Chapitre 68

Write by La Vie d'Ielle

Chapitre 68 : N'y renonce pas





**Valérie




Moi ( essayant mes larmes ) : Okay. 


Anne-Lily ( la voix tremblante ) : Merci.


Je ne réponds pas et la regarde.


Andréa : Qu'est-ce que je dois faire madame ?


Moi ( sans quitter Anne-Lily du regard ) : Ils vont rentrer. 


Andréa : D'accord… Suivez moi !


Moi : Anne-Lily ?


Anne-Lily : Oui ?


Moi : Il n'est pas encore là.


Anne-Lily ( me regardant ) :  …


Je sais qu'elle a compris ce que je veux dire par là.


Je les regarde partir avec Andréa.

Quant à moi, je reste un moment le temps de reprendre mes esprits puis je retourne installer les gens qui arrivent. J'ai l'habitude des réceptions et autres mais pas pour ce genre, j'ai l'habitude d'organiser des choses mais pas ce genre. Il n'y a aucune joie, tout est morbide et les gens qui me prennent en pitié... Tout ce dont j'ai horreur.

La présence de cette femme ici me dérange mais je n'ai pas trop le choix, après ce qu'elle m'a dit je n'ai pas pu faire autrement que de la laisser entrer.

J'ai ce sentiment là quand je la vois, je suis mitigée quand il s'agit d'elle. Je la hais, j'ai juste envie de l'éloigner très. En même temps j'ai juste envie de comprendre ce qu'elle vit parce que, que je le veuille ou pas, ils ont été ensemble et je n'y peux rien.

Je n'ai jamais accepté cette rupture, je n'ai jamais accepté et pris conscience de la décision de Marc que maintenant je dois accepter autre chose ? C'est dur !


Maman : C'est elle ( désignant Anne-Lily du regard ) ?



Moi : Oui.


Maman : Pourquoi l'as-tu laissé s'installer ?


Moi : Que voulais tu que je fasse maman ? Je t'ai bien expliqué les choses pourtant.


Maman : Et alors ? Elle se permet de venir ici en tant que qui ?


Moi : Maman arrête s'il te plaît, ce n'est pas le moment d'accord ?


Maman : Et le moment c'est quand ? Tu la laisses s'installer et si les gens apprennent qui elle est ? 


Moi : Qui va savoir ça et comment ? Ne te plonge pas la paranoïa.


Maman : Paranoïa ? Je te dis seulement que si jamais elle fait quelque chose qui affiche notre famille, je vais tomber sur toi tu comprends ? Tu sais très bien que c'est la maitresse de ton mari mais tu la laisse entrer ici comme si de rien n'était. Tu es malade ou comment ? Je t'avertis Valérie, je t'avertis déjà. Parmi les gens qui sont là il y'a des grandes personnalités donc attention aux actes que tu pose et aux décisions que tu prends concernant cette fille. Si tu aimes la maitresse de Ton mari c'est ton problème mais tu as intérêt à ce que personne ne…


[ Bruit des sirènes ]


Mon coeur a raté un battement quand je me suis rendu compte d'où venait le bruit et ce que ça signifiait. Je tremble, mes larmes ont commencé à couler sans que je ne me rende compte. 

J'ai eu l'impression de perdre pieds mais très vite j'ai senti des bras autour de moi, c'est l'un des gardes de corps de maman et maman elle-même.


Maman : Il faut l'emmener dans la chambre.


Moi : Non non, je veux rester.


Maman : Tu vas revenir plus tard.


Moi : Non, je veux rester.


Maman : Tu n'es pas en état, regarde comment tu tremble.


Moi : …


Maman : On y va.


Moi : LAISSEZ MOI, JE VEUX RESTER. LAISSEZ MOI !!!!





**Anne-Lily





L'attention de toutes les personnes qui étaient là s'est immédiatement portée vers Valérie, c'est elle qui a crié. Sa mère et un monsieur la tiennent mais difficilement parce qu'elle ne tient presque pas sur ses pieds, elle pleure à chaudes larmes.

Rapidement, mon attention est attirée ailleurs… Il y'a une voiture qui entre dans la concession, le corbillard.

