Chapitre 7: La soeur Merylle
Write by Plume Inspirée
Chapitre 7: La soeur Merylle
- << Val je rentrerais un peu tard, je traîne après le boulot prendre un verre avec l'un de mes collègues du bureau>>
- << Pas de problème, ce soir je vais à la réunion des mamans à l'église aussi. Je ne sais pas qui rentreras avant l'autre>>
- << D'accord de toute les façons on s'appelle >>
-<< Bisous >>
- << Bisous>>
Yves était devenu irréprochable. De mon côté je faisais le maximum pour stocker beaucoup d'articles car finallement Christina m'avait confirmé pour la conférence. Je voyageais pour le Gabon dans deux semaines , où j'allais animer un atelier sur la valorisation des talents que nous avons reçu de Dieu. Je cherchais encore un theme concis pour mon atelier. Et après il y était prévu deux jours d'exposition vente. Seulement Christina m'avait fait savoir que par rapport au budget de l'événement, le département des femmes de leur église ne pouvait pas assurer mon billet comme convenu. Je lui avais dis que ce n'était pas grave. Depuis que ma relation avec Yves était bien calme et stable, je ne me faisais pas de soucis pour l'argent. Je restais sure que Yves n'allait voir aucun inconvénient pout me payer le billet. Surtout que c'était aussi pour son ministère. Car pour ceux qui me recevaient l'accent était beaucoup plus porté sur le fait que j'étais l'épouse d'un pasteur et tout.
Après avoir passé un bon moment dans mon atelier, je passai à la cuisine pour faire à manger. Soeur Florentine était occupée à laver les torchons. Je fis un bouillon de poisson comme l'avait demandé mon mari en partant ce matin.
- Soeur Florentine tu n'iras pas à la réunion des mamans ?
- Si maman Valérie j'y serais.
- Bah moi j'ai fini avec la cuisine, tu peux manger rapidement le temps que je m'apprête on pourra juste y aller toutes les deux ensemble comme je prends le taxi.
- D'accord maman !
Je m'apprêtai, puis je pris un verre de jus avant de sortir pour l'église ensemble avec la soeur Florentine. Arrivées dans l'enceinte de l'église, dans un coin, il y avait les chantres qui venaient de finir leur répétition, ils cosaient ensemble avant de se séparer et devant du côté de la chaire, il y avait quelques mamans qui étaient déjà là parmis lesquelles ma belle mère, la mère de mon mari. L'une des chantres vint se jeter dans mes bras:
- Mummy ! Je te cherche depuis !
- Hum laisse ton baratin, si tu me cherchais vraiment, tu sais où me trouver pourtant
- Mummy, ce samedi je passe à la maison, trop de chose à te dire de mère à fille Oh. J'espère que papa ne sera pas là
- Kiékiékiékié t'inquiète je vais le chasser.
Était ce une idée que je me faisais, ou bien le regard de cette jeune soeur était sur moi de manière insistante. Son non m'échappait mais c'était cette soeur qui était arrivée il y a trois semaines, ce dimanche où Pasteur Hans était là. Cette soeur me regardait avec insistance pendant que je cosais avec Amanda l'une de mes filles de l'église. Soeur Florentine avait devancé mon pas, elle était déjà entrain de se diriger vers les maman en passant elle salua les chantres :
- Bonjour la famille !
- Bonjour soeur Flo, bonjour maman, bonjour tata Florentine ( dans l'ensemble ils répondirent, d'autres disaient maman, d'autres tata,...)
À mon tour après avoir rigolé avec Amanda, je me dirigeais vers les mamans qui éteint devant et je ne pouvais pas en effet passer sans dire bonjour :
- Bonjour à vous, ça va ici les chantres professionnels ? ( Je le disais avec sourire)
Tout le monde avait répondu sauf elle, sauf cette soeur. En effet, en croisant son regard, je me rendis compte qu'elle me regardait avec dédain, mon impression de tout à l'heure n'était donc pas sans fondement. Je n'eus pas beaucoup de temps pour faire attention à sa réaction si étonnante car déjà certains chantres entonnaient la coserie avec moi
- Mum Valérie, tu as la révélation hein, tu nous appelle déjà des chantres professionnels quoi !
- Si si maman a compris, nous sommes des pro oh
Je me mis à sourire avant de les quitter et rejoindre les mamans devant.
La réunion avait commencé par une prière d'ouverture que fit la responsable du département maman Augustine. Puis on commençait avec l'ordre du jour. Pendant que la réunion suivait son cours, il n y avait presque plus de chantre de l'autre côté, ils étaient tous partis. Tous à l'exception de deux frères instrumentalistes qui répétaient une mélodie et cette nouvelle soeur dont le nom m'échappait. Quand à la soeur, elle s'approchait vers là où nous étions en réunion. Arrivée là où nous étions en réunion l'une des mamans la taquina
- Ah ma fille bienvenue dans le département de la femme, tu intégre le département ?
- (Elle avec un sourire ) Non maman, pas pour le moment, je veux parler à maman Véro.
