Chapitre 9

Write by St Daniel

- Les chroniques de Saint Daniel -


Titre : *Le monde s’écroule*


Auteur : *Saint Daniel*


_Chapitre 09__


Désinvolture de la vie, si tout existait par hasard la chance ne serait qu’un conte de fée. Perdu entre le passé, le présent et notre future on se demande si on devrait se souvenir du passé avant de vivre le présent ? Et est-ce que le présent nous déterminera notre future ? On se demande ce que l’avenir nous réserve pendant qu’on hèle le temps la connaissance d’un jour que l’on n’a pas encore vécu. Au final est-ce nous qui pensons trop à la pensé de ce que la pensé pense de notre pensé ? Nous sommes perdu, nous sommes à la recherche du savoir vivre tout comme Anaïs. La nuit est sombre et Christophe n’est pas encore rentré. Anaïs  qui s’ennuyait dans la maison s’est décidé à sortir faire quelque pas. Alors qu’il sonne dix-neuf heures Christophe venait de rentrer chez Kevin.

Christophe : Bonsoir frère comment allez vous ? Où est ma chérie ?


Kevin : Oh au moins il faut t’assoir avant de la réclamer non ? Je vais bien et toi ? Le professeur  la a demandé d’après toi aujourd’hui hein, je connais pas son nom. 


Christophe : Ok d’accord je verrai comment faire pour le voir après.


Kevin : Ok. Quand est-ce que tu comptes revenir à l’école ?


Christophe : ça je ne sais pas encore hein. Il faut que je trouve quelque part où nous logé d’abord. Et aussi avoir quelque liasse pour les besoins.


Kevin : En parlant de logement le proviseur aussi est passé te chercher. Mais si tu sais très bien qu’on peut gérer ça entre nous pourquoi tu te tue encore ? Tu sais que cette année nous devons tout faire pour qu’il soit la dernière ?


Christophe : Ouais je sais mais je suis un homme. On avait déjà parlé de ça là non ? Tu sais ? L’argent ne fait pas le bonheur, la raison du plus fort est toujours la meilleur. Je n’ai pas la  poitrine de faire grande chose, alors j’aimerais faire de petite chose avec grandeur. Le proviseur ?  Ok je l’appellerai. Où est Anaïs  et depuis là je ne le vois nulle part ?


Kevin : Elle est sortie. Je ne sais pas où mais je suis qu’elle ne va pas tarder à revenir.


Christophe : Ok ! Si elle revient dit là que je suis passé mais comme elle n’est pas là j’ai du repartir pour ne pas être en retard.


Christophe n’avait plus grand-chose à faire là bas, et même si il se demande où est-ce que Anaïs  sa bien aimée peut se trouver à une heure pareil il garde espoir qu’elle est en sécurité et qu’elle est sortie pour une urgence qui n’est pas si grave. Kevin et Lydia avaient préparé du riz le soir là, ils ont servi à Christophe une part qu’il a mangé avant de partir. Le temps passe si vite, donc pour ne pas être en retard Christophe est mis en route.


Pendant se temps la mère adoptive d’Anaïs  est venu ouvrir la porte à celui ou celle qui toque.


Mère adoptive : Madame PAKER ? Soyez les bienvenus.


Mme PAKER : Hé madame JOCKER jamais je n’aurai cru que vous seriez encore si belle malgré l’âge qui s’en va hein. Regarder moi, j’ai même des cheveux blancs.


Mère adoptive : Ne vous inquiétez pas, c’est le travail. Venez par ici. Bonsoir Peter comment tu vas ?


Peter PAKER : Bien ! Je vais bien madame.


Mère adoptive : Ça me fait plaisir.


Père adoptif : Qui est-ce ? Chérie. (Il crie depuis la terrasse) Ah madame PAKER ? Soyez les bienvenus. Prenez place. (Ils se serrent la main et prenne place)


Madame PAKER : C’est moi ou c’est mes yeux qui me trompent ou vous avez vraiment changé un peu le décor. Peter il faut vraiment que nous aussi on change un peu le décor de notre maison hein.


Père adoptif : Ah oui, oui, on a un peu changé les choses. Il faut le faire parfois juste pour changer la vision et l’image.


Mme  PAKER : Ah oui c’est ça hein. Dit où est Anaïs ? Depuis je suis là je n’ai vu aucun de ses mouvements. Où bien elle a si changé ?


Père adoptif : Oh Anaïs ? Elle est sortie étudier avec ses amies hein. Vous connaissez les enfants d’aujourd’hui.


Mme PAKER : Ah oui, on y peut rien hein.


