Chapitre 6: Ingrid Nanjip

Write by Les stories d'une K-mer

***Ingrid***

C’est-à-dire que je ne comprends pas les gens hein. Je ne comprends pas vraiment. Deux grosses filles à  la maison et c’est le copain de la mère qui fait la vaisselle ? Wandaful. Attendes je ris d’abord, copain de la mère (éclatant de rire) eh ahhh, les choses de la télé. Quand c’était qui crier partout les eh bah moi mes enfant euhh, elles sont élevées à la cameuuurounaiseuhhh, c’était donc ça ? Haaaabaaaa !!!! Je vais tout voir

Amira : Ingrid (souriant) qu’est ce qui t’amuse donc ?

Moi (l’air de rien) : Non non, je suis juste heureuse de vous voir

Véra : owwww C’est mignon, (souriant) c’est vrai que ça fait un moment déjà, j’avais quel âge déjà, euhhh,

Amira (souriant) : 15 ans , j’en avais 18 ans

Véra : ouii, quand même, 6 ans déjà (s’ajustant) Alors raconte ; Quoi de neuf

Moi (pas intéressée) : rien de bien nouveau

Elles se sont remises sur leurs télephone chacune dans sn coin, et pendant ce temps Tata Dési et cson Copain (rire), étaient à la cuisine. J’ai voulu tendre mes oreilles pour écouter, mais non, pour aujourd’hui seulement je me calme (me levant).

Véra : C’est déjà pour le dodo ?

Moi : oui, je vais m’allonger un peu

Véra (me suivant) : Je vais te montrer

Tata Dési (depuis la cuisisne) : Véra sort les valises de nourriture là, on va ranger ça ce soir pour pas que ça se gatte

Véra (derrière moi) : Oki

Je suis entrée lui montrant la valises de nourritures qu’elle tiré jusqu’au coualir avant de revenir.

Véra : Euhh, à priori tu as le choix soir tu te mets là (montrant du doigt) soit là. L’autre viendra se mettre sur le lit libre et la dernière bah, elle dépliera le clic-clac au salon.

J’ai juste eu honte de demander c’est quoi un clic-clac (rire) qui va se négliger ? Google va m’aider. Façon dont les filles ci faisaient au pays comme ci elles ne chianent pas ? C’atit les metisses que tu voulais voir ? Donc elle aussi peuvent dormir au salon ? On dirait que je ne suis pas au bout de mes surprises dans cette maison.

Véra : euhh j’oubliais, si tu as besoin du wifi, c’est « amour à trois » le mot de passe ce sont les initiaux des prénoms de maman Amira et moi dans l’ordre

Moi (souriant) : Merci

Véra (s’en allant) : je t’en prie  (deant la porte), j’éteins si tu veux

Moi (me couchant) : ça ira merci

Je me suis allongée (soufflant d’aise), nous voici donc en Mbeng et Dieu. (sourire) , j’ai vite fait de me connecter sur leur wifi, et c’est sans tarder que j’ai muter mon téléphone, les message arrivaient à flow. (sourire) Loîc, genre il ne pouvait pas dormir sans me parler quoi ?

J’ai commencer par les messages de maman, puis ceux de Henry (rire) un petit congossa vite fait de mes quelques heures en Mbeng. Et les copains par ci par là, et l’espace de la maison, et le Michel qui fait la vaisselle, en tout cas je ne n’ai rien loupe. Les mêmes messages je les ai envoyé à Vanessa, ma bestie des besties. C’était notre voisine de face, et elle connait très bien les Amira (rire). Qu’est ce qu’on s’est marée. C’est après tout ce raconte que j’ai appelé Loic, mon BAE (souire)

Moi (à voix basse) : Oui, mais je ne peux pas parler longtemps, tu me manques déjà

Loîc : toi aussi, ça va ? bien arrivée ? Bie installée ?

Moi (soufflant) : Oui ça va, je suis chez ma tante donc ça va, pour le moment. Un peu fatiguée mais ça va

Loîc : cool, je te laisse te reposer alors ?

Moi : Non ! werr baby, pourquoi tu es trop comme ça ?

Loic : j’ai encore fait quoi ?

Moi (soufflant) : rien ça va laisse

Loic : Ekie, Ingrid, c’est quoi le problème ?

Moi : ça ne fait même pas encore 24 heures que l’envie de me parler est déjà partie ?

Loic (soufflant) : Tu veux parler de quoi ?

Moi (boudant) : ça va. Je vais dodo c’est mieux

Loic (soufflant) : ok, dors bien, bisous

Moi : C’est tout ?

