CHAPITRE 75: GARÇONS D'HONNEUR

Write by L'UNIVERS DE JOLA

***CHAPITRE 75: GARÇONS D'HONNEUR***


**BENJAMIN NGUEMA**


L'homme là l'a stoppé et a dit qu'il voulait entendre les excuses de ma part. Je me suis donc levé et je suis allé m'agenouiller devant eux avant de m'excuser pour tout ce que j'avais dit et fait. Je me suis excusé d'avoir sorti sa fille de sa maison pour la mienne sans sa permission, de lui avoir manquer de respect ainsi qu'à sa famille, d'avoir causé son accident, d'avoir été à l'origine de la perte de son petit fils et de l'avoir envoyé à l'hôpital, je me suis également excusé d'avoir pris les enfants pour le week-end sans lui avoir demandé alors qu'ils étaient sous sa responsabilité. À la fin, il s'est levé et m'a mis un coup de poing au visage qui m'a fait m'asseoir par terre tant il était violent. Les miens se sont mis à gesticuler sur les fauteuils sans doute pour intervenir mais se sont retenus pour voir jusqu'où il devait arriver.


M. H: Ça c'est pour avoir osé traiter ma fille comme vous l'avez fait. Relevez vous.


Je me suis relevé et me suis remis à genoux devant lui. J'ai encaissé un deuxième coup qui m'a renvoyé au sol. Ma mère a voulu se lever mais mon père l'a retenue.


M. H: Ça c'est pour l'avoir envoyé dans le coma. Relevez vous.


Je me suis relevé et presqu'aussitot je suis retourné au sol pour avoir tué son petit fils, puis un autre pour le manque de respect à son égard et à l'égard de sa femme. Je me suis relevé et j'ai encaissé un énième coup.


M. H: Ça c'est le premier des coups que tu recevras si jamais l'idée te reprenait de vouloir traiter ma fille comme du n'importe quoi.


Je me suis relevé moi-même sans qu'il me demande de le faire et je me suis replacé devant lui pour attendre mon sort. J'avais extrêmement mal et je saignais de la bouche mais j'ai serré les dents et encaissé en silence, un homme c'est un garçon.


M. H: (À mes parents) J'ai fait cela devant vous afin que vous sachiez ce qui attend votre fils dès l'instant où vous avez décidé de l'accompagner dans ma maison. Votre fils s'était présenté ici, le 12 octobre à 19h et était ressorti 2 heures plus tard aux côtés de ma fille. Je lui avais demandé qui était il et quelles étaient ses intentions à l'égard de ma fille. Il m'avait regardé droit dans les yeux en me disant qu'il était son petit ami et voulait faire du sérieux avec elle. Je lui ai dit que c'était très bien mais que s'il s'amusait avec MON ENFANT, lui et toute sa famille en subirait les conséquences. Cet enfoiré a voulu me tester et a fait de ma fille son marchepied. Je n'ai qu'une parole et il m'a trouvé sur son chemin. Si je ne me suis pas en pris à vous, c'est parce que ma femme m'avait fait remarquer que votre fils était venu tout seul dans ma maison et il n'y avait pas de raison pour lesquelles des personnes non informées se retrouvent mêlées à cette affaire, je lui ai dit soit. Tu as certainement raison. Nous sommes le 26 mai, M. Rigobert NGUEMA et son épouse Isabelle ainsi que leur fils aîné Damien NGUEMA, leur fille Kelly Andia NGUEMA et le meilleur ami M Fresnel MEBIAME se sont présentés dans ma maison à 15h06 pour venir accompagner leur fils et frère pour s'engager devant moi, cela fait donc de vous ses collaborateurs au même titre que lui. (Sortant son arme et la posant devant nous sur la tablette) Je n'ai qu'une parole. Vous avez décidé d'accompagner votre fils, vous serez donc responsable au même titre que lui du traitement qu'il infligera à ma fille. Je vous le dis sans aucun détour et droit dans les yeux, votre fils refait ce qu'il a fait à mon enfant et je vous tuerai tous au nombre que vous vous êtes présentés dans ma maison, je vous le garantis. J'espère que tout est clair entre nous.


Papa : En effet.


