chapitre 7

Write by Djamila Diallo

Bonne lecture à vous ❤❤❤✌✌


- eh bien, c'est d'accord ! J'accepte ta proposition, mais à condition que Mariam vienne avec nous, dit Bakary. 


Djibril : parfait, je te tiendrai au courant quand je serai prêt pour y aller.

Bakary : OK, mais je voudrais m'entretenir avec Mariam avant de partir 

Djibril : pourquoi ? Pour la traumatiser encore ? Il n'est pas question va-t'en, car elle n'a nullement envie de te voir

Bakary : je voudrais juste échanger deux mots avec elle 

Djibril : je ne te laisserai pas la voir, retourne chez toi, il y a là-bas une femme qui t'attend celle-ci, c'est la mienne 

Bakary : tu n'as pas honte de dire que Mariam est la tienne ? 

Djibril : honte ? Non, au contraire, je suis fière d'être celui qu'elle aime, c'est plutôt toi qui n'as pas honte de réclamer une femme que tu as délibérément supprimée de ta vie.

Bakary : notre Mariage existe toujours, je te signale 

Djibril : (en colère) je te signale aussi que devant la loi elle est mienne, donc je m'en fiche complètement, que votre mariage n'existe encore ou pas

Bakary : que ferais-tu si les parents de Mariam décident de ne pas rompre le lien qui nous lie elle et moi ? 

Djibril : je ferais ce que voudra Mariam si elle approuve la décision de ses parents, je respecterai sa volonté, mais si elle s'oppose, je la soutiendrai et je la protégerai contre toi.

Bakary : parfait, dans ce cas tiens moi au courant quand tu seras prêt pour le voyage. 

Djibril : ne t'inquiète pas pour cela. 


Sans plus attendre, Bakary a pris congé de lui avec un air décidé. 


- tu peux m'expliquer, c'est quoi cette histoire d'allée au village Djibril ? Dis-je en me dirigeant vers lui les bras croisés 


Djibril : ça fait combien de minutes t'es là ? 

Moi : ça fait un moment, dis-moi que tu ne parlais pas sérieusement tout à l'heure ! 

Djibril : il faut que l'on clarifie ce problème à tes parents Mariam, on ne peut pas continuer à vivre ainsi, sachant que notre union est malsain, c'est pour cette raison que je fais cela 

Moi : mais on pouvait le faire sans inclure Bakary la-dans ! Maintenant, il va tout faire pour retourner la situation contre nous. 

Djibril : Bakary ne me fait pas peur 

Moi : tu devrais pourtant, parce que ce type est capable du tout et du n'importe quoi.

Djibril : qu'est-ce que tu crains ? Il a accepté ma proposition donc reste tranquille. 

Moi : non mais tu ne comprends pas que s'il a accepté ta proposition, c'est qu'il est sûr de quelque chose que nous ignorons ? 

Djibril : je suis sûr que si tes parents découvrent ce qu'il a osé te faire, il mettront fin à votre union 

Moi : qu'est-ce qui te faire croire que Bakary avouera devant mes parents ce qu'il m'a fait ? 

Djibril : il le fera, parce qu'il n'a pas le choix 

Moi : je réalise que tu ne connais vraiment pas ton ami, parce que le Bakary que moi je connais, ne contracte aucune affaire qui le nuirait.

Djibril : que veux-tu dire ? 

Moi : si jamais tu commets l'erreur de concrétiser ce que tu as prévue de faire, il va amèrement te le faire regretter, parce qu'il fera tout son possible pour te contre-carré 

Djibril : ...

Moi : crois-moi, ce n'est pas une bonne idée de voyager avec lui, le mieux c'est de le faire sans lui, dans une discrétion absolue, il n'y a que comme ça, que nous pourrons le vaincre. 

Djibril : non, je crois que le mieux, c'est de régler ce problème en sa présence, pour éviter les doutes

Moi : Djibril...

Djibril : ça serait mieux ainsi chérie.

Moi : (soupire)

Djibril : (confiant) ne t'inquiète surtout pas d'accord, je sais ce que je fais. 


Il ne manque plus que quelques heures pour que cette journée pénible ne s'achève ensuite, ce serait lundi.


Le surlendemain, Djibril raconte ce qui s'est passé à Bachir :


- tu dis que Mariam n'approuve pas cette idée ? Dit Bachir à Djibril 


Djibril : oui, elle suppose que c'est une mauvaise idée, mais moi, je crois le contraire

Bachir : c'est compliqué 

Djibril : mais d'un côté, j'ai peur 

Bachir : de quoi as-tu peur ? 

