CHAPITRE 62: AUCUNE DIGNITÉ.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 62: AUCUNE DIGNITÉ.


**KELLY NGUEMA**


<<Moi: Oui ma belle, tu es déjà là ?>>


<<Linda: Oui, je viens d'arriver.>>


<<Moi: D'accord, je suis en chemin. Dans à peu près 2 à 5 minutes, je serai là.>>


<<Linda: D'accord. À tout à l'heure.>>


<<Moi: À tout à l'heure.>>

Clic.


Je continue à conduire, comme j'avais le kit, je n'ai pas à ranger le téléphone. Je dois déjeuner avec Linda aujourd'hui. Depuis le départ de Benji il y a plus d'un mois, je ne l'ai pas encore vu de face, juste par téléphone, appels et vidéos. On va déjeuner ensemble et ensuite nous irons chez elle, elle m'a dit qu'elle devait prendre quelques affaires à elle pour les emmener chez son père comme depuis qu'elle est sortie de l'hôpital, c'est là-bas qu'elle reste. Enfin, nous irons chez ses parents pour que je puisse voir les enfants. Je suis en chemin pour le restaurant où nous nous sommes données rendez-vous aux trois quartiers(Quartier). J'arrive au parking et je gare avant de descendre et d'aller dans le restaurant où je ne tarde pas à la repérer. Dès qu'elle me voit, elle sourit et sa beauté se révèle encore plus. Et puis je ne sais pas ce qui s'est passé mais j'ai l'impression qu'elle rayonne un peu plus.


Moi: (Lui faisant la bise) Rebonjour, j'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre.


Linda: (Souriante) Ça va, tu es en retard mais ce n'est pas criard.


Moi: (M'asseyant en face d'elle en riant) Encore heureux, sinon ça serait le comble vraiment.


Linda: (Riant) Mon père dirait "Cette femme n'est en rien digne de confiance et on ne peut lui accorder aucun crédit".


Moi: (Riant) Il est dur.


Linda: (Riant) En effet, c'est quelqu'un de très strict.


Moi: Je vois d'où tu tiens ta discipline. Tu as beaucoup pris de lui et pas seulement sur le plan physique.


Linda : (Souriante) Je sais. On appelle la serveuse ?


Moi: Oui stp. 


Elle a fait signe à une jeune femme qui s'est approchée et a pris nos commandes avant de s'en aller. Elle est revenue presqu'aussitot avec nos boissons et est retournée.


Moi: Alors dis moi tout, comment ça se passe ?


Linda: Ça va chérie. J'ai refait les examens et j'ai même eu l'autorisation de reprendre le sport, ça veut dire que tout est ok.


Moi: Je suis contente que tout aille bien. Et le boulot ? 


Linda: Là-bas aussi c'est bon. J'ai repris il y a plus de deux semaines déjà et j'ai fait les mises à jour, tout est ok maintenant.


Moi: La machine est relancée.


Linda: Oui.


Moi: À quand les voyages ?


Linda: (Souriante) Pour l'instant, je n'ai aucun voyage en vue. Il y a bien des sollicitations ça et là, mais comme je te l'avais dit la dernière fois, je comptais freiner un peu toutes ces choses, je profite de mes bébés d'abord.


Moi: (Souriante) Encore toi-même, maman poule. 


Linda: (Riant) Je t'assure. Mais tu verrais mes parents avec eux c'est pas possible, ils sont pires que moi. 


Moi: (Riant) Si tu me dis qu'ils sont pires que toi alors là c'est grave. Tu étais déjà au sommet, ça veut alors dire que c'est le ciel maintenant.


Linda: (Riant) Il reste un peu seulement et ils vont négocier avec Dieu pour que les enfants là s'asseyent là-bas une bonne fois.


Nous avons éclaté toutes les deux, ce n'est pas possible. C'est sur ces entrefaits que nos plats sont arrivés. Nous nous sommes souhaitées un bon appétit avant de manger. 


Linda: Et les stages, tu as bouclé avec?


Moi: Je suis sur la fin, dans un ou un mois et demi, je boucle avec et presqu'aussitot, on va programmer la soutenance.


Linda: Donc dans deux mois tu soutiens ?


Moi: Oui.


Linda: Je serai invitée?


Moi: Bien-sûr que tu seras invitée, c'est même toi qui vas gérer la mise en place et le cocktail.


Linda: (Riant) Donc j'ai même des grands rôles comme ça et je ne suis pas au courant ?


