Chapitre 7: La réconciliation
Write by Bidzime
CHAPITRE 7 : La réconciliation
*Audrey NTSAME
Ces derniers jours je ne dors plus bien. Cela fait maintenant
plus d’une semaine que Stéphane et moi nous sommes disputés et on ne se parle
toujours pas, chacun reste dans son coin. J’ai tenté à plusieurs reprises de le
joindre mais il n’a pris la peine ni de décrocher mes appels, ni répondre à mes
messages. Au bout de 3 jours, je me suis lassé et je n’ai plus tenté de le contacter. Ce matin
dès que je suis arrivée au boulot je me suis jeté à corps perdu dans le travail.
Jusqu'à ce que je reçoive un appel de Charlène me signifiant qu’il était
l’heure de la pause
Charlène : oui ma poule, ça te dit qu’on aille
manger ensemble ?
Moi : humm non. Je n’ai pas faim et je ne suis
pas vraiment d’humeur. On le fera prochainement
Charlène : d’accord, je t’attends en bas de
l’immeuble dépêche toi là, j’ai la dalle
Pff… Charlène vraiment ! Elle ne comprend
jamais le « non » des gens. J’arrête la machine, prends mon porte
monnaie et mon téléphone et descends la retrouver. Et effectivement elle
m’attendait bel et bien.
Moi : mais toi là c’est comment ? Je te
dis que je n’ai pas faim c’est quoi ?
Charlène : mais moi oui, je vais manger pour
nous deux. Allez, let’s go
Comme la tchèperie où on a l’habitude de manger
n’est pas loin de nos bureaux, on préfère y aller à pieds. Arrivées, on
s’assoie et passons nos commandes. Elle se prend un bon riz tchiep poulet
accompagné d’un jus de bissap tandis que moi je me contente d’une bouteille
d’eau
Charlène : alors que s’est il encore passé avec
Stéphane ?
Moi : qui t’a dit que je m’étais pris la tête
avec lui ?
Charlène : bah ta tête !
Moi, je me contente de soupirer
Charlène : oh ma chérie, dis moi ce qui se
passe ?
Moi : on s’est disputé il y a plusieurs jours déjà,
il est rentré chez lui et depuis il m’ignore
Charlène : dans ce cas, va chez lui et vous
crevez l’abcès c’est tout.
Moi : hum ! Et s’il me chasse ?
Charlène : Stéphane peut avoir tous les défauts
du monde mais il ne peut pas te claquer la porte au nez ou te chasser il t’aime
trop pour ca
Moi : d'accord. J’irais le voir après le
boulot
Charlène : bah voila ! Bon maintenant et
si tu m’aidais à terminer mon plat?
Moi, me mettant à rire : tu es incorrigible, je
dis en prenant sa cuillère et commençant à manger.
On déguste son plat à deux tranquillement
Moi : et Hermann ?
Charlène : Hermann ? Ah oui celui là.
Viré !
Moi, surprise : ah mais pourquoi ?il avait
l’air pourtant bien
Charlène : oui il avait l’air pourtant bien
jusqu'à ce que je découvre que c’est un homme marié et père de 4 gosses
Moi, plus que surprise : OH NON ! Dis-moi
que c’est une blague
Charlène : si si. Dit elle continuant à manger
avec appétit comme si de rien n’était.toi et les filles vous savez déjà que je
ne suis pas pour l’engagement. J’enchaine les relations sans lendemain. Je peux
être tout ce que vous voulez mais s’il y a une chose avec laquelle je ne badine
pas c’est sortir avec un homme marié. Alors là non !tu sais comment je
l’ai découvert. On le croisant dans un supermarché où il était très accompagné
avec sa femme et ses enfants. Et tiens-toi bien : eh ben, sa femme est même
encore enceinte. Je dirais TRES enceinte même. Il m’a vu, mais il a fait comme
si on ne se connaissait pas. Et une heure après, il a commencé à m’harceler au
téléphone qu’il veut me donner des explications. Je n’en voulais pas. Je l’ai
simplement bloqué de partout
Moi : mince Hermann…on lui donnerait la
communion sans confession
Charlène : ça c’est parce que tu ne sais pas de
quoi il est capable dans une chambre
On éclate de rire. Puis je lui dis en redevenant sérieuse
Moi : mais Charlène, tu comptes mener cette vie,
jusqu’à quand ?
Charlène : je ne sais pas, je suppose que quand
moi-même je me serais lassé de cette vie, mais pour le moment je m’y plains
bien, dit elle en souriant.
