Chapitre 6 : Le pardon

Write by Fleurie


Quelques heures plutôt à “MAKE YOURSELF KNOWN BETTER “



°°° Ronan °°°



Je  sens des baisers un peu partout sur mon corps. De douces mains me caressent. Je me suis mis à sourire rien qu’à sentir cette sensation m’envahir. Il n’y a qu’elle pour me faire une chose de ce genre.  Lentement j’ai ouvert les yeux toujours en gardant ce sourire. J’ai sursauté en la voyant devant moi, pris de panique. 



Moi ( énervé ) : Que fouts tu là, qui t’a donné le droit de me toucher.



Je lui parle mais elle ne fait que sourire. Ce qui m’énerve plus.



Moi : Qu’est ce qui te fait rire ainsi, ça ne va pas chez toi ou quoi? 


Elle : Et pourtant ce n’est pas ce que tu me faisais croire dans ton sommeil, mon chéri.  Je t’ai trop fait les doux yeux mais tu ne me remarques pas. Ne me dis pas que tu joues au mari fidèle Ronan. Ça ne te va pas du tout. 


Lui : Sors de mon bureau petite garce.


Elle : Waouh déjà les gros mots, mais ça ne m’atteindra pas Ronan.  Rejette moi le nombre de fois que tu voudras, mais  ( secouant la tête ) je suis plus tenace que tu ne le penses.



Elle s’est jetée dans mes bras, en enroulant fermement ses bras autour de mon cou. Elle s’est mise à me faire des baisers sur mon visage. En voulant poser sa bouche dans mon cou, j’ai esquivé, merde.



Moi ( me dégageant ) : Tu n’as aucune dignité. Tu viens t’offrir à bon marché. Où est passé le respect chez toi. Vas chercher les hommes de ton genre,  car si c’est moi que tu cherches, laisse moi te dire que tu perds ton temps ma petite. 



J’ai marché à grands pas en lui ouvrant furieusement la porte. 



Moi ( debout sur le seuil de la porte ) : Fouts le camp et ne reviens plus jamais. Ai je été assez clair ? 


Elle ( ramassant ses effets ) : Ce n’est que le commencement chéri, attends toi à mes nouvelles,  tchip. 


Elle m’a fait un bisou qu’elle a soufflé dans ma direction. 



Ensuite elle a disparue. J’ai appelé ma secrétaire pour lui interdire son entrée dans mon bureau. Quelle est cette mauvaise manière de caresser les gens dans leur sommeil, tchip. C’est à croire que je suis le seul homme sur terre. Comment peut elle désirer son beau frère, mon Dieu.



Retour au temps présent



J’ai rapidement enfilé un short et un t-shirt et je suis descendu la rejoindre. J’ai parcouru la maison, mais je ne l’ai pas trouvé. Dehors, le soleil a déjà presque disparu. Il va  céder sa place à la lune d’un moment à l’autre. J’ai senti le vent souffler légèrement. Ça m’a fait frisonné, car je suis sorti pieds nus.



Je la vois assise au bord de la piscine. Elle a trempé ses pieds dans l’eau. Ses mains sont posées de chaque côté. Son regard est rivé sur l’eau qui est en mouvement à cause de ses jeux de pieds. Elle est si calme et renifle par moment. Ce qui confirme qu’elle a pleuré. A pas de loups, je me suis rapproché d’elle. Pendant un instant, j’ai douté de quoi faire. Après quelques secondes de réflexions,  je me suis abaissé pour m’asseoir à ses côtés. Je lui ai pris la main. Elle n’a pas bougée, c’est un bon signe. Je me suis approché d’elle de manière à ce que nos corps se collent. Elle n’a toujours pas bougé, ni rien dit. Je l’ai ensuite prise dans mes bras.




