chapitre 8: Leslie MENGUE épouse MBE NDONG
Write by Bidzime
CHAPITRE 8 : Leslie MENGUE épouse MBE NDONG
*Leslie MBE NDONG
Je regarde ma montre, il est plus
de 21 h 30, et je suis éreintée mais à un point je me dis en escaladant les
marches qui m’emmènent devant ma porte. Je rentre et je trouve le salon dans le
noir. J’ai encore raté le diner. Mes pauvres bébés...je parle de Brice et Eli.
Souvent je fais tout ce qui est en mon possible pour passer du temps avec ma
famille mais ce n’est pas facile. Même quand j’ai fait l’effort de boucler tous
mes dossiers à temps, j’ai maître EVOUNA qui me dépose des nouveaux dossiers
sur la table. Et je ne peux lui dire non, car je veux devenir avocate associée.
Et cela demande beaucoup de boulot. Je fais d’abord un tour dans la chambre d’Eli
Nathanaël qui dort profondément. Et je trace dans ma chambre où je trouve Brice
profondément endormi. Je me débarrasse de mes vêtements, me douche, met mon
pyjama le plus confortable et plonge dans mes draps. Je commençais déjà à
m’endormir jusqu’à ce que je sente la main de Brice me caresser lentement la
cuisse. Je lâche un soupir. Mince… Je n’ai vraiment pas la tête à ça, vraiment
pas !là en ce moment je n’ai qu’une seule envie : dormir.je prends sa
main et le coince sous ma poitrine afin qu’il ne la bouge plus.
Moi : pas ce soir chéri s’il
te plait, je suis très épuisée, excuse moi.
Brice ne dit rien, il se contente
de me serrer dans ses bras, me fait un bisou dans les cheveux et se rendors
juste collé à mon dos.
Le matin, je suis la première à
quitter le lit. Il faut que je prépare le petit déjeuner et prépare Eli pour l’école.
Sans compter que je dois me rendre au cabinet rapidement. Apres avoir préparé la table de victuailles,
je monte réveiller Eli, l’aide à se préparer tranquillement. Il me raconte sa
journée d’hier à l’école. Ensuite je le pose à table et il se met à petit déjeuner
Moi : j’arrive mon cœur, maman
pars vite se préparer avant de te déposer à l’école et aller au boulot,
d’accord ? Je lui dis en lui faisant un bisou sur les cheveux
Je monte rapidement vers la
chambre, et je trouve Brice qui sort de la douche. Il vient de prendre son bain.
Hum, mon chéri est tellement sexy. Brice
et moi, ça fait 7 ans que nous nous connaissions. A l’époque j’étais encore
mannequin mais j’entamais déjà mon cursus universitaire pour devenir avocate plus
tard ; tandis que lui il venait d’avoir son diplôme de docteur en médecine.
Après un an de relation, on se disait oui devant le maire et l’église et un an après,
je donnais naissance à notre fils. Il faut dire qu’avec Brice, les choses sont
toujours allées très vite. On était surs de notre amour et jusqu'aujourd’hui,
on ne regrette pas. C’est vrai qu’il peut avoir des incompréhensions. Ca nous
arrive d’avoir des moments de troubles, de tensions. Mais tout finit toujours
par s’arranger. On s’aime et on affronte toujours les problèmes ensemble. Peut
importe ce qui nous arrive, on fait front ensemble. On ne se lâche pas. Et
c’est le plus important.
Moi : coucou toi
Lui, se rapprochant de moi :
coucou, ça va ?
Moi, l’embrassant d’abord :
maintenant oui
Lui : alors et ta journée
d’hier ?
Moi, me libérant de lui et fonçant
droit vers la douche : oh ne m’en parles pas ! Maître Morgane, tu
sais l’avocate associé qui quitte le cabinet pour s’installer à l’étranger,
elle m’a confié la majorité de ses dossiers en cours, donc je suis plus que
débordée. Sans compter ce pantin de Gauthier qui passe son temps à me mettre
les bâtons dans les roues franchement, ça m’épuise.
Brice : ok, dis à ce pantin de
laisser ma femme tranquille et si tu es épuisée, pourquoi ne pas prendre des
vacances ?
Moi : bébé, tu sais bien qu’en
ce moment ce n’est juste pas possible. En ce moment au cabinet, il y a un poste
vacant d’avocat associé, poste qu’occupait Maître Morgane et je veux l’obtenir
coûte que coûte avant de me permettre de prendre des vacances. Il faut donc que
je travaille à fond. Car à la fin de l’année, Maitre EVOUNA, l’avocat associé
restant c’est lui qui décidera de qui entre Gauthier et moi sera le nouveau
avocat associé.
Brice : tu l’auras cette
promotion bébé, tu cartonnes toujours dans tout ce que tu fais.
Moi : merci mon cœur.
