CHAPITRE 77: LE CAVALIER

Write by L'UNIVERS DE JOLA

***CHAPITRE 77: LE CAVALIER ***


**LINDA NDOMBI**


Benjamin : ( À mon oreille) Tu sens toujours divinement bon et cette tenue c'est une dinguerie. Tu es trop sexy à l'intérieur Lin et ce n'est pas convenable. Je veux bien ne pas faire une connerie durant ce séjour mais stp, ne me rends pas la tâche difficile. Je risque de ne pas tenir très longtemps, je ne vais pas résister.


J'ai commencé à ralentir jusqu'à m'arrêter dans un coin assez isolé.


Moi: (Tournant ma tête pour le regarder) Tu me parles de résister à quoi?


Benjamin : (Après m'avoir regardé pendant un moment) À ça.


Il m'a saisi mon visage par les deux mains et s'est mis à m'embrasser avec passion, j'y ai répondu avec la même passion. Il a fait glisser ses bras le long de mon corps en le caressant. Il a fini par me saisir par la taille et me soulever pour me retourner avant de me faire asseoir à califourchon sur lui . Je pouvais sentir la bosse sous sa culotte. Il a repris à m'embrasser en croisant ses bras dans mon dos avant de les descendre jusqu'à mes fesses et se mettre à les appuyer avec fermeté pendant que je lui caressais le ventre. J'étais excitée comme pas possible, mes tétons étaient dressés et ma mouille abondante sous mon slip. Il s'est mis à me frotter contre son pénis déjà bien durci on aurait dit qu'il allait percer sa culotte. Il a remonté ses mains sur mon dos et les a passées en dessous du débardeur pour détacher les cordes de mon soutien et libérer mes seins qu'il s'est mis à malaxer avec ses mains me faisant gémir contre sa bouche.


-Qu'est-ce que tu es en train de faire ? Après quand on te dira que tu es disponible tu vas pleurer jusqu'à faire l'accident non? 


C'était mon cerveau qui était en train de me parler de la sorte. Je me suis figée et je me suis détachée de sa bouche avant de retirer ses mains de mon corps.


Benjamin : Qu'est-ce qui se passe ?


Moi: Je ne suis pas disponible pour être ton vide couilles. 


Il a paru assez surpris avant de se reprendre et me fixer en silence. J'ai posé une de mes mains sur ma poitrine pour la cacher de sa vue avant d'essayer de me détacher de lui. Il s'est mis à reculer et nous avons pu quitter cette position. Il s'est levé en silence et a plongé dans l'eau pour s'éloigner un peu, tout ça en silence et c'était tant mieux. J'ai renoué les cordes de mon soutien et j'ai réajusté mon débardeur avant de me retourner pour regarder vers l'avant de l'appareil. Cette petite distance qu'il a mise entre nous en allant nager un peu plus loin, nous a permise de reprendre nos esprits et de calmer nos pulsions. Je suis peut-être attirée par lui mais je n'accepterai plus qu'il me manque de respect.


Moi: (Parlant à mon âme dans ma tête) Toi tu te calmes là-bas hein. On ne va pas retomber dans les mêmes travers que la première. C'était aussi comme ça que ça avait commencé à Meyang et puis on a fini à l'hôpital, donc tu m'arrêtes les bêtises.


Benjamin : (Me sortant de mes pensées) On peut retourner auprès des autres ?


Moi: Oui.


Benjamin : Ok.


Il est remonté sur l'appareil sans poser ses mains sur moi.


Benjamin : (Gardant une légère distance entre nos corps) Vas à une vitesse moyenne stp.


J'ai compris que c'était pour lui permettre de tenir sans avoir besoin de m'attraper. Je l'ai fait et nous avons rejoint les autres.


Kelly : Vous étiez où ? 


Benjamin : On a tourné un peu plus loin.


Kelly : Hum.


Moi: Ne va pas imaginer les choses, il ne s'est rien passé.


Kelly : (Riant) J'ai dit quelque chose ?


Moi: Hum. (À Benjamin) merci pour cette balade.


Benjamin : Ce fut un plaisir.


Je suis descendue et je suis allée vers Kelly.


Chloé : (À Benjamin) Je peux aussi venir faire un tour avec toi?


Benjamin : (Croisant mon regard) Non, ce n'est pas possible. 


Chloé : (Déçue) C'est dommage, une prochaine fois peut-être.


Benjamin : Même là, ce sera toujours pas possible.


Chloé : Pourquoi ?


Benjamin : (Levant ses yeux sur moi) Parce que je n'ai pas l'intention de me disperser.


