Chapitre 6

Write by MoïchaJones

Le thermos coincé sous l’aisselle et la couverture en équilibre précaire sur mes épaules, je fais l’exploit de glisser dans ma bouche, une pastille mentholée sans rien renverser. Tout en avançant silencieusement le long couloir, je coche dans ma liste invisible la case « Acheter un nouveau paquet». Je suis dans l’aile de la maison qui dessert les chambres des domestiques. Depuis mes escapades nocturnes, j’ai pris l’habitude de passer par ici. Aux heures aux quelles je rentre, je suis quasiment sure de ne jamais croiser personne.


La maison est complètement endormie, tout est dans le noir. De temps en temps, la lune s’invite pour adoucir cet abîme. Juste le temps d’une échancrure sur l’extérieur. Ça ne me gêne pas plus que ça, à force de me balader pratiquement tous les soirs dans les mêmes conditions, j’en arrive à ma déplacer sans plus de visibilité. Cette ambiance me conforte et m’apaise. Je m’y sens à mon aise. J’aurai choisi une cathédrale vide que je n’aurai pas été mieux.


Je rejoins facilement la cuisine, me débarrasse de mon fardeau puis regagne la porte. La traversée du salon se fait tout aussi rapidement. J’emprunte l’escalier et veut m’engager dans le corridor qui mène aux chambres, quand des bruits de pas feutrés attirent mon attention. Je pensais tout le monde endormi. Je n’ai pas envie de faire la conversation, donc pas la peine que le somnambule me croise. Une rapide analyse de la situation et quelques secondes plus tard, je me retrouve confinée dans le placard à linge. Par la porte légèrement entrouverte, j’aperçois un faisceau bleuâtre qui balaie la moquette. Je retiens mon souffle à l’instant où je reconnais la silhouette qui tient la torche. Où va-t-il à une heure aussi tardive, en plus muni d’une lampe de poche … A moins que lui aussi ne veuille pas rencontrer quiconque.


Il disparait par l’escalier et j’attends quelques secondes avant de le suivre. Je sors du placard après m’être débarrassée de mes sandales et de la couverture. Une fois en bas, j’allonge le cou dans toutes les directions pour le repérer, mais il n’est nulle part. Aucun bruit pour me repérer, c’est le silence total. J’explore le salon, la salle à manger et même le hall d’entrée. Il n’y est pas. Un coup d’œil à l’extérieur, idem. Je ne détecte aucune activité suspecte, même après 5 minutes à retenir ma respiration comme si c’était nécessaire.


Où a-t-il bien pu se cacher ?


La mort dans l’âme, je rebrousse chemin. Moi qui me faisais déjà un film dans la tête. Je ne sais même pas ce qui m’a pris de vouloir suivre un personnage aussi dangereux que Jomo. Je souris face à ma bêtise et pose un pied sur la première marche. Un laser furtif m’empêche de continuer mon ascension. Je crois que ça vient du bureau de Joseph. Je resserre les pants de ma robe de chambre et me dirige vers la porte de chêne. Elle est restée légèrement entrebâillée. Avec précaution je me rapproche au maximum. Il est penché sur le large bureau et cherche ardument quelque chose. La veilleuse qu’il a allumée l’éclaire de sa lumière orangée. Son visage, sans être vraiment expressif, est très concentré et déterminé. Il s’adonne âprement à sa tâche, ses mains soulèvent les tonnes de papiers qui trainent habituellement sur la table, avant de les reposer dans un bruit sourd.


Au bout d’un moment à répéter le même manège, il se redresse en poussant un soupir et en se passant la main sur la tête. J’ai un léger mouvement de recul et sans le faire exprès, je fais pression sur la porte qui grince en s’ouvrant un peu plus. Je retiens ma respiration. Plus un bruit ne me parvient de l’intérieur. Je suis transit de peur. Dos au mur, je n’arrive pas à me décoller de là pour jeter un coup d’œil à l’intérieur. Est-ce qu’il suspecte ma présence ? Surement. Peut-être pas moi, mais il doit avoir compris que quelqu’un l’espionne.


