Chapitre 8

Write by St Daniel

- Les chroniques de Saint Daniel -


Titre : *Le monde s’écroule*


Auteur : St Daniel


_Chapitre 08__


Quand on aime l’humain a tendant à dire que ça devient difficile de vivre. Mais cela ne serait qu’à nos yeux ? On se dit qu’on ne serait pas heureux sans lui ou elle à nos coté. Priscilla n’aime pas les manières de Joachin mais que faire est sa question. Elle qui s’est donnée corps et âme pour cette relation, elle qui voulait tout faire pour cette relation afin de marquer l’histoire se retrouve dans une relation où on s’adresse à peine la parole et sa simple présence rend toxique l’environnement pour celui qu’elle aime. Le soir après que Lydia et Anaïs  ce sont rendu chez Kevin Priscilla qui s’était rendu à la maison s’est vite arrangé de ses affaires de maison afin d’être libre dès seize heures. Dès qu’il sonne seize heures et trente minute elle est chez Joachin à la maison.


Priscilla : Bonsoir maman.


Maman Joachin : Bonsoir ma fille comment tu vas ? Et les études.


Priscilla : Je vais bien pour vous maman. Ça va les études aussi. On rend grâce à Dieu. S’il vous plait maman Joachin est là ?


Maman Joachin : Ah ton mari ? Désolé, je l’ai envoyé me payer médicament à la pharmacie. Il sera là d’une minute à l’autre. Tu peux l’attendre dans sa chambre si tu veux.


Priscilla : Ok maman. Maman dit tu es malade ? Euh tu as mal quelque part ?


Maman Joachin : Oh non, c’est juste un médicament contre les douleurs.


Priscilla : Ah ok d’accord. Ça va aller. Bon je vais l’attendre dans la chambre. Prenez soin de vous maman.


Priscilla s’en est allé afin d’attendre Joachin à l’intérieur. A l’intérieur elle ramasse et amène dans la cuisine les assiettes déjà utilisé sur lesquelles elle est tombée dans la chambre. Aussi vite qu’elle peut elle s’est arrangé à laver les assiettes et à mettre la chambre au propre avant que Joachin ne soit là. Plus tard Joachin est rentré et sa mère l’a annoncé que c’est comme ça que Priscilla est là il y a un temps déjà et qu’elle l’attend dans la chambre. A entendre sa mère prononcer ce nom "Priscilla" il s’est vite précipité à se rendre dans sa chambre sans faire de manière devant sa mère.


Joachin : Qu’est-ce que tu es venu chercher ici ?


Priscilla : S’il te plait on peut discuter ? Tu me manques, ça me manque.


Joachin : Discuter de quoi ?! Toi et moi on a quoi à ce dire ?! Je veux que tu sortes de chez moi.


Priscilla : Chéri s’il te plait laisse moi t’expliquer. Je sais ce que j’ai fait, alors je veux juste que tu m’écoute. Je ne veux pas me donner raison, juste que tu m’écoute. S’il te plait écoute ce que j’ai à dire.


Joachin : J’ignore ce que tu as à me dire jusqu’à ce que je sois intéressé mais bon tu as deux minutes à partir de maintenant.


Priscilla : Avec toi j’ai vécu mes meilleurs moments et sur tes épaules que tu désigne par cœur fragile parce que tu m’aime j’y ai laissé mes larmes de joie et de peine. Aujourd’hui que je sais que j’ai merdé, je m’en rends compte que tu m’aimais vraiment et que tes paroles étaient purement et simplement tendre. Je ne sais pas quoi te dire pour te raisonner, alors je veux juste te demander pardon. Pardon de t’avoir fait mal, d’avoir douté de toi, pardon d’avoir coucher avec Jacques. Pardon pour ses choses que je t’ai fait.


Joachin : Oh si c’est mon pardon tu cherches ne t’inquiète même pas. Je t’ai pardonnée depuis. Maintenant tu veux bien partir ?


Priscilla : Joachin…


Joachin : Sors s’il te plait. J’ai des besoins d’homme à faire. (dit-il en se déshabillant.)


Priscilla : Ok d’accord. Je te laisse… J’espère que… Non ce n’est rien. (dit-elle calmement avec la voix craquant)


Et alors qu’elle se tenait au poignet de la porte…


Joachin : Tout ce que je voulais c’était te mettre la bague, montré au monde que l’amour existe même sur les bancs. Je te voyais mère et je me voyais père rien qu’en te regardant me faire à manger chaque matin et à chaque récréation. Aujourd’hui je ne peux pas penser que tu as trouvé plus beau que moi car je suis sûr que la beauté défini l’image et que le cœur défini le sentiment. J’espère qu’il sera à ta hauteur et te fera connaitre les mondes et le bonheur que je n’ai jamais pu te faire ressentir et vivre.


