Chapitre 9 : prise de contact

Write by Dalyanabil

Chapitre 9 : prise de contact

Tariq

Rompre avec Leila a été plus difficile que je ne le croyais. Je soupire elle m’as parlé de sentiments qu’elle avait, du fait qu’elle croyait que notre relation allait évolué mais dès le départ j’ai été on ne peut plus clair du sexe rien d’autre.

Je ne comprends pas les femmes d’aujourd’hui, si vous voulez qu’un homme vous respecte, alors respecté vous c’est simple. Je ne dis pas que Leila ne peut pas avoir le statut d’épouse! Elle as surement toutes les qualités nécessaires mais je ne l’ai ai pas vu et c’est normal je ne suis pas allez vers elle avec ça en tête.

Les hommes ne sont pas très compliqués à conquérir, ok on peut se laisser aveuglement attiré par le physique mais ce qu’il fait qu’on reste c’est tout le reste. Il n’y a rien de plus laid chez une femme que le manque d’hygiène et la mal bouche surtout envers son homme. Ces deux choses combinés sont des tue l’amour et croyez bien que je parle d’expérience. Une expérience que je ne souhaite même pas à mon pire ennemi.

Je regarde ma montre, ça fait trente minutes que j’attends Jamila. Les femmes vraiment donc j’aurais dû lui dire midi. Et pourtant elle n’a pas l’air d’être le genre à prendre une éternité pour se préparé. Mais ne suis-je pas mieux placé pour savoir que les apparences sont trompeuses ? Je m’adosse au dossier de la voiture et plonge dans mes souvenirs.

Huit ans plutôt

-       Allô

-       Allô

-       Bonjour bébé (oui la tchate voulait ma mort lol)

-       Bébé ?? C’est qui ?

-       Comment ça c’est qui ?? Tu attendais l’appel de quelqu’un d’autre ?

-       Tariq !??

-       Affirmation ou question ?

-       A ton avis ?

-       AHAHHAHA tu est une maligne toi

-       Je ne sais pas reste et tu verras

-       Je ne vais nulle part et tu sais quoi ?

-       Non-dit moi

-       On vas même vieillir ensemble

-       AHAHHAHA, comment tu peux être sûr de ça alors qu’on ne s’est vus qu’une fois

Si seulement, j’en étais tellement convaincu à l’époque et comme un idiot je m’y suis accroché même quand absolument tout autour de moi me demande de lâche prise. Après ce coup de fil j’ai tout accéléré je la voulais avec moi et je me suis fermé à tout ce qui m’empêcherais d’y arriver.

-       Ma’a qu’est-ce que tu lui reproche ?

-       Rien, c’est juste que…. (elle soupire)

-       Tu vois, elle est parfaite

-       Justement mon fils elle est trop parfaite, qu’est-ce que cache cette image d’absolu perfection ?

-       (choqué) Ma’a comment tu peux reprocher à quelqu’un d’être parfaite ?

-       …(elle a gardé le silence et j’ai enfoncé le clou)

-       Surtout si c’est ta futur belle fille. N’est-elle pas censé être parfaite Ma’a ?

J’ai servi le même discours à Yaya, mon père et ma belle-sœur Aicha la femme de Yaya. Non je ne voyais pas en quoi son attitude était louche jusqu’à notre nuit de noces. Cette nuit-là j’ai commencé à me dire que peut-être oui que peut-être j’aurais dû noté tous ces petits détails auxquels mes proches faisait allusion et que j’avais refusé de voir.

Jamila

-       (ça fait quelques minutes déjà que je toque à la vitre de la voiture mais on dirais qu’il dort) Tariq ? Tariq ? (toujours rien) TARIQQQQQ ??

-       (je le vois sursauté et baissé sa vitre) Désole, (il sort et fait le tour pour m’ouvrir)

-       Pas grave, désole du retard mais ma sœur voulait mon avis pour l’uniforme du mariage et apparemment ça ne pouvait pas attendre (Je ne peux pas lui dire que ma sœur l’as fait sciemment parce que pour elle être en retard attise l’intérêt de l’homme si seulement elle savait que jamais il n’a été question de ça entre mon futur mari et moi)

-       (il s’installe côte conducteur avant de me regarder) T’inquiète ça valait la peine tu es ….(il me regarde) belle

-       (heinnn)….

