Chapitre 7
Write by Verdo
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L'HÉRITAGE (Série littéraire)
****Chapitre 7****
****Bunch****
Je sentis à mon réveil ce matin une forte pesanteur partout dans mon corps. C'était comme si j'avais mal dormi et en réalité, c'était le cas. Dans mon sommeil, j'avais senti la présence de quelqu'un à mes côtés.
Je demandai à Edith lorsqu'elle m'apporta le petit déjeuner.
- Edith, es-tu entrée dans ma chambre hier soir après que je sois endormi ?
- Non. Je ne suis plus entrée après vous avoir aidé à prendre votre bain. Dites-moi, qu'est-ce qui s'est passé?
- D'accord. Il n'y a eu rien d'alarmant. J'ai juste l'impression que quelqu'un était là lorsque je dormais. Je l'ai senti. D'ailleurs, j'ai mal dormi à cause de ça.
- Cela pourrait être dû aux médicaments que vous prenez pour vous endormir. Sinon, personne n'est entrée dans votre chambre. Tout est intact.
- Tu peux avoir raison de même que moi aussi. Mais je veux que tu me prépares une autre chambre. Je ne me sens plus à l'aise ici. Je dormirai dorénavant au rez-de-chaussée.
- D'accord monsieur Bunch. Je suis là pour ça. Je vais voir avec le majordome et d'ici la soirée vous serez au rez-de-chaussée. Si seulement cela pourrait vous permettre de bien dormir et vous reposer.
- Merci Edith pour tout ce que tu fais pour moi.
- Ne me remerciez pas. Vous êtes en quelque sorte comme un père pour moi. Sans vous, je ne serez pas ce que je suis aujourd'hui. Ah j'ai oublié. Votre avocat est là. Il désire vous voir. Je l'ai installé au grand salon.
- Okay. Tu peux le faire venir. Mais attends que je finisse mon petit déjeuner.
- D'accord.
****Damien****
- Alors Georges, c'est vrai ce que tu dis ? Tu ne boiras et ne fumeras plus?
- Oui mon frère de la gandja. Je ne toucherai plus à l'alcool, ni à la drogue. Je veux redevenir quelqu'un de bien pour cette jeune fille que je viens de rencontrer. J'ai reçu un coup de poing dans la poitrine la première fois que je l'ai vue.
- Tu veux me dire que tu fais tout ça pour une femme ?
- Si si. Tu as tout compris.
- Qu'est ce qui prouve qu'elle s'intéresse vraiment à un soulard comme toi ? Avec les femmes, on ne sait jamais hein frérot.
- Je suis convaincu qu'elle s'intéresse à moi. Nous nous sommes vus plusieurs fois. Même dans quelques heures, elle sera là. Écoute, je suis prêt à tout miser sur cette jeune demoiselle même s'il faut que je laisse tomber l'affaire d'héritage de mon père. Je préfère aller chercher un travail et devenir dorénavant un mec responsable. Ma vie de toxico s'arrête là. Depuis que je bois et je fume, je n'ai trouvé rien de positif là dedans.
- Qu'est ce que j'entends là. Georges ? Et moi dans tout ça ?
- Tu dois te reprendre aussi et devenir responsable mon pote. Cette vie ne nous va pas du tout. D'ailleurs, je vais rendre une petite visite à mon père et lui demander pardon pour tous mes actes. Que la rédemption commence.
- T'es pathétique mec ! Comment peux-tu faire tout ça pour une femme ? Tu n'es même pas sûr qu'elle partage les mêmes sentiments que toi. Tu me déçois frangin. Tu vaux plus que ça.
- Que quoi alors ? Dis-le moi. Nous avons passé plus de dix ans toi et moi à boire et à fumer et à habiter dans ce quartier pourri. C'est ça ce que je vaux ? Si tu n'épouses pas mes idées, alors nous n'avons plus rien à faire ensemble. Je prends mon chemin. Reste ici dans cette saleté pour la vie.
- Quoi ? Tu me plantes moi ton pote pour une salope que tu viens même à peine de connaître ? Je n'en crois pas mes yeux Georges.
- Je t'interdis de l'insulter. Elle a un nom et c'est Halidja.
- Halidja où je ne sais quoi t'a envouté ?
- T'es qu'un sans cervelle toi ! Depuis quand devenir responsable est synonyme d'envoûtement ? Écoute, je ne resterai plus ici à écouter tes sottises. Nos chemins se séparent ici Damien.
Il ramassa ses effets et partit.
