Chapitre 8

Write by Nasty girl

Julia

Couchée sur la table de massage, je regardais les yeux de Manuel briller de colère. Je savais pertinemment ce que cela présageait et rien qu’à la pensée de ce qui allait suivre, je mouillai encore plus abondamment. Manuel n’aimait pas que je lui donne des ordres ; il n’aimait d’ailleurs qu’aucune de ses partenaires prenne le contrôle pendant leurs ébats sexuels. Ce qu’il aimait, c’était de dominer les femmes avec qui il couchait. Je vis les muscles de sa mâchoire tressaillir et ses yeux se plisser. Sans prévenir, il me pinça durement le téton sur lequel reposait sa main. Instantanément la douleur irradia mon corps mais au lieu de m’en plaindre, cela me fit gémir profondément. Tout mon corps était tendu et impatient de recevoir la correction que Manuel ne manquera sûrement pas de me donner. Il vît bien comment j’étais excitée mais au lieu de me sauter dessus comme il le faisait d’habitude, il resta immobile tout en continuant à me pincer le téton. Ce mélange de plaisir et de douleur m’avait toujours fait perdre les esprits et il faut dire que Manuel savait comment s’y prendre avec moi. Au bout de quelques instants, il s’empara de mon second sein de son autre main et en pinça aussi le bout. Rien qu’à la vue de son membre tendu, je pouvais aisément deviner son excitation. Il commença alors à rouler mes tétons entre ses doigts et à les pétrir. Submergée de plaisir, je me mis à rouler des reins. Les palpitations de mon clitoris faisaient courir des frissons dans tout mon corps. Je saisis Manuel par ses poignets pour le guider vers mon triangle épilé mais il tînt bon et aucune de ses mains ne bougeât. Dépitée, j’entrepris de me caresser moi-même mais à peine ai-je entamé le geste qu’il me donna une violente tape sur mon sein gauche. Il savait que c’était celui qui était le plus sensible. Il m’intima l’ordre de relever mes bras au-dessus de la tête et de les garder dans cette position. Couchée sur la table de massage, je n’étais désormais que soupirs. Les décharges de plaisirs me secouaient le bassin et j’avais l’impression que mon clitoris allait exploser tellement il était gonflé. Je croisais les jambes, les décroisais, pressais mes jambes l’une contre l’autre tellement les palpitations de mon clitoris étaient fortes.

Alors que je désespérais de le voir bouger, Manuel se détourna un moment de moi pour prendre un tube d’huile de massage. Il en versa abondamment sur ma poitrine, mon ventre et mes jambes tout en prenant soin d’éviter mon triangle. Le contact de l’huile sur ma peau me fit tressaillir car l’huile était mentholée. C'était nouveau ça. La sensation de froid me picotait un peu partout. De ses mains, Manuel étala sensuellement l’huile sur tout mon corps en insistant sur mes seins et mes entrecuisses. Il était entrain de me torturer et il adorait cela. Je n’avais qu’une envie, qu’il pose ses fichus doigts sur mon clitoris mais le connard faisait exprès d’éviter mon sexe. Alors que je désespérais de le voir passer à l’acte, il me fit soudainement pivoter et écarter très largement les jambes. Il versa un peu de cette huile mentholée sur mon sexe avant que d’abaisser sa tête entre mes jambes. Mon souffle s’était coupé les quelques secondes qu’ont duré ce mouvement. Il s’arrêta à quelques centimètres de mon sexe, se servit de ses doigts pour bien décapuchonner mon clitoris avant de souffler dessus. Mon Dieu ! Quelle sensation ! Ce fut comme une décharge électrique. Je commençai à dire des paroles incohérentes pendant que mon corps se mettait à trembler et que je bougeais mon bassin dans tous les sens. Il me saisit alors les hanches et me plaqua sur la table. Il passa plusieurs fois sa langue entre les petites lèvres de mon sexe, de bas en haut en évitant soigneusement de toucher mon bouton d’amour. Le contraste entre son souffle chaud sur mon clitoris qu’il maintenait décapuchonné et la sensation de froid produite par l’huile mentholée faisait battre mon cœur à la chamade ; je ressentais des fourmillements sur mon cuir chevelu alors j’arrachai ma perruque que je jetai au loin.