Délicatement, je lui caresse la nuque. Je sais que ce geste fait partie de ses faiblesses et l’aide à plus se détendre. C’est le moyen que je détiens à ce moment. Ses reniflements ont cédé leurs places à des pleures. Chaque larme qui coule de sa joue s’écrase chaudement sur mon bras. Je l’ai tournée pour prendre son visage entre mes mains. 



Moi ( d’un ton très calme ) : Bébé je t’aime et je ne pourrai jamais te tromper. Tu dois me croire.  C’est par amour que je me suis marié avec toi. Aucune autre femme ne viendra prendre ta place. Tu as ma parole.



Elle : …


Moi ( insistant ) : Dis moi quelque chose, tu sais que je n’aime pas quand le silence reigne entre nous.


Elle : J’ai du mal et te croire Ronan. Tout à l’heure je me suis laissée emporter par la colère, et je t’ai collé une baffe. Je pense que je n’aurais pas dû. Je…


Moi ( mettant mon index sur sa bouche ) : Tu n’as pas à t’excuser.  Je pense que je te dois une explication. Et aussi je pense avoir mérité cette baffe. Mais ne répète plus jamais cela. On ne lève pas la main sur son homme. Je ne le ferai pas non plus.


Elle : Je t’écoute,  as  tu une maîtresse ? 


Moi  ( inspirant profondément ) : Non chérie, c’était une de mes ex. Emma elle s’appelle. J’avoue que notre rupture a été un coup très dur pour elle. Elle ne s’en est jamais remise jusqu’à ce jour.  Et tu t’imagines ( me passant la main sur le visage ) elle apprend que je suis marié. Elle a juste débarquée dans mon bureau et m’a prise par surprise. Je m’excuse de t’avoir vexée. Je vais  m’assurer que cela ne se reproduise plus. Je t’aime bébé et tu es très précieuse à mes yeux. On ne blesse pas sa dulcinée. Et crois moi j’en suis conscient car j’ai appris la leçon.



Je ne pouvais quand même pas lui dire que c’est sa propre soeur.



Elle : Ce n’est pas facile de fermer les yeux sur une chose pareille. J’ai réfléchi à ce qui vient de se passer, et…


Moi ( la suppliant du retard ) : S’il te plaît c’est juste une erreur bébé, comprends moi.


Elle : Relaxe. C’est compris, tu es pardonné. Mais j’espère que tu me dis la vérité. Et que feras tu d’elle, hum ?  Comment a t-elle su où tu travailles ? 


Moi : Je n’ai aucune idée.  Mais tu sais tout ce dont est capable une femme lorsqu’elle veut une chose. Vous remuez ciel et terre pour l’avoir. 


Elle : C’est aussi vrai. Nous n’allons quand même pas perdre notre temps sur ce sujet. 


Moi ( l’aidant à se relever ) : Allons à l’intérieur.



Je sais très bien que ce ne sera pas facile de lui faire gober  cette excuse.  Mais je ne pouvais pas lui dire exactement celle qui m’a rendue visite. Ça ne ferait qu’empirer les choses. Nous ne sommes qu’au début et ce serait vraiment un gâchis. Bref je sais comment me tenir à l’avenir.  



Nous sommes rentrés main dans la main. Une fois attablés, nous avons dîné dans une bonne ambiance.



Nous avons fini le repas. Je l’ai aidé à débarrasser et à faire la vaisselle. Ensuite nous sommes montés pour regagner notre chambre. Elle est partie sous la douche.  J’en ai profité pour revoir quelques détails sur mon ordinateur portable. J’ai un dossier d’un client dont la construction de l’hôtel sera bientôt achevée, pour être plus précis, ça se fera dans deux mois et demi au plus.