Père adoptif : Bon si ça ne vous dérange pas on peut aller à la table ?


Mme PAKER : En parlant de ça, j’ai un truc dans le sac. J’espère que ça fera l’affaire.


Mère adoptive : Oh un vin blanc ? C’est cool ! Juste ce qu’il fallait. Merci beaucoup.


Plus tard à table. Jacques est là assis juste à coté de Cécile qui est face à Peter PAKER. Le débat au tour de la table tournait au tour du boulot puis à glisser vers Jacques et son avenir ainsi que ce qu’il compte faire demain comme boulot. Jacques n’apprécie rien de tout cela mais pour son père et son fichue contrat qu’il veut signer il a tout fait pour garder son calme et son silence. Ils étaient là quand on toque à la grande porte et Cécile qui s’ennuie aussi à la table propose à y aller ouvrir, ce que la mère à accepter. Quelque minute après…


Mère adoptive : Anaïs !


Père adoptif : Anaïs  !?


Mme PAKER : Anaïs ? Viens t’assoir là à coté de moi. Je n’ai fait que demander d’après toi toute la soirée. Comment a été la journée ?


Anaïs : Euh bonsoir ! Ok d’accord madame PAKER.


Le diner venait de finir et à voir l’heure il sonne déjà vingt heure. Le père adoptif, monsieur JOCKER a invité madame PAKER dans son bureau afin qu’ils parlent des derniers termes et qu’ils signent le contrat en même temps. Pendant ce temps Anaïs  s’est rendu dans la cours de la maison où elle regarde le ciel et pense à Christophe, à ce qu’il peut être entrain de faire. Elle pensait quand Peter PAKER est venu lui aussi dans la cours de la maison la retrouver.


Peter PAKER : Bonsoir jolie madame, comment tu te sens ?


Anaïs : Euh je vais bien, merci. Qui êtes-vous ?


Peter PAKER : Moi ? Blague (rire) tu ne me reconnais pas ? On vient à peine de quitter la table hein. Je suis le fils de madame PAKER, je me présente Peter PAKER.


Anaïs : Maintenant que j’y pense est-ce qu’on ne s’est pas déjà rencontrer quelque part ?


Peter PAKER : Maintenant que tu le dis j’y pense aussi et je me dis que tu peux connaitre un certains Priscilla.


Anaïs : Comment vous connaissez Priscilla ? Vous me voulez quoi ou vous la voulez quoi ?


Peter PAKER : Pourquoi tu es sur tes gardes ? Je ne te veux pas de mal, promis. Dit tu as quelqu’un dans ta vie ? Genre un homme que tu aimes sincèrement.


Anaïs : Oui ! Et je ne pense pas l’échanger contre qui que ce soit.


Peter PAKER : Ah ouais ? Il doit être si chanceux.


Anaïs : Tu n’imagines pas… (Cécile vient d’appeler Anaïs  car son père adoptif l’a demandé)


Peter PAKER : Si tu savais ce à quoi je pourrais être capable si tu me donnais une seul chance d’être avec toi. Je ne parlerai pas d’amour, parce que je t’ai admiré qu’une fois et je n’ai cessé de pensé à toi.


Anaïs l’avait bien entendu mais elle ne l’a pas prêté attention, elle a fait la sourde. Quelque minute après dans le salon elle rencontre son père et sa mère adoptive ainsi que madame PAKER.


Mme PAKER : Hé Anaïs  alors comment va les études ?

Anaïs : Bien.


Mme PAKER : J’ai entendu que tu es très intelligente et que tu as toujours été premier de ta classe et qu’à l’examen tu sors toujours avec excellence. J’aimerai savoir ce que tu pense faire demain après le baccalauréat.


Anaïs : Je ne sais pas.


Mme PAKER : Ok je vois. C’est comme tous ses jeunes qui obtiennent le baccalauréat. Bref je te laisse mon contact et celui de Peter mon fils. N’hésite pas à me contacté si tu as besoin d’un truc ok ? Et ne m’oublie pas non plus, je serai ravi de te venir en aide.


Anaïs  n’avait plus rien dit, elle ne savait pas trop quoi répondre donc elle est resté comme ça à la voir. 


Un temps après madame PAKER a retrouvé son fils dans la cours et alors qu’ils se mettaient en route Peter a demandé à sa mère d’attendre un peu car il aimerait aller dire au revoir à Anaïs, ce qui a bien  surpris les parents adoptifs d’Anaïs.


Plus tard dans la chambre d’Anaïs …


Peter PAKER : Tu fou quoi là à la regarder de ses yeux ? (Dit Peter tout agressif)


Jacques : Ici c’est chez moi je fais ce que je veux. Toi tu cherches quoi ici !?


