Chapitre 8 : Par intermittence

Write by Dalyanabil

Chapitre 8 : Par intermittence

Jamila :

NON, il vient de dire NON. Mais qu’est-ce qu’il fou ? Le temps est comme suspendu à ce simple mot NON.

-       Mon père : (en colère) Comment ça NON jeune homme

-       Tariq : (en regardant sa mère) trois mois c’est trop long, (vers mon père) Titah Malick (=le père de Malick)

-       Mon père : (soulagé) Trop long, mais ‘est le minimum

-       Tariq : Papa je dois absolument être partis dans trois mois

-       Mon père : fixe ce mariage à moins de trois mois reviendra beaucoup trop cher

À partir de là je n’ai plus prête attention au reste, je sais que finalement ils vont finir par se mettre d’accord. Après tout papa veut juste avoir en tirer le plus possible un peu comme s’il était au marché et négociait le prix de sa plus belle jument.

Ça vous choque ? Et bien vous ne devriez pas, pourquoi ? Malgré le fait que nous soyons au 21 éme siècle et l’islam cette magnifique religion qu’est la mienne est donné une place de reine, de pierre précieuse, de joyau de la couronne à la femme bah les hommes oui les hommes avec petit « h » faut le précise ont trouvés le moyen de pervertir et d’avilir cette place.

Je ne sais pas comment ça se passe ailleurs mais ici, à Foumban on nous inculque très tôt que la place d’une femme était auprès de mari et enfants. C’est une notion tellement ancré que officieusement il y a une tranche d’age pour cela vous savez un peu comme pour la majorité ou pour boire de l’alcool.

L’âge de départ n’est pas vraiment fixe un peu comme l’âge de la puberté, oui dès vos premières règles, dès que pointe le bout de vos seins, que vos premières courbes de femme font leur apparition on vous estime prête à la vie d’épouse, de mère et celà que vous compreniez vous-même ses changements ou non. Si quand vous commencé à recevoir des demande en mariage d’inconnus vous vous avisez de dire non, que quatre à cinq années passe vous devenez ce qu’on appelle une vielle fille rajouté y encore deux ans et des rumeurs de petits amis ce qui ne manque pas vu que les hommes drague tout le temps et qu’à l’instant où l’on te voit avec quelqu’un chacun y vas de sa petite remarque alors vous devenez une fille facile, une prostitué.

Le mariage est devenu une histoire de femmes ou plutôt devrais-je dire une histoire de filles. Des filles qui vingt ans plus tard se retrouve avec enfants et mari mais qui ne sont pas heureuses, des femmes aigris, des femmes mal dans leur peau, des femmes qui jamais de toute leur vie n’ont envisagé autre chose qu’être des épouses et des mères.

Comprenez que je ne critique pas mais est-ce tout ce qu’on peut être ? Des épouses pour des hommes que la société a choisi. Une société patriarcale, misogyne. Où une femme instruite, un minimum indépendante financière doive se justifié. Je….

-       Jamila… (c’est Zuleika, qui vient de me tire de mes pensées)

-       Oui

-       (elle me regarde bizarrement) donc maintenant c’est à ton tour d’être dans la lune

-       ….

-       En tout cas on on fixez la date c’est dans un mois le samedi 12 octobre

-       Hum hum (c’est tout ce que j’ai pu dire, dans un mois je sérais marié, mon père à l’air satisfait de quelqu’un qui vient de mène rondement une bonne affaire)

Au moins j’ai eu mon dire, beaucoup n’ont pas cette opportunité.                             

Tariq 

Jamila n’as rien dit, de toutes les négociations qui ont eu lieu que ça soit pour déterminer une date, ou la manière dont on allait s’organisé RIEN. On aurait dit qu’elle s’en fichait royalement comme si ça ne la concernait absolument pas. Une semaine et je n’ai pas eu l’occasion de lui parle même une seule fois. Je ne sais pas comment elle se sent ni si tout se passe comme elle veut.

