Chapitre 7
Write by Nasty girl
Julia
Mon mari et moi étions allés à un dîner la
veille et nous étions rentrés très tard dans la nuit. J’étais bien trop
fatiguée pour constater que Manuel n’était pas rentré. Ce n’était pas de ma
faute si l’une des plus puissantes familles du pays avait décidé d’organiser un
dîner le même soir que mon beau-fils rentrait. De toute façon, ce n’est pas le
grand amour entre nous donc c’est donc sans gêne que j’avais préféré aller à ce
dîner en entraînant Henry avec moi plutôt que d’aller perdre du temps à
l’aéroport. Seulement, je n’avais pas prévu que ce bâtard préférerait passer la
nuit dehors plutôt que de rentrer à la maison. Je suis sûre que s’il avait
mangé le repas que je lui avais réservé, il me mangerait dans la main à l’heure
actuelle. Au lieu de cela, je me retrouvais à me disputer avec mon chéri. Enfin,
j’avais encore le temps d’agir et contrairement à ce que croyait Henry, j’ai
l’intention d’user de toutes les stratégies pour avoir Manuel à mes pieds. Pour
l’instant, il fallait que je calme le jeu et en y repensant, je me dis que je
n’aurais pas dû montrer à Henry à quel point l’impolitesse de son fils m’avait
rendue nerveuse. J’étais donc entrain d’embrasser langoureusement Henry quand
j’entendis la porte communicante entre la cuisine et la salle à manger
claquer. La voix de Manuel s’adressant à
son père m’obligeât à je me détacher d’Henry, ce que je fis tout de même
lentement. Pendant un bref instant, je me demandai s’il aurait pu surprendre
notre conversation mais l’expression de son visage me donna la certitude qu’il
n’avait rien entendu du tout. Manuel n’a jamais su cacher son antipathie à notre
endroit. Qu’Henry fût son père n’y changeait rien. J’étais suis sûre que s’il
avait entendu ne serait-ce qu’une toute petite bribe de nos propos, il se
serait jeté sur nous sans considération pour son père. Je me composai un visage
de circonstance et fit semblant d’être heureuse de le voir.
- Manuel ! m’écriai-je en me dirigeant tout
sourire vers lui pour le prendre dans mes bras.
- Bonjour Julia, répondit-il sans pour autant
répondre à mon étreinte alors que je lui faisais la bise.
- Bonjour Manuel, fit Henry en lui tendant la
main.
- Bonjour papa, répondit-il simplement
- Comment vas-tu ? continua Henry.
- Très bien, répondit sèchement Manuel.
- Je m’attendais à te voir hier soir mais
visiblement, tu as préféré passer la nuit ailleurs, enchaîna Henry.
- Visiblement toi et ta femme étiez une fois
encore trop occupés pour accueillir votre fils comme il se doit alors quelle
différence ?, fit Manuel en haussant les épaules.
- Calmez-vous les garçons ! coupai-je
doucement. Manuel tu sais, si ce dîner n’était pas vraiment important, nous
serions venus t’accueillir à l’aéroport.
- Oui c’est ça… Ne te paye pas ma tête Julia !
Quand il s’agit de moi, tout est plus important pour vous.
- Ne sois pas méchant Manuel, lui répondis-je en
souriant. Tu sais très bien que ton père t’aime de tout son cœur !
- Vraiment ? Eh bien il a une drôle de façon
de me le montrer, répondit Manuel avec insolence.
- Contrôle ta façon de me parler ! fit son
père qui visiblement se laissait emporter.
- Si non quoi ? Hein Papa que peux-tu bien me
faire ? continua Manuel avec un sourire moqueur en défiant son père du
regard.
C’est toujours le même scénario. Aussi loin que
je m’en souvienne, la relation entre Henry et son fils a toujours été explosive et ce
dernier ne ratait jamais une occasion pour énerver son père. Il fallait que je
m’interpose sinon une dispute allait bientôt éclater.