Automatiquement, je sens la main de Cynthia puis celle de maman Clémence sur moi. Je les regarde à tour de rôle sans réellement comprendre pourquoi elle me touche. C'est quand des hommes ainsi que Lucas et Gatien sont passés devant moi portant un cercueil que je suis revenu à la réalité, je me suis assise comme si quelqu'un m'avait poussé dans cette chaise. J'étais dans une bulle mais la réalité m'est venu, je me rappelle ce pourquoi je suis là.

Je regarde autour de moi, les gens sont en train de pleurer. Maman Clémence, Laïcka et les autres sont en train de pleurer.


Pourquoi moi je ne pleure pas ? 


Le cercueil a été installé à l'intérieur et quelques minutes plus tard, les gens ont commencé à aller dans la salle faire le tour. Maman Clémence n'est plus avec moi, elle est à l'intérieur avec Nelly et Valérie. Je ne leur en veux pas, c'est normal.


Jusque là, je suis silencieuse.

Je ne pleure ni ne parle, je regarde juste ce qui se passe autour de moi comme si je regardais un film.

C'est quand j'ai vu arriver Lucas et Gatien les yeux rouges que mes yeux ont commencé à piquer sans pour autant que mes larmes ne coulent.


Je me lève.


Laïcka : Tu n'es pas obligée d'y aller maintenant.


Moi : Je veux y aller.


Gatien : Sûre ? 


Moi : Vous n'êtes pas obligés de m'y accompagner.


Cynthia : On sera juste derrière toi, ne t'inquiète pas.


Ensemble, on s'est dirigées vers l'intérieur.

Cynthia m'a tenu la main, c'est ainsi qu'on fait le tour du cercueil. Il est là, allongé sans pouvoir bouger. Il porte une tenue que je ne connais même pas, il a une cicatrice sur la tête. J'ai vraiment l'impression d'halluciner, d'être dans un cauchemar mais c'est réel. J'ai envie de le prendre dans mes bras et lui dire de se réveiller mais, lui dire de se lever mais je ne peux pas. J'ai envie de le toucher, ne serait-ce qu'une dernière fois mais je ne peux. Je pleure mais intérieurement, je sens les larmes de mon coeur couler tel un robinet ouvert sauf que rien ne coule physiquement. Si seulement il pouvait se lever et me dire que tout ceci n'est qu'un cauchemar, si seulement.

Mon regard est tombé sur celui de Valérie, elle est assise au sol avec maman Clémence, Nelly et d'autres femmes. J'ai fait le tour puis je suis allée m'asseoir à l'extérieur avec les autres.

Un moment, j'ai eu envie d'exploser donc je suis sorti totalement de la concession et c'est derrière une voiture que j'ai éclaté en sanglots.


Cynthia : Pleure maman, pleure, ça te fera du bien.


Moi : Jusque là, je pensais réellement que ce n'était pas vrai. J'ai gardé espoir que cela ne soit qu'un rêve, qu'il soit vivant quelque part mais je me suis trompée. C'est réel Cynthia, il est vraiment mort. Je ne vais plus le voir, plus jamais. Pourquoi ça m'arrive ? J'avais déjà perdu Luc, Dieu ne pouvait pas me laisser avec Marc ? Pourquoi il l'a ramené dans ma vie ? Pourquoi il a fait en sorte qu'on se fréquente ? Pourquoi il a fait en sorte qu'on se fréquente à nouveau ? Pourquoi il a permis qu'on s'aime s'il savait qu'on devait être séparés ? Pourquoi ? Ça lui plait de me voir souffrir ? Je ne suis pas aussi son enfant ? Je ne mérite pas aussi d'être heureuse ? Pourquoi ? Hein ? Dis moi pourquoi ? Pourquoi ne pas aussi me prendre en même temps ? 


Cynthia : Ne parle pas ainsi.


Moi : Parce que tu veux que je parle comment ? Dis moi ce que je dois dire quand tout s'acharne sur moi.


Cynthia : Dieu seul sait comment il fait ses choses. il te réserve forcément quelque chose de meilleur.


Moi : Je ne veux rien de meilleur Sans Marc. J'avais déjà accepté de vivre sans Luc mais accepté de vivre sans Luc et sans Marc, ce sera dur. 


Cynthia : On s'est sortira, crois-moi.


