CHAPITRE 9
Write by Jojo D
Lynn
Chloé
Je sens
une tape insistante sur mon épaule, je ne veux pas ouvrir les yeux mais je sens
que la personne ne compte pas me laissé tranquille tant que je n’aurais pas
ouvert les yeux, choses que je fini par faire à contre cœur ;
Fadimatou : (souriant faiblement) eehh babe ont
est déjà arrivé, lève-toi stp
Je
regarde autour de moi histoire de m’adapté aux lieux et je me rends compte
qu’effectivement nous sommes déjà à Douala ; plus précisément a la gare
routière de Bepanda. Le voyage s’est passé dans un calme pesant, j’ai passé la
majeur partie à dormir, je me suis juste réveillé pour me soulagé et pour
m’acheter quelque choses a mangé et je me suis encore endormie. Elles ont
essayé d’engager la conversation mais je n’avais vraiment pas envie de discuté,
tout ce que je voulais c’était du calme et elles ont finis par respecté mon
choix. Nous sommes descendu du bus, avons récupérer nos bagages et nous avons
traversé de l’autre côté de la route afin de prendre un taxi pour la maison.
Arrivé
devant le portail, j’ai eu une envie de faire demi-tour, mes amies ont remarqué
mon hésitation et mon poussé en avant. Nous avons sonné et le gardien est venu
ouvrir ;
Bouba(le gardien) : ahhh bonzour madame (me
souriant)
Moi : bonjour Bouba, comment tu vas ?
Bouba : bien madame, entrez oohh madame (me
cédant le passage)
Nous
sommes entrez, il nous a remis les clés de la maison et j’ai ouvert la porte.
En d’autre circonstances j’aurais pu dire que c’est bien de retourné chez soi,
je ne dirais pas que je ne me sens pas bien de rentré chez moi mais retourné
ici me rappel trop de choses. Je me perds un peu dans mes pensé au point d’en oublier
mes amies, c’est quand Marie-Ange me touche que je reviens a la réalité.
Marie-Ange : on va y’allé babe, on a juste pu
avoir une permission d’un jour, mais comme aujourd’hui c’est vendredi on va passer
le soir après le boulot passé le weekend avec toi (souriant faiblement) ça te
vas ?
Moi : nous vous inquiétez pas, tout iras bien.
Je vous attends le soir alors
Fadimatou : étant donné que tu ne peux pas
cuisiner, on va laisser l’argent a Bouba pour aller t’acheter a mangé,
d’accord ?
Moi : c’est d’accord, vous pouvez partir tranquille.
On se voit le soir.
On se
fait la bise et je pars les raccompagner. En revenant je décide de ne pas trop
perdre de temps dans les autres pièces de la maison et je vais directement dans
la chambre d’Axel. J’ouvre la porte et je reste figé face à tout ce que je
vois, on dirait qu’Axel est simplement allé au travail et que je le reverrais
le soir ; sa chemise est encore posé sur le dossier de la chaise et sa
chaussure au pied du lit. Je regarde sa chambre, je me regarde, je passe les
mains sur mon crane nu et là je m’écroule par terre. Je réalise encore une fois
que je suis vraiment une veuve, j’ai beau me dire qu’il ne mérite pas toutes
cette douleur que je vis mais je n’y peux rien si mon cœur a eu à le choisir.
Au début de notre mariage je pouvais affirmer clairement que je l’aimais mais
quelques temps après notre mariage moi-même je n’étais plus sure de l’amour que
j’avais pour lui. Je passe mon temps à vous dire qu’il ne mérite pas mes larmes
mais je ne vous dit pas pourquoi…………………..
Flashback
Apres
l’obtention de mon Baccalauréat j’ai décidé de continué mes études dans le
domaine des Ressources Humaines et quand j’ai obtenu ma licence j’ai choisi d’arrêté
l’école et de me mettre à mon compte en ouvrant mon propre cabinet de
Consultation RH chose qui a été plutôt facile grâce à l’héritage laissé par mes
parents et l’aide de T. Philipe.
J’ai
rencontré Axel de façon plutôt banale 4 mois après l’ouverture de mon cabinet,
le courant est très vite passé et je suis tombé amoureuse de lui croyant que
c’était réciproque. Apres avoir fêtez mes 22 ans Axel m’a demandé en mariage
chose que j’ai accepté avec plaisir. Quand j’ai décidé de le présenter a T. Philipe,
il ne la pas du tout apprécier et était contre ce mariage, même mes amies était
contre ce mariage mais ils ont fini par l’accepter pour me faire plaisir.
