CHAPITRE 61: TU ME HANTES

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 61: TU ME HANTES.

**JANAÏ OLIWINA**

Alex : (À notre niveau) Bonsoir.

Les filles : Qui êtes vous et où avez-vous trouvé cet enfant ?

Alex : Je l’ai croisé un peu plus devant quand je venais ici, je suis Alex.

Ephraïm : (Souriant de toutes ses dents) C’est mon père. 

Elles : Hein ?

 Elles se sont tournées vers moi pour me regarder avec les grands yeux et il m’a lui aussi regardée.

Alex : Bonsoir Janaï.

Moi : (Silence)

Samira : Vous êtes le papa d’Ephraïm?

Alex : En effet et je suis désolé de venir chez vous à pareille heure. Je pensais le faire beaucoup plus tôt mais j’ai été retenu plus longtemps que prévu. Je n’ai pas annoncé ma venue parce que je comptais leur faire une surprise.

Edwige : Pour une surprise c’en est une. On ne s’attendait pas à vous voir au point où Janaï a perdu la voix.

Alex : Je comprends. 

Simone : Rentrons dans la maison et faites rentrer votre voiture, il y a une place pour garer à l’intérieur.

Alex : D’accord. (À son fils) Tu vas m’attendre à l’intérieur champion, je fais rapidement rentrer le véhicule.

Ephraïm : D’accord.

Il l’a fait descendre et est parti monter dans la voiture.

Simone : C’est vraiment lui le père du petit ? 

Moi : (Bougeant affirmativement la tête)

Simone : (Souriant) Putain regarde comment le gars est choco, tu es dangereuse hein toi la femme de Jésus là.

Edwige : Rentrons, on va bien parler après.

J’ai pris la main d’Ephraïm et nous sommes rentrés. Simone a ouvert le grand portail pour faire passer la voiture d’Alex puis une fois à l’intérieur, nous sommes allés chez moi et elles l’ont invité à s’asseoir. Il était effectivement bien mis dans un ensemble boubou ghanéen sur une chaussure en cuir verni. Sa montre était également en cuir, sa bague, son bracelet et sa chaînette étaient en or. Son parfum avait envahi la pièce et ça sentait bon. Il reflétait sans l’ombre d’un doute l’image de quelqu’un qui avait de l’argent. Nos regards se sont croisés et j’ai automatiquement revu la scène de sexe qu’il y a eu entre nous une semaine avant dans mon rêve, j’ai baissé les yeux.

Edwige : On peut vous offrir quelque chose à boire ?

Alex : De l’eau si possible.

Edwige : Janaï tu as encore de l’eau minérale au frais non ?

Moi : (Petite voix) Oui.

Elles m’ont toutes les trois lorgnée avant que Samira n’aille chercher les choses pour faire le service. Il l’a remercié et est mis à boire. Simone a allumé le ventilateur et nous étions bien mieux ainsi. Ephraïm était assis sur les cuisses de son père comme s’il le connaissait et Alex n’avait pas non plus l’air d’être en face d’un étranger.

Edwige : Vous êtes nigérian ?

Alex : Ghanéen.

Edwige : Et vous vivez au Ghana ?

Alex : C’est exact. 

Edwige : Et vous êtes arrivés au Gabon depuis quand ? 

Alex : Mardi soir. J’ai pris contact avec Jada qui m’a mis en contact avec ses parents et que j’ai rencontré les deux derniers jours avant de venir ici.

Edwige : Je suppose que Jada est celle qui t’a montré la maison ?

Alex : C’est exact. Nous étions ici hier dans la journée pour voir l’endroit et comme j’avais une urgence à régler, j’ai reporté ma venue ici pour cette après midi mais malheureusement mon rendez-vous de ce matin m’a pris beaucoup plus de temps que prévu.

Edwige : Et tu es là pour les affaires ou pour Janaï et l’enfant ?