Loic : Je t’aime

Moi (souriant) : Moi aussi

C’est à contre cœur que j’ai raccroché, mais je l’ai fait, avec un baume au cœur. Loic et Moi ça fait trois ans que ça dure. IL est mon premier en tout. On s’est rencontré je refaisait mon année de terminale pour la troisième fois (rire), l’envie même de fréquenter était partie, je ne voulais que faire la vie, lui était en dernière année à Polytechnique, génie mécanique (rire). Nous nous sommes rencontrés en boites de nuit, et avec la carure que j’avais, il a vite fait de me croire quand je lui ai dit que je faisais niveau trois à Ngouékélé (rire).

Ce n’est qu’à notre troisième rendez vous que je lui ai dit toute la vérité me concernant, mon véritable âge et la classe que je faisais. Bien sûr il s’est mis en colère et à d’ailleurs tout remis en question, même le fait que je sois toujours vierge (rire). Pourtant c’était vrai (rire). Bien qu’étant une fille du dehors, j’ai toujours eu peur de passer le cap (rire). Je crois d’ailleurs que notre première fois était plus une vérification pour lui qu’autre chose (levant les épaules) il a eu sa confirmation et je crois que c’est là qu’il a redonner du crédit à ce que je lui disait. Et depuis, nous sommes ensemble (sourire).

Il m’a redonné l’envie d’aller à l’école, il me donnait même des cours de répétitions, m’encadrait et me remontait le moral. C’est comme ça que j’ai eu mon bac. J’ai perdu une autre année à essayer de faire les concours en vain. Je suis finalement allée à la fac. Et maintenant je suis ici, deux ans après. J’ai 21 ans et lui 26, aujourd’hui il travaille et s’occupe plutôt bien de moi. Mais contrairement à ce que je vois dans cette maison, Dame Mireille ignore son existence (rire).  

J’ai voulu décliner l’offre de Mbeng pour lui (rire), je rigole, même s’il m’avait donné la lune vous pensez réellement que j’allais laisser mon MBENG pour lui? Certes je l’aime, mais j’aime encore plus MBENG (rire). Heureusement pour lui il n’a même pas ouvert sa bouche là pour me demander, ça. A la simple vue de mon enthousiasme je crois qu’il a compris. On a eu beaucoup de haut et de bas, et je crois je tous les deux pouvons passer au-delà de tout ça.

[bruit de la porte]

J’ai fermé mes yeux comme si je dormais déjà. La personne s’est couchée en parlant, j’ai légèrement ouvert les yeux et cétait Amira au téléphone, elle s’est mise sur le lit en face.

Amira (doucement): J’t’ai dit ma cousineuhh est là, bah  je ne veux pas la derranger et maman est au salon (souriant) Mais non, non elle vient du Bled… oui , Mais non. (rire), mais Liveuhhhh, on peux parler par messageuuuh?... Merci

Je l’ai entendu continuer à rire, tout en maipulant son téléphone. (tordant la bouche) elle vient du bled, elle vient du bled, toi tu viens d’où? Tchrrr. J’ai fait exprès de pousser un long soupire, tout en changeant de posistion, me mettant face à elle, tomabant nez à nez avec ses gros yeux qui me regardaient

Amira: Désoléeeee, jespère que je ne t’ai pas reveillée avec mes bruits

Moi (forçant un sourire): Non ça va

J’ai refermé les yeux , en avalant le trop de salive qui comportaient mes injures (rire). Humm.

Le lendemain très tôt nous sommes allées pour quelques tours dans la ville. Michel apparemment était rentré chez lui.  On a commencé par les champs (large sourire). Ce sont les Snaps que vous voulez voir? Avec de ces posters (rires), elles vont juste souffrir de me prendre en photos (rire), la Tour Eiffel, en vrai, Seigneur, je vivais mes rêves (rire).

Tata Dési ; Votre train c’est à quelle heure ?

Véra : 18h48, on part de MontParnasse

Tata Dési : Humm (regardant sa montre) est ce qu’on aura le temps de manger , d’aller chercher vos affaire et revenir (soufflant) vous auriez dû sortir avec vos  affaires ?

Moi (curieuse) : Vous voyagez ?

Ami (souriant) : hééé oui. Malheureusement pour nous

Moi : comment ça ? Je pensais que vous étiez là, je veux dire ici avec la mater

Véra : Si si. Enfin, on vient souvent lui rendre visite

Tata Dési : pas souvent hein, (agitant le doigt) ça va faire près de deux mois que je ne t’ai pas vu madame

Véra : donc je te manque souvent hein

Elles sont partis dans une fausse discussion, et personne n’avait jusqu’ici répondu à ma question.