Les débuts
de mon mariage étaient juste magnifiques, je me voyais finir ma vie avec lui et
je me disais qu’en fin de compte Dieu ne pas oublier. Quelques temps après j’ai
surpris une discussion entre Axel et son meilleur ami Dylan (le frère de Sally)
Dylan : (riant) non mais tu es trop fort man,
je te tire mon chapeau. Tu obtiens enfin ce que tu veux
Axel : (riant) je peux te garantir que ça n’as
pas été facile de berner cette fille en lui faisant croire que je suis fou d’elle
mais bon la fin justifie les moyens puisque grâce a elle j’ai pu toucher l’héritage
laissé par ma grand-mère……..elle mérite quand même une petite compensation
Dylan : et tu ne trouves pas que tu devrais la récompenser
en l’aimant en retour ? Elle s’est toujours bien comporté avec toi et ça
se voit qu’elle t’aime et…….
Axel : et moi je ne l’aime pas et ça ne risques
pas d’arrivé donc faut laisser tomber……
Et là je
décide de faire mon entré parce que ce que j’ai entendu ma trop fait mal
Moi : je ne vous dérange pas j’espère ? (dis-je
avec le regard brillant de larme) donc c’est tout ce que je représente pour toi
Axel ? J’étais juste la candidate parfaite pour t’aider a touché ton héritage
n’est-ce pas ?
Ce jour
j’aurais aimé qu’il me dise comme dans les films que ce n’est pas ce que je
crois et que je me suis trompé mais NON, il m’a juste regardé avec pitié, s’est
tourné vers son ami et son partis. Apres son départ j’ai tellement pleuré mais
je ne pouvais me confier à personne puis que tous mes proches étaient contre ce
mariage, même le père d’Axel. Apres avoir bien pleuré, je suis monté dans notre
chambre récupérer mes affaires et depuis ce jour nous faisions chambre à part. L’atmosphère
à la maison était devenue invivable et il rentrait à des heures tardives
empestant les parfums féminins. Aux yeux du monde extérieur ont jouais au couple
parfait mais dès qu’on traversait la porte de la maison tout devenais comme
avant. A ce moment j’ai su que j’avais fait le mauvais choix, je ne vivais plus
mais je survivais dans ce mariage dans lequel je me suis moi-même enfermé.
Fin
du flashback
En n’y
repensant je peux dire que Dieu m’a aimé en me libérant de ce mariage, je n’ai
jamais souhaité sa mort mais au moins je suis libérer de tout ça et je peux
enfin me reconstruire.
1
mois plus tard
Aujourd’hui
ma vie reprend peu à peu son cours normal et je ne peux que remercier le
Seigneur. 1 semaine après mon retour du village T. Philippe et sa famille sont
venu me rendre visite et malgré mon refus ils ont décidé d’organisé une messe à
la maison pour le repos de l’âme d’Axel chose qui m’a beaucoup touché. Son père lui
aussi est venu me rendre visite et a pris part à la messe mais sa femme depuis
mon retour du village elle n’a pas pris de mes nouvelles.
Il est
déjà 17H et ça me soulage. J’ai passé une journée très fatigante aujourd’hui et
je ne rêve que de mon lit. Après 45 minutes de conduite j’arrive devant le
portail, je klaxonne mais personne n’ouvre. Je descends donc enfin de voir ce
qui ne vas pas et je trouve 2 voitures que je ne reconnais pas garer dans la
cours, je cherche le gardien des yeux sans le voir et je décide d’entré pour
voir qui est à l’intérieur. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine quand je voie
T. Felix prenant ces aises dans ma maison avec sa femme.
Moi : je peux savoir ce que vous faites ici ?
T. Marguerite (sa femme) : ça ne se voit pas ?
Tu es devenu aveugle ?
Moi : si je suis aveugle, c’est que toi tu es
sourde. Je demande ce que vous faites chez moi…..
T. F : oohh ne parle plus jamais comme ça a ma
femme. Et pour répondre à ta question nous sommes venus nous installé dans
notre nouvelle maison
Moi : (riant) faites-moi rires. Tu as construit
une maison comme ça ici à Douala depuis quand ? Pardon libérez ma mai…
T. F : tu ne sais pas que c’est toi qui vas libérer
MA MAISON idiote…. Marguerite monte prendre ces valises que tu as arrangées tu
sors me jeter ca dehors….
Je suis
resté debout assistant à cette scène comme étant en transe. Je me demande qu’es
ce qui n’a pas marché ? Je me disais bien que c’était trop calme avec
cette famille mais je ne m’attendais pas à ça. Elle descend avec mes valises qu’elle
sort balancer dehors et revient se placé devant moi avec les mains sur ces
hanches
T. M : tu sors ou je te fais sortir en te
trainant au sol ?
Mon regard va d’elle à son mari et je trouve qu’ils sont tellement pathétiques à venir s’accaparer de la maison d’une veuve. Pendant ces 1 mois de calme, je me suis rendu compte qu’a cause d’Axel je suis devenu une fille fragile qui se laissait faire par tout le monde et j’ai décidé que ça ne pouvait plus continuer. Je me tourne pour sortir et je me dis que cette situation n’en resteras pas là, qu’ils profite bien du peu de temps qu’ils auront dans cette maison parce que leur départ est très proche…………….