Priscilla : Je veux juste t’aimer. T’aimer comme je n’ai jamais aimé personne. Joachin pourquoi tu ne veux pas comprendre le faite que je n’aime que toi ? Et dire que suis la coupable dans toute cette histoire.


Joachin : Je crois que là il est déjà trop tard pour les regrets, tu ne trouves pas ?


Priscilla : Je prierai Dieu nuit et jour pour que les amoureux soient condamnées à ce revoir ici bas et dans un monde parallèle.


Avec des larmes aux yeux et le cœur plein de regret, de douleur, de tristesse, Priscilla ferme la porte derrière elle. Là dehors aux yeux de tous elle s’accroupi et verse ses larmes. 

Dans la chambre Joachin se laisse dans le divan et dit, il pense à haute voix : 


« La vie n’est pas un conte de fée, pourtant il serait très préférable s’il en était. Pour toi je me faisais beau, que tu ne regrette pas de m’avoir aimé était mon souci. Pour que tu sois la plus chaleureuse femme je me suis fait homme idéal. Je voulais être parfait pour toi parce que je t’aime et je prendrai tout un an voir deux ans juste pour réfléchir s’il faudrait choisir entre ta vie et la mienne. Mais le truc ce n’est pas d’être l’idéale ni l’homme parfait non ? Dommage que je n’ai pas su lire dans ses yeux où je me retrouvais et me voyais plein d’amour et être aimer. »


Elle est resté là accroupi quand la grande sœur de Joachin est rentré et la remarqué. Celle-ci n’a pas pu s’empêcher de la poser la question à savoir ce qui se passe. Priscilla qui n’arrive pas à dire un seul mot s’est jeter dans ses bras afin de soulager un peu. La grande sœur l’a ensuite amené jusqu’à sa chambre où elle lui a offerte un verre d’eau et papier mouchoir afin qu’elle essuie ses liquides dans son regarde.


Grande Sœur : Alors ? Qu’est-ce qui se passe ? Joachin t’a fait quoi ?


Priscilla : J’aimais bien ses temps où on allait se balader en cachette. Je m’étais promis de bien prendre soin de lui s’il reste à moi. Je voudrais l’amener au pays des merveilles, quelque part où la vie est belle ou pas, pour faire de lui l’homme de ma vie. Je le veux qu’à moi seul. Mais hélas le temps qui m’a appris à aimer m’apprend à me haïr.


Grande Sœur : Joachin… Humm je lui avais pourtant bien dit de ne jamais lever la main sur la femme. Vraiment il n’apprend rien lui.


Priscilla : Grande Sœur  ce n’est pas de sa faute, c’est moi qui ai merdé. J’ai tout foiré en l’air.


Grande Sœur : Comment ça ? Tu as fait quoi ?


Priscilla : Quelque chose que je ne devrais jamais faire. Mais bon je crois que je devrais rentrer chez moi et subir mon sors.


Priscilla s’est levée et après avoir pris la grande sœur  de Joachin entre les bras elle s’est mise en route pour la maison. Juste après qu’elle soit partie la grande sœur s’est rendue chez Joachin afin de le faire raisonner mais celui-ci est absent.


Pendant ce temps Jeanne, Anaïs  et Lydia qui s’étaient retrouvé pour étudier parlent d’elle, Priscilla.


Jeanne : Moi ce que je ne comprends pas c’est le pourquoi elle s’est attaché à lui ? Pourquoi elle a fait tout pour qu’il s’attache à lui ? Si au final c’est pour le lâcher ? Le faire mal. Pourquoi elle a fait tout ça ?


Lydia : Attend là, tu nous pose la question ou quoi ? C’est moi Lydia et elle Anaïs  hein (rire)


Anaïs : Je n’arrive pas à mettre les faits dans l’ordre chronologique  mais je n’oublie pas que Jacques n’est qu’un pervers qui est prête à tout pour aboutir à ses fins.


Jeanne : Tu penses qu’il a pu la violer ?


Lydia : Ouais c’est possible aussi. Vu qu’il l’a essayé avec toi.


Anaïs : Ça reste une supposition. N’oublions aussi pas qu’on parle de Priscilla hein.


Jeanne : Toi j’ai comme impression que tu connais quelque chose que nous on ignore totalement. Et si tu nous le disais ?


Anaïs : Et je ne sais rien. Et si je le savais je pense ce ne serait pas à moi de vous le dire.