Djibril : Mariam croit que Bakary ferait tout pour retourner la situation en sa faveur et si cela arrive, je risque de la perdre 

Bachir : avec les preuves que tu détiens, il est fort probable qu'il ne puisse pas se défendre, la seule chose qui te fera peut-être perdre Mariam, c'est si ses parents refusent de briser leur mariage, parce que les parents ont parfois des idées tordues tu sais 

Djibril : ouais, c'est justement ce que je crains 

Bachir : garde la foi mon cher ça ne sera pas facile, mais ça va s'arranger, écoute ce que te dit ton Coeur. 

Djibril : (soupire) 


Pendant que Djibril faisait part de ses intentions à Bachir au boulot, Bakary profite pour venir me voir à l'insu de Djibril. 


- il faut absolument que l'on parle toi et moi, me dit Bakary calmement. 


Moi : moi, je n'ai rien à te dire donc fait moi le plaisir de partir d'ici 

Bakary : écoute Mariam, je sais que je me suis mal comporté envers toi, et je tiens sincèrement à m'excuser pour cela, car je me suis rendu compte que je t'aimais 

Moi : pardon ? 

Bakary : je sais que ça l'air stupide et insensé, mais crois-moi, je t'aime, je me suis rendu que c'était le choix de mon père qui était le meilleur 

Moi : je suis désolée de te dire cela, mais tu m'as perdu, car je suis à présent amoureuse de Djibril 

Bakary : je suis ton mari, celui qui a payé ta dot Mariam ! 

Moi : et alors ! N'es-ce pas toi qui m'as sorti de ta vie ? 

Bakary : nous commettons tous des erreurs

Moi : pour toi n'étais pas une erreur, mais un choix, car tu avais honte de moi tout simplement parce que je suis analphabète, mais aussi parce que je suis une fille de seconde classe par contre Djibril lui, il m'a aimé sans tenir compte de tout cela 

Bakary : quitte Djibril et revient à la maison ! 

Moi : tu n'es pas sou par hasard ? Bakary : ...

Moi : tu crois vraiment que je vais quitter l'homme qui m'a redonné le sourire et la joie de vivre pour être avec toi qui m'a traité comme une poubelle ? 

Bakary : si tu ne le quittes pas de gré, tu le quitteras de force 

Moi : vas-t'en d'ici sinon j'appelle Djibril 

Bakary : parce que tu crois que ce crétin me fait peur ? Ça, c'est mal me connaître, il croit que j'ai peur de me rendre au village pour clarifier cette histoire

Moi : évidemment que ça te fait peur, parce que si mes parents découvrent ce que t'as fait, ils vont dissoudre notre Mariage 


- bien sûr, ils vont dissoudre notre mariage pour te marier à Djibril... Mais laisse-moi te dire que cela ne risque pas d'arriver un jour, dit-il avec assurance. 


Moi : ...


- je te le répète pour une dernière fois Mariam, quitte Djibril sinon tu vas le regretter, conclut-il avant partir  


Je suivais ses gestes du regard en silence jusqu'à ce qu'il termine de parler. 


- qu'est-ce qu'il planifie encore mon dieu ! Murmurais-je 


- pourquoi est-ce que je l'ai épousé ? Pourquoi j'ai accepté cette proposition satanique ? Me disais-je intérieurement 


Le soir, quand Djibril est rentré du boulot, je lui ai toute suite fait part des menaces de Bakary sans hésitation. 


Djibril : Bakary a osé venir chez moi à mon insu ?

Moi : oui, et je suis sûre qu'il prépare quelque chose de louche 

Djibril : n'est pas peur, s'il est venu te demander de me quitter, c'est qu'il est désespéré 

Moi : comment peux-tu me demander de rester calme alors que je sais de quoi il est capable ?

Djibril : il te fait peur à ce point ? 

Moi : bon sang Djibril ce type est malade, il pourrait s'en prendre à toi aussi ? Bakary est capable de faire n'importe quoi pour arriver à ses fins 

Djibril : moi, il ne me fait absolument pas peur, et s'il essaye de faire quoi que ce soit à mon encontre, je lui remettrai à sa place, d'ailleurs, on part ce week-end au village 

Moi : ce week-end ? 

Lui : oui, le vendredi soir, on bougera pour revenir le dimanche. 

Moi : Bakary le sait ? 

Lui : non, mais je lui dirai demain 

Moi : (soupire) 


Le week-end arriva. Bakary refusa catégoriquement de voyager dans la voiture de Djibril sous prétexte qu'il ne lui fait pas confiance, il décida de voyager dans sa propre voiture.