Je finis de me doucher et ressors
de la douche toute nue pour m’habiller. Brice était encore dans la pièce. J’étais
de dos et me frottait la crème, jusqu’à ce que je sente sa présence derrière
moi. Il me retourne, et m’embrasse à en perdre haleine. Je l’embrasse aussi,
puis je suis obligé de couper court
Moi : Eli est en bas il nous
attend, et moi je ne suis même pas encore habillée
Il me regarde, pousse un soupir et
me lâche en disant un simple « ok ». Puis il retourne s’habiller
tranquillement. Pendant que nous finissions de nous habiller, on parle de tout
et de rien comme si de rien n’était et on descend retrouvez le petit. On finit
de manger, on se fait des bisous et chacun monte dans sa voiture. Aujourd’hui
c’est moi qui dépose Eli à son école
Eli Nathanaël : maman ?
Moi : oui mon chou
Eli Nathanaël : papa, il va
bien ?
Moi, surprise de sa question :
oui, ton papa il va bien
Eli Nathanaël : tu en es
sure ? dit il en me fixant dans les yeux par le rétroviseur
Moi : puisque je te dis que
oui, pourquoi cette question ?
Eli Nathanaël : je crois que tu
lui manques beaucoup…me dit-il en regardant à travers la vitre
Moi, en lui envoyant un sourire
rassurant: mais non mon chéri, tu n’as pas à t’inquiéter, papa va très bien. Et
moi je suis là non ? Au fait mon chéri,
ça te dit d’aller passer le weekend prochain chez tata Charlène ? Elle dit
que tu lui manques
Eli Nathanaël, très joyeux :
oh oui SUPER !!! Pourquoi pas ce weekend ?
Moi : mais non Eli, tu as les
compositions la semaine prochaine, rappelles toi. Donc ce weekend, tu dois te
concentrer et bien travailler, d’accord
Eli Nathanaël : d’accord maman
Moi : bien, nous sommes
arrives à bon port, allez, descends
Eli Nathanaël, me faisant un
bisou : bonne journée maman
Moi : bonne journée mon chéri,
je t’aime.
Il descend et je le regarde bien
rentré dans le portail. Je salue le gardien d’un hochement de tête et je prends
la route du cabinet. Au cabinet où je travaille, je suis avocate collaborateur spécialiste
en droit de la famille et j’aspire au
poste d’avocat associé. Mais avec ce Gauthier qui passe son temps à me voler
mes dossiers et mes clients, ce n’est pas facile. Nous sommes en compétition et
c’est de bonne guerre j’ai envie de dire mais sauf qu’il me sort par les pores.
J’arrive au cabinet et j’entre directement dans mon bureau où je trouve ma
stagiaire Hélène en train de classer des dossiers dans une de mes étagères
fixées au mur.
Moi : bonjour Hélène, ça
va ? Que fais-tu là ?
Hélène : Bonjour maître MENGUE,
je range le dossier de Monsieur Moussavou, puisque son affaire est déjà classée
Moi : d’accord ! Dis je
en m’asseyant sur mon bureau et regardant mes rendez vous du jour. Aujourd’hui
j’ai rendez vous avec madame Ndjoutchi. Est-elle déjà là ?
Hélène : oui Maître
Moi : d’accord, faites là
entrer.
Je suis en train de consulter le
dossier. Apparemment il s’agit d’une veuve qui a été dépouillé de tous ses
biens par ses beaux parents alors qu’elle était mariée légalement sous l’option
monogamique biens communs. Encore, une victime. Ces beaux parents, je n’en
ferais qu’une bouchée, ils vont voir. Puis, j’entends la porte s’ouvrir, en
pensant que c’était la cliente, je me lève m’apprêtant à l’accueillir mais je
tombe sur le sourire narquois de Gauthier.
Moi : bonjour Maître NZE, en
quoi puis je t’aider ?dis je juste blasé
Gauthier : bonjour cher consœur,
je vais bien et toi ?
Moi, levant les yeux au ciel :
oh Gauthier pardon abrège, tu veux quoi ? Je suis en train de recevoir une
cliente là
Gauthier : ah oui, défenseur des femmes bafoués
Moi, coupant court à la
discussion : bonne journée Maitre NZE.
Gauthier : hum oui c’est ça !
Bonne journée dit il en tournant les talons et sortant ENFIN de mon bureau.
Quelques instants plus tard, voici
madame Ndjoutchi, une femme d’une bonne trentaine mais on dirait qu’elle ait 50
ans tellement elle est soucieuse, qui se présente devant moi avec un enfant de
3 ans et je constate qu’elle est même enceinte.
Moi, me rapprochant d’elle et lui
serrant la main : bonjour madame Ndjoutchi, comment allez vous ? Coucou
toi ! Dis-je en souriant, au petit garçon accroché à la jupe de sa
mère?
Mme Ndjoutchi : Bonjour Maitre
MENGUE ?comment ça pourrait aller, avec tout ce que je vis en ce
moment ?
Moi : ne vous en faites plus,
sachez que vous avez cogné à la bonne porte, tout sera réglé très rapidement.
Déjà asseyez et racontez moi ce qui s’est passé
Mme Ndjoutchi : en fait j’ai
rencontré mon mari…
Et c’est ainsi que se déroule ma journée.
Alors les amis ? des kifs et
des commentaires pour l’encouragement PLEAASEE ;)