Moi: (Riant) Tu as organisé un incroyable anniversaire en 6 jours, en une demie journée, tu vas gérer une petite soutenance, c'est rien.


Linda: (Riant) C'est sûr. Dans tous les cas, j'ai pris note. Il faudra seulement penser à bien me communiquer la date ultime.


Moi: Sans faute. 


Linda: Tu as déjà réfléchi au côté vestimentaire et autres ?


Moi: (Faisant un large sourire) Tu crois que j'ai dit que je devais t'aider à aller chercher tes affaires pourquoi ? Je vais réfléchir là-bas.


Elle a éclaté de rire tant elle ne s'y attendait pas. Pourquoi je vais dépenser de l'argent pour acheter des accessoires et vêtements alors qu'elle a tout un magasin de vêtements dans sa maison ? Il y a des choses neuves là-bas, je m'en vais bien prendre ça. Je ne suis pas du genre complexée qui pense qu'elle ne peut pas porter des vêtements déjà utilisés. De toutes les façons, nous le faisons toutes lorsque nous achetons des choses à la friperie, on ne sait même pas qui a porté ça. Là non seulement, je connais la personne qui a acheté et porté mais je suis aussi sûre de la qualité et du goût, en plus d'être de la marque. Et on va me dire que je n'ai pas honte de prendre ses choses ? Je confirme bien que je n'ai pas honte et je vais bien prendre ça piang. C'est la femme de mon grand frère qui est pour moi comme un père, du coup c'est ma mère et les enfants prennent les choses de leurs parents. C'est vrai qu'actuellement avec Benji ce n'est pas ça et il a grave chié mais je sais que c'est sa femme et que tôt ou tard les choses vont s'arranger pour le mieux entre eux. En attendant, je jette un coup d'œil sur elle et je prends aussi ses affaires, c'est pour entretenir la familiarité. 


Linda: (Essuyant les larmes qui coulaient de ses yeux à force de rire) Ô mon Dieu Kelly, tu es terrible, c'est pas possible. 


Moi: (Souriante) Je sais, c'est pour ça que tu m'aimes comme ça.


Elle a bougé la tête avant de continuer à manger. À la fin nous sommes toutes les deux allées chez elle. Après avoir fait un peu de nettoyage de la maison parce qu'elle n'était pas venue depuis là, nous sommes allées dans sa chambre, il y avait des valises déjà prêtes.


Moi: Oh, quelqu'un avait déjà apprêté tes valises?


Linda: (Regardant) Non, ce sont celles que j'avais chez ton frère. Comme après là-bas, j'étais directement passée chez Jennifer et de là-bas à l'hôpital puis chez mes parents, je n'avais pas eu le temps de les défaire.


Moi: Je vois.


Linda: Mets moi même la valise des sacs là de côté, comme ça je n'aurais pas à prendre d'autres.


Moi: C'est laquelle ?


Linda: Il y a une étiquette derrière avec le dessin.


Moi: (Remarquant) J'ai vu.


Linda: Ok. Bon, fait le tour et vois ce qui te plaît.


Moi: Ne me dis pas des choses comme ça oh, je risque de tout prendre.


Linda: (Riant) Attends je te sors une valise.


Elle est sortie de la chambre et est rentrée avec une très grande valise, la plus grosse taille et 4 autres de tailles moyennes.


Moi: Attends un peu, tu vends les valises ?


Linda: (Souriante) Non.


Moi: Mais pourquoi tu en as autant ? 


Linda: (Souriante) Certains magasins en France, en Angleterre et aux États-Unis livrent leurs vêtements dans des valises quand tu fais un certain type d'achat. Et aussi, j'ai été modèle pour les grandes marques à un moment, les vêtements que je recevais venaient dans des valises plus ce que moi-même j'ai acheté parce que ça m'a plu.


Moi: Je vois.


Linda: (Me tendant la plus grosse valise) Tiens.


Moi: (Surprise) Oh, une grosse valise comme ça ?


Linda: Tu ne pourras pas dire que tu as manqué de place, allez prend.