Nous sommes chargés de faire sa publicité. Il a choisi  dans notre entreprise l’affichage comme support médiatique. Je suis un fan de la communication. Je suis le DA de l’entreprise “MAKE YOURSELF KNOWN BETTER “. Nous sommes situés à Cotonou. Nous sommes chargés d’apposer des affiches sur des panneaux conçus à cet effet. Notre entreprise est répandue un peu partout au Bénin. Nous offrons un travail de qualité, qui garantit un résultat très satisfaisant. A cause de notre renommée, nous sommes souvent sollicités par les grandes entreprises. Je me suis mise à bailler, sûrement un signe de fatigue. Après quelques minutes à revoir les détails, j’ai fermé l’ordinateur.  



En me tournant, mon regard s’est posé sur le corps très séduisant de ma femme. Quelques gouttelettes d’eau ruissellent encore sur son doux corps. Elle est si fraîche et si douce. J’ai automatiquement bandé. Je me suis avancé pour la prendre par derrière.  Elle m’a fixé pendant un moment et s’est emparée de mes lèvres.  Je l’ai fougue ment embrassé, comme si ma vie entière en dépendait.  Le baiser devenait si intense que j’ai failli perdre pied. J’ai envoyé un doigt dans sa foufoune, elle est toute mouillée. 



Je l’ai délicieusement caressée, en pinçant par moment son clitoris. Ses gémissements me montrent combien elle en profitait. D’un coup je l’ai soulevé pour la poser sur la table. Je l’ai mise en levrette. J’ai baissé mon short en sortant antonin qui se  sentait déjà très étroit. Je l’ai pénétré d’un coup, ce qui lui a arraché un petit cri. Je  me suis mis à faire des vas et viens très lents. Elle m’a suivi en bougeant son bassin de manière très sexy. Sentant la cadence montée, elle s’est agrippée à la table. Je l’ai prise par la hanche. Mes coups de reins devenaient de plus en plus rapides. Elle gémissait comme pas possible. Je lui tape la fesse par moment, ce qui a le  don de plus m’exciter.



[ … ]



Je me suis lourdement mis sur le côté, fatigué. Enora dormait paisiblement  déjà à mes côtés. Je me suis mis sur le dos, les mains à la tête pour la contempler.  Elle est si belle ma femme. J’ai contemplé le plafond pendant un moment avant de fermer les yeux à mon tour. Demain est un autre jour. La nuit porte conseil dit-on. Je verrai bien comment régler le cas de cette petite effrontée. La prochaine fois que cette secrétaire la laissera entrer, elle sera licenciée sur le champ. Ce sont sur ces paroles que je me suis abandonné dans les bras de Morphée.


 

°°° Ayanda °°°



Moi ( tapotant la jambe ) : Mate moi le beau gosse qui vient de faire son entrée.


Aude : Tu aimes trop ça toi aussi.  Mais il est trop craquant ma belle. 



C’est un beau métisse au joli visage. Il porte un jean slim et un t-shirt Lacoste. Il a de jolies bras bien musclés. J’ai parcouru mon regard dans la salle, pour constater que je n’étais pas la seule qui le mate. Il est allé s’asseoir tranquillement. 



Aude : Tu as un faible pour les hommes de couleur ma chérie.  On fait comment ?  Car c’est sûr que tu le mettras dans ton lit ce soir. 



Je ne lui ai pas répondu. Je réfléchissais à la manière à adopter pour l’attirer dans mon filet. Le Dj a balancer un morceau ivoirien à la tendance. Moi qui n’avais pas du tout envie de me lever et de bouger mon corps, j’ai soudainement eu l’envie. S’il y a une chose que je sais bien faire,  c’est la danse. Depuis mon enfance,  j’ai toujours été fascinée par la danse. Je pouvais m’enfermer toute  seule dans ma chambre à danser toute la journée. Et je fais tourner  des têtes quand je suis sur la piste. Je vais m’en servir.



Moi : Aude allons montrer ce qu’on sait faire.


Aude ( étonnée ) : Où est passée la fille déprimée qui était venue avec moi ? 


Moi ( la tirant ) : Tu parles trop Aude, bouge ton corps. 



