Chapitre 7

Write by Bernardin10

Le lendemain, je me réveille avec les souvenirs de la soirée d'hier. La partie de danse avec Lea mais aussi à mon retour lorsque je me suis fait gronde par mes parents.


— Tu commence à nous déshonorer dit mon père en m'accueillant aux pas de la porte, je ne sais pas ce qui te prend mais t'a beaucoup changer.


— Je ne te reconnait pas mon fils enchaîne ma mère après mon mutisme, tu es revenu à nouveau ivre et en retard.


— La fête a dérapé tente-je de dire pour me justifier, je n'avais pas l'intention de me soûler.


— C'est la dernière fois que tu rentre ivre dans cette maison, me gronde mon père, tu es mon fils mais je n'hésiterai pas à te mettre à la porte 


Le discours fini, je pénètre dans ma chambre, consulte le message de Lea disant qu'elle est bien arrivé avant de me plonger dans les bras de morphée.


---- PDV LEA ----


Après ma soirée mouvementée, je suis conduit par le motard au pas de notre portail et avant de descendre, j'envoie un message à mon frère afin qu'il vienne ouvrir la porte.

Mon père est très sévère et je fais de mon mieux afin de ne pas croiser son regard dans la nuit d'aujourd'hui.

Nous sommes une famille de quatres personnes. Mis a part papa et maman, nous restons les seuls espoirs de nos parents, mon petit-frère et moi.

Il est très protecteur avec nous mais surtout moi, sa première fille. Nous conduit toujours à l'école en voiture, réglemente nos sorties, nous garde à la maison sans nous donner la possibilité de mettre le nez dehors.

Mais tout cela me met mal à l'aise et je préfère ne pas suivre ses indications le temps qu'il n'est pas au courant.

Arriver dans la maison, après que mon frère m'est ouvert la porte, je pénètre dans ma chambre sur la pointe des pieds afin de ne pas réveiller le paternel.

J'envoie un message à Malipo lui indiquant que je suis bien arrivé, avant de me jeter sur le lit, plonger dans mes multiples pensées et me mettre à revoir ma vie en boucle.

Ma nouvelle relation avec Malipo, le jour où Neema est venu me le présenter jusqu'à la succession de nos rendez-vous.


— C'est un honnête et gentil garçon commence-t-elle, et même si je ne le connais pas très bien, il donne l'impression d'être un homme bon.


— Laisse-moi juger à ma façon répondis-je, les hommes de nos jours sont juste là pour profiter et nous abandonner.


— Il désire ardemment de te rencontrer, je crois qu'il t'aime bien dit-elle avec sourire.


Après cette petite conversation, je m'étais préparé à le rencontrer, j'avais aussi une idée sur sa personne mais le désir de le connaitre était plus grande.


Je revoie le premier jour où nous nous sommes croisés. Réticente au début devant ce mec bien habillé et friqué, je m'ouvris peu à peu en remarquant qu'au-delà de ces deux qualités, il était rempli de paroles romantiques et pleins d'humour.

Chaque moment passé en sa compagnie, je me sens unique à ses yeux, il me regarde comme si j'étais un huitième merveille et me fait sentir femme grâce à ses paroles et ses petites attentions.

C'est sûr ces multiples pensées que je me plonge dans un sommeil réconfortant en imaginant un lendemain meilleur.

Je me réveille à 7h30, sous les cris et les hurlements de ma mère, m'indiquant le risque d'être en retard à la messe.

Je prend une douche vite fait et j'enfile une longue robe où l'image de la Vierge Marie est inscrit et direction la voiture de mon père où toute ma famille m'y attend.

En moins de quelques minutes, nous étions arriver à la paroisse Notre Dame du Mont Carmel afin d'assister à la messe dit par le père curé Albert.

De retour à la maison tout juste après la messe et un repas copié en famille composé des bananes plantains et des "Bishusha" (Feuilles de courge) mélangé aux "Ndagara"(fretins séchés au soleil), je me pose sur mon lit afin de répondre à quelques messages sur mon Whattsapp. Les uns pour des collègues, des amis, des groupes mais aussi pour des prétendants, qui sont nombreux grâce à ma beauté et à mon corps bien développé, sans vraiment me vanter.

Une poitrine volumineuse, un courbe de rein bien dessiné, un derrière bien rebondi, une peau brune tenant cela de ma mère et pour couronner le tout, le visage avec un sourire angélique. Tout cela, je les tient des dires de mes dragueurs.


— Comment était la soirée me dis une copine à moi sur Whattsapp, je vois que tu t'es bien amusé.


— Aiko mwa ile sauti rafiki yangu (Pas dans ce ton mon amie), nous avons dansé à couper le souffle.


— Tiens bon ma chérie, je vois que t'a trouvé le gros poisson.


Honteuse et un peu en colère qu'on puisse prendre Malipo comme "un gros poisson", je voulais répliquer et expliquer à cette dernière le développement de mes nouveaux sentiments mais je me résignait à me taire et attendre que je sois bien fixé.

Le sort d'un vaniteu...