme c’est fait, c’est bon. Tout ce que je peux leur dire c’est de bien travailler et se concentrer sur l’essentiel.

Maman : D’accord. On ne va pas vous retenir plus longtemps. Nous avons apprêté un petit repas pour vous pour vous souhaiter la bienvenue, votre amie va vous y conduire.

Eux : D’accord tantine et merci. 

Maman : De rien et

Voix : Toc, toc ? Il y a des gens ici ?

Maman : Nous sommes ici. 


Une minute plus tard, nous avons vu ya Arsène et toute sa famille. Ils nous ont salué et les jumeaux et Lucrèce nous ont fait des câlins aux parents, Bhernie et moi. Ya Arsène nous a tous regardé avec un sourcil interrogateur.


Papa : Ce sont des amis de Lucia, son groupe de travail.

Ya Arsène : D’accord. Mais Bhernie si on savait que c’était ici que tu venais, on allait te déposer.

Bhernie : Je ne savais pas que vous devriez venir ici. 

Ya Arsène : D’accord . Lucia fait les présentations ou bien. 

Lucia : Ya Arsène, voici Mélodie, Maurice, Josué, Pierredelin et Bhernie que tu connais déjà, ce sont mes amis, les amis voici Arsène, mon grand frère, tantine Leslie, sa femme, ma nièce Lucrèce et mes deux neveux Aimé et Amour, leurs enfants. 

Ya Arsène : Ravi de faire votre connaissance.

Eux : Nous aussi.

Ya Arsène : J’espère que vous ne faites pas le désordre hein.

Eux : Non monsieur. 

Ya Arsène : D’accord . En tout cas j’ai confiance en ma petite, je sais qu’elle n’ira pas s’associer à une bande de délinquants. Bhernie est là aussi, donc ça me rassure. 

Voix : Où sont les gens de cette maison ? Maman tu as préparé ? Ta fille a faim.

Ya Arsène : Tu te balades avec la faim pourquoi ? Tu ne sais pas préparer ?

Ya Reine : (Apparaissant) Je ne me suis pas adressée à toi mais à ma mère. Bonjour, y a quoi ici ?

Nous : Bonjour.

Maman : Il n’y a rien, ce sont les amis de Lucia qui sont venus pour travailler.

Ya Reine : Ah d’accord . Bonjour les amis de Lucia moi je suis Ya Reine, sa grande sœur.

Eux : D’accord.

Ya Reine : Bhernie c’est bon ?

Bhernie : (Souriant) Oui la grande. 

Ya Reine : Je t’ai déjà dit que si tu n’arrêtes pas de me sourire comme ça, je vais te demander en mariage non ?


Nous avons éclaté de rire.


Maman : Tu n’as même pas honte, il faut me laisser mon fils tranquille.

Ya Reine : (Souriante) Ton fils est beau et c’est ma qualité, il a la chance qu’on n’a plus le même âge, il devait être mon petit ami forcé.

Ya Arsène : (Bougeant la tête en riant) Bhernie, il ne faut pas l’écouter , concentre toi sur tes études pour le moment, les copines s’il en faut, ce sera après et c’est pareil pour le reste, vous me comprenez ?

Nous : Oui. 

Maman : Lucia va avec tes amis. Mefoumane pardon, ne me regarde pas avec les gros yeux, suis ta tante.

Lucrèce : (Riant) Mais j’ai dit quoi mamie ?

Maman : Ah mouf, que je n’ai pas vu. 


C’est en riant que nous sommes partis de là et je les ai conduits à la terrasse arrière. Avec l’aide de Lucrèce et Mélodie, nous avons sorti tous les plats qui nous étaient destinés ainsi que les boissons.


Maurice : (Les grands yeux) C’est ça le petit repas ?

Pierre : Je te jure. 

Josué : Lucia, il y a les tupperware non ?

Bhernie : Tu veux faire quoi avec ?