Moi : et pourtant tu rencontres des hommes
bien, célibataires, plein de principes etc. tu ne penses pas qu’il serait temps
de passer à autre chose ? Je ne te demande pas d’oublier ce qu’ils t’ont
fait mais tu devrais quand même avancer Charlène
Elle sait très bien de qui je parle quand je dis
« ils ». Charlène a subi une déception amoureuse qui a failli lui couter
la vie et depuis lors elle n’a plus jamais été vraiment la même. Même nous, on évite
d’en parler au maximum mais voila. Cela fait déjà des années que cette histoire
est passée. Je pense qu’elle devrait maintenant songer à avancer
Charlène : Audrey, tu sais je n’ai pas envie de
parler de ca, de parler d’eux s’il te plait. Dit-elle soudainement triste. Mais
je te promets que je vais réfléchir à ta proposition ajoute-t-elle avec un
sourire.
Moi, lui prenant la main : d’accord
Charlène : mais par contre il faut que je te
parle de mon nouveau biz que j’ai rencontré hier. J’ai oublié de t’en parler
dit elle, la tristesse l’ayant quitté
On finit de manger, on règle et on reprend le chemin
de l’immeuble.
Quelques
heures plus tard
Apres le boulot, je fonce direct chez Stéphane en espérant
le trouver. J’y arrive et je ne le trouve pas. Mais son gardien qui me connait
m’ouvre le portail. J’ai le double des clés, donc je rentre. Mince, regardez-moi
cette porcherie. Ce n’est juste pas croyable. Je me mets à l’aise et commence à
nettoyer toute la maison. La lessive devra attendre un autre jour. Le ménage
finit, je me mets en cuisine. J’ai décidé de préparer une salade faite à base
de maïs et betterave comme entrée, du poulet à la crème fraiche et haricots
verts accompagnes de riz comme plat de résistance et comme dessert on se
contentera de simple yaourt. J’avais déjà fini de cuisiner et finissait de
nettoyer la cuisine quand j’entends la clé tourner dans la serrure. Il est
arrivé. Mon cœur se met à battre. Puis je le vois apparaitre à l’embrasure de
la porte de la cuisine. Et la mon cœur fait un triple bond. Il est tellement
beau, je l’aime tellement c’est juste pas possible.
On ne se dit rien, on se regarde. Alors je décide de
rompre le silence
Moi : bonsoir
Lui : bonsoir, dit-il en se rapprochant de moi
Je le laisse se rapprocher de moi, je me contente de
le regarder. Puis, quand il est en face de moi, il me prend juste dans ses
bras. Il me serre très fort. Et moi je suis heureuse. Je le serre aussi dans
mes bras et on finit par s’embrasser tendrement. Si au début le baiser était
tendre, il est devenu bestial d’un coup. On s’embrasse à en perdre haleine. Il
me soulève et j’encercle mes jambes autour de ses hanches. Il nous emmène au
salon et m’allonge sur le tapis au milieu du salon. J’ai juste le temps de
retrousser ma jupe crayon, me débarrasser de ma petite culotte et lui de défaire
sa braguette que je le sens me pénétrer entièrement d’un coup de tout son long.je
soupire d’aise, ca fait tellement du bien. J’aime le sentir en moi. Il est
resté pendant un bon moment sans bouger puis tout d’un coup il s’est mis à accélérer
très fort. Il cognait tellement fort que je pouvais le sentir dans mon bas
ventre mais c’était tellement bon.
Moi : oh…ah…Stéphane…humm…je gémissais de
plaisir, je lui griffais le dos.
Il prit mes mains et les bloqua au dessus de ma tête
m’empêchant ainsi de le toucher, tout ceci en allant toujours aussi fort en
moi. Je perdais la tête.
Moi : oh mon DIEU…Stéphane, je vais jouir.
Il accéléra encore plus, scella ma bouche à la
sienne et nous jouissions à l’unisson. Pendant que je reprends mon souffle, il
me soulève et nous prenions la direction de la chambre. Il me dépose délicatement
sur le lit et m’embrasse affectueusement. Cette fois ci, il prend tout son
temps. Il prend le temps de me déshabiller et se déshabiller entièrement. Il
prend mes seins en coupe et se met à les sucer délicatement. Moi je lui caresse
le dos, les épaules
Moi : Stéphane s’il te plait…je lui dis en
suppliant mais il ne m’écoute pas.
Il continue à me torturer lentement et délicieusement
avec ses caresses. Il introduit son index et son majeur en moi tout en
titillant mon clitoris avec son pouce.