Je n'ai pas réfléchi à deux reprises, tout le monde a bien vu que c'est elle même qui m'a donné ça, personne ne pourra me dire de faire quand même genre ou que les fangs sont sans gênes, Dieu lui-même et ses anges ont bien vu ça. J'ai pris la valise et je l'ai bien chargée jusqu'à il y avait même du mal à la refermer, oui, moi on ne m'appuie pas l'oeil oh. J'ai pris sacs, chaussures, vêtements, ceintures, bijoux, lunettes et j'ai même dû prendre un sac à main pour prendre des parfums. Il y avait pleins de trucs jamais utilisé, vraiment là c'est un acte charitable que je suis en train de faire là, je la soulage de beaucoup. Avec tout ce que j'ai pris, je suis calée pour le reste de l'année, je vais même faire le trie dans mon armoire à linge là-bas pour faire la place à mes nouveaux trésors. Une fois nos valises bouclées, elle a dû faire appel aux agents de sécurité en bas pour venir nous donner un coup de main pour les mettre dans nos voitures respectives. Elle leur a remis de l'argent pour les remercier et nous sommes parties de là pour chez ses parents. Les enfants y étaient car il était déjà 18h. Ils étaient à la terrasse avec leur grand-père et terminaient tout juste leur devoir de maison. Ils sont venus sauter sur nous quand nous sommes descendues des voitures .


Darnell : (Me faisant un câlin après avoir fait à Linda) Tata Kelly, tu es venue nous rendre visite ?


Moi: Oui. Vous me manquez un peu comme ça.


Daphnée : Ce n'est même pas vrai, on te manque beaucoup. Même mamie Isa a dit ça hier quand elle a appelé, elle a dit qu'on lui manque et on manque à toute la famille. Elle a dit qu'avec papi, ils vont venir nous voir bientôt.


Moi: (Souriante) D'accord.


Darnell : D'accord qu'on te manque beaucoup ou d'accord que papi et mamie viennent bientôt ?


Moi: (Souriante) Einstein NGUEMA pardon oublie moi hein.


Linda s'est mise à rire et nous avons marché jusqu'à la terrasse où était son père. Je l'ai salué timidement, oui l'homme là me fait peur oh, il avait quand même tiré à bout portant sur mon grand frère et ce devant tout le monde.


Linda: Tu te souviens d'elle n'est ce pas ?


M.H: Kelly NGUEMA.


Linda: Oui.


M. H: Je m'en souviens. (Me regardant) Comment vont vos parents ?


Moi: (Intimidée) Ils vont bien.


M. H: D'accord. 


Linda: Où est maman ?


M. H: Elle est à l'intérieur.


Linda: D'accord. Nous allons d'abord rentrer mes affaires et saluer maman. 


M. H: D'accord.


Nous sommes allées prendre ses valises et les avons tirées à l'intérieur. Ils ont une grande et belle maison. Tout y est rangé sur mesure. Je comprends d'où lui vient son sens du rangement et de la propreté. Sa mère est venue nous trouver pendant qu'on traversait le grand salon pour prendre l'escalier. Elle m'a chaleureusement saluée avant de nous laisser partir avec les bagages jusqu'à la chambre de Linda. 


Moi: C'était ça ta chambre quand tu étais petite ?


Linda: Oui.


Moi: (Écarquillant les yeux) Seigneur ! Ça c'est une chambre secondaire ou c'est la chambre principale ?


Linda: Secondaire. La principale est celle de mes parents et elle est bien plus grande que celle-ci.


Moi: Ah oui. C'est bien d'être enfant unique hein, on a de grandes chambres. Je vais dire à mes parents de recommencer.


Linda: Recommencer quoi?


Moi: Mais les enfants, au lieu de trois ils font juste un.


Linda: (Riant) S'ils avaient eu un seul enfant, ton frère et toi devaient naître ?


Moi: (Riant) C'est la partie là. Ils auraient fait l'inverse et c'est moi seule qui devait naître.


Linda: C'est sûr.


Moi: Au fait, tu as de ses nouvelles ?


Linda: De Béni ?


J'ai souri du fait qu'elle l'ait appelé "Béni" au lieu de "Benjamin". Les rares fois où nous avons évoqué son prénom, elle l'appelait Benjamin et ce depuis l'hôpital, ça veut dire que quelque part sa douleur et sa colère se sont déjà apaisées à son égard.


Moi: Oui.


Linda: Non. Pas de nouvelles bonnes nouvelles dit-on, je suppose donc qu'il se porte bien.


Moi: J'imagine. Les enfants ne le demandent pas trop?


Linda: Quelques fois si mais après eux même se rappellent qu'il est parti pour se soigner pour pouvoir bien s'occuper d'eux.


Moi: D'accord. Au fait, les images de l'anniversaire de Raphaël, je n'ai pas fini de toutes les voir mais elles sont grandioses. Je vais t'envoyer ça d'ici là.


Linda: D'accord. 