M. H: Souhaitez vous toujours laisser votre fils s'engager auprès de moi?


Papa a regardé maman et les autres puis m'a regardé avant de répondre.


Papa : Nous le souhaitons.


M. H: Très bien. Dans ce cas, j'en ai fini avec vous. (À moi) Lève-toi et suis moi dans mon bureau.


Il a tourné ses talons et est parti dans son bureau, j'ai regardé mes parents avant de me relever avec difficulté, j'ai regardé la mère de Linda qui me souriait pour m'encourager et je me suis retourné pour le suivre dans son bureau. Il m'a tutoyé vers la fin de ses propos, c'est bon signe non? Je suis arrivé devant sa porte et j'ai cogné.


M.H: Entre.


Je suis rentré et j'ai refermé le bureau derrière moi. Il m'a demandé de m'approcher et de m'asseoir en face de lui, je l'ai fait. Il m'a regardé droit dans les yeux pendant un moment avant de prendre la parole.


M. H: Tu as vraiment beaucoup de chance Benjamin, tu as cette chance là que Linda, pour je ne sais quelle raison, a décidé de t'aimer et de faire de toi son homme. Dans le cas contraire, tu n'aurais pas eu le temps de t'approcher d'elle encore moins de remettre tes pieds dans ma maison. Si tu es là c'est parce que j'ai décidé de te pardonner mais je n'oublie pas. J'espère que c'est clair.


Moi: Oui monsieur et merci à vous de m'avoir pardonné, comme je vous l'ai dit je suis désolé pour ce que je lui ai fait et vous avez ma parole que je ne le ferai plus jamais.


M. H: Tu as intérêt. Maintenant je t'écoute.


Moi: J'aimerais, avec votre permission, avoir la possibilité de fréquenter votre fille.


M. H: Dans quel but ?


Moi : Celui de faire d'elle mon épouse.


M. H: Est-elle informée ?


Moi: Non, je tenais à m'entretenir avec vous avant de tenter quoique ce soit avec elle.


M. H: Et si je ne suis pas d'accord ?


Moi: Je reviendrai vous demander votre permission jusqu'à ce que vous me la donniez .


M. H: Tu n'as donc pas peur de mourir en venant m'importuner ?


Moi: C'est un risque que je suis prêt à prendre.


M. H: (Après un moment à me regarder dans les yeux) Tu as ma permission.


Moi: (Heureux) Je vous remercie monsieur, je vous promets que je ne vous décevrai pas.


M. H: C'est tout à ton honneur car il en va de ta vie et celle de tes parents.


Moi: Je le sais monsieur.


M. H: Tant mieux. 


Moi: Je tenais aussi à vous informer qu'avec Linda, nous avons décidé que les enfants resteraient avec elle. Aussi j'aimerais avoir l'autorisation de venir les voir et les prendre avec moi de temps en temps lorsqu'ils seront dans votre maison.


M. H: Tu as mon autorisation.


Moi: Merci monsieur.


M.H: Tu iras chez ma femme, elle te donnera de la glace à mettre sur ton visage car il est en train de gonfler.


Moi : D'accord monsieur et merci.


M. H: Vas-y.


Je me suis levé et je suis sorti de son bureau en soupirant grandement. Je viens d'ôter la plus grosse épine de mon pied. Je suis revenu au salon et tout le monde me regardait un peu curieux et inquiet sauf la mère de Linda qui m'attendait avec une serviette dans laquelle elle avait mis des glaçons. Ils avaient préparé leur coup ou comment ? Je suis quand même allé le prendre et je l'ai remerciée avant de le poser sur mon visage qui était très douloureux. J'ai grimacé au contact de ma peau, ce faisant j'ai croisé les regards de Damien et Fresnel qui avaient l'air de se moquer de moi. Ils ont tous les deux mimé en chœur.


Eux: Président.


J'ai détourné mon regard d'eux et je suis allé m'asseoir. M. H est sorti quelques minutes après moi et il est revenu s'asseoir en retirant son arme qu'il avait déposée sur la table. Il a ensuite donné la parole à mon père pour lui permettre de poursuivre ses propos. Mon père l'a fait et a également déposé les présents que nous avons apportés pour nous excuser et pour avoir la permission de fréquenter Linda. Il a dit qu'il nous pardonnait et a donné son accord pour les fréquentations avant de récupérer les articles. Sa femme nous a ensuite conviés à passer à table car elle avait fait un repas. Nous l'avons fait et sommes encore restés quelque temps avant de prendre congé d'eux pour nous rendre chez moi.