- Ah non ! Il est trop tôt pour vous disputer
les garçons. Et si on passait à table pour le petit-déjeuner plutôt? J’entraînai
Henry par le bras et adressai une supplique du regard à Manuel pour l’inviter du
regard à nous suivre.
Le
petit-déjeuner s’était déroulé dans une ambiance de plomb et après avoir
vainement essayé d’animer la conversation, j’avais fini par renoncer et me
taire. Manuel ne perdais rien pour attendre. J’ai hâte de mener à bien mon plan
car j’en ai plus qu’assez de le laisser nous manquer de respect à son père et
moi. Non mais comment ose-t-il nous traiter de cette façon ? Qu’il le
veuille ou pas Henry est son père et il n’a pas le droit de le traiter avec
autant de mépris. Habituellement, je lui rendais coup par coup ses piques mais
là, il me faut rester concentrée si je veux que tout se déroule comme je le
prévois. Je devais jouer à la belle-mère affectueuse soit ! Je me consolai
en pensant que bientôt Henry et moi serions débarrassés de ce boulet. En parlant d’Henry, j’eus l’intuition qu’il me
fallait le surveiller car bien que ce fût le week-end, il s’était rendu à
« la Compagnie » aussitôt le petit-déjeuner fini. Je le soupçonnai de
fuir l’ambiance morose qui régnait à la maison maintenant que son fils était
rentré, à moins que ce ne fût de la culpabilité. Quant à moi, j’avais du pain
sur la planche et aucune minute à perdre. Il me fallait agir et vite. Une fois
dans ma chambre, je téléphonai à Annabelle. On se donna rendez-vous à notre
salon d’esthétique habituel. Une heure plus tard, vêtue d’une combinaison d’un
rouge vif, d’une paire de sandales à talons blancs, je me saisis de mon sac
Hermès lui aussi d’un blanc immaculé et sorti de notre chambre à Henry et moi.
Je m’attardai un moment devant le grand miroir installé dans le couloir, face à
l’allée pour m’assurer une dernière fois que je présentais bien.
« Impeccable » ! Il n’y a pas de meilleur mot pour qualifier ma
tenue et mon make-up. La combinaison dévoilait sensuellement mon dos et
épousait parfaitement mes courbes sans pour autant paraître vulgaire. J’admirai
mon port de tête, mes seins, mon ventre plat, mon fessier…Bref, pour une femme
à l’aube de la quarantaine, j’étais incroyablement sexy. Cela allait de soi
puisque pour préserver ma parfaite plastique, je dépensais sans compter et m’éloignais de toute forme de stress. J’avais
compris très tôt que je n’étais pas destinée à avoir des enfants et que travailler
était tellement ennuyeux! Je n’en avais d’ailleurs pas besoin puisque Henry et
moi avions une source intarissable à portée de main. Malheureusement, cet
imbécile de Manuel risque de tout bouleverser. Consciente du danger qui nous
guettais, je fis solennellement une promesse à mon reflet dans le miroir :
« Il est hors de question que je retourne vivre dans la misère !
Parole de Julia, jamais je ne laisserai un morveux m’enlever tous mes
privilèges… ». A peine finissais-je la phrase que j’entendis un bruit
sourd et quelqu’un jurer violemment. Après quelques secondes, je me rendis
compte que ces bruits provenaient de la chambre de Manuel. Que se passait-il
donc ?
- Manuel ? criai-je sans obtenir de réponse.
La
pensée qu’il put lui arriver malheur me réjouit pendant un court instant. Tous
mes problèmes seraient résolus d’un seul coup. Si seulement c’était aussi
facile ! Je me dirigeai vers sa porte et toqua. N’obtenant toujours pas de
réponse, je m’hasardai à ouvrir la porte et constatai que la pièce était vide.