Anaïs : … (Surpris de les voir tous deux elle prend vite le drap et se couvre les seins)


Peter PAKER : J’étais venu la dire au revoir.


Anaïs : Sortez tous deux d’ici !


Jacques : Je ne m’attendais pas à te revoir ici. Qu’est-ce que tu es revenu chercher ? L’héritage de mon père ? Ou tu es venu les raconter ce qui s’est passé.


Anaïs : Oh non t’inquiète pas ! Je ne compte pas revenir vivre dans cette maison ! D’ailleurs je pars en même temps ! Si c’est l’argent de ton père qui t’inquiète sache que je n’ai rein à ciré.


Jacques : Ouais c’est ça ! Va-t-en et ne reviens plus jamais !


Peter PAKER : Anaïs ? C’est quoi cette histoire ?


Anaïs : Faite comme si vous n’avez rien entendu dans cette pièce. Merci et bonne nuit à vous.


Peter PAKER : Anaïs  …


Anaïs : Vous savez quoi ? Faite ce que vous voulez, dite le à qui vous voulez, je m’en fou.


Peter qui est un perdu est partie sans plus rien dire. Il a rejoint sa mère qui l’attendait déjà dans la voiture et ensemble ils sont rentrés à la maison. Quelque minute après à la maison madame PAKER avait bien remarqué que Peter son fils est un peu embrouiller dans son esprit et perturber dans sa conscience mais que quelque chose l’empêche de parler. A croire qu’elle connait son fils comme toute mère devrait être.


Au petit matin Kevin vient de se réveiller. Il ouvre la porte afin de s’étirer un peu et regarder le lever du soleil quand il tombe sur Anaïs  qui s’est endormie au seuil de la porte. Il l’a réveillé et la fait entrer. La journée s’en est vite aller et Anaïs  retrouve enfin Christophe après quarante huit heures d’absence.


Christophe : Bonsoir ma chérie comment tu vas pour moi ?


Anaïs : Je vais bien chéri et toi ? Comment s’est passé ta journée.


Christophe : Je rends grâce à Dieu. Tu as mangé quoi aujourd’hui ?


Anaïs : Euh lui ? (elle venait d’apercevoir Peter PAKER de loin) Rien, je n’ai pas vraiment faim.


Christophe : Qui ? Ok. Tu m’attends ? Je vais aller voir le directeur et le prof d’histoire et géographie. Après ça je serai tout à toi ok ?


Anaïs : OK d’accord ! Je t’attends !


Dès que Christophe est partie Anaïs  s’est vite presser de rejoindre Peter PAKER.


Anaïs : Qu’est-ce que tu cherches ici !?


Peter : Je te cherchais, il faut qu’on parle.


Anaïs : De quoi ? Toi et moi on n’a rien à ce dire.


Peter : Alors pourquoi tu me fais tant d’effet ? Pourquoi je ne pense qu’à toi depuis notre premier rencontre ?


Anaïs : En quoi ça me concerne ? Christophe est ici, je n’aimerai pas qu’il vous voit ici.


Peter : Alors c’est lui Christophe, c’est de lui que tu es éperdument amoureux.


Anaïs : Partez.


Peter : Dit moi d’abord ce qui se passe entre toi et tes parents. Hier j’avais bien senti le truc et Jacques me l’avait confirmé dans ta chambre à couché. Mais ce que je veux savoir c’est pourquoi j’ai des sentiments pour toi ?


Anaïs : Je suis déjà à quelqu’un. Et si je ne l’étais pas je ne serais pas une femme pour toi. Il faut que tu sois avec une femme qui puisse te donner ce que je ne pourrais jamais te donner moi. Il te faut quelqu’une, pas quelque chose. J’ai un cœur noir, moi j’ai le cœur noir en pierre.


Peter : Quelque chose duquel je suis tombé profondément amoureuse.


Anaïs : Non ! Désolé mais j’ai vraiment du mal à le croire. A croire en tes sentiments. Comment vous pouvez me parler d’amour alors qu’on ne s’est vu que deux fois ? Et je ne sais rien de vous !


Peter : S’il te plait ! S’il te plait ! Fait moi confiance juste une fois. Juste une fois laisse moi te prouver que ce n’est pas du caprice, que ce n’est pas un jeu comme tu le crois. S’il te plait… Laisse-moi te prouver cet amour véritable.


Anaïs : Non ça c’est de la folie. Ça ne peut jamais arriver. Je vous ai dit que j’ai un homme dans ma vie. Un homme que j’aime très ben et plus que tout au monde.