Comme à chaque fois que je suis à Douala pour affaire, j’ai de la compagnie.

-       Tariq, Tariqqqqqqqqqqq

-       Quoi ?

-       Je suis nue dans ton lit et toi tu fais quoi là ???

-       ….

-       TARIQ (elle a crié)

-       Écoute si tu n’es pas contente, tu te levé et tu t’en vas

-       Tu me parle comme ça

-       (je me lève et enfile mon short, ok je me comporte comme un vrai connard en ce moment mais merde, depuis quand les plans culs parlent autant.° Habille toi, je t’attends au salon

-       Mais on  a encore rien fait chéri

-       Ce n’est pas grave, fais vite STP j’ai d’autres choses à faire (et je suis sorti pour couper court à toute discussion)

Il ne faut pas longtemps pour qu’elle me rejoigne comme une furie.

-       Tariq c’est quoi ton problème ?

-       (je ne prends même pas la peine de lui répondre et lui montre la table) argent de taxi et paquets pour toi

-       (Toute suite son attitude à changer, elle est devenu toute mielleuse) ohhhh chéri merci (elle devient extatique quand elle découvre l’enveloppe plein de billets de 10.000,00 Fcfa et le sac plein de cadeaux (sacs à main, parfums et produits de beauté) merci mon chéri c’est trop beauuuu, tu m’as gâte

-       (vraiment les femmes toutes les mêmes à une exception prêt)…

-       (Coquine, elle essaye de m’embrasse et introduit sa main dans mon short pour prendre dans sa main ma virilité) Laisse-moi te remercié comme il se doit

Je la regarde et tout ce que je vois c’est  une autre fille sans visage que je vais baissé juste me soulagé. Avec les formes bien sûr mais sans rien de plus un peu comme une séance de footing encore que une séance de footing me serait plus bénéfique.

Elle m’embrasse mais je détourne le visage, me lève et la met en levrette remonte sa robe mets une protection que j’ai prise dans ma poche. Je baisse mon short juste assez pour libère mon sexe que je paie de la protection et la prends ainsi. Elle jouit assez rapidement et moi aussi.

Je me retire vas dans la salle de bain me nettoyer sans lui jeter un regard. Quand je reviens je la trouve à moitié endormi sur le canapé. Leila est étudiante à l’université de Douala, je ne saurais pas vous ce qu’elle fait ni en quel année. Je l’ai croisé en boite lors de mon dernier séjour à Douala et je l’ai ramène à mon appartement, non je n’étais pas soul je ne suis pas très alcool et je l’ai baisé.

Et quand quelles jours plus tard elle s’est présente chez moi avec l’excuse que je ne l’avais rappelle bah je l’ai encore fait et c’est devenu une habitude. Avec la mort de Asma, je me suis accordé le droit d’avoir des rapports sexuels sans engagement et il se trouve que c’est tombé sur Leila.

-       (je soupire) Leila, tu devrais t’en allez (je sais qu’elle ne dort pas)

-       Chéri stp laisse-moi, je dois récupère pour pouvoir être en forme pour le second round

-       Il n’aura plus de second round ni maintenant ni jamais

-       (je vois l’information faire son chemin jusqu’à son cerveau avant qu’elle ne bondisse sur ces pied) QUOI ?

Quelques part à Foumban

-       Homme : (hysterique) On vas encore le laisse se marié

-       Femme : Calme toi

-       Homme : Comment ça, que je me calme il se marie dans un mois, UN MOIS

-       Femme : Oui mais réfléchir c’est à notre avantage

-       Homme : (criant) COMMENT ?

-       Femme : Il vas épouser une fille de 15 ans, une gamine

-       Homme : ET ?????

-       Femme : Comment ça ET ???

-       ….

-       Femme: Laisse-moi faire, qu’il se marie et (avec tellement de haine) que sa sorcière de mère croit qu’elle a gagné

-      

-       Femme : (la chute de serais encore que plus rude

Dommages collateraux