Moi : Oh… Stéphane…lui dis-je
Il m’embrassa et me pénétra cette fois ci avec
douceur. Il me fait l’amour cette fois ci avec beaucoup de douceur en position
du missionnaire. Il prend mes pieds et les plie sous ses épaules et continue
ses vas et viens pendant un bon moment. Puis nous nous retrouvons assis face à
face. Je mène la cadence pendant que lui suce mes seins goulument, me lèche le
coup. Je me mets à accélérer très rapidement et lui, il saisit mes fesses en
suivant mon rythme. Je suis la première à jouir, ce que Stéphane ne tarde pas à
faire après quelques coups. Nous reprenions notre souffle enlacés toujours
assis face à face. Puis on se regarde longuement.
Stéphane : je t’aime.
Moi : je t’aime aussi.
Et on s’embrasse tendrement. Je décide de me
détacher pour aller prendre une douche. Stéphane me suit et se met devant le
miroir
Stéphane, observant son dos et ses épaules marqués
par mes ongles et mes dents : Anyambie !quand on dit que les fangs sont
des barbares qui mangent les hommes.
Moi, rigolant : ça ira, fais pas ta chochote.
Ça t’apprendra aussi à me rendre folle pendant l’amour.
Stéphane : ah bon hein ? C’est ce que tu dis ?
Ok, attends ! Je vais aller te trahir chez ma mère. Tu vas bien répéter ça
devant elle
Je me contente de rire. On se douche et s’habille
rapidement car on commençait à avoir sérieusement faim. Il m’aide à dresser la
table, on s’assoit et on mange
Stéphane : c’est délicieux mon cœur, merci
Moi : je t’en prie mon chéri. C’est gratuit et en plus je l’ai cuisiné avec
amour
Stéphane : humm… amour de quoi ? C’est
faux !c’est sur que tu m’as mis le « Togbessi » dedans. Tous le
monde sait que la femme fang aime préparer avec les feuilles
Moi, riant : du grand n’importe quoi !
chez les fangs, c’est naturel, on a pas besoin de faire les trucs comme ca,
mettre les feuilles dans les plats ou mettre les hommes dans les bouteilles
Stéphane: de toutes les façons, même si tu m’avais
vraiment mis dans la bouteille et qu’on voulait me faire sortir, j’allais dire
à ces gens là de me laisser dedans que je ne veux plus sortir. Moi-même
j’aurais fermé le bouchon, étant à l’intérieur et me serrer jeter au fond de
l’Ogooué.
Moi, éclatant de rire : tu es trop bête
Stéphane, devenant sérieux, me prenant la
main et me regardant tendrement : tu sais par rapport à notre
dispute, je voulais te présenter mes excuses. La vérité c’est que je n’ai pas
pris le temps de bien t’écouter et comprendre. A chaque fois que tu essayais de
m’en parler, je me braquais aussitôt. Je suis désolé
Moi : et moi je te demande pardon pour cette
tension que j’ai crée inutilement. Pardon pour toute cette pression. En fait Stéphane,
cette situation commence à me peser, je veux faire avancer les choses, j’ai
déjà plus de 30ans. Je rêve d’autres choses, je veux fonder une famille, être mère.
Je ne te demande pas de m’emmener demain à la mairie. Mais j’aimerais tellement
que nous ayons déjà un petit chez nous, je veux dormir tous les soirs à tes
cotés et me réveiller avec toi tous les matins, que je puisse t’emmener chez
mes parents pour que vous vous rencontriez…
Stéphane : d’accord je vois, je comprends ce
que tu dis. Mais comment veux tu fonder une famille, faire un enfant, avec une
belle mère qui ne veut pas te voir en peinture ? Je ne veux pas que mes
enfants naissent et grandissent dans cette ambiance… Bon, on va faire un
deal : laisse-moi quelques mois, un an, d’accord ? Laisse moi le
temps d’arranger les choses du coté de maman. Pendant cette période je vais
essayer de la faire t’accepter
Moi : et si malgré tout ce temps la situation
ne s’améliore pas ?
Stéphane :…bah je crois qu’on vivra avec, mais
ensemble. Au moins on aura essayé
Moi, lui souriant et l’embrassant : je
t’aime
Stéphane : humm…je connais déjà tes frappes là,
là tu veux encore faire hein ?
J’éclate de rire et lui jette la serviette au visage
Moi : idiot
Stéphane : je t’aime aussi.
Et c’est parti d’une longue nuit de séance câlins et
bisous.
Alors les amis ?Des kifs et des commentaires
pour l’encouragement PLEEEAAASE;)