Toujours aucun bruit de l’intérieur, je prends sur moi et me penche encore. Plus aucune lumière ne filtre de nulle part. La pièce est dans l’obscurité totale. J’essaie d’adapter ma vision à cette obscurité quand le faisceau de la lampe éclaire subitement dans ma direction. J’ai un 2e mouvement de recul, cette fois en prenant bien soin de ne pas toucher à quoi que ce soit. Sans demander mon reste, je cours vers l’escalier et remonte sans un regard en arrière. Je ferme la porte de ma chambre à double tour et reste adossée longtemps sur le battant pour retrouver mon souffle. Une main sur la poitrine, je fais des exercices pour calmer ma respiration. J’inspire et expire lentement, profondément et ça commence à faire son effet jusqu’à ce que je sente derrière moi la poignée de la porte qui se baisse silencieusement.


Je m’éloigne avec effroi, les yeux fixés sur le bout de métal. Je me félicite intérieurement d’avoir eu le réflexe de verrouiller. Son rire grave me parvient de derrière la porte, en même temps qu’il laisse traîner sa main dans un mouvement rugueux sur le bois. Il sait définitivement que je l’ai vu ce soir. Son souffle s’impose distinctement à moi, il parvient à jouer avec mes nerfs rien qu’en respirant. 


Je ne sais pas ce qu’il cherchait là-bas, mais je sais une chose, je dois l’éviter plus que jamais.


*

**


J’ai la tête qui tambourine, on dirait qu’elle va exploser d’un instant à l’autre. Surtout si Imani continue de faire tout le bruit qu’elle est en train de faire en ce moment. Je suis allongée sur le canapé et elle est à mes pieds en train de chanter et de parler en même temps. Je ne sais pas comment elle fait pour faire autant de chose à la fois, sa dextérité me sidère. Mais là j’ai juste envie qu’elle se taise et qu’elle m’oublie pour un long moment.


3 jours sont passés depuis l’appel d’Uhu, et depuis cette fameuse nuit où je me suis prise pour une James Bond Girl. Je n’ai toujours pas reconduit mon numéro, ni acheté un nouveau téléphone. Je n’ai pas la tête à ça. Je suis à fleur de peau. Un rien m’effraie, je n’ai même pas envie de me retrouver seule dans la jungle qu’est Nairobi. La première chose que j’ai faite ce jour-là a été de prendre un sac avec quelques effets, de déposer Imani à l’école et de rentrer chez moi. Le cadre familier de mon foyer m’a quelque peu revigorer. Revoir les meubles que j’ai choisi minutieusement, sentir toutes ces odeurs que j’avais presque oublié m’a ramené à cette période de ma vie où tout était parfait. Tout ça me manque énormément.


- Maman ?


La voix suave d’Imani me tire de ma rêverie. Je me tourne lentement vers elle et remarque son regard inquisiteur. Elle a dû me poser une question et attends maintenant ma réponse, sauf que moi j’étais à des milliers de kilomètres et je n’ai rien entendu.


- Oui mon bébé ?

- Quand est-ce qu’on retourne chez Bibi ?


Jamais. J’ai envie de répondre. Mais je sais que c’est impossible.


- Tu n’es pas bien avec moi ici.


J’essaie de détourner son attention, mais c’est sans compter sur son caractère borné.


- Si, mais Bibi me manque beaucoup. Et Babu aussi. Ajoute-t-elle la mine boudeuse.

- Tes grands parents ont besoin de se reposer un peu.

- Mais maman….

- Imani tu es une emmerdeuse tu le sais ça ?


Sans le vouloir j’ai parlé d’une voix dure. Qu’est-ce qu’elle peut-être agaçante cette fillette quand elle s’y met. Elle fait pitié avec son regard de chien battu, mais je n’ai pas envie de la consoler. Si ça peut aider à la faire taire juste un peu.