Moi (insistant) : Et vous allez où ?

Ami : Moi je bosse demain et Véra commence son stage

Moi (surprise) : ah ça ! Félicitations

Ami (sourire) : pas de quoi féliciter la go, (soufflant)  lsi seulement le week-end pouvait être de trois jours

Tata Dési (déverrouillant le véhicule) : Pardon libérez ma maison. Laissons moi avec mon vrai enfant (parlant de moi)

Véra (s’installant) mieux de vous

Ami (s’installant à son tour) : N’est ce pas vous vous êtes retrouveés ?

Tata Dési (l’air de rien) : La jalousie c’est le début de la sorcellerie

Ami (éclatant de rire) : Dixit la mère génitrice

Et c’était partie pour un autre tour de fou rire. Moi avec. Mais une fois le calme installé, je me suis souvenue de ce qui a précédé. Donc comme ça Amira travaille, et l’autre a fini l’école jusqu’à elle est en stage ? (tordant la bouche), donc dans leur bêtises là elles vont aussi à l’école ? J’en doute. J’en doute trop même.

J’ai direct texté Vanessa, ma partenaire, qui a de suite rappliqué

Nessa : Tu crois aussi ? Mon cousin là-bas me dis que même avec le bac tu peux travailler. Qu’est ce qui te dis qu’elle n’est pas caissière, ou serveuse quelque chose du  genre ?

Moi : émoji qui rit

Nessa : Sérieux. A ton avis si elles étaient le bon exemple c’est que ta mère ne t’a pas saoulé avec ça ?

Moi : je te dis. Même leur propre mère aurait fait de ça le nouveau slogan de la famille, avec les ohh mes filles sont ci, mes filles sont ça

Nessa : voilà. Donc pardon quand on parle de go parle moi de vrais gens, pas tes restes de cousines là

Moi : émoji de rire, werké, laisse comme ça

Nessa : laissez quoi. Tu penses que je peux oublier les filles là ? Qui ne les a pas vu ici ? humm.

Moi : en tout cas compte sur moi pour le reportage

Nessa : je n’en doute pas, tu as vu leurs gars ?

Moi : Où même ?

Tata Dési a garé et nous sommes descendues.Elles se sont précipitées dans la chambre, certainement pour faire leur valise. Je les ai suivi à pas lent, j’avais envie de parler avec mon bae (soufflant). Je me suis installée sur le canapé.

Amira (trainant un sac) : Vu que ta valise est petite prends les vêtements, je vais prendre la bouffeuhhh

Véra (depuis la chambre) : Les teins sont où ?

Amira : Deuxième à ta droite

Moi (curieuse) : ah, vous vivez ensemble ?

Amira : Non non, enfin oui

Moi (arquant les sourcils) : Finalement quoi ?

Amira (rire) : En fait on est dans la même vilme mais chacune chez elle. Mais vu u’on traine tout le temps ensemble (rire) c’est dure de dire qu’on ne vit pas ensemble

Moi : ah je vois. Ça doit être super

Amira : Mouais, ça va.

Moi : Et si non (prenant un verre d’eau) tu fais dans quoi ?

Amira (rangeant le sac) : Je suis Ingé Génie indus

Je me suis étouffée. Quoi ? inquoi ? Ingé ? genre ingénieur ? Amira ? comment ? quand ? dans quel pays ? ça doit vraiment être l’école acheté tout ça. On parle d’ingénieur, mon Loîc est ingénieur celle-ci aussi est ingénieur ? Amira que je connais bête bête comme mes pieds est ingénieurs ?

Amira (me regardant) : ça va ?

Moi (reprenant mes esprits) : Oui (toussant) J’ai avalé de travers

Amira : J’ai vu ça

Moi : Tu me disais que fais quoi ?

Amira : Je bosse dans l’industrie, je fais un peu tout ce qui est pilotage des systèmes industriels de production

Moi : AH ! cool. (voulant partir)

Amira : et toi donc ?

Moi (m’arrêtant net) : euhhhh (me retournant) je vais faire niveau trois, en chimie

Amira (l’air de rien) : cool, super. ET tu sais ce que tu feras après ?

Moi (rigolant) : Même pas je fréquente d’abord

Amira (souriant) : ici il faut beaucoup anticiper hein, si non tu risques un peu être à la gourre à la fin. Mais bon je ne veux pas te mettre la pression, prend ton temps, mais pas trop (souriant)

Moi (m’en allant) : Merci.