Arrivé à mon village natal, nous nous sommes séparés Djibril et moi, il est allé se prendre une chambre à l'hôtel et moi je suis allée chez ma mère, quant à Bakary, je n'avais aucune idée d'où il pouvait être.


- Mariam ? Dit ma mère en écarquillant ses yeux les deux mains sur ses hanches 


Moi : oui, tu n'es pas contente de me voir ? 

Ma mère : explique-moi toute suite ce que tu es venue faire chez moi avant que je ne te découpe en morceaux 

Moi : tu ne vas même pas me laisser rentrer ? 

Ma mère : pas avant que je ne sache ce qui t'amène chez moi ! 

Moi : c'est aussi chez moi non ! 

Ma mère : chez toi, c'est chez ton mari et si tu as encore fait une bêtise, je te recommande de retourner toute suite d'où tu viens.

Moi : (soupire) dans ce cas, tu peux être tranquille, puisque je n'ai pas fait de bêtise

Ma mère : eh bien ! Appelle ton mari pour qu'il confirme tes dits 

Moi : non mais je rêve ! Il faut que Bakary confirme que je n'ai pas fait de bêtise pour que tu me reçoives, maman ? 

Ma mère : eh, oui, puisque je ne te fais plus confiance, donc appel-le 

Moi : je n'ai plus de batteries.

Elle : Mariam, qu'as-tu fait encore ? 

Moi : rien Maman, tu t'inquiètes pour rien, car ce démon est aussi dans ce village.

Elle : ce démon ? 

Moi : enfin Bakary, je veux dire... 

Elle : c'est ton mari que tu traites de démon Mariam ? 


Énervé, je la laisse arrêter là-bas pour m'incrustrer dans la maison, mais elle me poursuit en maugréant quelques mots à mon endroit. 


- c'est à toi, je m'adresse malheureuse, C'est le futur père de tes enfants que tu traites de démon ? Poursuit-elle 


Moi : (fâchée) je ne lui traite de rien, c'est ce qu'il est un démon déguisé en homme.

Elle : ...

Moi : tu te trompes largement au sujet de Bakary, parce qu'il est loin d'être ce qu'il prétend être

Elle : qu'est-ce qui t'arrive ma fille ? As-tu oublié les principes que je t'ai transmis ?

Moi : je suis toujours la même maman, ce qui me fait mal, c'est le fait que tu préfères croire Bakary, plutôt que de croire en moi

Elle : comment veux-tu que je crois en toi si, tu t'es transformé en une parfaite étrangère. 

Moi : je t'ai plusieurs fois dit que c'est Bakary lui-même qui m'as cédé à Djibril, mais apparemment, tu ne vas jamais comprendre cela 

Elle : aucun homme ne céderait sa femme à un autre, c'est impossible Mariam 

Moi : sauf que le mien ne m'aimait pas.

Elle : ça, ce n'est pas vrai, parce que si c'est le cas, il ne t'aurait pas épousé

Moi : il ne faisait qu'obéir aux ordres de son père rien de plus, ce Mariage est la pire erreur que j'ai commise.


Elle : ...


Moi : il m'a cédé à son ami parce qu'il avait honte de moi à cause de ma classe sociale et mon alphabétisme, que faut-il que je fasse pour que tu me crois maman ? 


Elle me fixa droit dans les yeux comme pour dire, tu perds ton temps à me raconter des sottises avant de prendre congé de moi. 


Ma mère avait trop confiance en Bakary pour croire à mes dits.


Après son départ, je rentre dans la chambre, je tombe dans le lit et reste silencieuse


Je suis restée un peu allonger sur ensuite, je suis allée prendre une douche


J'étais en train de m'habiller quand tout à coup, j'entendis la voix de mon oncle. 


- Bonjour, ma très chère ! A-t-il dit à ma mère 


Ma mère : je vais bien mon cher, entre ! 


- merci, a-t-il répondu en rentrant  


J'ai appelé Djibril pour qu'il vienne exposer le problème devant mon oncle sans savoir que ce dernier était accompagné de Bakary, c'est après que je me suis rendue compte de cela.


Ma mère : et les enfants ? 

Oncle : ils vont bien alhamdoulilah ! 

Ma mère : dieu merci... Je t'apporte de l'eau à boire ? 

Oncle : non, merci.... dit Mariam est là ? 

Ma mère : oui, elle est là comment le sais-tu ? 

