chapitre 7

Write by D.H

CHAPITRE 7: Retrouvaille

Hamid Kane

   Je suis arrivé à  Dakar depuis hier soir et sans vous mentir, le voyage a été bien trop long et je suis comme dans les vaps à cause du décalage horaires. Toute ma famille était à l’aéroport pour m’accueillir car cela fait exactement 5ans que je suis partie étudier et en ce jour, je reviens fraichement diplômé pour entrer dans la vie active.

      Je m’appelle Hamid Kane, j’ai 28 ans et je suis sénégalais. Je viens d’une famille noble et je dirais qu’on arrive a bien nous nourrir sans demander de l’aide a une personne mais nous ne sommes pas pour autant riche on plus. J’ai beaucoup souffert durant mon absence pour joindre les deux bouts car connaissant ma famille, j’étais convaincu que mes parents m’envoyais leurs possible et grâce à Dieu j’ai réussi par passer par tous les chemins, utiliser la sueur de mon front afin de manger et pouvoir envoyer quelque chose à ma sœur de temps à autre.

     Avant mon départ, j’étais follement amoureux de Ramah, une de nos voisines qui était mignonne comme tout, c’était mon ange à moi. On s’était promis le mariage à mon retour et là maintenant, je pense qu’in cha Allah, nous allons nous unir.

Ramah a été d’un grand soutient pour ces derniers temps, elle m’envoyait de l’argent chaque mois. Au début je n’en voulais pas du tout car ma fierté masculine ne me le permettait pas mais elle m’a assuré le faire de bon grée et qu’elle avait un bon business qui lui rapportai assez d’argents. Qu’a cela ne tienne, je lui ai dit que c’était un prêt et que je rembourserais le moment venu et elle a été d’accord.

       Je ne lui ai pas fait part de mon départ et d’ailleurs, elle doit être bien stressé car on s’est pas parler depuis deux jour mais c’est juste pour rendre magique la surprise.

Toc toc

C’était ma sœur qui venait de frapper à ma porte

Moi : entrer

Elle : alors le beau gosse bien dormi ?

Moi : oui la forme quoi. Dit moi il est quelle heure déjà ?

Elle : tout juste 16h

Moi : merde le jetlag ne m’aide pas du tout

Elle : vient manger au faite

Moi : juste le temps de me laver et de rattraper mes prières

Elle : ok

Après avoir fini ce que j’avais à faire, je suis sorti manger avec ma mère un bon plat de Tchiep qui m’avait tant manqué et surtout avec du bissap blanc. C’était mon plat préféré et cela m’avait bien manqué.

Moi : merci maman c’était bien trop bon

Elle : comme toujours

Je retourne dans la chambre récupérer mes basquets et peigner un peu mes cheveux et quelques goute de parfum, j’étais prêt à aller chez les Ramah lui faire la surprise.

Au salon, j’embrasse ma maman et lui dire que je sortais.

Elle : tu prends la voiture ?

Moi : non je vais juste dans le quartier faire un tour à pieds

Elle : d’accord alors

Je sors de la maison, je marche tout droite et je longe un long mur à droite pour arriver devant la maison de ma Alma. Elle n’avait pas du tout changé la maison comme dans mes souvenirs. J’entre et u fur et à mesure, le décor devenait pas familier du tout. Je m’arrête un instant pour voir si je n’avais pas confondu de maison et c’était bien le cas. J’enfonce dans la grande cour et je vois des enfants et une femme en train de jouer. J’avoue que leurs visage ne me disait vraiment rien mais bon.

Moi : bonjour madame

Elle : bonjour

Moi : svp c’est bien ici la maison des SALL ?

Elle : non non, ils ont déménagé a Thiès maintenant et nous avons racheté la maison

Moi : merci bien. Au revoir

Je sors de la maison bien déçu car de toutes nos discussions, Ramah n’avait jamais fait mention de cela et je ne comprends pas le pourquoi. Bon je vais acheter une nouvelle Sim a et je m’en vais essayer de parler avec elle sous l’anonymat et essayer de lui faire la surprise.

RamataSall

Je suis des plus hystériques et énervée ce matin. Je suis tellement sur les nerfs que je cherche juste un motif pour pouvoir me défouler sur une personne. Je ne suis pas sortir de mon lit et de a chambre depuis hier car je n’arrive pas à avoir des nouvelles de Hamid. Je flippe grave à l’idée de ne pas lui parler.

Est-il mort ? Un accident peu et ? Ou bien il m’a oublié ?