Alex : Pour eux même si je profite à régler une ou deux choses ici.

Edwige : Et donc c’est quoi le projet ? Tu comptes prendre tes responsabilités vis-à-vis de ma sœur ou c’est quoi ?

Alex : (Me regardant) Tout dépend uniquement d’elle comme cela a toujours été le cas depuis le début de cette histoire. C’est elle qui m’a repoussé.

Moi : (Parlant enfin) Et avec raison. Ce qui s’est passé entre nous était une simple erreur.

Alex : Si tu le dis.

Ephraïm : Papa, tu vas m’emmener avec toi ?

Alex : (Lui souriant) Si ta mère est d’accord .

 Ephraïm : Maman on va partir avec papa ? 

Moi : On va voir chéri.

Ephraïm : L’autre jour on était parti là où il y avait le grand monument à Paris. Papa a dit que la prochaine fois on va aller voir la tatuette de la liberté. N’est-ce pas papa ?

Il lui caresse la tête en souriant, il doit se dire que cet enfant n’est pas normal. 

Simone : Il ne faut pas prêter attention à ce qu’il dit, Ephraïm a énormément d’imagination et des fois, il s’approprie les choses qu’il voit à la télévision en disant qu’il a déjà fait ça ou qu’il y a déjà été avec son père.

Alex : (Souriant toujours en caressant la tête de son fils) Je comprends.

Simone : Sinon, nous n’avons même pas fait correctement les présentations. Je suis Simone, voici Edwige et Samira, nous sommes les grandes sœurs de Janaï.

Alex : Je suis ravi de faire votre connaissance. Comme vous le savez maintenant, je suis Alex, le père du petit.

Samira : C’est vrai qu’à y voir de plus près, Ephraïm te ressemble.

Les deux autres : C’est vrai. 

Edwige : Bon nous on va vous laisser car certainement vous avez des choses à vous dire. Janaï en cas de, nous sommes à côté.

Moi : D’accord.

Edwige : À la prochaine.

Alex : D’accord.

Simone : Ephraïm demain je vais te taper pour être sorti de la maison sans permission hein.

Ephraïm : (Cachant son visage sur la poitrine de son père) Pardon tata, je ne vais plus encore recommencer, je jure.

Simone : Hum.

Elles sont parties et nous ont laissés tous les trois. Il a balayé la pièce du regard avant de venir arrêter ses yeux sur moi.

Alex : C’est donc ici que tu vis.

Moi : Comme tu peux le constater.

Alex : C’est petit.

Moi : C’est ce que mes moyens me permettent de m’offrir.

Alex : Je vois.

Un silence s’est imposé pendant lequel il me fixait au point de me mettre mal à l’aise. 

Moi : (Me levant) Je vais me chercher à boire.

Je suis allée en cuisine et j’ai soupiré grandement pour essayer de stabiliser mes émotions. Quand c’est fut le cas, j’ai ouvert le frigo pour prendre une bouteille. En le refermant, il était là debout devant la porte et me regardait. J’ai sursauté avant d’attraper ma poitrine.

Moi : Mon Dieu ! Tu m’as fait peur.

Alex : (Me fixant en silence)

Moi : Qu’est-ce que tu fais là ? 

Alex : Pourquoi n’est-ce que maintenant que j’apprends que j’ai un fils de près de 5 ans Janaï ?

Moi : (Lui tournant le dos) Parce que tu n’étais censée le savoir .

 Alex : Et je peux savoir pourquoi ?

Moi : Parce que ce qui s’est passé entre nous n’aurais jamais dû avoir lieu.