Peter : Tu me dis tout ça pour que je reste dans mon coin ? Pour que je ne me fasse pas mal ? Parce que tu es une Angel ? Tu sais quoi ? La pire des choses que tu pourrais me faire c’est d’avoir pitié de moi.


Anaïs : Tu sais quoi ? Reste ici.


Anaïs  partait de là, elle quitte Peter PAKER quand Christophe revenait et la retrouve sur la place.


Christophe : Attend ! Ne me dit pas que tu es resté là à m’attendre sous ce soleil qui brule la peau.


Anaïs : On est en couple depuis longtemps. Je ne sais pas ce qui va s’en suivre mais je m’en veux de ne t’avoir pas avoué qu’une seul chose.


Christophe : Euh est-ce que tu pourrais aller droit au but ? Qu’est-ce qui t’arrive d’un coup.


Anaïs : Je tiens à toi. Et pas comme une amie. Ça serait sympa si tu pourrais me répondre. Si tu pourrais me dire « moi aussi ».


Christophe : Euh … Je ne te comprends pas là.


Anaïs : Combien de fille tu as connu avant moi ?


Christophe : Je ne sais pas trop. Explique-toi. Tu veux dire quoi par là ?


Anaïs : Dit moi juste avec combien de femme tu es sortie.


Christophe : Aucune ! Tu es la toute première et la dernière.


Anaïs : Hum et tu ne t’es jamais dit que tu tiens encore à moi parce que je suis la seul femme que tu connais ?


Christophe : Ce n’est pas ça. Je me suis rendu compte de ce que je ressens. Ce que je ressens est différent. Et je sais aussi que toi aussi tu le ressens.


Anaïs : Qu’est-ce qui est différent ? Sur quelle planète tu as entendu une belle fin dans  l’histoire du riche et du pauvre ?


Christophe : L’argent ça ne compte pas.


Anaïs : Quand tu n’en as pas ça compte beaucoup ! (elle hausse la voix)


Christophe : (il s’approche d’un pas, et il l’embrasse) Il y a quelque chose de fort entre nous, un sentiment contre laquelle on ne peut se battre. Je le sais, je ne sais pas comment mais toi aussi tu le sais forcément.


Anaïs : Ne me dis jamais ce que je dois faire. Et ne me fait pas voir les couleurs de l’argent.


Christophe : Suis un peu perdu. Mais je crois que maintenant que tu sais que je t’aime, tu as peur que lorsque tu te seras attaché à moi je te lâcherai.


Anaïs : C’est toi qui le dis. On va où maintenant ?


Souvent on pense connaitre quelqu’un parce qu’avec lui on a vécu des galères. Ou parce que c’est quelqu’un avec qui on a grandi. Mais savoir réellement ce qui se passe dans l’esprit de quelqu’un ou dans son cœur, on ne peut jamais le savoir. Jamais ! C’est quand quelqu’un est dos au mur et qu’il n’a plus de choix qu’il doit faire tout ce qu’il peut pour ne pas perdre ce qu’il a. C’est là tu vois le genre de personne qu’il est et de quoi il est capable, surtout si il est amoureux et si les sentiments l’aveugle. Alors je crois que quand on as vu quelqu’un dans cet angle le souci serait de regretter de l’avoir connu. Anaïs  n’avait pas que de la peur, elle pense à tout ce que Christophe fait pour qu’ils s’en sortent et se demande surtout à savoir ce qu’il serait le jour où ils s’en sortiront, quel genre d’homme serait Christophe quand ils n’auront plus tout ce souci ?


Un mois plus tard…


Je crois que je m’étais trop préoccupé de trop de ce qui a été et de ce qui sera. Hier est derrière, demain est un mystère, aujourd’hui c’est un cadeau, c’est pourquoi il est le présent.


Joachin : Priscilla je veux te parler.


Priscilla : Ok. Qu’est-ce que je peux pour toi ?


Joachin : C’est vrai toute cette histoire qui circule à ton sujet ?


Priscilla : Tu m’as appris à t’aimer et à ne pas t’aimer. Dit moi qu’est-ce qui est meilleur que le rouge de noël ? Si tu me parles de ma vie, je pense que c’est noël avant l’heure.


Joachin : Ce n’est pas parce qu’on est plus ensemble que tu te dois de te laisser à la vie comme un déchet…


Priscilla : Si je ne suis pas à toi alors je ne serai à personne, et ni à ce monde.


A suivre…


Chapitre 10


Auteur : Saint Daniel


Titre : Le monde s’écroule 


St Daniel


Hirondelle et le Saint


Les chroniques de Saint Daniel.

LE MONDE S’ÉCROULE