Josué : Ça c’est quelle question ? Je vais faire emporter.


Nous avons tous éclaté de rire.


Bhernie : (Riant) C’est toi qui a mis la veste et c’est toi qui fait les emporter ?

Josué : Djo la veste c’est quoi ? D’ailleurs j’enlève ça et je fais mes emporter pian. 


Nous avons encore éclaté de rire. Il a enlevé la veste pour la mettre à côté. Dès que tout était prêt, nous nous sommes attablés et avons mangé, Lucrèce et les jumeaux étaient avec nous. On a mangé ce qu’on a pu et je leur ai apporté à tous des tupperware, les commentaires de Josué ont fait en sorte que tous prennent deux chacun et les mettent dans leurs sachets après que Lucrèce et moi les avions remplis. Les jumeaux sont allés s’asseoir à côté de Bhernie et parlaient beaucoup avec lui.


Pierre : Attend Céleste, toi tu as un pied dans la famille là ou comment ?

Maurice : Tu m’enlèves même les mots de la bouche. Toute la famille de Lucia te connaît.

Bhernie : (Souriant) Je n’ai pas un pied ici. C’est juste que j’ai habité dans le même quartier que la femme de son frère et je suis le répétiteur de Lucrèce.

Josué : C’est elle qui reste à Sbg ?

Bhernie : oui. 

Josué : D’accord. (Me regardant) Mais Lucia, tu ne nous as pas dit que ta nièce était jolie comme ça, dans votre famille il n’y a que les bons produits hein.

Moi : (Souriante) Tu as de problème.

Mélodie : Laisse le, tu n’as pas entendu le père de Lucrèce ? Tu tentes là, tu es mort.

Josué : Les tueurs de rêves. Tant pis, au moins on pourra dire que c’est l’amour qui m’a tué. 


Nous avons éclaté de rire. On a continué à parler jusqu’à l’heure du travail et sommes partis dans la salle d’étude. Lucrèce et les jumeaux sont retournés trouver mes parents. On a travaillé jusqu’à 18h avant de nous arrêter. En revenant dire au revoir, les étrangers étaient déjà partis.


Bhernie : Tantine nous sommes en train de rentrer chez nous. Merci de nous avoir reçu et pour l’accueil .

Maman : (Souriante) De rien. Vous connaissez déjà tous la maison et vous êtes les bienvenus ici. Rentrez bien. Au fait, Lucia va prendre l’enveloppe qui est sur ma tablette, tu vas remettre à tes amis ils vont compléter pour le taxi. 


Je me suis exécutée et je suis venue leur donner. Ils ont dit merci et nous sommes partis. Je les ai raccompagnés à la grande route avec Lucre et les jumeaux. Ils ont ouvert l’enveloppe et y avait 30 milles à l’intérieur. Après avoir crié comme des fous, ils se sont partagés 6 milles chacun. Le bus gratuit qu’on appelle '’ngori '’ est passé et ils ont couru pour monter à l’intérieur avec leur sachets d’emporter à la main. Nous sommes restés en train de rire. Les gars là sont trop fous. Plus tard, ils ont écrit dans le groupe pour signaler qu’ils étaient bien arrivés avant de me dire de dire à maman de les inviter comme ça tous les samedis car tout était bon. Quand je leur ai dit que c’était moi qui avait préparé la plupart des plats, ils ne voulaient pas me croire.


Message privé.


-Bhernie : C’est toi qui a préparé le choux ?

-Moi : Oui.

-Bhernie : Waouh, figure toi que c’est ma bouffe préférée et c’est la première fois que je le mange préparé de cette façon, j’ai adoré. Tu es vraiment une excellente cuisinière.

-Moi : Merci. 

-Bhernie : Une chose est sûre et c’est qu’il sera très chanceux.

-Moi : Qui ?

-Bhernie : Celui qui aura l’honneur de t’avoir à ses côtés…


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