CHAPITRE 7

Write by Lady bv2g

 Nous sommes restés assis à parler et rigoler durant des heures, puis vint le moment où on devait s’échanger les cadeaux de saint valentin ; il me dit « attend moi là !! je vais chercher ton paquet à l’étage dans ma chambre » j’acquiesce et il s’en alla le récupérer.


Il redescend munit d’une panoplie de cadeaux et à distance il dit « ferme tes yeux !! » du coup je les ferme, et je l’entends déposer tout ceci sur la table, puis il dit « tu peux ouvrir tes yeux » ; toute émue par tout ce que je voyais, je me mis à larmoyer


(Huuummm en réalité à l’heure que je vous conte ce conte de fées je suis en train de larmoyer ; car je pense à tout ce qui m’arrive actuellement et je compare à ce qui ne m’arrivera probablement jamais alors oui je suis en lame, en larme parce que je ne sais quoi faire !! en larme parce que tout ce que je demande c’est aussi un peu de bonheur!!)


Alors je m’avance pour commencer à déballer mes différents paquets, j’étais toute émoustillée, mon cœur était remplit de joie qu’un si beau garçon puisse avoir le sens du romantisme ; alors sur la table il y avait une montre argenté constitué d’un bracelet parsemé de faux diamants totalement sublime, un parfum de la marque coco chanel, un bouquet de fausses roses rouges avec un petit nounous blanc, des chocolats en forme de petites cerises.


( hahahahaha faut croire que lorsque je rêve je mets la bar haute hein quel mec consciencieux peut faire ce genre de gestes même dans la vraie vie???)


( ce genre de choses ne peut que découler d’une piètre imagination, n’ayant même pas de petit ami mais je suis là à imaginer de grandes choses, pauvre de mon petit corps qui ne veut même pas prendre un gramme, que dois-je faire ? Pourquoi ne suis je pas intéressante comme les autres filles ? Où est la faille les gens ? vous même dites moi où est là faille?)


( Tout compte fait je suis visiblement bordé d’imagination, comme l’aurait dit mon grand père ma fille tu as de l’imagination à revendre alors ne la néglige pas !! ma vie en elle même est triste pour en faire un conte de fées alors laissez moi rêver et le partage avec vous !! )


Continuons seulement !!


A mon Tour de lui rendre son cadeau, je le prend dans mon sac et je m’approche de lui en tenant le cadeau dans ma main, caché sur mon dos ; puis je le lui remet entre ses mains en m’asseyant sur sa cuisse.


Il déballe le cadeau et voit dans la boite une montre en or de la marque rolex parsemé de diamants avec son nom maqué au niveau du cadrant..


Tout enjoué par son cadeau, il m’en lace tendrement tout en caressant mon dos dénudé, puis il dépose sa paume de main sur ma joue la caresse et répète sans arrêt « merci chérie merci chérie merci chérie », mon regard était figé sur ses lèvres roses balbutiant, je ne pouvais plus me retenir alors j’appose doucement mes lèvres sur les siennes, puis en voulant les retirer direct il me retient et m’embrasse langoureusement, ses lèvres étaient simplement moelleux digne d’un cake sortant du four, il envoya sa langue et me roula une perle qui me fit frissonner,


( Rholalala pour une petite qui n’a pas encore embrassé, je me débrouille plus tôt bien en terme de description d’un baiser, mais en réalité c’est ça que j’aimerai avoir pour mon premier baiser car j’ai très souvent entendu mes copines me raconter leur amourache avec les garçons de nombreuses fois que j’ai l’impression de l’avoir aussi fait.


Bref Continuons l’histoire !! )


Mes lèvres frémissaient de douceur car les siennes étaient tellement douce que je ne pouvais plus m’arrêter, c’était une première fois réussie.


( j’étais là à sourire bêtement au milieu de mes copines qui ne comprenaient même pas que je n’étaient plus avec elles car mon esprit était ailleurs )


Après ce somptueux baiser, on se relâcha tendrement en se faisant un smash ponctuel sur les lèvres, puis il continua à m’embrasser sur le cou ensuite il murmure à mon oreille « tu embrasses bien »

J’étais très heureuse de savoir que le baiser lui ait plu (LOL GRACE TU N’AS JAMAIS EMBRASSE UNE PERSONNE ) alors toute éprise de joie, je luis réponds « figure toi que c’est ma première fois d’embrasser un garçon »


Il était stupéfait, agrandit grand ses yeux marquants son étonnement puis on se mit à éclater de rire et c’était repartie pour une longue conversation sur nos anecdotes » »


( ha la joie de l’imagination !! Tout est luxure, l’humeur est non variable que de la joie, la tristesse n’en fait pas parti, les larmes ne sont pas admises uniquement le bonheur à sa place ; si seulement de temps à autre ma vie pouvait ressembler à ça !! c’est tout ce que je demande!!)



De retour à la réalité !!


Mes copines ne s’étaient toujours pas rendu compte de mon absence psychique, alors la journée avait simplement suivit son cours normale et rien de plus.


Le lendemain donc le fameux 14 Février, jour de la saint valentin qui était tombé un week-end, du coup la ville devait être chargée de couples, les restaurants, cinémas, ruelles, du moins c’est sûr que si je choisissais de sortir ce jour là, j’allais choper une dépression.