Chloé : (Suivant son regard) Hum.


Je suis sortie de l'eau et je suis allée enfiler ma longue robe.


Alvine : (Sortant de l'eau) Tu nous gâches la vue Linda.


Moi : (Souriant faiblement à son endroit) C'est tant mieux.


Nous nous sommes assis l'un à côté de l'autre.


Moi: Tu as fini de te laver?


Alvine : Oui. Je suis fatigué. Et toi ?


Moi : Idem.


Alvine : Je peux te poser une question ?


Moi: Vas-y.


Alvine : Entre Benjamin et toi, il y a quelque chose ?


Moi: C'est Arsène qui t'envoie c'est ça ?


Alvine : Pas particulièrement même si je remontrai cette information à qui de droit.


Moi: Hum. 


Alvine : Alors ?


Moi: Tu avais vu mes enfants le premier jour des répétitions n'est-ce pas ?


Alvine : Oui. 


Moi: C'est leur père.


Il a écarquillé les yeux de surprise.


Alvine : Sans blague ?


Moi: Vrai.


Alvin : C'est donc pour ça que Kelly t'appellait ma belle sœur ? Et c'est vrai que maintenant que tu en parles, c'est logique. Kelly est sa sœur, et les enfants ses neveux. En plus de la ressemblance entre eux. Quand on regarde ça, tout coule de source.


Moi: (Silencieuse)


Alvine : (Après un moment) Mais la question demeure. C'est le père de tes enfants d'accord, mais est-ce que vous êtes ensemble ? Ça c'est autre chose ? 


Moi: (Après un moment) Non. Nous ne sommes pas ensemble.


Alvine : L'hésitation dans ta voix et tes réactions face à lui indiquent le contraire. Mieux je dis à Arsène que le propriétaire du terrain là, c'est le monsieur peut-être que là, il va se rétracter définitivement.


Moi: Hum. 


Les autres sont venus nous retrouver et nous sommes retournés à la maison où nous avons improvisé une fête durant laquelle ils ont repris les répétitions de danses avant que ça ne vire à autre chose. Seuls Benjamin et moi ne consommions pas d'alcool, tous les autres étaient bourrés et ça racontait des bêtises jusqu'à ramener l'affaire de la danse du matin entre Benjamin et moi.


Kelly : Moi je suis d'avis que Linda ait  un cavalier pour danser tous les sons avec nous.


Jennifer : (Assise sur son gars) Moi aussi.


Moi: Vous êtes complètement malades.


Jennifer : On va faire un vote, qui est pour, lève la main.


Tous sauf Claude, Chloé, Arsène, Benjamin et moi ont levé la main.


Jennifer : La majorité l'emporte.


Moi: Je te rappelle que je suis censée être derrière toi pour réajuster ta robe à chaque fois.


Jennifer : Tu ne le feras pas quand on va danser. 


Moi: Je ne discute même pas avec vous, vous aurez oublié tout ça demain.


Jennifer : (Riant) C'est ce que tu crois.


Kelly : (Riant) Laisse ça, elle ne sait pas que le dossier est géré. 


Nous avons continué à parler et la bouffe est venue nous trouver assis dehors en train de boire. Quand les ventres étaient pleins. Ce fut des concours de danses de twerk entre Claude, Chloé et Alice (la troisième cousine). Les deux premières dansaient littéralement devant Benjamin pendant que la troisième le faisait devant Arsène.


Jennifer : (Riant, à mon oreille) Mais les filles-là ont décidé de t'attaquer sur tous les fronts.


Moi: Hum. 


Jennifer : (À haute voix) Vous, on ne vous appuie pas l'œil hein.


Elles ont poursuivi dans leur chose jusqu'à très tard dans la nuit avant que chacun ne se retire dans sa chambre. Sur le lit je n'avais pas sommeil, après m'être retournée dessus à plusieurs reprises, j'ai décidé de sortir pour aller marcher histoire de me changer un peu les idées. Je l'ai fait jusqu'au sable lorsque j'ai entendu derrière moi


Voix: Tu n'arrives pas aussi à dormir ?


Je me suis retournée pour tomber sur Benjamin qui était debout non loin et avait ses deux mains en poche.


Moi: (Après un moment) Non, je n'ai pas sommeil.


Benjamin : Moi non plus. Peut-être que si on avait bu comme les autres, on n'aurait pas de mal.


Moi: C'est possible.


Benjamin : Je peux me joindre à toi pour marcher ?


Moi: D'accord.


