Chapitre 8
Write by Shalom Ametefe
Grace
C’était grâce à Fortuné, l’ex de ma meilleure amie Aminata qui vit actuellement en Côte d’Ivoire que j’ai intégré le groupe CHRONIQUES FANTASTIQUES. Parmi les quatorze groupes dans lesquels je suis, celui-là est le meilleur. Je suis une passionnée des belles histoires et même si je ne participe pas trop aux discussions du groupe je ne peux jamais le quitter parce que j’adore lire les chroniques que Fortuné envoie tous les jours. Ca faisait un mois qu’on avait fait une présentation générale du groupe et je ne cessais de recevoir des messages des mecs du groupe qui me trouvaient canon. Ce n’est pas pour me venter mais je suis une fille très belle et sexy, je possède tout ce qui rend fou les hommes. Aucun des mecs ne me plaisait sauf Carlos qui vivait à Accra mais bizarrement il ne m’avait jamais ecrit. N’ayant pas froid aux yeux je l’avais moi-même abordé pour lui dire qu’il me plaisait et qu'on pourrait se voir quand il serait à Lomé s'il le voulait, pour mieux se connaitre et il n'y voyait aucun inconvénient.
En plus d’être caissière dans un supermarché de la capitale je suis une mère célibataire. J’ai une fille de 5 ans. Son papa était parti au Canada avant sa naissance. Au début tout allait bien mais depuis presque trois ans il ne m’appellait plus comme avant, n’envoyait plus l’argent à la fin du mois et comme j’insistais pour savoir ce qui n’allait pas il m’avait clairement dit qu’il ne pouvait plus continuer avec moi et que j'étais libre de faire ma vie. En ce moment Divine n’avait que 2 ans. J’étais déboussolée, désorientée. Je n’arrivais pas à croire que Davy avait pu me faire ça. J’avais tout misé sur lui, j’avais confiance en lui. Mais finalement c’était ma mère qui avait raison. Elle n’était pas d’accord sur cette relation mais l’amour m’avait aveuglé. Et c’est grâce à elle que j’ai pu élever ma fille malgré qu'elle vivait à Kpalime. J’avais appris par un des neveux de Davy qu’il avait trouvé une autre à qui il a offert une villa.
On passait le week-end chez ma mère quand Carlos m’informa qu’il serait à Lomé le samedi pour repartir le dimanche. Obligée j’avais évoqué certaines urgences de travail pour revenir à Lomé et le rencontrer. Ca faisait trop longtemps que je fantasmais sur lui. On avait pour habitude de faire des discussions érotiques, de s’envoyer des nudes et j’attendais sa venue à Lomé pour m’envoyer l’air avec lui. Ah, oui j’adore le sexe et depuis que Davy m’avait laissé tomber je n’arrivais plus à faire confiance aux hommes mais cela ne m’empêchait pas de prendre mon pied avec eux. Je sautais d’homme en homme juste pour me satisfaire. Carlos m’avait proposé une relation sérieuse mais j’ai été claire avec lui que je n’étais pas encore prête pour ça.
Nous étions rentrés vers 16h. Après avoir préparé le repas du soir, je douchai Divine avant de la laisser chez ma voisine. Je me douchai et portai une robe sexy. J’arrivai dans le bar qu’il m’avait indiqué à 17h30. Il m’avait dit qu’il était chez Fortuné. Au début ca m’avait un peu dérangé de baiser chez lui mais Carlos m’avait rassuré qu’il ne serait pas là à cause d'un match. On avait à peine passé un quart d'heure dans le bar avant de se rendre chez fortuné. Le moment que j’attendais est enfin arrivé. On n’avait pas perdu le temps pour discuter. On était passé directement aux choses sérieuses. En quelques minutes je me retrouvai en string et soutien gorge et lui n’avait que son boxer, dont je voyais déjà un début d’érection; puis il s’assit sur une chaise. Je n’hésitai pas et m’approchai, retirai son boxer et me placer entre ses jambes, les écartai et saisis sa bite pour la suçer. Sa queue n'était pas mal, assez large. Je sucai son gland et descendis le long de sa pine, la léchant langoureusement avant d'attaquer ses couilles. Je les lèchai, descendant le plus possible pendant que je le branlai doucement. Il commença à grogner de satisfaction et j’accélérai un peu le mouvement, mais pas trop. Puis je stoppai. Je me mis à quatre pattes sur la moquette, écartant mon string pour lui montrer ce que je voulais. Il comprit, se rapprocha, retira son boxer et présenta sa queue devant ma chatte ; il s’introduisit en moi et je sentis sa queue large pénétrer mon minou, je grimacai de plaisir ; c’était ce que je voulais. Je me mis à gémir et j’écartai mes fesses pour qu’il me baise bien et profondément. Je prenais plaisir quand il commença à grogner fortement et avant même que je ne m’en rende compte il éjacula et se retira. Je me retournais vers lui. « Quoi ? En moins d’une minute ?»
- Qu’est ce qui ne va pas ?
- Je n’en sais rien. Peut-être parce que je n’ai pas baisé depuis un bon moment. Me répondis-je
Mais est-ce une raison ? Je n’avais jamais rencontré un cas pareil. Il lit une grande déception sur mon visage. Je sentis sa gêne et sa honte. J’avais essayé de le réactiver mais malgré toutes mes caresses il ne pendait plus. Ce n’était pas vrai. Moi qui m’attendait à ce qu’il me baise jusqu’à épuisement. J’avais passé plus d’une quinzaine de minute a me frotter contre lui mais toujours pas de résultat positif. Je nettoyai mon entre cuisse avec du papier génique avant de remettre ma robe. Je déposai un baisé d’adieux sur sa joue.
- Et si tu revenais demain matinée ? Surement que ça va s’arranger
- Ok on verra bien. Je te ferai signe
Je savais que je n’allais pas revenir. Je n'aime pas les foutaises. Comment un jeune et beau mec comme lui peut-il souffrir d’un problème d’éjaculation précoce ou de faiblesse sexuelle ? En tout cas je n’étais pas un docteur ni sa femme pour me préoccuper de ça. Je me demandais le compte rendu qu’il allait faire à Fortuné.