CHAPITRE 8
Write by Jojo D
Lynn
Chloé
Sans
m’en rendre compte les larmes ce sont mises a coulé toute seuls au fur et à mesure
qu’il me rasait le crane. Même étant assise je sentais qu’il le faisait avec
tellement de rage et j’en ai eu la confirmation quand j’ai aperçu quelques
gouttes de sang tombé sur mon genoux. J’ai poussé un de ces cris aigu croyant
qu’il allait s’arrêter ou que les gens dans la foule allait plaider en ma
faveur mais NON, ils ont continué de chanté et de tapé dans leurs mains comme
si de rien n’était. Je rencontre le visage de mes amies et je vois que mes beaux-parents
les retiens par la main parce qu’il y’a tellement de rage contenu dans leurs
regards.
Je ne
comprendrais jamais cette aisance et cette capacité qu’on certains gens a aimé
voir leur prochain souffrir. Je suis la assise sur une chaise en train de me
faire blesser de partout par un homme qui a failli me violé tout ça au nom de
la tradition parce que selon eux je suis probablement responsable de la mort de
leur fils. Si seulement ils s’avaient qui était vraiment Axel ils n’allaient
pas me traité comme ça mais plutôt me prendre en pitié. Moi j’accepte mon sort
et je crois en la justice divine mais j’ai mal quand je vois des jeunes filles
assisté à ce que je subis avec sourire aux lèvres tout en oubliant qu’elles
seront amené à se marié un jour et que peut être Dieu décidera de rappeler leurs
maris a lui avant eux et à ce moment-là ils verront ce que j’ai vécu et feront
moins les malignes. J’ai tellement mal dans mon cœur et dans mon âme que mes
larmes n’arrêtent pas de coulé.
Quand
il a fini son œuvre sur ma tête, il s’est retourné vers la foule en brandissant
la tondeuse en l’air. Je ne sais pas ce qu’il disait puis qu’il parlait en
leurs langues mais il a réussi a créé des cris de joie dans la foules suivi des
applaudissements. Apres l’une des tantes est venu vers moi, s’est abaissé et a
ramassé tous mes cheveux au sol, a fait pareil que T. Felix ce qui a également
crée de la joie dans la foule et s’est tourné vers moi.
Tante 1 : ma fille, toute cette touffe de
cheveux que j’ai en main marque la fin de ton veuvage accompli avec bravoure,
sagesse et surtout avec un respect des traditions. Maintenant nous allons faire
allumer un feu au milieu de la cours pour les brulé, donc ne bouge pas.
Ce
n’est même pas dans mes projets de bougé d’ici tellement je suis abattue. J’ai
mal au plus profond de moi parce que je sais que la personne pour laquelle je
subis toutes ces atrocités ne le mérite pas. Je suis assise sur ce banc de
cuisine assistant à la brulure de mes cheveux, quand elle finit, elle se tourne
vers moi et me dit ;
Tante 1 : ton rite de veuvage est certes fini
mais ce n’est qu’une étape de franchi. Tu devras te vêtir de noir pendant 1an a
compté d’aujourd’hui, à la fin de ces 1an tu viendras ici pour assisté à la cérémonie
qui a pour but d’enlever ton noir et tu finiras tous les étapes de ton veuvage.
Vas en paix ma fille, tu peux aller te reposé
Sans
que j’ai eu l’occasion de faire un mouvement je vois Marie-Ange et Fadimatou
arrivé vers moi à grand pas
Marie-Ange : (criant) vous pensé qu’avec tout
ce qu’elle a subis ici elle pourra avoir la paix un jour ? Bande de
sorcier
Fadimatou : vraiment vous n’avez même pas honte
de faire vivre ce genre de chose a une fille qui aurais pu être votre fille ou
votre sœur, vous êtes des sans cœurs. Qu’Allah m’épargne d’une famille comme la
votre
Tonton Felix : (haussant le ton) fermez-moi vos
sales bouches. Vous êtes qui pour venir nous parlé comme ça ? Vous voyez
le genre d’amies qu’elle a ? Rien que des insolentes………..
Fadimatou : insolent toi-même. Pendant que les
vrai gens parlent un vieux pervers comme toi tu ouvres ta sale bouche puante
pour nous parler, pardon dégage sur ma route. Gros con (dit-elle en le poussant
jusqu’à c qu’il se retrouve à terre) (s’adressant à moi) pardon avance devant
moi avant que je ne déverse tout ma colère sur toi.
Je
n’avais jamais vu Fadi comme ça, de nous 3 elle a toujours été la plus calme et
posé donc pour ne pas l’énervé d’avantage je me suis contenté d’avancé. Arrivé
dans la chambre, elles m’ont amené aux toilettes pour que je puisse prendre une
bonne douche. Dès que j’ai ouvert le jet d’eau je n’ai pas pu m’empêcher de
coulé des larmes déplorant ce qu’est devenue ma vie. Je ne me suis pas rendu
compte du temps passé au toilette jusqu’à ce que Fadi vienne ouvrir la porte.