Oncle : eh bien, je ne suis pas seul, je suis avec son mari 


- qui y-a-t'il ? Elle a encore fait une bêtise, c'est ça ? Je m'en doutais cette jeune femme va finir par me tuer, Dit-elle en avant de détourner son regard vers la chambre pour hurler mon prénom. 


- Mariam ! Mariam ! Cria-t-elle 


- ouiii, répondis-je depuis la chambre 


- sort ici immédiatement, complète d'un ton coléreux 


Je suis sortie en faisant comme si de rien n'était en affichant un sourire. 


Moi : bonjour oncle ! 

Oncle : comment veux-tu ma fille ? 

Moi : je vais bien alhamdoulilah 

Oncle : dieu merci alors ! 

Moi : maman, tu m'as appelé ? 

Elle : vient t'asseoir 


Je suis allée m'asseoir entre-temps Bakary est rentré  


- Bonjour ! A-t-il dit en rentrant. 


Ma mère a répondu, mais pas moi 


- prend place Bakary, dit ma mère inquiète pensant que j'avais encore fait une bêtise. 


Les bras croisés, je tourne mon regard de travers.


- chérie, je te présente mon ami... 


- fiche moi la paix tu veux tchurrr, L'interceptais-je en colère


- hé, c'est quoi cette manière de parler Mariam ? Dit ma mère 


Je me lève pour sortir, elle me tire par le bras. 


Elle : où compte-tu aller ? Rassois-toi

Moi : je préfère attendre dehors 

Elle : rassois-toi, je dis


À contre-cœur, je vais m'asseoir, Djibril est apparu dans cet intervalle de temps. 


- Bonjour ! Dit Djibril aimablement


- quelqu'un peut me dire ce que ce monsieur vient faire ici ? Mariam, tu peux m'expliquer ce qui se passe ? 


- excuser ma franchise, mais je n'arrive pas à comprendre comment vous pouvez avoir autant d'estime envers une personne qui a traité votre fille avec dégoût et mépris, dit Djibril à ma mère d'un ton neutre. 


Ma mère n'avait pas élevé la voix, mais sa fureur était tangible. 


- qui êtes-vous pour venir chez-moi me dire comment me comporter avec les gens ? Réponds ma mère. 


- je suis désolé mes propos vous ont fait mal, mais sachez que je n'ai pas une mauvaise intention envers votre fille et si effectuer ce voyage, c'est pour mettre au clair une histoire que vous ignorez enfin, je pense. Dit Djibril poliment toujours pointé au seuil de la porte entendant l'autorisation de ma mère pour rentrer. 


Moi : s'il te plaît, maman écoute-le


- toi, tu la fermes ! Me cria-t-elle ensuite elle se tourne vers Djibril 


- écouter, vous n'avez rien à faire ici, ma fille est mariée donc cessez de lui faire la cour, dit ma mère à mère 


Bakary ne disait rien, il se contenta de suivre la scène en silence, mais Djibril n'abandonna pas, il continua à parler en ces termes :


- je sais pertinemment que Mariam est mariée, mais à moi, je suis légalement le mari de votre fille, je l'ai épousé devant la loi et Dieu et j'ai toutes les preuves qui attestent mes dits, mais avant j'aimerais bien que vous demandiez à votre Beau-fils ici présent si oui ou non, je dis la vérité, conclut Djibril


Bakary pensant que le fait d'avoir offert une grosse somme à mon oncle qui est en plus un religieux va plaider en sa faveur, il décida alors de reconnaître ces faits comme le lui avait demandé Djibril espérant que mon oncle allait intercéder pour lui. 


- il dit vrai, devant la loi Mariam est femme, dit Bakary timidement d'une faible voix. 


- donc, ce que me disait ma fille est vrai, tu l'as cédé à ton ami ? Dit ma mère d'un ton déçue 


Djibril a sorti son PC puis, il a mis la vidéo de notre mariage.


Djibril : voici la preuve de ce que j'avance. 


Ma mère, à sa grande honte, se rend compte que Djibril avait ses raisons sur toute la ligne, elle était tellement touchée de telle sorte qu'elle pleura. 


- pourquoi Bakary ? Pourquoi... ? Est-ce parce qu'on est pauvre, on mérite d'être traité comme un déchet ? Dit-elle complètement bouleversée. 


- tu n'as pas besoin de lui demander de se justifier, il est clair que s'il l'a cédé à son ami, c'est qu'il ne l'a jamais aimé de ce fait nous allons lui retirer notre fille et la mariée à celui qui a su prendre soin, dit mon oncle d'un ton coléreux. 


Merci de m'avoir lu ❤❤❤✌✌


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