- Si tu veux pleurer, tu vas dans ta chambre. J’ai mal à la tête et tu fais trop de bruit. Normal que tes grands parents aient besoin de se reposer un peu. On n’entend que toi à des miles.


Elle se lève sans plus attendre et court dans sa chambre.


*

**


12 heures que je n'ai pas mis le pied hors de mon bureau. Je regarde le dossier devant moi et les écritures se mettent à danser devant mes yeux. J’ai une faim de loup et ce mal de tête lancinant qui revient n’arrange rien. A peine j'ai terminé avec celui que m'a remis Amaya que je me suis jetée à corps perdu dans celui qui me lie à Ifousa. Je dois le présenter au comité dans 1semaine, je dois mettre toutes les chances de mon côté. Les deux dossiers ont des similitudes, ou tout au plus sont complémentaires,  par conséquent je ne suis pas trop dépaysée de passer de l'un à l'autre. 


Je pose mon stylo et m’adosse dans un long soupir.  Mon ventre cri vraiment famine, mais je sais que ça ne vaut pas la peine de faire un tour dans le coin cuisine. Je suis quasiment certaine de ne rien trouver d’intéressant à cette heure de la journée. Tout ce qu’il me reste à faire c’est prendre mes affaires et aller me trouver à manger en ville.


Je sors des locaux de l’agence le pas alerte. J’avale rapidement les quelques marches qui me séparent du trottoir, tout en réunissant ma tignasse en un chignon à la va vite. L’air est moite, ma brassière me colle à la peau. Vielle habitude que j’ai gardé de l’enfance. Je sers la sangle de mon sac à main, pendant que je prends une minute pour m’habituer au bruit assourdissant de la rue. Bien que nous soyons dans le centre d’affaire, la circulation y est dense et la symphonie des klaxons est à son summum.

Je cours presque à ma voiture et ne laisse pas le temps à mes gorilles de rejoindre la leur. Sur des chapeaux de roues je rejoins la circulation et mets le cap sur Lavington Estate. C’est enfantin je sais, mais je leur en veux de ne pas être mes employés. C’est idiot quand on sait que je n’ai jamais voulu de leur présence à mes côtés. Mais aujourd’hui qu’ils font partie de mon quotidien, j’aurai aimé qu’ils me fassent allégeance au lieu de rapporter le moindre de mes faits et gestes à Uhu. Je ne vais donc plus leur rendre la tâche facile. Ils vont finalement mériter amplement leur salaire.


Je conduis légèrement distraite, les sens émoussés par la musique endiablée qui résonne dans la voiture. Un nouveau groupe à la mode je crois. Imani en est fan. Je ne me souviens plus très bien de leur nom, mais j’arrive à mimer sans me tromper le refrain qu’elle n’arrête pas de fredonner quand elle est concentrée à jouer à la poupée. L’air conditionné est à fond mais arrive à peine à me rafraîchir. Je passe rapidement une main sur mon front, avant de la remonter dans mes cheveux. Mon chignon n’est pas parfait, mais son côté lâchement ordonné est en parfaite symbiose avec la tenue décontractée que j’ai passé ce matin.


J’arrive à trouver une place pour me garer près du 360 degrees artisan, et ressors de là avec 1 végétarienne, 2 vosgiennes, 2 bacon cheeseburger  et 2 pepperoni. Finalement je me suis dit au lieu de manger sur place, je vais prendre à emporter. Ne voulant pas me retrouver en tête à tête une fois de plus avec Raïla, j’ai décidé d’aller finir ma soirée avec les protégés d’Ifousa. Ils se chargeront de me changer les idées. Si même ma propre fille me fait la tête, je dois avoir touché le fond.