Il s'est rapproché et nous avons marché l'un à côté de l'autre en silence.


Benjamin : (Après un moment) Je ne t'ai jamais pris pour un vide couilles Linda. 


Je me suis arrêtée et il l'a fait également. Je me suis tournée vers lui pour le regarder.


Benjamin : Je sais que le fait que je t'ai dit que si nous avions vécu ce qui s'est passé entre nous c'est parce que tu étais disponible mais je t'assure que ce n'était pas le cas. Je ne pouvais sans doute pas mettre un nom sur ce que je ressentais pour toi à ce moment-là mais je peux te dire que c'était avec le cœur. Au delà du fait que tu étais présente dans ma vie, j'ai pleinement vécu tout ce qui s'est passé entre nous et c'est sans doute la raison pour laquelle j'ai disjoncté à un moment. C'est parce ce que je ressentais pour toi allait au-delà d'une simple attirance physique. Comme tu l'as sans doute lu dans le journal de Joliane, elle a été la seule femme que j'avais connu et même après son décès je n'ai pas pu me résoudre à toucher une autre femme parce qu'aucune d'entres elles n'a su réveiller en moi ce que seule Joliane arrivait à faire. Et ce jusqu'à ce que je tombe sur toi à cette soirée. Je t'ai vu rentrer dans cette salle au bras de Roland et pour je ne sais quelle raison je n'ai pas aimé te voir à son bras parce que je voulais être à sa place. Je te l'avoue, je l'ai jalousé dès l'instant où je t'ai vue rentrer avec lui dans cette salle et après, je n'ai pas pu détacher mes yeux de toi et ce pendant toute la soirée, quelque chose s'est passé en moi ce jour et cela s'est accentué quand nous nous sommes salué. Après ce jour, tu t'es imposée à mon esprit sans que je ne puisse le maîtriser. Il y avait bien cette attirance physique, le nier serait faire preuve de mauvaise foi, mais ce n'était pas que ça, ce n'était pas l'attirance physique qui me rendait jaloux à l'idée que quelqu'un d'autre puisse te tourner autour, ce n'était pas l'attirance physique qui faisait en sorte qu'en dépit du fait que je te disais que nous n'étions pas ensemble, je t'écrivais et flirtais avec toi, ce n'était pas elle qui m'avait obligé à modifier notre accord pour te garder tout un week end auprès des miens, ce n'était pas elle qui me poussait à te toucher et te regarder comme je le faisais. Ce n'était pas elle qui me faisait te faire l'amour avec autant de passion et ce n'est pas elle non plus qui m'a poussé à te suivre jusqu'ici durant ces trois jours. 


Il s'est arrêté et s'est mis à me fixer dans les yeux pendant un bon moment.


Benjamin : Je ne pourrai jamais te voir comme un vide-couilles parce que je t'aime Lin. 


Mon cœur s'est mis à battre très fort dans ma poitrine.


Benjamin : Je suis complètement fou de toi et je n'ai aucunement l'intention de m'amuser avec toi. C'est pourquoi je te demande pardon pour ce qui s'est passé cet après midi sur le jet, mon intention n'était pas de te manquer de respect sauf que je me suis laissé emporter par mes sentiments et mes pulsions qui sont difficilement malléables quand je suis dans ton environnement. Je suis désolé.


Je ne savais pas quoi dire ou faire après ça. Je suis restée silencieuse en train de le regarder jusqu'à ce que je me suis mise à frissonner à cause d'un coup de vent.


Benjamin : (L'ayant remarqué) Je crois que nous devrions faire demi-tour.


Moi: Je suis d'accord.


Nous avons fait chemin retour jusqu'au petit pont qui nous emmène à nos bungalows. Il m'a regardé rentrer dans le mien avant de regagner le sien. Une fois à l'intérieur, je suis allée m'asseoir sur le lit en repensant à tout ce qu'il m'avait dit ce soir. J'ai également pensé à ce que maman m'ait dit qu'il était passé à la maison la semaine dernière pour aller s'excuser auprès de mes parents pour son attitude avec ses parents. Jennifer m'a écrit avant hier pour me dire qu'elle avait déjeuné avec lui et il s'était aussi excusé auprès d'elle. Est-il possible qu'il veuille véritablement recommencer une relation avec moi? Il m'a dit qu'il m'aimait et que


Br,br,br,br. (Message)


-Benjamin : Je saurai être patient pour te prouver mon sérieux. Je prie le Seigneur afin que tu puisses passer une agréable et douce nuit. Dors bien Lin, Ma Reine….