Nous avons laissé ses affaires et sommes retournées en bas avec les autres. Les enfants sont venus me raconter leur quotidien avec leur mère et leurs grands-parents, ils avaient les yeux brillants. Ils ont repris du poids et des couleurs, ils les avaient perdu pendant les deux semaines après l'anniversaire de Raph. Là ils sont tous beaux et tu as même le *goût* de les voir. Linda est définitivement la femme de mon frère, moi-même je l'ai déjà décidé. Je suis restée jusqu'au dîner que j'ai partagé avec eux où j'ai pu remarquer que les garçons calquaient les faits et gestes du père de Linda à table, c'était à la fois drôle et mignon. Ils sortiront de là avec de bonnes manières. Pas que chez nous on ne mange pas correctement, sauf que nous ne sommes pas très à cheval sur ses choses et nous n'avons pas vraiment veillé à les leur transmettre, donc je trouve ça très bien. Quelques minutes après le repas, je suis rentrée chez moi et j'ai vu Leslie assise à sa terrasse. Dès qu'elle m'a vu, elle est venue à ma rencontre.


Leslie : (Me faisant la bise) Tu es rentrée tard aujourd'hui man.


Moi: Je sais.


Leslie : Tu étais chez Karl ?


Moi: (Sortant la grosse valise de mon coffre) Non. Aide moi stp.


Leslie : C'est la valise de qui et c'est quoi qui est dedans ?


Moi: C'est pour moi, c'est le linge. Tu pourras même prendre. Allons seulement déballer.


Nous sommes rentrées jusqu'à ma chambre et avons déposé la valise. Nous avons même transpiré tant elle était lourde et ce malgré les roues. Je suis ressortie prendre mon sac à main et celui dans lequel étaient les parfums. 


Leslie : Tu étais où ?


Moi: Chez les parents de Linda, je suis allée voir les enfants. Ils t'ont d'ailleurs salué.


Leslie : Hum. J'espère qu'ils vont bien hein.


Moi: (Souriante) Oh lala. Bien est un euphémisme même, ils pètent la forme plutôt. Linda c'est vraiment une vraie go quoi, je te dis que Benji n'aurait pas pu trouver mieux comme femme et mère de ses enfants.


Leslie : Je ne suis pas d'accord avec ça, je pense qu'il pourrait trouver mieux.


Moi: Où ? Il y a une femme qui peut ne fût-ce que se rapprocher du niveau de Linda? Man laisse, la go c'est le sommet.


Leslie : Hum. En tout cas, ils ne sont plus ensemble, Benji avait dit que c'était fini.


Moi: (Riant) Et tu as cru à des bêtises comme ça ? Quelqu'un qui dit à sa go que c'est fini, il part en voyage et lui confie ses enfants ? Il ne faut pas être devin pour comprendre que c'est un moyen pour lui de sécuriser sa place. Il sait que comme elle a ses enfants forcément elle va l'attendre. En plus quand tu vois Linda là, c'est le genre de go qu'on peut laisser? Même si lui-même ne voulait plus d'elle, il allait être avec elle by force. Une go que toute la famille a déjà accepté ? Benji c'est un blagueur. Quand il va revenir, il va sauf que venir arranger les choses qu'il a gaspillé pour faire le mariage. Il essaie même un peu de venir me dire qu'il ne veut plus de Linda et c'est moi-même qui vais le gifler au visage pour remettre ses idées en place. Il va me laisser Linda pour aller me prendre une va-nu-pieds pour mettre dans sa maison ? J'irai la sortir de la maison là vite fait et bien fait. Pardon, laisse Linda c'est la femme de mon frère, c'est écrit au ciel, Dieu lui-même connaît. 


Leslie : (Après un moment) J'arrive, je vais boire de l'eau.


Moi: D'accord. 


Elle est partie et a mis du temps avant de revenir. J'avais déjà ouvert ma valise et le sac des parfums qui étaient déjà posés sur le lit. 


Moi: Tu as duré comme ça pourquoi ?


Leslie : J'ai reçu un appel.


Moi: Ah d'accord. 


Leslie : (Écarquillant les yeux devant les articles que je sortais) Seigneur ! Kéké,tu as eu les choses de marque là où ?


Moi: (Souriante) Quand on vous dit d'avoir des grands contacts vous êtes là dans les "oh ah". Moi je connais les vrais gens.


Elle a tiré un ensemble tailleur pantalon et a porté. C'était légèrement amples sur elle mais ça passait au calme. Elle a pris des escarpins assortis, un sac et des lunettes Gucci avant d'aller se placer devant le miroir, elle était belle dedans. 