Tchrrrrrr, donc on a donner des conseil, toi Amira tu vas ouvrir ta large bouche là pour me parler aussi ? niè niè niè. Entre nous deux qui doit conseiller qui madame ? J’ai certes trainé au ycée, mais depuis que je suis à l’université c’est direct, me voici en troisième année, je n’ai pas retaper l’année. Toi tu as quoi (rire) fais deux ans à ne même pas savoir ce que tu allais faire, mais c’est toi qui donne les conseils, Minalmi. Tchrrr

***Véra***

Je ne sais pas pourquoi, mais je n’ai jamais apprécié cette Ingrid, à l’époque déjà nos sangs ne collaient pas, et là encore je sens tellement de faux en elle. ET si je dis ça à Ami elle va croire que je me fais des idées. Cette fille a cette manie de s’adresser aux gens comme si elle détenait  tout le savoir du monde. Toujours entrais de regarder les gens de haut. J’espère vivement qu’elle a grandi en maturité si nos ses bêtises d’avant là , elle va me sentir passer sur elle. Je ne suis pas dans les demies mesures D’amira. Bref

On va fait nos valises, mama nous a déposé à la gare. C’est Quentin qui est venu nous récupérer, il m’a fait un de ces smack (rire), tout ça pour s’affirmer devant Ami (rire).

Moi (lui chuchotant à l’oreille) : C’est bon elle est au courant

Quentin (sourire) : et même (faisant un acollade à Ami) ça va ? prête pour demain ?

Ami (soufflant) : week-end très court

Quentin: Et la fameuse cousine ?

Moi : ne m’en parle pas s’il te plait

Ami : Mais Non Véra. Elle s’est montré plutôt sympa

Moi : Ouais c’est ça. Pour combien de temps ? tchrrr

Quentin : wow, bon on va changer de sujet (rire), alors (s’installant derrière le volant) tu es prête pour demain ?

Moi (excitée) : plus que prête

Quentin ; ah beuh là !

Il a démarré déposant Nora chez elle en premier, puis moi. Les valises sont restées chez Nora, de toutes les façons elle a plus de place que moi. J’ai eu un petit moment avec mon copain avant qu’il ne rentre chez lui. Demain c’est lundi, on ne va pas se fatiguer.  

Un mois après, j’ai dû me rendre chez Maman récupérer quelques affaires, surtout des documents qu’elle ne peut pas envoyer par la poste. On ne va pas risquer de perdre mes diplôme juste parce que je ne peux pas me taper deux heures de train. Je suis arrivés Samedi dans l’après midi et il n’y avait personne. Maman m’a dit qu’elle serait chez Miche pour le week-end, donc (levant les épaules) je ne vois pas pourquoi je devrait prévébnir Ingrid sachant que j’ai moi aussi un double des clès.

Je me suis assoupie sur le lit, en gardant les pieds sur le sol. Et ce sont les bruits dans le salon qui m’ont fait ouvrir les yeux, Ingrid était de retour (regardant ma montre) waou déjà 22heures, j’ai dormi (rire) la fatigue

Ingrid (au téléphone) : Mais non !! Je t’ai dit Nessa tout ça c’est le feu de paille. Tu m’as bien vu …. Je te dis…. Ah c’est là. Leur mère est chez son gars….. je te dis mama, les jeunes font elle fait aussi (rire)… sans respect pour ses filles…. (rire) les reste de cousines comme tu dis là …tchrrr pardon….. Est-ce que les chien font les chats ? si elles font c’est qu’elles ont vus chez quelqu’une…. je ne sais pas hein…. Je n’ai jamais vu leur père…. Bref je ne les gère pas hein… elleS ne sont même pas à la maison  (s’approchant) Aka ce sont des nouveaux gars ? tsuipp. (ouvrant la porte)

Elle est restée figée en remarquant ma présence

Moi (le fixant) : Bonsoir Ingrid

Ingrid (paniquée) : Je te rappelle (clic)

Moi (le dévisageant) : En plus tu a porté MES habits. Avec la permission de qui ?

Ingrid ;

Moi : je ne savais pas que tu pouvais porter les habits des restes de cousines, humm (m’approchant) que ce soit la première et la dernière fois ok ? Même si c’est mon caleçon tu n’y touche pas (criant) je dis tu n’y touches pas (elle a reculé) si tu veux faire la belle dans Paris ce n’est pas avec les habits que j’ai payé à la sueur de mon front Ok ? Tu veux de belles fringues ? tu taffes les soirs comme tous le monde tu te fais du fringues et tu t’en achète

Ingrid (jouant la grande) : tout le monde ne se prostitue pas

PAFF !!!!

C’est parti tout seul. En plus d’insulter MA MERE, tu m’insulte moi ? (secouant la tête) moi ça passe, mais ma mère on n’y touche pas !


Amour comme Humour