Ça m’a quand même fait de la peine qu’il m’ait ainsi rejeté comme une serpillière. Je pense que vous avez deviné. Je suis allée chez Ronan, dans son bureau. J’aurais voulu qu’il me prenne là bas.  Mais le chien m’a renvoyé. Mais j’ai sciemment laissé ces traces de rouge à lèvres sur son col.  Ma soeur est raide dingue de cet homme. Elle a un grand coeur et pardonne tout. Ce qui la rend aveugle et sourde, ce n’était qu’un premier pas.  Je doute très fort que la prochaine fois, elle le pardonnera si facilement.



Ronan joue au mari fidèle, il cédera dans peu de temps. J’ai pris le temps de bien l’étudier.  Au fond, c’est un coureur de jupons, un Don Juan qui cache bien son jeu. Après mon premier échec, j’ai décidé de venir me remettre les idées en place. Nous sommes au Night Club de SUN BEACH HOTEL situé à Fidjrosè. Je suis une fille nocturne. Je fais ma vie comme je l’entend. Je suis comme un homme. Je change de partenaires comme je veux.  De toutes les façons c’est ma vie, personne n’a le droit de s’y immiscer.



Nous nous sommes mises sur la piste de danse. Beaucoup de persones ont préférées rester assises. Il y a peu de gens sur le podium. Ce qui me donne la chance qu’il me remarque et s’intéresse à moi. Je me suis déchaînée sur la piste de danse en bougeant de manière très séduisante. Ma mini robe fait bien l’affaire. Au fur et à mesure que je dansais,  je sentais que l’on m’obdervait. J’ai plus dansé. La minute qui a suivie, j’ai juste senti un corps derrière moi. Sans me retourner, je me suis mise à frotter mon petit postérieur contre lui. Il m’a retournée pour m’obliger à lui faire face. Ce que j’ai fait toujours en dansant.  Il s’est aussi mis à danser. Une fois face à lui, j’ai constaté qu’il ne s’agit de personne d’autre mais de notre métisse.



Moi ( souriant ) : Salut beau gosse.


Lui : Tu es très belle,…


Moi : Ayanda, merci et quel prénom puis-je mettre sur ce joli visage si tu me le permets.


Lui : Call me Rock.


Moi : Pas mal comme prénom, je kiffe. Dis moi que fais tu seul à cet endroit. ( Regardant autour de moi ) je ne vois aucune compagne. J’attends mes potes, ils ne sont pas encore venus. Et toi ? 


Moi ( désignant Aude qui papote avec un gars a côté ) : Je suis avec une amie. 


Lui ( dans le creux de l’oreille ) : Tu es très bandante, j’ai envie qu’on aille ailleurs. 



Il est direct comme je les aime.  Je pensais faire le premier pas s’il ne le faisait pas. Je suis sérieusement en manque.  Je n’ai aucune envie d’appeler mes anciens partenaires. J’ai envie de faire une nouvelle découverte.



Moi : Tout ce que tu voudras beau gosse. On y va.



J’ai fait signe à Aude qui sait déjà de quoi je parle. J’ai pris ma sacoche et nous sommes sortis du club. Comme c’est un hôtel, il nous a amenés au restaurant. Nous avons mangé et discutés de tout et de rien.  Il m’a un peu  parlé de lui et j’en ai fait de même. Nous avons échangés nos contacts.



Il est allé à la réception nous prendre une chambre. Pendant ce temps j’ai appelé Aude pour lui dire de ne pas m’attendre. Je pense plus durer.



Nous sommes allés dans la chambre qu’il a prise. A tour de rôle nous avons pris une douche. Je vous épargne les détails. Lol.



[ … ] 



Aux environs de 06h du matin



J’ai appuyé sur la sonnette et Saliou est venu m’ouvrir.



Lui : Bonjour madame.


Moi ( l’ignorant ) : …



Je l’ai dépassé pour aller à l’intérieur.  Je m’apprêtais à monter quand une voix m’a interrompue.