Maman : L'homme là aussi exagère, me frapper l'enfant comme si c'était un sac de boxe comme ça.


Damien/Fresnel : (Riant) Il aime ça. 


Maman : (Me regardant en me poussant la tête) Toi aussi c'est bon, quand on te parle tu n'écoutes pas.


Moi: (Grimaçant) J'ai mal au visage maman, arrête de me pousser.


Kelly et les garçons se sont mis à rire. 


Maman : Hum, j'espère que tu as bien compris ce que cet homme a dit hein. Si tu sais déjà que tu vas refaire les bêtises avec l'enfant d'autrui mieux tu laisses, parce que moi je dois mourir quand je serai vieille et toute ridée. Je n'ai pas l'intention de me faire précipiter dans la tombe à cause de tes histoires.


Damien : Dis lui bien ça. Fres et moi avons des familles à charge et Kelly est en train de commencer sa vie. Donc s'il tente un peu de foutre la merde, c'est nous même qui allons le tuer avant que l'homme là n'arrive.


Moi: Hum.


Kelly : Tu n'as pas une pommade ou un truc du genre pour te frotter ça.


Moi: Si là haut, dans ma salle de bain. Le placard écrit pharmacie.


Kelly : Ok. 


Elle est partie et est rapidement revenue.


Kelly : (Donnant la pommade à maman qui était assise à côté de moi) Tout est bien rangé dans ta chambre hein, la fée du logis a fait des merveilles.


Moi: Hum.


Maman s'est mise à me frotter ça et j'avais mal du coup je gémissais de douleurs.


Maman : (Massant) Ah laisse le mensonge, tu veux dire quoi là ?


Moi: C'est douloureux maman.


Fresnel : C'est ça l'amour, ça fait très mal.


Damien : Surtout quand on est têtu.


Moi: Foutez vous bien de ma gueule.


Ils ont éclaté de rire, maman m'a torturé encore quelques minutes avant de me laisser.


Papa : Où sont passées les photos de Joliane ?


Ils ont tous tourné la tête vers le mur et n'y ont vu qu'une seule photo.


Maman : C'est vrai en plus.


Moi: Je les ai enlevées.


Maman : Pourquoi ?


Moi: Parce qu'il le fallait. J'ai fermé le chapitre de Joliane dans ma vie et j'ai l'intention de commencer une nouvelle histoire avec Linda.


Damien : Tout un Président (Venant me prendre dans ses bras) Je suis content et très fier de toi.


Moi: Merci. 


Fresnel et papa aussi m'ont félicité pendant que Kelly et maman étaient émues aux larmes. Ils viennent de réaliser que j'ai définitivement décidé d'aller de l'avant. Ils sont encore restés chez moi pendant 1 heure avant de s'en aller…


**JENNIFER AGONDJOU**


Moi: Que dis-tu ?


Paul: Un de mes cousins qui devait faire partie de l'équipe ne pourra plus. Il a été rappelé sur site de toute urgence.


Moi: Ebouma pardon, je ne veux pas de stress inutile. Il ne reste qu'une semaine avant mon mariage.


Paul: Ton hein, c'est censé être le nôtre.


Moi: Voilà, donc gère déjà tes choses. Nous partons demain pour le cap Esterias et tu sais que nous aurons besoin que les garçons soient au complet pour les répétitions durant ces trois jours, c'est le dernier virage.


Paul : Je vais trouver une solution.


Moi: Hum.