Moi : bon calme toi Ramah calme toi

Je reprends une fois de plus mon téléphone te mes messages sur tous les réseaux sociaux qui puissent exister sont sans réponses. Cette fois ci je décide lancer un appel normal et on me dit que c’est impossible. Breff cette fois ci c’est bien sûr. Il est mort.

  Je sors du lit et je vais au salon retrouver ce putain de Diallo, un journal à la main entrain de prendre son café.

Lui : bonjour

Je lui pose un bon vent avant d’aller dans la cuisine pour chercher mes raisins secs et du Yaourt car il y’a qu’avec ce a que je peux me calmer mais plus de yaourt et  de raisins

Je crie presque le nom de la femme de ménage qui accoure haletant dans la cuisine.

Moi : ou sont mes raisins et mon yaourt ?

Elle : je suis désolé madame, je n’ai pas pu faire les courses

Moi : ne t’avais-je pas demandé cela la dernière fois ?

Elle : si mais…

Moi : tu n’es qu’une idiote. On te paye pour tenir cette maison et tu n’es même pas foutu de faire les courses. Mais tu te prends même pour qui a la fin ?

Elle : excusez-moi madame

Moi : pas de excusez-moi madame, s’en est de trop. On ne retrouve jamais rien dans cette maudite maison.Tu es virée.

Elle : pardon madame

Moi : non je suis fatiguée, tu m’agace

Elle pleurait de tout son saoul et voulait même arrêter mes pied mais je l’ai bousculé pour passer et me retrouver nez à nez avec ce tocard de Diallo.

Lui : la bonne ne partira nulle part

Moi : si elle partira. Je suis fatiguée de ne rien trouver dans le frigo à chaque fois. Elle ne fait rien

Lui : tu n’as qu’à bien t’occuper de ton foyer et de ta maison si tu veux tout avoir

Moi : quel foyer ? Quelle putain de foyer ? Je maudis ton soit disant  foyerbet je maudis le jour où je suis devenue ta soit disant femme, et je maudis tout ce que nous lie. Je maudis le jour où je t’ai connu, je vous maudis tous dans cette maison

Plac, plac

Il venait de me donner deux gifles recto-verso et je suis retrouvé valser à terre tenant ma joue en feu.

Lui : c’est la première et la toute dernière fois que tu hausses le ton devant moi et que tu oses décider sur quoi que ce soit dans cette maison que tu n’es même pas foutu d’assurer le bon fonctionnement. Cette bonne, elle reste car c’est moi qui paye son salaire à la fin du mois et toi, tu vas continuer à faire ce dont tu es douée et pourquoi tu es dans cette maison. C’est-à-dire être un décor ou un meuble.

  Il est passé me laissant toujours coucher à terre. Il va me le payer cet imbécile. Je le jure sur tout ce que j’ai de plus cher au monde. Il va me le payer. Je me pleurais pas car ce con ne mérite pas mes larmes, d’ailleurs, il ne mérite rien de moi alors je ne vais pas lui faire cette honneur.

 Je me suis levée et je suis retourné dans ma chambre prendre une douche, et me masser la joue avec un baume car il a vraiment failli me défoncer le visage celui-là.

  J’ai pris mon téléphone un numéro inconnu m’a écrit et j’ai tant bien que mal essayé de faire la causette car je m’ennuyais à mourir et pas toujours un signe de Habibi. Je ne pouvais pas partir chez Salimata avec ma joue enflée.

La curiosité m’a poussée à bout et j’ai finalement accepté l’invitation de ce monsieur qui avait bien l’air de me connaitre. J’ai mis une robe bien moulante, avec un dos creusé et très décote de couleur rouge, des escarpins noirs et une pochette de la même couleur. A 19h je sortais vers ma voiture croisant la bonne qui me larguait avec un sourire bien narquois. De toutes les façons, mes jours sont comptées dans cette maison. Bientôt mon objectif atteint, je m’en irai.

   Je suis arrivée au restaurant chez Loutcha après près d’une heure trente car il y‘avais vraiment les bouchons. Je me suis installé à une table sirotant un cocktail en attendant mon rencard. Je guette une fois de plus mon téléphone et toujours rien.

Voix : puis-je joindre à vous belle demoiselle ?

Cette voix, cette voix, je le retrouvais parmi 10 millions. Je soulève tout doucement ma tête et je tombe sur Hamid. Il était encore plus beau que dans mes souvenirs.  Non mais pincer moi, je dois surement rêver.