Cependant, il me sembla entendre du bruit qui provenait certainement de la
salle de bain. Alors que je m’avançais doucement vers là, je vis Manuel en sortir
brusquement. Il semblait contrit et fixait d’un air énervé son index gauche
duquel s’échappait ce qui semblait être du sang. Il ne me remarqua pas tout de
suite et moi, au lieu de signaler ma présence, je me perdis dans la
contemplation de son corps. Visiblement il venait de prendre une douche car il
portait pour unique vêtement, une serviette qu’il avait nouée autour de ses
reins et ses cheveux étaient mouillés. Mon regard se porta sur sa poitrine qui
se soulevait au rythme de sa respiration saccadée, glissa vers ses abdominaux bien
dessinés et descendit encore plus bas. Je me sentis électrisée de le revoir après
tant d’années ainsi. Je n’arrivai pas à détacher mon regard de son corps comme
exactement il y a cinq ans. Une violente envie naquit au creux de mes reins et
ma bouche se dessécha d’un coup. Comme déconnectée de la réalité, je me sentis
irrésistiblement attirée et je fis un pas vers lui. Ce fut ce mouvement qui
attira son attention. Lorsqu’il me vit son regard devint glacial et il
m’interpella d’une voix sourde de colère :
- Que fais-tu là ?
- Je… hum… euh tu vas bien ?... je ne savais
pas… excuse-moi je n’aurai pas dû entrer mais je… hum, bégayai-je.
- Que fais-tu dans ma chambre Julia ?
tonna-t-il en s’avançant dangereusement vers moi.
- J’ai entendu un bruit alors je voulais voir si
tout allait bien, réussis-je à dire en reculant instinctivement.
- Combien de fois vais-je devoir t’interdire de
rentrer dans ma chambre ? Quand bien même je serais mourant je ne voudrais
pas voir tes pieds dans cette pièce. Sors d’ici ! cria-t-il rageusement en
haussant encore plus le ton et en pointant la porte entrouverte du doigt.
- J’ai entendu du bruit et je venais juste voir si
tu allais bien !, répondis-je en haussant moi-aussi la voix. Je voulus
paraître fâchée mais mon regard rempli de désir qui restait braqué sur son
torse mouillé me trahit.
Je
le compris lorsque je vis un rictus de dégoût déformer le visage de Manuel.
L’instant d’après, il me poussa sans ménagement hors de sa chambre et me claqua
la porte au nez. Je faillis tomber et me rattrapai de justesse en m’adossant au
mur en face de moi. Pendant un long moment, je restai figée face à la porte
sans pouvoir bouger d’un pouce. Mon cœur battait à la chamade et j’avais le
souffle court. Ce fut la sonnerie de mon téléphone qui me tira de ma rêverie. Maladroitement
je sortis mon téléphone de mon sac et remarquai que c’était un message d’Annabelle.
Elle m’informait qu’elle était déjà arrivée au salon. Après avoir lu le
message, je fermai les yeux quelques instants pour retrouver une contenance
mais irrésistiblement mon esprit me ramena à la scène qui s’était déroulée plus
tôt, à cette torride sensation que j’ai éprouvé à la vue du corps de Manuel. En
me rappelant de la façon dont il m’a jeté hors de sa chambre mon cœur s’embrasa
de colère. Aucun homme ne m’a jamais traité ainsi et pourtant c’était la
troisième fois que cet imbécile me rejetait. Rassérénée, je réajustai ma tenue
et descendis furieusement les escaliers. Henry avait pris la BMW donc la
Mercedes était disponible. Je m’emparai de la clé et informai mon chauffeur qui
se précipitait vers moi que je conduirai moi-même. Manuel ne perd rien pour
attendre.
Il
était presque dix heures du matin quand j’arrivai au salon d’esthétique Savana.