Maman Véro c'était ma belle mère. Je me demandais bien si maman la connaissait avant ou seulement depuis son arrivée à l'église. Que voulait-elle ?
Maman se leva pour parler avec elle, leur coserie ne dura pas plus de 10 minutes, maman était déjà de retour parmis nous. Et, quand à la soeur, elle se dirigeait vers la sortie.
À la fin de la réunion des mamans, il était 19h, pendant que tout le monde se disait aurevoir, ma belle mère s'approcha de moi
- Maman Valérie, ton mari m'a dit que tu es invitée au Gabon à l'église du pasteur Hans
- Oui maman, c'est dans deux semaines je vais animer un atelier. Mais dis moi ton fournisseur t'a donné une suite pour le nouvel arrivage des pagnes ?
- Non, ma fille. Ah laisse cette histoire de vol est vraiment venu me déstabiliser. Je ne sais pas si Yves t'a dis que la femme de Daryl m'a envoyé quelques pagnes donc c'est ce que j'ai exposé pour le moment à la boutique.
- Non il ne m'a rien dit. Mais c'est déjà quelque chose maman. Ne regrette pas trop toute chose concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. Dieu seul sait pourquoi il a permi ce vol.
- Ah, c'est tout de même une grande perte que je viens de faire. Et en ce moment plein de clientes passent demander des nouveaux pagnes. Puis qu'avant le vol j'avais fais des messages à plusieurs de mes clientes pour dire qu'il y avait un nouvel arrivage.
- Ouh la la ! Il faut que ton fournisseur soit rapide sinon tes clientrs risquent de s'impatienter. Mais c'est à peu près combien de pagnes que Alimata t'a envoyé pour le moment.
- Oh à peine une vingtaine, et c'est déjà presque fini. Là même Merylle, la soeur qui venait de me parler tout à l'heure passe demain prendre tout ce qui reste comme pagne. Ah mais tu devrais faire sa connaissance aussi, elle fait aussi les trucs en pagne comme toi. Elle dit qu'elle va à peine commencer en fait c'était son projet depuis, elle s'est enfin décidée de se lancer. Mais elle par contre elle ne fait pas ça elle même. Elle paye des couturières qui font les habits et elle paye aussi des coordonniers qui font des accessoires en pagne. Puis elle vend, elle a aussi une page Facebook. Le dimanche passé après le culte, elle m'a approché pour me dire que l'un de ses amis lui avait dit que je vendais les pages et tout. Donc là, elle me demandait plus de précision sur l'adresse de la boutique elle va passer prendre les pagnes demain.
- Ah OK. Je vois.
Après avoir papoté un peu avec ma belle mère, je pris congé de tout le monde puis je sortis du temple de l'église prendre un taxi. Je m'apretais à arrêter un taxi quand l'une des maman qui rentrait aussi à la maison me fit signe :
- Maman Valérie, monte je te dépose à la maison
- Ah maman Odette j'espère que tu ne seras pas en retard à cause de moi
- Non ma chérie.
Maman Odette, par son âge était vraiment une maman, elle pouvait être dans la cinquantaine. Mais toutes les femmes à l'église jeunes comme vieilles m'appelaient maman. On roulait sur la voie qui mène vers chez nous on parlait de tout et de rien
- Ah maman Valérie, tu sais je prends tout le temps ton exemple à la maison lorsque je parle à ma fille qui est au Sénégal. Car c'est rare de voir une jeune fille avec autant de sagesse. Tu sais t'humilier et tu sais te faire respecter c'est vraiment à féliciter. Je prie tout le temps pour toi que Dieu te donne encore plus de sagesse.
- Merci beaucoup maman Odette, ça m'encourage de savoir que des mamans prient pour moi car en effet j'ai besoin de vos prières.
La cosérie suivait son cours, elle me parlait de sa fille qui était au Sénégal et de son fils qui vivait à Brazzaville et qui y travaillait on parlait de tout et de rien. Puis arrivées devant le portail, elle gara :
- Merci beaucoup maman Odette
- Je t'en prie maman Valérie. Bien des choses à papa Yves de ma part.
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J'étais rentrée à la maison depuis aux environs de 20h, j'avais cosé avec mon père quelques minutes au téléphone. Je lui avais annoncé la nouvelle pour le Gabon, il était fier de moi et tout. Ma soeur Eunice n'était pas connectée ce soir. Il était 21h, ça faisait bien longtemps que je n'avais pas fait une publication ou même des vidéos live comme j'avais l'habitude de le faire. Je consultai ma page Facebook, j'avais plein de messages non lu. Je me mis à les lire les uns après les autres et à répondre certains.
Puis je fis une vidéo live je parlais de la femme sage, une femme sage celle là qui batit sa maison, qui n'expose pas les failles de sa maison. J'avais fais une vidéo d'à peu près 30 minutes puis je m'étais déconnectée.
Le temps était passé et il était déjà 23h 40 minutes, Yves n'était toujours pas de retour. Je pris mon téléphone pour l'appeler, ça sonnait en vain, il ne décrochait pas. Puis au bout de plusieurs sonneries, il refoula l'appel.
Avait-il repris avec ses vieilles habitudes ?