 Il était habillé d’une façon tellement égalente, un costume marron, une cravate noir et ses doux cheveux boucles.

 Je me suis lever furtivement, me mettre au même niveau que lui et j’avoue que je ne savais pas comment réagir a cet instant. Le prendre dans mes bras, l’embrasser brff j’étais tellement perdu et les larmes coulaient tout doucement de mes yeux pour s’écraser sur mes joues.

 Ayant compris mon stress, il me prend délicatement dans ses bras et je me laisse aller en déposant ma tête sur son épaule. Il sentait tellement bon et moi mon cœur battait a se rompre. On s’est serrer trop fort l’un et l’autre moi en pleurant comme une madeleine.  J’étais tellement émue à cet instant que je ne savais pas quoi faire. Il m’a tiré délicatement la chaise et je m’assoie comme une automate.

Moi : depuis quand ?

Lui : hier soir

Moi : pourquoi ne m’avoir rien dit ?

Lui : tu sais ce que veut dire le mot surprise toi ?

Moi : c’est la plus belle surprise qu’on ne m’ait jamais faite

Nous avions nos mains enlaces et on a même pas pu toucher à nos plats tellement moi je n’avais pas faim et d’ailleurs, j’avais bien tous ce qu’il me fallait dans ma vie.

 Je le dévorais du regard et lui aussi. J’étais mais vraiment folle de ce mec moi. Le restaurant a vraiment failli nous chasser car peu à peu les gens se vidaient et on était presque les seuls à rester.

Moi : allons-nous dormir ici ?

Lui : why not ?

Moi : toujours aussi malade

C’est vraiment ce que j’aime de mon homme. Il est drôle et il me fait toujours marrer.  Nous sommes sorties et on s’est diriger vers le parking et il s’est étonné de voir que j’avais une voiture et bam je me souviens ne jamais lui avoir dit que j’étais marie. Et bah zut. Bref je m’en fou ce n’est que la forme.

Lui : tu as une voiture toi maintenant ? Et pas n’importe quoi

Moi : la vie c’est l’audace mec

Lui : on fait comment maintenant ? J’ai aussi le mienne

Moi : on va laisser la tienne et demain in reviendra le chercher

Lui : d’accord

On a donc pris ma voiture en nous racontant tellement de chose et souvent en chantant même à haute voix dans les rues presque vide. Je ne voulais pas rentre et surtout, je ne voulais pas me séparer de lui.

Lui : il est bientôt le matin quoi

Moi : mais oui

Lui : dit moi tu habites à Thiès ou à Dakar ?

Moi : à Dakar mais quelle question

Lui : uhum

Moi : quoi ?

Lui : mais rien

Moi : on fait comment ?

Lui : à vous de décider princesse, vos désirs sont des ordres

Moi : et si on allait dormir dans un hôtel ? Histoire de se reposer

Lui : cela ne te dérange pas ? Et tes parents ?

Moi : ne t’inquiète pas

  Nous sommes repartis vers Radisson hôtel Dakar Diamniadio où nous avons pris une suite et cette soirée depuis plus de 2 ans, je dormais enfin paisiblement, je me suis endormi dans les bras de mon bien Aimé comme si c’était m dernière au monde et je ne regrettais rien. Je le referais en tout cas.

     Le matin, nous avons fait une longue grâce matinée avant de prendre notre petit déjeuner en jouant comme d’habitude.

Moi : je voudrais que jamais cette journée ne se termine. Je n’arrive vraiment pas à croire que tu es avec moi. On dira que je rêve

Lui : et si on continuait ce rêve mon ange

Moi : c’est-à-dire ?

Lui : et si on prolongeait notre séjour ?

Moi : avec plaisir

Je me lève et je viens m’asseoir en peignoir sur ses cuisses et lui il me faisait des bisous dans le cou et sur les lèvres. J’en voulais plus, mais il m’a chuchoté  à l’oreille :

Lui : nous aurons tout notre temps

Nous avons pris notre bain ensemble avant de descendre à la piscine ou nous avons fait la rencontre d’une jeune camerounaise qui était bien enthousiaste et gentille et avec qui nous avons bien sympathisé et nous avons même invité à se joindre à nous afin de visiter la ville car c’était vraiment une bonne personne.

 

…..A suivre…...

ps : je ne serai pas trop disponible dans les jours a venir , raison pour laquelle je vous ai passer les 7 chapitre d'affiler. J’espère que vous aller aimer.
    

 

Jusqu'au bout du mon...