Ça c'est le genre de choses qui m'énerve. Ça fait trois semaines qu'on répète, les filles et les garçons ensemble. On le faisait une fois par semaine donc nous avons eu 3 rencontres. Les choses ne sont pas encore au point. Mais Dieu merci, j'avais prévu ce voyage de trois jours avec Paul et notre cour, histoire de faire un peu le show mais aussi pour mieux nous concentrer sur les chorégraphies vu que nous serons tous au même endroit. Maintenant il me dit que son cousin ne sera plus de la partie. Alors que nous avons déjà tout acheté pour lui, non seulement il nous faut trouver un autre pour le remplacer, mais en plus il faudra l'habiller et apprendre la chorégraphie depuis le début. Après quand je vais m'énerver on va me dire oh, tu t'énerves. Il a intérêt à me trouver un gars cet après-midi et régler tout ce qu'il y a à faire avant demain. 


Moi: Je suis en train de partir.


Paul : Où ?


Moi: Rejoindre Benjamin au restaurant. Je t'ai dit qu'il voulait me parler et m'a appelé hier non?


Paul: Oui. 


Moi: Ok. J'y vais donc.


Paul: D'accord, salue-le de ma part.


Moi: Ok.


Je l'ai embrassé et je suis sortie pour aller grimper dans ma voiture. J'ai rejoint Benjamin quelques minutes plus tard, il m'attendait déjà. J'ai vu qu'il avait quelques hématomes sur le visage comme s'il s'était battu ou on l'avait agressé. Il s'est levé pour me faire la bise avant de se rasseoir.


Moi: Tu as eu quoi au visage ?


Benjamin : (Souriant) Trois fois rien, ne t'inquiètes pas. C'est une longue histoire mais rien de grave. D'ici à demain il n'y aura plus rien.


Moi: D'accord.


Benjamin : On commande ?


Moi: D'accord.


Il a appelé la serveuse et nous avons commandé avant que je ne reprenne la parole.


Moi: J'ignorais que mon numéro avait regagné la liste des contacts après avoir longtemps été bloqué. J'ai été très surprise de voir ton numéro s'afficher sur mon écran.


Benjamin : (Soutenant mon regard) Je le sais et je tiens à m'excuser pour ça. Je ne vais pas tenter de justifier mes actes en essayant de me dédouaner. J'étais dans une période assez sombre de ma vie et malheureusement tu fais partie de la grande masse des personnes qui ont payé les frais de mon état émotionnel de façon directe et indirecte. J'étais malade Jennifer et je ne m'en rendais pas compte. Je crois même que si ton amie n'avait pas eu cet accident, peut-être que je ne aurais pas compris que j'étais un danger. Je ne vais pas rentrer dans les détails parce que c'est assez personnel mais je tenais à m'excuser auprès de toi. Pour le manque de respect que j'ai manifesté à ton égard et à celui de ta sœur. Je suis également désolé pour la souffrance que je vous ai infligée à toutes les deux par mes actes. Je ne peux pas revenir en arrière pour effacer mes actions mais je peux te promettre que cela n'arrivera plus à l'avenir.


Moi: Tu as réglé ta maladie ?


Benjamin : Oui.


Moi: Donc là tout est clair dans ta tête actuellement et les cases manquantes ont été remplacées ?


Benjamin : (Souriant légèrement) C'est exact.


Moi: Je vois. Tu t'es fait pardonner auprès des parents ?


Benjamin : Oui. 


Moi: C'est donc tonton H qui t'a salué comme ça ?


Benjamin : (Bougeant la tête en souriant) En effet.


Moi: (Un large sourire sur les lèvres) Dans ce cas, je te pardonne aussi. Comme tu as déjà reçu les salutations de la famille, c'est bon. 


Je lui ai tendu la main en riant et il l'a saisie avant de la secouer.


Moi: Voilà, là on peut redevenir amis et comme on a fait la paix, je vais t'inviter à mon mariage. Tu recevras ton billet dans à peu près quatre jours parce qu'avec Linda et le reste de l'équipe on doit se déplacer demain pour trois jours. À mon retour, je t'enverrai ça.


Benjamin : D'accord. Merci.


Moi: Mais tu ne seras pas à une table d'honneur hein, c'est ça le résultat quand on s'est mal comporté. Alors que là, tu devais être assis sur la même table que ma copine non loin de nous, tu seras au fond de la salle.


Benjamin : (Souriant) Ce n'est pas bien grave. L'essentiel c'est que j'y assiste.


Moi: (Souriante) voilà. Il faut savoir se contenter de l'essentiel. 