Je me gare à un pâté de maison du bâtiment qui abrite provisoirement les bureaux de l’association et continue le reste du trajet à pied. En apparence je dois donner l’impression d’être chez moi ici, mais faut pas s’y tromper. Je tremble comme une feuille. Je ne suis venue ici qu’une seule fois, et j’étais accompagnée du propriétaire des lieux. Mais bon, faut pas montrer au bandit qu’on le craint, sinon il risque prendre avantage de vous.


J’entre sans cogner, de toute manière il n’y a pas de secrétaire pour m’annoncer, et mon fardeau commence à peser lourd. Des jeunes sont rassemblés dans une salle

commune emménagée à la manière d’un salon de thé, d’aucun sont sur des chaises qui ont fait leur temps, tandis que d’autre sont sur les tables et toutes les conversations s’arrêtent quand la porte se referme derrière moi.


- Bonsoir les jeunes.


Personne ne me répond, ils se contentent juste de me regarder avec cet air de méfiance qui caractérise des estropiés de la vie. Ils se demandent surement ce que je viens chercher ici, n’ayant pas l’habitude de ma voir trainer dans les parages.


Je ne fais pas grand cas de leur silence et m’avance vers eux.


- Monsieur Ifousa peut-être là ?


Ils retournent à leur conversations sans plus prêter attention à moi, ni à mes cartons. Je me sens tout d’un coup bête, debout aux milieux d’une pièce remplis de gamins de tout âge qui me remarque autant que l’homme invisible. Je triture les lanières de mon sac et à l’instant où je veux attirer de nouveau leur attention sur moi, je remarque un mouvement furtif à ma gauche.


- C’est des pizzas ?


C’est un adolescent d’environ 12 ans, au faciès émacié. Il a de grands yeux qui ne demandent qu’à sortir de leurs orbites, pour se retrouver dans mes paquets. Son expression envieuse me fait sourire. Il est longiligne et à sa démarche on comprend que cette taille lui vaut beaucoup de raillerie.


- Oui, ce sont des pizzas. Tu en veux ?


Ma question attire l’attention des autres sur nous. Le silence se fait de nouveau, pendant qu’il secoue la tête et qu’il se rapproche de moi.


- Il est dans son bureau m’dame.


Sa voix rauque est comme sortie des failles de l’enfer, à bien y regarder, je suis sûre qu’il ne parle pas beaucoup non plus.


- Je ne pensais pas que vous aimiez ça, sinon j’en aurai pris plus.


L’attention est définitivement sur moi et mes pizzas. C’est déraisonnable de vouloir acheter l’acceptation de ces jeunes avec de la  nourriture, mais il faut bien un début à tout.


Je me rapproche de la table à ma droite et pose les cartons.


- Servez-vous, mais laissez-en un peu pour monsieur Ifousa et moi. Je meurs de faim. Tu veux bien t’en occuper ?


J’ajoute à l’attention jeune gracile qui est maintenant penché sur la première boite. Il ne me répond pas tout concentré qu’il est à prendre une part. Je lui fais un sourire amusé et décide finalement de prendre ma part ainsi que celle d’Ifousa. Puis je lui demande de m’indiquer le bureau de leur encadreur. Ce qu’il fait sans se faire prier. Une fois devant la porte close au fond du couloir, je le remercie encore d’un sourire avant de toquer de trois coups.


- Entrez !


Je pousse la porte et avant de la refermer, je suis du regard le jeune qui disparait presque déjà au bas de l’escalier.


- Madame Kibaki ?


Je me retourne un sourire poli sur les lèvres et m’avance la main tendu vers celle d’Ifousa qui s’est levé en me reconnaissant.


- Bonsoir, excusez-moi de venir sans prévenir, mais j’ai eu envie de mettre un petit coup d’accélérateur à notre affaire.


Il me regarde à la fois surpris et heureux et je peux lire le combat que se mène ces deux sentiments. J’aurai éclaté de rire s’il ne faisait pas autant d’effort pour garder son sérieux. On s’installe et on s’engage sur des suppositions et des plans à en perdre la tête. On fait un état complet des lieux et quand enfin on relève la tête des dossiers épars sur la table, il fait nuit noire et mon téléphone affiche 23 heures.