Manuel m’en mettait plein la gueule et ce n’était pas pour me déplaire. Il me releva encore plus les jambes, fit passer ses bras de chaque côté de mon corps et revint me caresser les seins. Au même moment je le sentis aspirer mon clitoris. Il ne le suçait pas non, il l’aspirait comme s’il était entrain de me faire une pipe. N’en pouvant plus, je collai mon bassin à sa bouche et me mit à me frotter contre ses lèvres. Imaginez un peu la sensation ! Faisant fi de son ordre, je ramenai mes bras vers lui et pressai sa tête contre mon sexe. Je n’avais plus du tout les esprits clairs, mes gémissements remplissaient la pièce, je ne contrôlais plus mes mouvements. C’était tellement bon que j’en bavais littéralement. Je haletais comme une folle. Alors que je sentais l’orgasme poindre, j’accélérai la cadence et Manuel fit tourner sa langue autour de mon clitoris. C’en était de trop ! Tout mon corps se braqua et l’instant d’après, un orgasme fulgurant déferla dans mon corps. Je me mis à trembler tout en suppliant Manuel d’arrêter de me sucer mais il fit la sourde oreille. Je refermai mes jambes autour de sa tête, incapable de maîtriser les tremblements de mon corps. Alors que je ne m’y attendais pas, un second orgasme me secoua plus violemment que le premier. C’était tellement bon que c’en était presque douloureux. Manuel ne me donna pas le temps de reprendre mes esprits. Il écarta mes jambes et plongea dans mon vagin. A cause de sa taille, je criai mon plaisir et ma douleur en même temps. Une chance que la pièce était insonorisée.

Manuel me labourait sauvagement en position missionnaire et j’aimais ça. A chacun de ses va-et-vient, j’avais l’impression qu’il voulait aller toujours plus loin. A cause de l’étroitesse de la table de massage, une de ses jambes n’arrêtait pas de glisser alors il se releva et me mit en position de la levrette. Il me retourna, claqua mes fesses, me fit me cambrer et replongea toujours brutalement en moi. Je n’arrêtais pas de crier mon plaisir. Comme mes jambes se dérobaient sous moi, il m'agrippa par les épaules pour m’empêcher de lui échapper. Malgré la climatisation, nos deux corps dégoulinaient de sueur. 

Manuel ne m’avait jamais possédé comme cela. Certes il a toujours eu cette façon bestiale de me prendre mais j’avais l’impression que cette fois-ci était particulière. Il changea de position et me tira vers l’unique canapé de la pièce dans lequel il s’assit et me demanda de le chevaucher. L’Andromaque est l’une de mes positions préférées donc je m’y adonnai à cœur joie. Comme à chaque fois, je pris le temps d'observer son énorme pénis pénétrer mon vagin. Ce spectacle m'a toujours fasciné. Je ressentais étrangement chaque centimètre de son pénis dur glisser en moi. Alors que j’accélérais la cadence, il se mit à me donner des claques sur les fesses, à me sucer les seins et à les malaxer. Instantanément l’étincelle se ralluma et un troisième orgasme me secoua. Vidée de toute énergie, je m’affalai contre lui, la respiration courte en marmonnant des propos incompréhensibles. Manuel au lieu de mettre fin à la séance, me poussa sur le côté et fit remonter une de mes jambes sur son épaule dans la position de la Pieuvre.  Après s’être enduit la verge de l’huile mentholée, Manuel reprit de plus belle sa besogne. Il ahanait lui aussi son plaisir et nos cris tout comme nos corps s’entremêlaient dans un ballet frénétique. Au bout d’une quinzaine de minutes, je n’en pouvais plus. J’avais le sexe en feu et j’avais perdu toute lucidité. Je me retrouvai à supplier Manuel d’en finir mais ses yeux étaient vitreux comme s’il était ailleurs. Je voyais les muscles de sa mâchoire se contracter. Alors que je croyais qu’il ne pouvait me limer plus vite, il accéléra encore plus ses va-et-vient. Une minute plus tard, il se retira de mon sexe et éjacula sur mon ventre en poussant un long grognement presque animal. Manuel s’affala sur le sol et je pu observer son érection tomber. Nos respirations se calmèrent peu à peu. Je me raclai la gorge avant de prendre la parole.

-       Qu’est-ce qui s’est passé Manuel ? Tu as failli me démonter ! lui-dis-je les yeux brillants.

-       Je te l’ai dit julia, tu m’as beaucoup manqué, me répondit-il en me fixant avec un sourire en coin.

L’instant d’après, je me laissai emporter par le sommeil.

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