Moi : J'étais bien, je n'avais rien demandé à Yasmine et Chancia. J'étais bien ce jour-là mais il a fallut qu'elles fassent ça et depuis, il n'y a que des conséquences. Des conséquences d'une chose qui n'est même pas de ma faute, je n'ai rien fait pourtant mais ma vie n'est qu'une succession de douleur.


Elle est restée avec moi jusqu'à ce que je le calme puis nous sommes retournées à l'intérieur. 

On n'a pas quitté la maison, nous y sommes restés jusqu'au lendemain. C'est l'enterrement maintenant, on se rend actuellement au cimetière. 


C'est le moment le plus terrible de la situation.

Cette journée me replonge totalement dans ce que j'ai eu à subir avec Luc. Là, je ne peux vraiment pas retenir mes larmes, je pleure. J'ai envie de descendre le retrouver et le réveiller, mon coeur est tellement serré tellement j'ai mal… Horriblement ! C'est dur !

Heureusement que j'ai mes amis et Maman Clémence à mes côtés. Même si toute l'attention et toute la compassion sont tournées vers Valérie, ce que j'ai et ceux qui sont là avec moi me suffisent amplement. Leur présence n'efface pas la douleur, parce que c'est Marc dont j'ai besoin pour cela, mais ça m'aide à me tenir debout. 


L'enterrement s'est fait dans les pleurs, les cris et la douleur mais ça c'est fait quand même et après, chacun est rentré. On n'a pas de maison ici donc nous les femmes sommes allées chez maman Clémence.

C'est ici où nous sommes donc, les hommes sont à l'hôtel. Eux ils vont rester pour les affaires de Marc , ce qu'il y'a à faire ici mais nous on rentre dans une semaine.




_ Deux jours plus tard _




Maman Clémence : As-tu manger ? 


Moi : J'ai pris un bol de lait.


Maman Clémence : Ce n'est pas du tout suffisant.


Moi : Je n'ai envie de rien d'autre.


Maman Clémence : Tu veux aussi me laisser ? Si tu veux aller le retrouver il me faut me dire Anne-Lily , c'est ce que tu veux ? Il ne me reste plus que Nelly et toi, c'est ce que tu veux me faire ?


Je l'ai regardé et en guise de réponse, je me suis mise à pleurer en répétant sans cesse que Marc me manque. C'est un gros manque, je ressens un vide énorme que je ne sais comment combler. On a pleuré toutes les deux pour ensuite se calmer mutuellement, les autres ne sont pas à la maison.


Maman Clémence : Tu vas manger consistant d'accord ? 


Moi ( essuyant les larmes ) : D'accord.


Elle s'est mise à me servir une assiette bien pleine.

Ce n'est pas que ce qu'elle cuisine ne m'intéresse pas, c'est juste que j'ai faim d'autre chose que la nourriture ne peut combler. C'est parce qu'il y'a des gens autour de moi que je tiens sinon je pense que je devais me laisser mourir dès le jour de son enterrement. 

On s'est mise à manger toutes les deux.

Elle s'est mise à raconter des anecdotes sur Marc, des choses qu'il faisait quand il était petit et elle a sorti les photos. On a plus pleurer d'amour que de douleur, il nous fallait ça quand même et ça nous a soulagé.


Maman Clémence : J'allais oublié, viens voir ( de levant ).


Je me lève et la suis jusque dans une chambre.


Maman Clémence : Entre donc ( ce que je fais ). C'est ici où il dormait.


Moi : Il ne restait pas chez lui ?


Maman Clémence : Il fuyait la maison à cause de Valérie.


Moi : Il m'a dit qu'elle avait quitté la maison.


Maman Clémence : Oui mais il arrivait des fois où elle y allait pour passer des jours, semaines et dans ces cas il venait ici. 


Moi : Et ça, ce sont les affaires de Luc n'est-ce pas ? Je me rappelle moi-même les avoir ainsi emballé.


Maman Clémence : Oui, il a laissé ici parce que justement elle y allait. Il cherchait une autre maison pour tous les deux en fait, donc il a laissé tout ça ici juste le temps qu'il trouve quelque chose sauf. Puis, il est allé à Libreville et c'est dans la maison dans laquelle vous étiez qu'il comptait faire venir les choses. Il voulait que vous viviez ensemble, tu le savais ? 