Fadimatou : ca vas mieux ?
Moi : (reniflant) si on veut, oui ça va
Elle
est restée longtemps à me regarder et son regard était emplie de compassion et
de tristesse,
Fadimatou : voilà ceux à quoi tu passes ton
temps, a pleuré à chaque occasion qui se présente à toi. Tu penses que les
larmes la t’apporterons une solution à ta vie ? Franchement Lynn ressaisie
toi avant que cette famille ne te bouffe vivante. Quand tu auras fini de
pleurer, faut sortir te préparé pour notre départ
Moi : à cette heure ? Pardon rentrons
demain, je suis fati……..
Fadimatou : ne tente même pas de finir ta
phrase (m’imitant) « je suis
fatigué, je suis fatigué ». Pardon fait vite tu sors te préparé et je
ne discute pas avec toi. Tu as encore 5 minutes aux toilettes donc dépêche-toi.
Tsuippsss (dit-elle en sortant)
Je me
suis dépêché et je suis sortie. Elles avaient déjà laissé mes habits sur le
lit ; un pantalon tailleur noir, une chemise noir, des sous-vêtements de
la même couleur et une paire de ballerine noir. Quand j’eu fini de m’habillé je
suis sorti les retrouvé devant la porte de ma chambre.
Marie-Ange : c’est bon ? On peut
partir ?
Moi : oui.
Nous
nous sommes avancé et je sentais les regards des gens sur moi, au moment de
sortir de la concession, l’une des tantes vient se placer devant nous (vous
vous doutez de qui il peut s’agir) accompagné de T. Felix
Tante 2 : vous compter aller ou comme ça ?
Marie-Ange : tu es devenu aveugle ou
quoi ? Pardon pousse toi de mon chemin
Tante 2 : fait moi quitté je vois, n’importe
quoi. La veuve doit encore passer la nuit ici pour…..
Fadimatou : pour que vous finissiez le travail
que vous avez commencé sur sa tête ? Elle ne passe plus la nuit ici donc
faites ce que vous voulez
Tante 2 : (s’adressant à moi) attend toi aux conséquences
de cet affront que tu nous fais. Tu viendras ramper devant nous pour implorer
notre clémence
Marie-Ange : (riant d’un rire sans joie) tu attendras
longtemps alors la vieille parce que tant qu’il y’a un Dieu et une justice
divine sur cette terre, mon amie ne viendra jamais ramper pour imploré votre
pardon, au contraire attendez-vous à recevoir la colère de Dieu pour tout ce
que vous lui faite, Donc de grâce évite moi le bavardage et quitte devant moi.
Elles
ont continué de se disputé et les mots devenais de plus en plus violent, pour
mettre fin à tout ça j’ai décidé t’intervenir
Moi : (criant) TAISSEZ VOUS !!!! Vous
n’avez pas hontes ? Qu’es ce qui n’a pas marché chez vous ? Vous n’êtes
pas fatigué de me rendre la vie impossible ? Vous avez refusé que je fasse
un discours d’adieu à mon époux pendant la messe j’ai accepté, vous m’avez
traité de tous les noms j’ai accepté, vous avez dit rite de veuvage, j’ai
accompli sans rechigner ; à cause de ces rites j’ai failli perdre le peu
de dignité qui me restait et toujours à cause de ces rites me voici avec le
crane pleins de blessures. J’ai fait tout ce que vous vouliez mais apparemment
ce n’est pas suffisant puis que vous voulez seulement ma mort. Tout ce que je
vous demande c’est de me laisser avoir un semblant de paix. Ne vous inquiétez
pas, je reviendrais vers vous dans 1an faire tout ce qu’il y’a encore à faire
mais de grâce, FOUTEZ MOI LA PAIX. (M’adressant aux filles) on peut partir
maintenant ?
Je me
suis avancé laissant toutes l’assistance sans voix parce que c’est bien la première
fois depuis la mort d’Axel que je m’exprime comme ça. J’ai toujours fait
l’effort de me contrôlé mais là je pense que je suis arrivé à saturation. Tout
ce que je veux c’est avoir un semblant de paix et de bonheur dans ma vie.
Les filles m’ont retrouvé en route et nous avons marché en silence jusqu’à ce que nous trouvions le taxi pour la gare routière. Le bus était déjà sur le point de partir, nous avons vite payé nos billets et nous sommes partis. Assis dans le bus pour Douala j’ai juste posé ma tête sur la fenêtre mais je ressentais déjà un peu de sérénité et sans m’en rendre compte je me suis endormi paisiblement………….