J'ai lu et je n'ai pas pu m'empêcher de sourire. J'ai changé de vêtements et je me suis allongée, c'est avec un sourire sur les lèvres que je me suis endormie. Le lendemain, alors que je terminais de m'apprêter, quelqu'un a frappé à ma porte. J'ai ouvert et j'ai vu une jolie couronne en fleurs naturelles posée par terre avec un petit mot dessus.


"Une reine, ça porte une couronne et voici la tienne. Bon réveil et excellente journée. B.N"


J'ai souri avant d'aller me mettre devant le miroir et la poser sur ma tête, elle était très jolie et embellissait mes cheveux. J'ai pris quelques pinces à cheveux et je l'ai bien bloqué pour qu'elle n'ait pas à tomber quand je vais bouger. Lorsque je suis arrivée dans la grande maison, tout le monde m'a complimenté sur la beauté de l'objet et on m'a demandé où je l'avais eu.


Moi: Elle m'a été livrée ce matin.


Claude : Par qui?


Moi: (Souriant) Un admirateur.


Les filles : (Regardant Benjamin en souriant) Ooooouuuuuhhhh. 


Kelly : Love is in the air.


Elles ont éclaté de rire et au même moment quelqu'un a sonné à notre porte pendant que nous étions en train de nous diriger vers la table sur laquelle était dressée le petit déjeuner. Chloé qui était la plus proche est allée ouvrir.


Chloé : (Depuis la porte) Linda c'est pour toi.


Moi: (Surprise) Hein?


Jennifer : C'est qui?


Chloé : Un livreur.


Moi: Un livreur?


Alda: Va d'abord voir.


Je me suis levée et je suis allée trouver le livreur qui tenait un gros panier surprise emballé qu'il m'a remis. À l' intérieur, il y avait tout ce que j'aimais comme petit déjeuner quand je ne travaillais pas, en plus d'un gros carton de chocolat et une jolie fleur à l'intérieur. Le panier n'était pas signé mais seulement deux personnes dans cette pièce connaissaient mes goûts et je savais que ce n'était pas Jennifer.


Jennifer : C'est signé ?


Moi: Non. 


Jennifer : En tout cas, l'admirateur là a seulement lu dans mon esprit car c'est exactement ce que je voulais manger ce matin.


Paul : Avec tout ce que tu as bu hier, si tu manges ça, sache bien que tu deviendras un dragon.


Jennifer : Hum. Les ennemis sont partout.


Nous avons ri avant de nous attablés. Les autres mangeaient le petit déjeuner qui était servi et moi, le mien.  Je regardais de temps en temps Benjamin qui ne disait rien depuis là. Après le repas, nous sommes assis à la terrasse histoire de digérer un peu avant de reprendre les répétitions.


Br, br, br,


-Benjamin : J'aime beaucoup comment tu es vêtue ce matin, tu es magnifique comme toujours.


J'ai souri avant de ranger mon téléphone. Mais presqu'aussitot un autre message est entré.


-Benjamin : Surtout n'arrête pas de sourire, tu es tellement belle quand tu le fais.


Je ne pouvais plus m'empêcher de sourire tant mon sourire s'était élargi.


Jennifer : (Me regardant) Qu'est-ce qui t'amuse Lili ?


Moi: (Verrouillant mon téléphone) Rien du tout. 


Jennifer : (Suspicieuse) toi là tu me caches les choses maintenant hein? En tout cas je vais finir par t'attraper. 


Moi: Tu es en train de te faire des films.


J'ai déverrouillé mon téléphone et j'y ai vu un autre message.


-Benjamin : Je serai l'homme le plus heureux si seulement je pouvais te… mais dommage.


Je n'ai pas compris sa phrase, j'y ai réfléchi pendant un moment avant de zapper pour appeler les enfants avec qui j'ai parlé pendant un moment. J'ai dû me déplacer pour pouvoir bien parler avec eux car les autres faisaient trop de bruit.  Après près de 30 minutes, je suis revenue vers les autres et j'ai été surprise de trouver Karl dans les bras de qui Kelly se lovait.


Moi: (Surprise) Tu fais quoi là? Bonjour.


Kelly : (Souriante) C'est mon cavalier oh.


Moi: Comment ça ?


Jennifer : (Souriante) Oui, j'ai décidé de faire venir Karl, il sera le 6e garçons d'honneur et le cavalier de Kelly. Comme ça Alvine prendra Claude.


Moi: Et Béni dans tout ça ?


Jennifer/Kelly : Il devient ton cavalier.


Moi: Hein???

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