Moi ( la voix tremblante ) : Oui, on en parlait et à chaque fois je lui disais qu'il devait voir mes parents. Il répondait toujours qu'il fallait qu'il se stabilise d'abord et c'est maintenant que je comprends qu'il parlait de Valérie ( allant vers son placard ).


Maman Clémence : Il voulait un enfant.


Moi : Il me l'avait dit, je le voulais aussi mais ce ne sera plus possible. J'avais tellement espéré, je croyais vraiment qu'on construirait quelque chose… Je vivais dans un rêve.


Maman Clémence : Tu ne vivais pas dans un rêve et dis toi bien que vous avez construit quelque chose, votre amour était magnifique. Le temps que vous avez eu ensemble, peu semble-t-il avoir été, vous a permis de construire quelque chose et de vivre ce que vous ressentiez l'un pour l'autre. Il n'est plus mais il t'a laissé ton amour. Tu vivais déjà avec l'amour de Luc mais maintenant ti as aussi celui de Marc, tu vois à quel point tu es comblée ? Tu dois aller de l'avant pour eux, c'est ce qu'ils veulent pour toi et tu es tellement forte que tu vas y arriver. Nous sommes trois ici mais de l'autre côté tu es aussi bien entourée, tu y arriveras d'accord ? Tu arriveras et tu seras doublement heureuse, ça tu peux en être sûre.


Moi : Tu seras toujours là, n'est-ce pas ?  


Maman Clémence : Mais bien sûr, tu veux te débarrasser de moi ? Tu es ma belle fille que tu le veuilles ou pas, on bien attachées même ( souriant ).


Moi ( répondant à son sourire ) : Merci maman.


On s'est mise à ranger des affaires, elle a décidé de partager certaines à l'église donc on met tout ça dans des cartons et même pour Luc aussi sauf celles qu'elle décide de garder.  

Franchement, ce n'est pas du tout facile mais je le fais parce que je ne veux pas que ce qui s'est passé quand il s'agissait de Luc se répète. J'ai été dans un néant pas possible au point de voir des closes, je ne veux pas replonger. J'ai mal mais je veux essayer d'être forte pour Nelly et Maman Clémence.


On a entendu frapper donc maman est allée ouvrir.


Maman Clémence : Lily viens.


Je me lève et vais la retrouver, il y'a un homme avec elle.


Maman Clémence : Cet homme est avocat, il a demandé après toi. Maître NDONG, on vous écoute.


Me NDONG : C'est bien vous madame Anne-Lily KOUMBA ? 


Moi ( le regardant ) : Euh oui ?


Me NDONG : C'est juste pour me rassurer. Vous allez m'excuser, je sais bien que le moment est mal choisi mais il faudrait quand même que je le fasse.


Moi : Quoi donc ?


Me NDONG : La lecture du testament. Le défunt étant marié a nécessairement laissé un testament.


Moi ( regardant maman Clémence ) : Euh d'accord mais je ne suis pas sa femme, ça se fait en présence de sa femme et de ceux qui sont légataires je pense ?


Me NDONG : Oui, vous avez tout juste. 


Moi : Alors, en quoi suis-je concernée ? 


Me NDONG : J'aimerais vous en dire plus mais pas ici, tout doit se dire en présence du clan AMBONGUILAT et de vous. Quand je parle du clan AMBONGUILAT il s'agit bien sûr de sa mère, sa sœur et sa femme. 


Moi : Je le comprends toujours pas. 


Me NDONG : Vous voulez bien nous honorer de votre présence ? 


Moi : …


Maman Clémence : Où est-ce que ça doit se faire ?


Me NDONG : A son domicile demain matin.


Maman Clémence : Nous y seront.


Je n'ai pas très bien compris, je ne vois pas en quoi son testament me concerne vu qu'on était pas mariés. Ça c'est encore quelle histoire, j'ai assez supplié cette femme donc je ne veux vraiment rien avoir avec elle désormais. La personne qu'on avait en commun n'est plus donc mieux la vie nous garde éloignée l'une de l'autre.


Le lendemain à 8h nous étions au domicile de Marc.

Valérie et sa mère y était ainsi que leurs gardes, je ne sais même pas à quoi ça sert d'en avoir… 

On va lui faire quoi ?  