Ce salon était le plus huppé de tout le pays et la clientèle était triée sur le
volet. En clair, il ne suffisait pas d’avoir les moyens de payer la facture
mais il fallait avoir une certaine popularité et fréquenter la sphère des
personnalités les plus distinguées du pays. Il m’a fallu presqu’une année
entière avant d’obtenir mon premier rendez-vous. C’est donc non sans fierté que
je garai ma voiture et descendis avec élégance de ma Mercedes CLS-Class avant
de confier la clé au portier. Dès que j’eu franchi la porte, une des hôtesses
m’accueilli chaleureusement et me conduisit à la salle de soins privée qui
m’était réservée. L’hôtesse m’informa que ma nièce Annabelle était déjà arrivée
et qu’elle m’attendait. Je ne pris pas la peine de lui répondre car oui je
n’étais pas obligée d’être cordiale avec le personnel. D’ailleurs je n’étais
pas du tout de bonne humeur. L’hôtesse me précéda et me débarrassa de mon sac.
Annabelle se leva du fauteuil dans lequel elle était assise et vint me faire la
bise. Elle avait une coupe de champagne à la main et je lui fis remarquer qu’il
était trop tôt pour boire. Au lieu de me répondre, elle gloussa étrangement. Je
remarquai qu’elle était éméchée et la bouteille à moitié vide confirma mes soupçons.
- Non mais Annabelle, quel intérêt as-tu à
consommer autant d’alcool ? lui lançai-je sèchement ?
- Ne sois pas rabat-joie ma tante ! C’est le
week-end. Un petit verre ne me fera pas de mal, me répondit-elle en souriant.
Tu devrais essayer de temps en temps.
- Pour toi, le week-end c’est tous les jours de la
semaine. Est-ce qu’il t’arrive de passer un ou deux jours sans boire de
l’alcool ? , lui dis-je toujours fâchée. Tu as intérêt à changer
d’attitude. Tu ne me serviras à rien si tu deviens alcoolique !
- J’ai les idées bien claires, ne t’inquiète pas
pour ça ma tante. Je profite juste de la vie comme tu me l’as si bien appris. Et puis, je n’ai jamais eu autant de succès avec les hommes. Ils sont tous à mes
pieds !
- Ah oui ? fis-je intéressée. Les hommes,
c’était notre sujet favori à Annabelle et moi.
- Uh huh ! Figure-toi que pas plus tard
qu’hier, Antoine DOSSRA m’a fait un virement de vingt millions.
- Eh ben dis-donc ! C’est qu’il est vraiment
piqué !
- Je ne te le fais pas dire, continua-t-elle en rigolant.
Grâce à toi je suis devenue une femme fatale. Plus aucun homme ne me résiste.
- Hahaha. C’est bien ça Annabelle, je suis
heureuse que tu t’en sortes bien.
Annabelle aujourd’hui âgée de vingt-deux ans est l’unique fille de ma défunte petite sœur. Elle a hérité de la beauté de sa mère et des traits peuls de son père. Annabelle est de loin la seule réussite de ma sœur car toute son existence n’a été qu’un gâchis ! Malgré mon indéniable beauté, je ne rivalisais pas avec ma sœur qui était de loin plus belle que moi. Son élégance était naturelle et sa grâce innée. Elle était de ces personnes qui éblouissent sans effort alors que moi je devais en tout temps m’imposer. J’étais tellement jalouse d’elle que pendant les nombreuses années de notre adolescence, je lui ai voué une haine sans limites pour toutes les attentions qu’elle me volait. Il lui suffisait d’apparaître dans un endroit pour que tous les regards se tournent vers elle. Malgré la méchanceté à peine voilée que je lui témoignais, elle ne m’a jamais retourné les mauvais coups que je lui faisais. Au contraire elle était douce et affectueuse, tout mon opposé. Après que nos parents aient perdu la vie dans un accident de voiture, il nous a fallu nous aider l’une et l’autre car nos parents ne nous avaient pas laissé de fortune. Le peu d’argent qui aurait pu nous revenir avait été aspiré par les différentes dettes. Les deux premières années après le décès de nos parents, nos relations s’étaient quelque peu améliorées mais ma sœur avait fini par tout gâcher. Au lieu d’accepter les avances d'un richissime homme d’affaires, elle s’était entichée d’un homme aussi pauvre que nous l’étions. Cet événement avait poussé ma haine envers ma sœur à son apogée. J’avais alors coupé les ponts avec elle et avait réussi malgré tout à tirer mon épingle du jeu. Lorsque des années plus tard elle avait fini par me retrouver, j’étais déjà mariée à Henry et nous vivions plutôt bien. Elle était veuve et atteinte d’une maladie incurable. Elle me demanda mon aide pour l’aider à s’occuper de sa fille. Bien entendu, je le lui avais refusé. Elle avait choisi la pauvreté alors elle n’avait qu’à assumer ! A sa mort, je pris l’enfant, Annabelle, sous mon aile. Au départ c’était beaucoup plus pour en faire mon souffre-douleur mais je me félicitai quelques années plus tard car sa beauté se révéla encore plus éblouissante que celle de sa mère. Je lui appris à survivre et grâce à moi, Annabelle avait aujourd’hui à ses pieds quelques-uns des hommes les plus puissants du pays. Je suis sûre qu’elle pourra m’aider à éliminer la menace que représente Manuel.
