Chapitre 8

Write by Skange

Chapitre 8

Désolé, Je suis terriblement désolé. Je ne savais pas qu’il y avait quelqu’un derrière la porte 

  Elle était à terre et à cause du manque de lumière je ne peux pas constater l’ampleur des dégâts que j’ai fais. J’essaie de l’aider à se relever en continuant à m’excuser. Hum je crains le pire. Les filles et leur caractère… 

Moi : excusez moi…  est-ce que ça va ? 

Elle : ne t’en fais pas ça va… 

  Merde cette voix… je la reconnais. Est-ce que c’est vraiment celle à qui je pense ?  Je n’arrive pas à voir son visage. Cette foutue terrasse n’est même pas éclairée. Je dois avoir le cœur net 

Moi : vous êtes sûr que ça va ? 

Elle : oui ça va. Excuse moi je dois aller aux toilettes. 

  Elle me dépasse et je suis frappé par ce parfum qui des semaines auparavant m’avait fait vivre le bonheur. Je sais que c’est elle. Je la suis et je reste dans un endroit pas loin des toilettes. Je ne veux plus la perdre de vue.

  Après 15min d’attente la voilà qui sort. Et nul ne peut imaginer ce que j’ai ressenti quand mes yeux se sont posés sur elle. Même Dieu n’en à aucune idée. Me revoilà avec ma belle inconnue. C’est une chance que je ne peux laisser passer. 

  Elle est de dos et j’avance vers elle. Arriver à sa hauteur, elle se retourne et nous voilà face à face.  Je suis pétrifié sur place. Mon corps ne me répond plus. Je sens la chaleur montée et la sueur qui commence à sortir. J’essaie tant bien que mal à placer un mot 

Moi : esss…  esss.. Est-ce que ça va ? 

Elle : Eeuh oui. 

Moi : excusez-moi encore pour ma maladresse. 

Elle : tkt ça va 

  Elle semble ne plus me reconnaître. Je me décide donc à lui rafraîchir la mémoire. 

Moi : tu te souviens de moi ? 

Elle : Eeuh non

Moi : il y a deux semaines au camp. C’est moi le salop qui t’a chassé de sur sa moto et qui t’a déposé à l’entrée du camp pour se faire pardonner 

Elle : aah oui je me rappelle maintenant. 

Moi : je suis content de t’avoir revu. Le monde est vraiment petit. Dis moi qui t’a invité ?  Nicolas ? 

Elle : non c’est une amie qui m’a fait venir et elle m’a laissé toute seule mais je ne connais personne ici. 

Moi : on est dans le même cas alors. Abandonné dans une jungle de fiesta. 

  Elle sourit et j’ai vu la 8e merveille du monde sur ses lèvres. 

Elle : je vais devoir te laisser. Je vais rentrer.

Moi : oh déjà ?  

Elle : oui il se fait tard.

Moi : OK permets-moi que je t’accompagne. Tu es venu comment ? 

Elle : j’ai pris un taxi. 

Moi :ok je t’accompagne jusqu’à ce que tu trouves un taxi ou un zed. 

Elle : ok

  Nous sortons de la maison et nous commençons à marcher en quête d’un transport. L’atmosphère était pesante. Mille questions se promenaient dans ma tête mais ma bouche resta fermée. Jusqu’à ce qu’elle ne parle 

Elle : Au fait comment t’appelles tu ? 

Moi : ah moi c’est Maxime et toi 

Elle : moi c’est Estelle. 

Moi : joli nom Estelle. 

Elle : merci 

  À cet instant une moto vint se garer près de nous. C’était un zedman. Après lui avoir indiqué là où elle allait, elle se tourna vers moi pour me dire au revoir 

Elle : Maxime au revoir. Merci de m’avoir accompagné 

Moi : je t’en prie. Au fait…  peux-tu me donner ton numéro stp ? 

Elle : OK c’est le 92…..

Moi : OK c’est noté. Merci. Rentre bien et bonne nuit à toi 

Elle : bonne nuit à toi Maximiliano 

   Ce nom faisait référence à un acteur d’un feuilleton. Ça aurait été une autre qui m’aurait appelé comme ça je n’aurais pas aimé. Mais là je suis juste… aux anges.

    La moto démarra et elle s’éloigna de moi.  Comme un garçon qui venait d’avoir le cadeau de sa vie je me suis mis à sauter de joie. Enfin je l’ai retrouvée et surtout j’ai son numéro. Mon bonheur était immense. 

Mais je devais revenir sur terre. Un gros problème me menace. Il est 23h49 et je devrais être à la maison depuis longtemps. Je décide donc de ne plus retourner à ma fête et ne fais vite pour rentrer. À mon arrivée, Ce que je craignais m’attendait déjà. Mon père qui était debout au portail…  merde je suis mort… 

À suivre…                                                                                                                                               By S. K. Ange

    
Amour perdu