Da mère ne cesse de me regarder de travers… 

Je n'ai pas demandé à être là et je ne sais même pas ce que je fais ici donc mieux personne ne me dérange. Je ne supporterais pas que quelqu'un dérange la quiétude que j'essaie de retrouver, vivre est déjà assez difficile comme ça. 

Quant à moi, je suis avec Nelly et Maman Clémence.


Me NDONG : Alors, bonjour à toutes… Si nous sommes là aujourd'hui c'est pour la lecture du testament de feu Marc AMBONGUILAT. Étant marié, il a nécessairement laissé un testament qui était modifié à chaque fois qu'il était nécessaire avec aval du défunt en pleine capacité bien sûr. Vous êtes certainement étonnées de la présence de Madame KOUMBA parmi nous mais vous le comprendrez, procédons alors à la lecture du testament.


Il s'est mis à lire ce qu'il y était inscrit.

Évidemment tout ce qui lui appartenait revient à Valérie, c'est sa femme. Si c'était un moyen de me faire comprendre que je n'étais que sa maîtresse, il a bien réussi alors.


Me NDONG : Pour finir, je désigne Anne-Lily KOUMBA unique propriétaire de Services Dom.


Nous : Quoi ? 


Mère de Valérie : Il est hors de question que cette femme bénéficie de quelque chose du travail de Marc.


Me NDONG : Ce qui est dans ce testament est irrévocable madame.


Mère de Valérie : Je peux très bien vous faire perdre votre qualification monsieur, attention à ce que vous dites.


Valérie : Maman ;


Mère de Valérie : Maman quoi ? Elle te prend ton mari et maintenant ses biens ? C'est toi sa femme que je sache. En quoi et pourquoi son nom est cité ici ?


Elle s'est mise à me sortir un discours pompeux en l'insultant quoique indirectement. 

Je n'ai rien demandé, pourquoi je suis toujours dans les problèmes ? Tu me laisse dans quoi encore Marc ? 

Je ne veux rien de tout, je n'ai rien demandé… Rien !!


Moi : Maitre je ne veux pas de ça.


Me NDONG : Ça Vous revient madame.


Moi : Peu m'importe , on peut s'en aller ( me levant ) ?


Mère de Valérie : C'est bien la chose à faire. Elle y renonce maitre, ça revient alors à ma fille.


Me NDONG : Vous y renoncez Madame KOUMBA ?


Mère de Valérie : Bien sûr que oui.


Valérie : Elle n'y renonce pas ?


Je croise son regard, ne comprenant pas pourquoi elle le dit.


Valérie ( venant vers moi ) : Elle va prendre ce qui lui revient, je ne m'oppose nullement à ce qui a été dit dans ce testament et elle non plus. 


Mère de Valérie : QUOI !? Tu deviens bête ou quoi ?


Valérie : Maman, est-ce que j'ai besoin d'argent ou d'une société ? Est-ce que je manque de quelque chose ? Anne-Lily, je l'ai refusé au début mais est-ce que je peux seulement faire quelque chose contre ça ? C'est moi qui ai mené ce mariage à sa perte, c'est moi qui tout détruit alors que j'avais tout ce qu'une femme voudrait… l'homme parfait et la vie parfaite, pour avoir été avec lui, tu sais de quoi je parle. Je m'en veux et je tiens à m'excuser parce que c'est de ma faute tout ce qui nous arrive. Si je n'avais pas fait ces messages il… ( la voix tremblante ) il ne m'aurait jamais appelé et il n'aurait jamais voulu venir me rencontrer ( en larmes ). J'ai été égoïste et j'ai pensé uniquement à moi en l'emprisonnant, j'ai tout fait pour l'étouffer mais est-ce que ça l'a empêché de tomber amoureux ? Non ! J'ai détruit mon bonheur mais j'ai aussi détruit le tien, j'en suis navrée mais je ne peux rien faire pour le ramener.  Je ne veux pas que tu perde tout de lui par ma faute alors, accepte ça s'il te plaît… N'y renonce pas ( essuyant ses larmes ).


Silence ...


Me NDONG : Que dites vous madame KOUMBA ? Vous y renoncez ?


Moi ( regardant Valérie ) : Non.

Un début de conséque...