- Mince, c’est pas vrai. Je n’aurai jamais imaginé qu’il était aussi tard.

- Moi non plus.

- Il faut que j’y aille, ma fille doit s’inquiéter.


Je me lève précipitamment et récupère mon sac à la volée. Je me tourne vers lui pour lui serrer la main et il me regarde désolé.


- Je suis désolé de vous avoir retenu si longtemps.

- Il n’y a pas de quoi. Je suis heureuse que nous ayons put avancer enfin, au moins maintenant nous allons passer à la phase concrète du plan et je suis sure que nous arriverons bientôt

- Laissez-moi vous raccompagner à votre voiture.


Je le précède dans le couloir et la salle qui tout à l’heure était pleine à craquer, est vide à part quelques âmes qui reste là à trainer. Je remarque mon guide de tout à l’heure, attablé devant un cahier et un bouquin. Il semble faire des devoirs. Je m’en étonne au près d’Ifousa qui me dit que certains de ses protégés restent aussi longtemps pour profiter de l’électricité qu’ils n’ont pas chez eux. Mais c’est essentiellement pour ceux qui n’ont pas encore tirés un trait sur l’école.


Je m’arrête un instant, un pincement au cœur. Le pauvre garçon, dire que beaucoup à sa place aurait déjà baissé les bras. Je me dirige vers lui et m’installe sur la chaise vide à côté.


- Merci encore pour tout à l’heure.


Il me regarde comme si j’avais une deuxième tête qui me pousse sur le cou.


- Comment tu t’appelles ?


Son regard passe d’Ifousa à moi comme s’il demandait l’autorisation de répondre, puis il fixe son regard dans le mieux et je peux y lire de la fierté.


- Jason.

- Joli, et tu as quel âge Jason ?

- Je suis un homme.


Je souris.


- Je n’en doute pas un instant.


Il me regarde en faisant des petits mouvements en l’air avec son crayon. Je jette un coup d’œil à son cahier.


- Tu écris très bien pour un…

- Pour un pauvre ?


Je le sens sur la défensive et souris encore.


- J’allais dire pour un garçon. Ma fille elle n’est franchement pas douée en écriture pour une fille.


Son intérêt pour moi devient flagrant.


- Tu as des enfants ?

- Jason ne tutoies pas la dame, elle n’est pas ton égal.

- Ce n’est pas bien grave monsieur Ifousa, et oui j’ai une fille. Elle s’appelle Imani et elle est une vraie tête de mule.


Il sourit à son tour et laisse voir une rangée de dents mal alignées.


- Moi aussi j’ai une petite sœur qui est une vraie tête de mule.


Je joue le jeu et secoue la tête comme si c’était la pire chose du monde et nous éclatons de rire.


- Alors tu étudies quoi ?

- La géographie.

- C’est ta matière préférée je présume ?

- Oui, quand je serais riche, je voyagerai à travers le monde et je découvrirais tous ces endroits que les livres décrivent.

- C’est ambitieux comme projet mon garçon. Je suis sûre qu’un jour tu réaliseras ton rêve.


Il secoue la tête penseur et je prie secrètement dans mon cœur pour qu’il touche un jour son rêve.


- D’accord je vais te laisser travailler, mais ne rentre pas trop tard.


Il rigole comme pour se moquer de mes paroles et je me dis que personne ne doit s’inquiéter de son absence. Moi si Imani était encore dehors à une heure aussi tardive, il y a longtemps que j’aurai ameuté le quartier si ce n’est la police.


Je me lève et passe une main rapide sur sa tête avant de continuer ma route vers l’extérieur avec Ifousa dans mes talons. Nous tombons directement sur mes gorilles qui font le pied de grue devant l’immeuble, la mine très serrée.


- Messieurs ! Je les salue avant de passer ma route après un dernier adieu au vieil homme.

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