- Tu ne le sais peut-être pas encore mais Manuel
est rentré pour les vacances, lui dis-je en me servant finalement pour une
coupe de champagne.
- Et tu ne me le dis que maintenant ?,
fit-elle en posant sa coupe toute excitée.
- Calme-toi ma chérie ; il est rentré hier
nuit mais figure toi que monsieur a préféré passer la nuit hors de la maison.
Je parie qu’il était avec son demeuré d’ami…comment il s’appelle déjà ?
- Elayane…
- Oui c’est ça !
- Il est plutôt bel homme cet Elayane. Je le
troquerais volontiers contre Antoine. Il paraît que la fortune qu’il héritera
de sa grand-mère vaut trois fois celle de Manuel.
- Possible…fis-je pensive. Mais ce n’est pas lui
notre cible. Notre cible c’est Manuel et j’espère que tu as bien compris ce que
j’attends de toi.
- Ne t’inquiète pas ma tante. Il ne m’échappera
pas.
- Heureuse de te l’entende dire. Il faut que tu
sois rayonnante. Je t’offre des soins complets, la totale !
- Super,
je t’aime tantine ! s’écria Annabelle comme une petite fille en se jetant
sur moi pendant que je sonnais l’hôtesse pour la lui confier.
Une
fois que l’hôtesse se fut allée avec Annabelle, je ne pus m’empêcher de repenser
à l’incident qui s’est passé quelques heures plus tôt avec Manuel.
Instantanément mon corps s’embrasa. Il me fallait absolument expier mon trop
plein de frustration. Vidant ma coupe de champagne d’une traite, je téléphonai
à la réception pour modifier la formule de soins et massage que j’avais réservé.
La réceptionniste me rassura que mon masseur habituel, Manuel, était de
service. Je me déshabillai entièrement et m’allongeai sur la table de massage.
Je n’utilisai aucun des peignoirs disposés là. Je n’en avais pas besoin pour ce
qui allait suivre. Quelques minutes après, j’entendis un discret coup à la
porte et l’instant d’après, Manuel fit son entrée et verrouilla la porte de l’intérieur.
Il avait simplement noué une serviette autour de ses reins. Malgré l’épaisseur
de la serviette, je pouvais aisément deviner les soubresauts de son imposante
verge, ce qui enflamma encore plus mon corps déjà impatient. Je l’observai
dénouer lentement sa serviette. Il avait la même carrure que « mon Manuel »
et une fois encore, je me demandai comment le bon Dieu a pu doter un être
humain d’un si gros engin. Il ne m’avait même pas encore touchée mais un long
frisson me parcouru l’échine et je sentis une douce chaleur irradier mon
intimité. Manuel s’avança vers moi et posa doucement une de ses mains sur un de
mes seins et en pinça doucement le bout.
- Tu m’as manqué Julia, me dit-il.
- Tais-toi et baise-moi, lui répondis-je.