Nos commandes ont été déposées. Nous nous sommes souhaités un bon appétit avant de nous mettre à manger.


Moi: Sinon, c'est quoi tes projets avec ma sœur, tu comptes lui faire la cour ?


Benjamin : C'est au programme.


Moi: Tu as déjà entrepris des choses ?


Benjamin : Non. Je voulais d'abord déblayer le chemin avant d'arriver jusqu'à la maison.


Moi: Je vois. Mais pardon, attends après mon mariage pour ne pas la distraire de son travail, il faut qu'elle soit concentrée.


Benjamin : (Souriant) J'ai pour habitude de la distraire ?


Moi: (Le regardant l'air de dire tu es sérieux là)


Benjamin : (Riant) Bon d'accord.


Moi: Je ne sais pas c'est quoi le vampire que tu utilises pour la ramollir autant alors que ma copine est quelqu'un d'implacable. Tu dois être un petit sorcier.


Nous avons ri tous les deux avant de poursuivre notre repas en parlant. À la fin, il a payé, m'a raccompagnée jusqu'à ma voiture et nous nous sommes séparés. Comme je l'avais dit à Linda la dernière fois que nous étions chez elle, j'avais décidé de ne pas fermer mon cœur à Benjamin et j'étais prête à l'accepter pour lui donner une seconde chance. Je sais qu'on ne commande pas le cœur et il choisit d'aller s'attacher à qui il veut. Malheureusement ou bienheureusement le cœur de Lili aime Benjamin, je serai donc amenée à le côtoyer tout le temps vu que tôt ou tard, ils vont se remettre ensemble, c'est quelque chose d'inéluctable. Rien qu'à la façon dont ils se regardent quand ils sont dans le même espace, ça se voit. Si Dieu lui a pardonné, elle-même la principale concernée l'a déjà aussi fait, qui sommes-nous pour lutter avec ça ? Pour le bonheur de Linda , on préfère faire la paix mais on le surveille. À la moindre erreur, on le descend et l'enterre quelque part sur la route du cap là-bas. 


Je suis passée chez mon père avec qui je devais régler quelques détails avant de rentrer à la maison en soirée. J'ai demandé à Paul qui a décidé de dormir là s'il avait trouvé une solution et il m'a dit oui. Tant mieux. J'ai rangé nos sacs pour demain et quand tout était prêt, je suis allée prendre ma douche, j'ai parlé avec Lili avant de m'endormir. Le lendemain nous nous sommes apprêtés, avons pris le petit déjeuner avant d'aller déposer Sasha chez la mère de Linda où les enfants vont rester durant ces trois jours. Nous avons récupéré Linda et sommes allés au lieu de rencontre avec les autres. Paul est descendu du véhicule avant nous.


Moi: (À Linda) Tu disais que tu devais laisser les enfants avec Benjamin non?


Linda: Oui, mais il m'a appelé hier pour me dire que ce n'était plus possible car il avait eu une urgence. 


Moi: Je vois. Allons trouver les autres.


Nous sommes descendues et sommes allées saluer les autres. Arsène est présent et fait partie des garçons d'honneur de Paul,il y a également ses deux frères et un autre de ses amis Alvine, son cousin et celui qu'on attend que je ne connais pas. À chaque fois qu'on se retrouve, Arsène est sur le dos de Lili et cette dernière est exaspérée. Paul et moi avons essayé de parler au gars que ce dossier-là n'est pas bon mais il insiste. Elle le tolère uniquement à cause de nous et parce qu'elle sait que c'est juste pour un petit moment. De mon côté, en plus de ma DC, j'ai ma petite sœur, celle de Paul, trois cousines à moi et Kelly. Cette dernière nous a dit qu'elle était en chemin et ne tarderait pas à arriver. Trois minutes plus tard alors que nous étions en train de parler Paul, Arsène, Linda et moi, nous avons entendu deux voix de sexe opposé qui nous ont salué. En nous retournant, nous sommes tombés sur Kelly et Benjamin. 


Moi: Bonjour. (À Benjamin) Que fais-tu là ?


Paul : C'est mon 6e garçon d'honneur.


Linda/Moi: (En chœur) Hein???

MÈRE MALGRÉ MOI