Lorsqu’il sonne dix huit heures Jeanne fausse la soirée à Anaïs  et Lydia en rentrant chez elle. Pendant que Lydia est partie la déposer en cours de route Anaïs  est partie prendre sa douche.


Arriver chez elle Priscilla fait un poste sur son statut avec une photo très flou de Joachin qu’elle a mis en blanc noir. Sur son statut elle disait :


 « Dit moi que tu te souviens de nous,  j’ai froid, tu me manque. Je commence à avoir l’impression que tu crée notre tombe. Pourquoi tu ne me dis rien ? Pourquoi tu es comme ça ? Tu ne me reconnais plus ? Juste un appel, juste un truc. Tu sais, beaucoup de gens font des rencontres décisives sur le tard. La solitude est un des fléaux de notre époque. Je ne veux pas vivre cette vie s’il serait comblé de ton absence, je ne peux pas. » 


Après le poste elle s’est déconnecté et est venu rester dans la véranda assise à terre à contempler ce ciel vide d’étoile où les nuages cachent la lune. La sincérité des propos qui habite l’air et leurs désarrois la fond froid dans le dos, vraiment elle se sentait triste qu’elle ne pourrait le cacher à qui que ce soit. Sans compter qu’elle était persuadée avant ce soir, que les jeunes étaient tous déjantés les uns que les autres quand ils aiment. Plus tard sa mère vient la retrouver là bas alors qu’elle se rendait sur le à la cuisine. Sa maman s’assoie à coté d’elle et la met dans ses bras, ensuite elle prend le bout de sa pagne pour l’essuyer les larmes.


Priscilla : Maman je crois que je l’ai perdu. J’ai perdu Joachin. C’est mon copain, je l’aime tellement. Sans lui je ne pense pas à ma vie.


Maman : Je vois. Je te comprends car je suis passé par là aussi quand j’avais ton âge. Mais ne dit pas ses choses. Tu sais ? On a qu’une seul vie, pas un seul amour. Tu connaitras d’autre amour et ils seront plus intenses que celle-ci.


Priscilla : Maman tu ne comprends pas. Aucun n’amour ne peut être celui-ci, aucun homme ne peut être l’amour de ma vie. Prier le ciel, affronter le pire, aucun homme n’ira au bout du monde pour  mon amour à part lui.


Maman : C’est la tristesse qui te fait dire ça, demain tu verras mieux. Maintenant il est nuit, il faut que tu aille dormir.


Priscilla : Maman tu me promets que tu ne diras rien à papa ? S’il te plait. Je n’ai pas envie qu’il rentre du camp juste pour ça et qu’il fasse emprisonner quelqu’un ou quelque chose.


Maman : Ouais, je connais ton père, tu oublie que c’est mon mari ?


Pendant ce temps Kevin venait de rentrer à la maison et ne trouve ni Lydia ni Anaïs. Vite il prend son téléphone portable et appelle Lydia. Lydia ne prend pas l’appel car elle est juste au portail.


Lydia : Kevin ? Déjà rentrer ?


Kevin : Ouais. Où tu étais ? Et Anaïs ?


Lydia : j’étais partie déposer Jeanne en cours de route. Anaïs  doit être à l’intérieur.


Kevin : Non, elle n’est pas là. La porte était fermée quand je suis rentré.


Lydia : Ah ok. Elle doit être sortie faire quelque chose.

Kevin : D’accord.


Alors qu’il sonne dix heures et trente minute, le père adoptif d’Anaïs  qui venait de renter rejoint sa femme dans la chambre à coucher.


Père adoptif : Chérie ? Tu as pu voir Anaïs ? Tu l’as convaincu ?


Mère adoptif : Oui, Mais, …


Père adoptif : Mais quoi ? Tu sais très bien que si ça marche j’aurai une bonne image, je serai invité à des grands évènements et autres. Tout ne dépend que d’elle. Je ne veux pas que madame PAKER soit déçu juste parce qu’elle n’est pas là.


Mère adoptif : Elle va venir. Ne t’inquiète pas pour ça. Tu as prévenu Cécile ? Et Jacques.


Père adoptif : Oui, les deux seront à l’heure. Elle a intérêt. Madame PAKER m’a appelé quand je rentrais. Apparemment ils  seront un peu en retard. Quelqu’un frappe à la porte, il faut aller voir.


Mère adoptif : …


A suivre…


Chapitre 09


Auteur : Saint Daniel


Titre : Le monde s’écroule 


Hirondelle et le Saint


Les chroniques de Saint Daniel.

LE MONDE S’ÉCROULE