Alors ce jour là, je m’étais constitué un programme me permettant de m’occuper mentalement ne laissant pas place aux pensées ; j’ai exécuté mes tâches ménagères, accompagné ma mère dans ses courses ce qui m’avait pris toute la journée du coup on état rentré à 17h.


C’est clair que lorsqu’on traversait la ville, on pouvait apercevoir les jeunes de mon âge se balader main dans la main ; ma mère lu sur mon visage mon expression attristé, baisse le volume de la radio puis dit :


-Grâce tu vas bien ?


-Oui maman pourquoi me poses tu cette question répondis -je d’un ton anodin


-Bon depuis tu es toute silencieuse, tu n’es pas heureuse comme à ton habitude, as tu prévu quelque chose avec tes copines ?


-Non elles vont sortir avec leurs copains


-et toi n’as tu pas un jeune garçon qui viendra te chercher ?


Toute ahurit par cette question venant de ma mère de caractère super stricte, qui ne peut même pas cautionner que je fréquente l’agente masculine, alors je me suis demandé « si ce n’était pas une question piège » du coup je répondis tout en préservant mon calme


-Non ma’a personne ne viendra me chercher


Direct son téléphone sonna et obstrua notre conversation, en même temps j’étais soulagé car je me sentais déjà hyper gêné d’entretenir une telle conversation avec ma mère qui subitement aborde ce typer de dialogue hum !!


Arrivé à la maison, maman s’installe au salon afin de continuer sa conversation téléphonique, moi je décharge la voiture des courses afin de les ranger dans les armoires à la cuisine, ensuite après les avoir rangé, je vais m’installer dans le deuxième salon qui est pour nous les jeunes afin de suivre quelques choses à la télé afin de ne pas me laisser tenter d’aller sur Facebook.


Quelques minutes après willys vint me rejoindre au salon et décide de changer ma chaîne pour suivre le football, toute irrité mais que pouvais je faire car c’est lui le grand frère ; ensuite papa rejoint maman dans leur salon qui est proche du nôtre alors débute leur inlassable causerie.


De notre côté, willys refusait toujours de changer de chaîne, ce qui ne me laissait pas d’autres choix que de me connecter sur ma page Facebook au travers de l’ordinateur rangé dans notre salon.


Ha il ne fallait pas que j’ose l’ouvrir « pourquoi suis aussi bête !! » Le déluge a commencé, la vraie descente en enfer, j’avais à peu près 100 notifications sur ma page Facebook et devinez quoi certaines personnes m’avaient même identifié sur leurs photos.


( Ce n’est pas la malchance ça !! que c’est quoi ? Dites moi vous même !!) ; j’étais là regardé des publications de mes camarades de classes, de mes copines exposant leur fabuleux cadeaux offert par leurs amoureux, (Ha j’ai de la peine pour moi même !! à mon aussi jeune âge je suis là assise derrière l’écran comme une vieille mère handicapé dans un fauteuil roulant!!)


j’imagine simplement à quoi mon Lundi va ressembler, elles vont me fatiguer avec leur soi-disant fabuleuse histoire que je devrais m’efforcer de malheureusement écouter


Je défilais sur ma page facebook pour voir ci je n’avais pas de nouvelles demandes d’amies, les photos n’arrêtaient pas de surgir par ci par là ; j’ai fournit des efforts pour garder un caractère ferme afin de ne pas flancher ; mais les Gars !! plus je défilais plus je ne pouvais pas m’empêcher de larmoyer en silence pour ne pas alarmer mon entourage.


Il fallait que je camoufle mes larmes tellement j’avais si mal


( Ne me demandez pas pourquoi je ne suis pas quitté et allé faire autre chose ?? Que devrais -je aller faire d’autre ? Mon grand frère manipulais notre téléphone portable donc pas moyen de jouer et puis d’ailleurs qui devrai -je appeler ? Que pourrai -je faire d’autres ? Mes parents avaient refusé qu’on installe des jeux dans l’ordinateur pour éviter toute distraction lors des études, Que devrais faire d’autres ? Aller lire mes cours ? Franchement j’aime l’école mais pas à ce niveau)


( De toutes les façons vous avez raison je pouvais certainement faire autre chose, mais naïve que j’étais, mes pensées étaient limitées. )


( J’ai mal, j’ai mal, je souffre profondément, que dois -je faire pour aussi avoir une vie épanouie, pourquoi n’ai -je pas autant d’amies pouvant m’aider à soulager cette peine ; je n’en peux plus!!)


Alors je suis resté là figé sur l’écran pendant une dizaine de minutes, me lamentant intérieurement puis je me suis dit : « ne pleure pas grâce, tu n’es que en classe de troisième et tu es encore jeune ; ne t’inquiète pas un jour ta part arrivera »


Direct j’ai éteint l’ordinateur, puis je suis allé dans ma chambre, pour me coucher sur mon lit ; j’ai refusé d’aller me réfugier dans mon conte de fées car j’avais peur de plus souffrir, les larmes coulèrent sur mon visage et des secondes plus tard le sommeil m’emporta.

LES CONTES DE FÉES D...