Moi: Man tu es trop classe quoi je jure. Attends, je te filme. 


J'ai filmé et lui ai montré. J'ai fait quatre photos. Elle était trop belle dedans. 


Leslie : Transfère moi ça, j'affiche ça tout de suite sur mes comptes.


Moi: (Riant) Encore toi-même, tu ne perds jamais du temps.


Leslie : Pour faire quoi ? Les gens vont sauf que mourir de jalousie aujourd'hui en regardant mes statuts.


J'ai transféré et elle a mis ça en stories sur Facebook, Instagram et Snapchat, elle a également mis ça en statut sur WhatsApp. Elle a déposé son téléphone et a fouillé d'autres ténues. Il y en a qu'elle a essayé et a fait des photos avant de balancer sur les réseaux avec des grandes légendes. "Les aigles volent au-dessus de la mêlée", "Je suis née pour briller", "Une dimension incommensurable", "les jaloux vont maigrir " et j'en passe. Je ne faisais que rire. Je ne comprends pas le besoin qu'elle a souvent décrire des choses qui ressemblent à des statuts visés comme si elle voulait prouver quelque chose à quelqu'un. En tout cas, nous avons partagé les choses en deux et elle a mis sa part à côté.


Leslie : (Pompant un des parfums sur son cou) Mon Dieu Kelly, hume comment ça sent bon.


Moi: (Pompant sur le revers de ma main avant d'humer) Vraiment. La go là a trop les vrais goûts.


Leslie : Quelle go?


Moi: Quelle go comment ? Linda non?


Leslie : (Écarquillant les yeux et la bouche) Pardon? 


Moi: Y a quoi?


Leslie : Tu veux me dire que c'est Linda qui t'a donné ça ?


Moi: Mais oui. 


Leslie : (Ôtant la montre à son bras) C'est pas possible.


Moi: (Surprise) Mais qu'est-ce qui se passe ?


Leslie : Tu ne pouvais pas me dire depuis que c'est elle qui t'avait donné ça ? 


Moi: J'ai cru que tu avais fait un parallèle quand je t'ai dit que j'étais voir les enfants. Même toi-même, qui dans mon entourage porte la marque comme ça à part elle ?


Leslie : Elle te donne ses restes et tu prends ?


Moi: Les restes sont où ? Il y a des vêtements ici qui ont même encore des étiquettes. Et tu peux comparer les vêtements là à ce qu'on a l'habitude d'acheter ? Pardon Leslie je ne sais pas ce qui t'arrive depuis un moment mais il faut te revoir hein. Je préfère les restes de Linda oh, ce sont les restes là que tu as porté jusqu'à tu as mis en statut.


Leslie : C'est parce que je ne savais pas. 


Moi: Ça c'est pour me dire que tu ne vas pas prendre ce que tu as pris là ?


Leslie : Bien-sûr que je ne vais pas prendre, tu me prends pour qui ?


Moi: (La regardant) Tu as un problème avec Linda?


Leslie : (Rougissant) J'aurais un problème avec elle qu'on discute quoi elle et moi ?


Moi: C'est la question que je te pose.


Leslie : Je n'ai aucun problème avec elle juste que je ne vais pas porter ses restes comme une fille pauvre.


Moi: (Riant) Tu m'amuses hein Leslie. En tout cas, ça te regarde, je ne vais pas te forcer oh. Moi la fille pauvre, j'accepte et je vais même bien porter ça piang.


Leslie : (Se levant de mon lit en me regardant avec mépris) Tu me fais vraiment honte hein Kelly je te jure, tu n'as vraiment aucune dignité.


Moi: (Éclatant de rire) Ah Seigneur, c'est arrivé là-bas ?


Leslie : (Portant ses babouches) Mieux je rentre chez moi.


Moi: (Riant aux larmes) Ok oh la fille digne, n'oublie pas de supprimer les photos que tu as mis sur les réseaux oh. C'est indigne de toi. 


Leslie : (Piaffant) Tchuip.


Elle est sortie en claquant les portes. J'ai ri fatigué. La fille là pardon. Il y a des jours même où je me demande que c'est quoi qu'on a en commun et puis nous sommes même amies ? Bref, j'ai tranquillement rangé mes affaires dans mon armoire, dès demain je vais afficher ma nouveauté et je vais aller faire la grande go chez mon gars avec, celles qui ont la dignité ça les regarde….

MÈRE MALGRÉ MOI