Alex : Pourtant ce fut le cas Janaï. Que tu le veuilles ou non cette nuit où tu t’es entièrement offerte à moi a bien eu lieu ( Se rapprochant de moi) cette nuit fut magique et nous avons joui ensemble jusqu’à en redemander. (M’emprisonnant contre le plan de travail) Et cela a porté un fruit, cette nuit nous a donné un magnifique petit garçon. Alors j’estime Janaï que tu aurais dû me le dire. J’avais parfaitement le droit de savoir que l’une des meilleures nuit, sinon la meilleure nuit que j’ai passé avec une femme m’a rendu père. Si tu ne le voulais pas tu aurais dû avorter mais dès l’instant où tu as pris la décision de garder cette grossesse, ma grossesse, tu aurais dû me le dire car cet enfant c’est le mien.

Moi : (Silence)

Alex : (Caressant mon bras jusqu’à mon visage, voix suave) Tu aurais dû me le dire Janaï, pourquoi tu ne l’as pas fait ?

Moi : (Dominée par sa présence, petite voix) Je, j’avais peur. Et je, j’ai pensé à ta fiancée. Je ne voulais pas détruire ta relation.

Alex : (Front contre front) C’était à moi d’en juger et non toi. Tu aurais dû me le dire.

Moi : Je suis désolée.

Alex : Je sais.

Il m’a soulevé le menton et m’a embrassée sur la bouche en pressant son corps contre le mien. Mon corps est devenu brûlant et j’avais l’impression d’être sous l’emprise de quelque chose qui me rendait docile face à lui. Il m’a embrassée tout en me caressant les fesses et les seins à travers la petite robe que j’avais. Il était même déjà allé jusqu’à insérer ses doigts dans ma petite culotte quand Ephraïm m’a ramenée sur terre en m’appelant depuis le salon.

Moi : (Le repoussant) Arrête stp. Je, je ne veux pas de ça. Je ne couche pas avec les hommes ( me passant la main sur les cheveux) Je, je t’en prie part d’ici.

Alex : (Suçant les doigts qui étaient dans mon sexe après les avoir humés) Je reviendrai demain Janaï. Il faut que nous parlions tous les deux.

Moi : (Silence)

Alex : J’ai apporté des choses pour l’enfant et c’est dans la voiture, viens les récupérer.

Moi : Ok.

Alex : Je peux me laver les mains ?

Moi : Oui, vas-y.

Il s’est rapproché et je me suis décalée pour qu’il le fasse. Nous sommes ensuite sortis de la cuisine pour le salon et avec Ephraïm nous sommes allés jusqu’à sa voiture pour prendre deux gros sachets de goûters et plusieurs jouets pour petit garçon. Il a dit au revoir à son fils et il est parti. À peine je suis rentrée à la maison que les filles là sont venues cogner.

Moi : Vous aimez le kongossa dans votre terrain là.

Samira : Ah quitte et raconte nous les vraies choses. On veut tout savoir. Tu l’as rencontrée où ? Quand ? Comment ? Il s’est passé quoi pour que vous vous sépariez et pourquoi ce n’est que maintenant qu’on le voit.

Moi : (Soupirant) Je l’ai rencontré au Ghana après mes fiançailles avec Loyd. J’étais allée faire un mois là-bas et ce type faisait parti de ses amis et ils étaient aussi collègues.

Edwige : (Souriante) Tu es vraiment dangereuse hein, tu t’es tapée l’ami de ton gars ?

 Samira : (Souriante) La vilaine fille.

Moi : j’explique ou je laisse ?

 Simone : Explique.

