Chapitre 8

Write by Bernardin10

Aujourd'hui c'est le lundi. Fin d'une semaine que je qualifierai d'une reussite et début de celle que j'image glorieuse. 

Nous avons remercié le bon Dieu pour sa protection, il était temps de faire de notre travail quotidien.

L'homme se forme par la peine dit-on, je devais accomplir mon devoir de vie afin de ne pas être classé à l'avenir parmis les derniers sur terre.

Debout de bonne heure, je conduis mes frères à l'école.

Et avant de m'éclipser pour affronter ma journée de cours, j'aide mon père à ouvrir son petit kiosque, ma mère à porter le petit sac contenant les souliers qu'elle vend au marché de Virunga et je profite pour fermer la maison qui est resté inoccupé.

Trentes minutes de marche à pieds, j'arrivais en sueur à l'Unigom ( Université de Goma), afin de rencontrer le nouveau professeur et mes amis après quelques jours de séparation.


— Bonjour Neema dis-je en son encontre, t'es en beauté ce matin.


— Toi-même t'es pas mal avec ton nouveau style vestimentaire répondit-elle souriante.


— Prête pour une nouvelle semaine rempli de stress, la questionne-je


— Je suis prête comme a mon habitude, la vie est dure dit-elle avec le même sourire qui étire ses lèvres, et nous ne devons pas faire exception.


La petite conversation fini, on montait ensemble dans l'auditoire et attendre la venue du nouveau professeur.

Lorsqu'il sonnait la pause, je me précipitais vers la maison de Safari, car selon ses dires, il avait quelque chose d'important a me dire.

Je sèche l'autre moitié du cours et j'appelle une moto qui me conduit sans attendre à sa porte.


— Bonjour mon frère dis-je après m'être annoncé, t'avais une chose à me dire.


— Assieds-toi d'abord réponds Safari, je t'offre à boire.


— De l'eau seulement, je n'ai pas besoin de me faire gronder par mes parents a mon retour à la maison.


— T'en fais pas mon frère, dit-il sûr de lui, dans peu de temps tu ne sera plus sous leur responsabilité


— Éclaire ma lenterne mon ami, me surpris de dire après sa déclaration, comment cela arrivera-t-il.


— J'ai un travail a te donner, a la fois bien payant et dangereux. Si tu choisi de faire équipe avec moi, je te promet que tu ne sera pas déçu.


— Ce travail bien payant dont tu viens d'évoquer ne risque pas de mettre mes études en handicap dis-je après un long moment de réflexion, et puis-je savoir savoir de quel genre de travail parle-tu.


— Du président de la république au plus démuni des citoyens, tout le monde tout le monde doit tromper et voler pour survivre, et si quelqu'un vole un voleur, il a fait du tord à personne.


— Quoi ? criais-je avec stupeur, ne me dites pas que ce que je pense est vrai.


— Ton père te dérange et t'a besoin d'être libre répondit-il calmement, la porte de ma maison est grandement ouverte pour d'accueillir et faire équipe avec moi.


Un voleur ! je n'arrivais pas à croire mes oreilles. Le frimeur de grande classe, le sérieux qui donne exemple, cache derrière son masque un voleur du soir, un bandit des grands chemins, un escroc gentil, ...

Accepter ou refuser, la question était complexe pour y répondre, les engins étaient grandes pour bien choisir. Participer ou abandonner, mes chers lecteurs, je n'avais pas la réponse à ma question.


— Je te laisse un peu de temps pour choisir, mais n'oublie pas tout ce que j'ai fait pour toi afin de préserver ta relation avec la plus belle femme du monde, comme tu aime bien le dire. Raisonne à deux fois avant de donner ta réponse.


— Donne moi  un temps de réflexion, tu aura ta réponse ultérieurement.

 

Abattu, contrarié et pleins d'autres sentiments hantaient mon coeur. Je n'arrivais pas croire que depuis tout ce temps, je faisais ami-ami avec un voleur.

Mais tout s'expliquait. La façon dont il s'habillait avec classe, ses journées à la maison dans la boisson et l'argent qui ne manquait pas dans ses poches.

Malgré cela, il restait un ami qui m'avait beaucoup aidé dans ma quête et sans son aide, je risque de tout perdre, en étant tout proche du but.


— Je dois rentrer mon frère dis-je avec une voix faible, mon père m'attends pour l'aider dans son kiosque.


— Ne t'en fais pas mon frère, tout va s'arranger pour le mieux. Fait bien ton choix.


—  Au revoir Safari dis-je en prenant le chemin de la porte, je viendrais te voir lorsque j'aurai la réponse à ta proposition.


De retour à la maison, je me posais calmement sur le lit afin d'affronter plusieurs heures de réflexion.

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

Le sort d'un vaniteu...