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****Moi****
Très furieux, je m'assis dans le divan et saisissai mon téléphone. Je composai le numéro de Séraphine.
- Bonjour Damien. Me salua-t-elle.
- Bonjour Sera. Dis-moi, ton boulot là tient toujours ?
- Bien sûr. Ce sera quand tu voudras.
- Je suis intéressé. Quand dois-je le faire?
- Ce soir même si tu le veux.
- D'accord. Je t'envoie les informations et l'adresse par mail. Je t'enverrai aussi une autre adresse. Tu passeras récupérer un petit jouet là bas.
- Je crois que je vais bien m'amuser sur ce coup.
- Tâche de ne pas faire d'erreur. Et surtout ne laisse pas de traces. Personne ne doit remonter jusqu'à toi.
- Ne t'inquiète pas pour ça Sera. Et le fric ?
- T'auras un virement. Mais tu auras la moitié de la somme à l'adresse où tu auras le jouet.
- C'est parfait Séra. Je t'appellerai une fois que ce sera fait.
Il est temps que je montre à Georges que je suis plus malin que lui. On verra d'entre nous deux celui qui réussira sa vie. Imbécile qu'il soit.
****Jean****
Assis dans mon luxueux salon, j'essayai de trouver une solution au problème de Séraphine puisque j'ai déjà dépensé tout l'argent qu'elle m'avait confié. Dans un laps de temps, elle m'appellera et je ne saurais quoi vraiment lui répondre.
Ma femme vint se tenir devant moi les deux mains aux hanches et la mine très serrée.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Je ne suis pas d'humeur Gina. Si c'est pour encore me harceler avec tes histoires.
- On doit parler Jean. Notre fille va à la dérive. Devine qu'elle a quitté l'école pour un rencard avec un homme?
- Quoi ? Qu'est-ce que tu viens de dire ? Quitter l'école pour aller faire quoi ?
- Tu as bien entendu. De plus, elle a carrément changé de comportement. Elle devient arrogante, aggressive etc...
Nous devons lui parler.
- Hum. Prends place Chérie.
Une fois qu'elle s'est assise.
- Écoute, on lui parlera, mais à tête reposée. C'est une adolescente et cela peut se justifier. Nous devons lui parler tranquillement et la ramener à la raison. Mais pour l'instant, nous avons un sérieux problème.
- Un sérieux problème ? Lequel ?
- Séraphine veut reprendre dix millions dans les deux millions qu'elle m'a remis. Elle dit que c'est pour régler une affaire urgemment. Elle me le redonnera après demain.
- Quoi ? Et comment va-t-on faire ? Écoute, on n'a qu'à lui mentir genre c'est un compte bloqué sur un ou deux ans que tu as crée et que la banque ne pourrait pas autoriser le retrait.
- Je crois que c'est une très bonne idée. Mais au cas où elle voudrait contacter par elle même la banque pour s'assurer qu'il y a cette somme sur le compte ?
- Bon, j'ai un cousin qui travaille dans cette banque. Il pourrait nous aider à ce niveau. Je vais tout de suite lui téléphoner voir comment faire.
- Okay. Vas-y tout de suite.
****Georges****
-Écoute Georges, je ne peux plus venir aujourd'hui. Mes parents m'ont pris en flagrant délit en train de quitter la maison et ils m'ont privée de sortie jusqu'à nouvel ordre. Dit Halidja au bout du fil.
- En flagrant délit ? Pourquoi voulais-tu venir à cette heure ? Tu devrais être à l'école non ? Et c'est après les cours qu'on devrait se voir.
- Oui mais j'avais une folle envie de te voir. Je suis désolée.
- Bon. Ce n'est pas grave. Mais dorénavant il faut plus partir de l'école sans que les cours soient terminés. L'essentiel avant l'agréable ma chère Halidja. Si j'avais écouté les conseils de mon père dans le passé, j'aurais aujourd'hui une vie meilleure que ce que j'ai à present. Promets-moi que tu ne feras plus ça.
-D'accord c'est promis.
- Super ma Halidja. Je pourrais venir voir tes parents et m'excuser auprès d'eux pour que tu n'ais plus d'ennuis si tu veux.
- Je ne crois pas que c'est une bonne idée.
- On va qu'en même essayer. Je suis prêt à tout pour toi ma chérie.
****Georgette****
- Je n'ai pas pu le faire Séraphine. Et je ne crois pas le faire. Dis-je en pleurant. Comment rembourser Tony ?
- Ne t'inquiète pas. Je couvre tes arrières.
À mercredi pour la suite
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