Moi : Et donc c’est ainsi qu’on s’était rencontré durant le mois que j’avais fait là-bas. Quand Loyd avait décidé d’annuler le mariage un an après et était retourné au Ghana, il m’avait écrit pour me dire qu’il était désolé pour moi et il ne comprenait pas pourquoi Loyd avait décidé de me laisser pour la fille avec laquelle il me trompait et avec laquelle il était allé au Ghana. J’avais été surprise parce que pendant notre rupture, il n'était pas question d’une autre femme et j’ignorais d’ailleurs qu’il y avait une autre femme. Il m’avait dit que oui et qu’ils l’avaient même déjà rencontré et que je pouvais aller voir par moi-même pour vérifier. Il m’avait aidé à avoir le visa et avec Jada, nous étions allées sur place et avions pu le voir avec cette fille qui s’apprêtait à quitter le Ghana pour le Gabon à l’aéroport. On s’était disputé avant d’aller à l’hôtel Jada et moi où nous avions passé quelques jours. Il m’avait rendu visite une fois pour savoir comment j’allais et en partant apparemment Jada et lui avaient échangé de numéro de téléphone. Quelques jours après Jada m’avait dit qu’Alex nous invitait prendre un verre avec un ami à lui. J’avais refusé en lui disant que je n’avais pas la tête à ça et que si elle avait des vues sur lui, elle devait laisser tomber parce qu’il était fiancé et je connaissais d’ailleurs la fille en question. Je ne sais même plus ce qu’elle m’avait dit pour me convaincre d’y aller avec eux et sur place je m’étais mise à boire plus que de raison pour oublier ma peine et le lendemain je me suis retrouvée toute nue dans son lit. On avait couché ensemble sans que je ne sache comment cela avait commencé. J’avais tellement honte de moi que j’avais ramassé mes vêtements au sol pour fuir avec le drap autour du corps. J’étais tombée sur sa fiancée au salon qui avait failli me frapper et avait menacé de me tuer. C’est lui qui s’était interposé pour qu’elle me lâche et j’avais fui cette maison pour retourner à l’hôtel où j’ai fait mes bagages et j’ai dit à Jada que je rentrais au Gabon. Nous sommes rentrées le jour même et il a essayé de me contacter via les réseaux vu que je l’avais déjà bloqué sur WhatsApp. J’ai fini par le bloquer de partout en disant que je ne voulais rien à voir à faire avec lui. C’est un mois après ça que j’ai découvert que j’étais enceinte de lui. J’étais encore en plein dans le scandale du mariage annulé et je me retrouvais enceinte du collègue de Loyd. Papa avait appris pour la grossesse et Jada avait dit qu’elle était de Loyd. Sauf que lui et moi n’avions jamais été intime jusqu’à ce point et on attendait le mariage. Je l’avais supplié d’accepter d’être le père étant donné que papa avait déjà été chez ses parents pour leur dire que j’étais enceinte de lui. Seulement, il l’a démenti et dit à tout le monde que lui et moi n’avions jamais couché ensemble. Papa m’avait chassé de la maison et maman était allée me laisser à Gamba pour que personne ne sache rien de cette histoire.

Elles : Whaou !

Samira : C’est donc à cause de ça que tu n’emmènes pas le petit à l’église ?

Moi : Oui. Personne ne sait pour ma grossesse là-bas. Enfin à part la famille de Loyd qui s’est certainement dit que j’avais perdu la grossesse. J’avais croisé Loyd l’année dernière alors que je faisais quelques courses avec Ephraïm, il l’avait vu mais je l’avais fait passer pour mon neveu, j’ignore s’il avait cru ou non.

Simone : Ça c’est une histoire de malade. 

Edwige : Je t’assure.

Samira : Moi c’est cet Alex là qui m’intéresse dans tous ça. Loyd était son ami, pourquoi venir te dire qu’il voyait quelqu’un d’autre ? Ou bien il avait des vues sur toi depuis et a seulement profité de l’occasion pour pousser ses cartes ?

 Edwige : C’est évident. Parce que c’est lui qui était même fiancé mais il a quand-même couché avec elle malgré la double interdiction qui pesait sur lui.

Moi : (Silence)

Simone : Maintenant il dit quoi ? Et puis comment Ephraïm le connait ?

Moi : J’en sais rien. Vous-même vous connaissez les choses que l’enfant là fait qu’on ne comprend pas.

Elles : C’est vrai.

Edwige : Il a dit avoir vu les parents ?