Voix : Ayanda 



°°° Léontine °°°



J’ai fait des allées et retours toute la nuit. Je n’ai pas pu fermer l’oeil. Elle a l’habitude de sortir. Mais elle a jamais au tant durée au dehors. Je commence à m’inquièter. Heureusement qu’ Étienne a pris des somnifères pour s’en dormir. Les crissements de pneu m’ont fait comprendre que c’était elle. En plus de la voix de Saliou que j’ai entendu. Elle est entrée sans même faire attention à moi. Je l’ai appelée.



Moi : Ayanda 


Elle ne m’a pas répondu.  Après une minute elle s’est enfin retournée pour me regarder. Je me suis levée pour m’approche d’elle. Elle pue l’alcool et la cigarette. J’ai été pris d’un vertige pendant un instant. Je me suis agrippée au bord de l’escalier pour ne pas perdre pied.



Moi : D’où sors tu à cette heure et habillée de la sorte ?


Elle : Maman je suis fatiguée et j’ai sommeil. On peut en parler plus tard non.


Moi : Tu n’iras nulle part sans m’avoir répondue. 


Elle : Je viens de la boîte de nuit. Tu es satisfaite ?


Moi  ( faisant les gros yeux ) : Et c’est à cette heure que tu penses rentrer, et tu changes de ton avec moi je ne suis pas ta copine. Tu sors comme tu veux de cette maison. Quelle est cette vie que tu veux mener ? Tu veux finir comme ces pauvres filles au dehors sans maris et qui ont des enfants ? Ne peux tu pas prendre l’exemple de ta soeur ?  


Elle ( soupirant  ) : Je sais qu’elle est ta préférée maman. Tu n’as d’yeux que pour elle.  Tu n’as jamais eu mon temps. Laisse moi te dire que j’ai déjà 22 ans. Je ne suis plus une enfant.



Je lui ai asséné une gifle. Elle a attrapé sa joue sans doute étonnée par mon geste. J’avoue que c’est la première fois que je le fais.



Moi : Tu ne respectes personne dans cette maison. Tu n’en fais qu’à ta tête. Tu es peut être une adulte,  mais pour le moment tu es encore sous notre toit. C’est ton devoir de te plier à nos principes ici. Ne t’avise plus jamais à me parler sur ce ton. Je suis ta mère et tu me dois le respect. Et c’est la dernière fois que tu rentres à l’aube. La prochaine fois je te fouts dehors avec tes affaires, tchip les conneries comme ça.


Elle : Mais maman…


Moi ( d’un ton sévère ) : Tu vas vite monter dans ta chambre. Je n’ai pas envie que ton père nous voit ici.


Elle ( les larmes aux yeux ) : Tu m’as giflé. Je…


Moi : Si tu as envie d’une autre, attends un peu.



Elle a tournée les talons en montant en trombe. Qu’elle disparaisse de ma vue. Je dois réfléchir à comment la gérer.  Sinon nous allons perdre le contrôle. Je ne comprend pas ce qui lui arrive à la fin.




°°° Ronan °°°



Tard dans la nuit 



Je dormais paisiblement,  mais je pouvais sentir une lumière malgré que la pièce soit dans l’obscurité totale. Une  voix s’est mise à me parler.



Voix : Tu dévies du droit chemin, cesses tes mensonges.


Moi ( confus ) : Qui es tu ?


Voix : Cela importe peu. Je te préviens juste de faire attention et de ne pas faire souffrir ta femme.


Moi : Je ne sais pas de quoi tu me parles


Voix : J’ai fait ma part, ne me déçois pas. 


Cette voix n’appartient qu’à une seule personne. 

 

Moi : Attends ne pars pas. Je…



Il avait déjà disparu. Il m’apparaît souvent quand je me sens en danger ou quand une mauvaise passe se prépare. A quoi dois je m’attendre ? 






Mariée au diable