Chapitre 8

Write by Verdo

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L'HÉRITAGE  (Série littéraire)


****Chapitre 8****


****Roxanna****


Dans ma petite boutique de prêt-à-porter ce matin, mon oncle Gabriel est venu me rendre visite. Il est  majordome chez les Bunch ; cette richissime famille.  C'est un peu bizarre pour moi parce qu'il devrait être en ce moment au travail. 


Après l'avoir souhaité la bienvenue et l'installé.


- Mon oncle, que me vaut l'honneur de ta visite ? Si je crois bien, tu n'es disponible que les dimanches. 


- C'est exact. Mais j'ai une affaire qui nécessite urgemment que je vienne te voir. 


- Une affaire ? Quel genre d'affaires? 


- Une qui pourrait nous rendre toi et moi riche jusqu'à la fin de nos jours sur cette terre.


-Ah bon ? Je suis toute ouïe mon oncle. Vas-y. Je t'écoute. 


- D'accord. Voilà. Tout d'abord, nous allons visualiser ensemble une vidéo. Ça se trouve sur cette clé USB. Tu as un laptop ?


- Euh oui. Je l'apporte souvent pour regarder des films et séries lorsque je m'ennuie.


- C'est super.  Apporte-le.  


Il sortit de son sac une clé USB et la  brancha au laptop. Nous commençâmes à regarder avec attention la vidéo dans un silence absolue. 


Une fois que ce fut fait. 


Moi,  très étonnée.


- Mais mon oncle, d'où sors-tu ça ? Je ne comprends rien. Explique-moi. En quoi cela pourrait nous rendre riche pour toujours ? 


- Écoute ma petite nièce, dans la vie il faut avoir un speed brain pour saisir les opportunités qui s'offrent à nous. Tu sais bien que mon patron est souffrant non ?


- Oui. Toute la ville le sait. Les journaux ne cessent d'en parler. 


- Oui. Lorsqu'il est rentré de l'hôpital, il m'a demandé de lui aménager une nouvelle chambre et en faisant cela, je suis tombé sur cette clé.


- Tu veux dire que tu l'as prise à leur insu ?


- Oui. Je ne crois pas que mon patron  connait son existence sinon  la bombe atomique serait éclaté  depuis des années.  


- Mais mon oncle, cela pourrait un jour te porter préjudice. Il faut que tu la remettes à sa place. 


- Non Roxanna. Tu es bête ou quoi ? Tu veux toujours rester dans la pauvreté ? Bouge un peu tes méninges bon sang ! Je vais la remettre à sa place mais nous allons en tirer profit. Je vais d'abord faire une copie. Cette clé est notre porte du paradis.


- Hum. Quelle perspicacité. Que proposes-tu alors ?


- Il va falloir bien attacher ta ceinture parce que nous allons décoller.


 

****La Vieille dame Nana****


Mon grand frère a réussi à réunir toute la famille. 


- Bonjour mes frères et sœurs. Commençai -je. Nous sommes tous réunis en urgence ici ce matin parce que notre plus gros secret que nous avons caché depuis des années risque d'être dévoilé au grand jour. Nous devons donc tout faire pour empêcher cela. Vous êtes tous au courant que c'est sur la fortune de Amina que nous roulons depuis des années. La fois dernière, une dame est venue demander d'après elle par ici. Sa façon de parler montre clairement qu'elle fait partie de sa famille. Si elle parvenait à découvrir que nous l'avons assassiné pour s'emparer de sa fortune, nous risquons tous la prison.


- Eh bien, dit Luc. Pour qu'un mauvais herbe ne pousse plus, il faut s'attaquer à ses racines et je crois que c'est ce que nous devons faire. J'ai aussi touché une partie du butin. Nous devons  préserver l'honneur de notre famille et pour cela, il n'y a qu'une seule solution.


- Laquelle demanda le plus jeune d'entre nous les yeux écarquillés.


-Tuons aussi cette femme qui cherche à déterrer ce secret comme nous avons tué Amina.


- Euh... Mon frère, nous avons déjà commis un meurtre. Pourquoi encore en rajouter ?  Dis-je.


- Non. Rétorqua le plus jeune. Je ne suis pas d'accord avec cette idée absurde. Des vieux comme vous qui réfléchissent comme des bambins. Comment voulez-vous encore tuer une personne après ce que vous aviez fait ?


- A qui t'adresses-tu comme ça èspece d'impoli ? Luc s'énerva.  Une partie de cette fortune a servi  à payer tes études. Ne viens pas  jouer les saints ici.


- Je ne vous ai jamais  demandé d'ôter la vie de quelqu'un et prendre de force sa fortune pour payer mes études. Ne venez pas me dire que vous l'avez fait pour nous les enfants.  Vous n'êtes tous que des criminels ! Des sans scrupules qui ne pensent qu'à eux. 


- Du calme mes frères interviens-je. Mais aucun des deux n'a voulu m'ecouter ; ni même les autres. Les choses se sont envenimées au point où ils se sont arrivés aux mains. La réunion s'est terminée de cette manière et chacun a repris le chemin de chez lui mais le problème reste irrésolu.


****Jean****


Moi et Gina chez son ami banquier.


- Alors monsieur le banquier, pourrions-nous compter sur vous lorsque Séraphine appellera ? 