Moi : Oui. Je ne lui ai même plus demandé. Je le ferai demain vu qu’il viendra pour qu’on parle.

Samira : Vous avez fait quoi après notre départ ?

Je baisse les yeux en rougissant.

Simone : Il t’a embrassé hein ?

Moi : (Silence)

Edwige : Il l’a embrassée et quand tu la regardes tu sens qu’elle a aimé ça.

Elles sont restées à m’embêter avant de partir chez elles avec une part chacune de ce qu’il a apporté (…)

Je rentre de mon nouveau boulot que maman Myrna m’a aidée à trouver et ça fait une semaine que j’ai commencé. Le salaire et les heures sont bien meilleures que là où je travaillais et je suis tellement contente. Non seulement je suis à nouveau dans mon élément mais j’ai beaucoup plus de temps pour moi. J’arrive donc et je m’arrête comme toujours au box. Je trouve les filles avec les pizzas et les bières.

Moi : Qui vous a gaspillées comme ça ?

Edwige : On vous dit qu’ayez des beaux frères dans la vie là c’est pas pour rien. Là là, on finit, on sort avec lui.

Moi : Ça c’est qui ?

 Samira : La réponse est dans ta maison.

Moi : Alex est là ?

Elles : Tu demandes à qui ?

Je les laisse et rentre dans le portail, effectivement sa voiture y est. Je me dirige vers la maison et je le trouve par terre en train de jouer avec les enfants qui rient aux éclats.

Moi : Bonjour.

Alex : (Levant les yeux sur moi) Bonjour Janaï.

Les enfants sont venus me sauter dessus pour me saluer en me disant qu’il leur avait apporté des pizzas et les jus.

Moi : C’est bien.

Alex : Je t’en ai laissé une à la cuisine. 

Moi : Merci. 

Je les ai dépassés et je suis allée me changer à la chambre. Je finissais de porter mon haut quand il y est rentré.

Moi : Mais qu’est-ce que tu fais ?

Alex : Je suis venu pour te parler.

Moi : Et tu ne pouvais pas m’attendre au salon pour ça ?

Alex : J’ai besoin d’intimité. Au salon il y a les enfants.

Moi : On peut toujours leur demander d’aller jouer à la cour. Stp sors d’ici.

Alex : (Me fixant en s’adossant contre la porte) De quoi as-tu peur ?

Moi : Je n’ai peur de rien. Ce n’est juste pas approprié que tu sois dans ma chambre.

Alex : Laisse moi deviner, tu ne reçois pas non plus les hommes dans ta chambre c’est ça ?

Moi : Et bien non. D’ailleurs je crois que tu as une fiancée et je ne pense pas qu’elle aimerait savoir que tu te retrouves dans ma chambre.

Alex : (Esquissant un faible sourire) Et si je te disais qu’entre Félicité et moi il n’y a plus rien et que je suis un homme libre ?

Moi : Eh bien je ne te croirai pas.

Il a marché vers moi et j’ai reculé jusqu’à butter contre le lit.

Alex : (Devant moi et me regardant dans les yeux) Pourtant c’est la vérité, il n’y a plus rien entre Félicité et moi depuis des années. Exactement depuis cette nuit que nous avions passé tous les deux (caressant mon visage) Elle n’a pas pu me faire t’oublier ni aucune autre femme ces 6 dernières années. Cette nuit dans tes bras n'a pas cessé de me hanter Janaï et jusqu’à aujourd’hui tu me hantes.

Il m’a embrassée avant de me soulever et me faire coucher sur le lit. Il s’est mis à me caresser tout en me retirant mes vêtements et les siens. Nous avons fini tous nus dans le lit et il fini par me pénétrer en me regardant dans les yeux un sourire sur les lèvres.

Alex : (Mon oreille) Tu es à moi Janaï. Tout ton être m’appartient, n’oublie jamais.

J’ai été prise d’un énorme frisson qui m’a traversé tout le corps…


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