- Bien sûr mon ami. Gina m'a de par le passé rendu un grand service. Je ne fais que lui retourner l'ascenseur. Je vais même l'appeler devant vous. Donnez-moi une minute.


Il composa le numéro. Ça laisse sonner quelques secondes. Elle décrocha.


- Allô, 


- Bonjour madame. Vous êtes Séraphine je suppose.


- Oui. C'est bien moi. A qui ai-je honneur ? 


- Je m'appelle Felix et je suis le gestionnaire de compte de Monsieur Jean. 


- Ah monsieur le gestionnaire. Comment allez-vous ? Et les fonds ? Pourrais-je les avoir ce soir ?


-C'est pour cette raison que je vous appelle. J'étais en train d'expliquer à Monsieur Jean ici présent même que la banque n'est pas en mesure de lui accorder la transaction qu'il a demandé.


- Quoi ? Comment ça ? Et de quelle raison ne pouvez-vous pas accepter que Jean opère sur son propre compte ? Après tout, c'est son compte non? Et il a le plein droit de faire ce qu'il veut.


- Sur ce point, vous avez pleinement raison mais ces dernières semaines, la banque est confrontée à d'énormes problèmes financiers et le retrait d'une telle somme nous abattra sur place. La direction a d'ailleurs interdit tous les retraits jusqu'à nouvelle ordre.


- Jusqu'à nouvelle ordre ? Vous vous fouttez de moi ou quoi ? C'est quoi tout ce bordel ?


- Je suis désolé madame mais je ne peux rien pour vous. Je vous ai appelé juste parce-que monsieur Jean me l'a demandé. Là je vais devoir vous laisser.


- Passez-moi Jean s'il vous plaît.


Une fois que c'est fait.


- Bon écoute Jean ; Tu viens de me mettre dans un putain de bordel là. Essaie de faire ton possible pour me trouver cette somme. 


- Je n'ai pas cette somme. Tu le sais Séraphine. 


- Et bien t'as pas trouvé mieux que cette maudite banque ? 


- Tu sais quoi Séraphine, va te faire foutre. Tu commences à me taper sur les nerfs.  Ne m'appelle plus d'ailleurs.


- Quoi ?  Qu'est-ce que tu u viens de dire ? 


Je raccrochai. 


- On dirait que le plan n'a pas marché comme nous l'avions souhaité chéri. Dis Gina. Tu ne devrais pas lui parler de cette manière.


- Vous avez vu par vous même monsieur Jean. J'ai fait de mon mieux. Votre femme a raison. Vous ne devriez pas lui raccrocher au nez.


- Vous voulez maintenant me faire la morale ? Et bien allez-y. Je me fiche bien de ce que peut penser Séraphine. Qu'elle me convoque où elle veut. Je nierai les faits. Il n'y a même aucune preuve que j'ai reçu cette somme.


- Comment peux-tu être aussi idiot Jean ? Et l'école française de nos enfants ? Qui payera dorénavant les frais ? 


- Je rêve où tu viens de me traiter d'idiot ?


Le banquier intervient.


- Écoutez, calmez-vous. Il n'y a pas raison de se déchaîner sur vous même. Vous trouverez sûrement une solution.


- Eh bien non. C'est terminé Jean. C'est fini entre toi et moi.


- Arrête d'être pathétique Gina. Que ferais-tu toi sans moi ?  


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****Georgette****


- Qu'est-ce que tu as Séraphine ? Tu es devenue toute pâle et nerveuse sur le champ après avoir décroché. Qu'est-ce qui ne va pas ? 


- Ne t'inquiète pas mon amour. Il n'y a rien. Je vais bien. 


- Alors, dis-moi qui t'a appelé ?


- C'est mon petit frère mon coeur. D'ailleurs rentrons à la maison. Je dois passer le voir. 


- Ah, je pourrais aussi t'accompagner puisque je n'ai rien de prévu.


- Non chérie. Tu dois te reposer avec cette tête que tu as. À mon retour, je m'occuperai personnellement de toi. (Rires)


- Ah si tu le dis. Rentrons alors.


****Gina****


Au téléphone avec mon petit docteur.


- Salut Mon chocolat.


- Oui Ma Gina. Comment vas tu?


- Je vais bien mon amour. Tu sais, je veux quitter définitivement Jean avec les enfants. Es-tu prêt à nous accueillir et à l'affronter ?


- Euh quoi ? Qu'est-ce qui t'a fait changer brusquement d'avis ?


- Je ne veux pas que nos fils se retrouvent de nouveau dans la galère. Tu avais promis de t'occuper de nous. 


- Tu peux compter sur moi Gina. Ce sont aussi mes fils et je suis prêt à tout pour eux et toi aussi. On en discutera après le voyage de Paris.


- Okay chéri. Je t'aime.


- Je t'aime aussi.


****Edith****


Moi et monsieur Bunch au salon en train de regarder la télévision. Le majordome entra avec une demoiselle. 


- Messieurs, cette demoiselle aimerait voir monsieur Bunch. Dit-il.


- Qu'elle prenne place répondit monsieur Bunch.


Elle s'assit en face de nous. Après lui avoir servi un cocktail.


- Alors jeune fille, que me voulez-vous ?


- Je m'appelle Roxanna. Et je suis votre fille. 


À dimanche pour la suite


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