-       (Mon air scandalisé a dû l’alarme) Jamila heu je ne… (il soupire) je ne voulais hum, ….. je

-       (je me reprends très vite, le voir autant embarrassé me fait sourire) Merci

-       (il arête de parle et à démarrer) Alors ont commencé par qui ?

-       (ton contraint) La grande sœur de mon père (quelque chose dans mon ton a dû lui mettre la puce à l’oreille)

-       Tu ne l’aimes pas beaucoup

-       …. (je ne sais pas quoi répondre à ça)

-       On vas se marié …

-       … (je regarde devant moi en silence)

-       On devrait plus parlé, apprendre à se connaitre, devenir ami

-       (surprise) quoi ? Tu veux qu’on échange des confidences ?

-       (il éclate de rire) ok peut être pas des confidences confidences mais bon se parlé du minimum

-       Comme quoi ? ma couleur favorite ? mon livre préféré ? Mon met  préféré ? Ce que je rêve de faire plus tard ?

-       (il souris de plus belle)

-       (et sans savoir pourquoi je rajoute) sur quel garçon je craque ?

-       (ça n’as dure qu’une nano seconde mais je l’ai vu se crispé avant qu’il ne se reprenne) tu craque pour un garçon ?

-       (son ton est trop calme) ….

-       (voyant que je ne réponds pas) écoute c’est de ton âge et

-       (ok là ça devient sérieux) je te coupe tout suite c’était juste pour rire

-       (il prend l’air fâché) quoi tu n’as pas de crush ??

-       Crush ???

-       Oui, tu sais un mec mignon sur qui tu craque

-       Nope, (innocemment) je devrais ?

-       (il éclate encore de rire) Non pas forcement

-       (je me joins à lui et on ris pendant une bonne minute avant que le silence ne tombe encore entre nous) blanc, ‘’j’ai failli te dire je t’aime’’ de Federico Moccia, poulet avec du riz et avocate ou quelque chose dans ce genre là

-       (il garde le silence pendant tellement longtemps que j’ai peur qu’il ne m’ai pas entendu. Je suis sur le point de me repete quand il dit) le banc ce n’est pas une couleur

-       Parle pour toi avec la terre rouge de Foumban si c’est une couleur

-       hum je suppose que pour quelqu’un qui vas répondre à cette question NOIR c’est comique

-       Ta couleur favorite c’est le noir ?

-       (souriant) Oui

-       Et c’est une couleur ?

-       Touché, je ne lis pas beaucoup, je suis fan du couscous Njapché surtout quand c’est Ma’a qui le fait par contre j’aime beaucoup les séries américaines esprits criminels, NCIS : Los Angeles, Arrow etc.. et j’ai toujours voulu être chirurgien en traumatologie.

-       (on est bloqué dans les embouteillages à la sortir de Foumban. Je me tourne vers lui) Merci

-       Pour

-       (angoissé) De faire tout ça, de me mettre à l’aise de cette manière

-       (il me regarde l’air de ne pas comprendre)…

-       (alors j’inspire et me lance) De ne pas me traite comme une gamine pour qui on doit tout décidé

-       Tu ne m’as pas donné de raison de te traite autrement

-      

-       Tu as peut-être 15 ans sur le papier mais Jamila ta maturité est de loin supérieure à la plus part des femmes et hommes de on vas dire 40 ans que j’ai rencontré

-       (je soupire et lui retourne son sourire)…

-       Et tu peux me croire j’en beaucoup rencontré

-       Tu as beaucoup voyagé

-       Oui grâce à Papa, (il jette un coup vers la route pour s’engage avant de finir sa phrase) j’ai pu voir le monde.

-       Moi je le fais à travers les livres et la télé

-       Je ne suis pas très télé par contre

-       Et les séries ?

-       En streaming sur internet

-       Tu me parlera de ton livre

-       Et toi de tes séries

-       Non Jamila je ne t’en parlerais pas

-       (Pourquoi, c’est l’expression que j’affiche)…

-       Je te montrerais

-       Ohh (c’est tout ce que j’ai pu dire)

Tout le reste du trajet c’est déroulé en silence. Ce jour-là tout comme le reste des jours suivants on a parlé à un nombre incroyable de personne de son côté de la famille comme du mien. Et devoir supporte les commentaires pas du tout discret de certains sur le fait que j’avais choisi un bon parti m’écoeurait : ils avaient tous oublient le fait que j’avais 15 ans, que je devais continué mes études.

Je peux vous le dire si ? Ok je vous le dis quand même, après tout c’est pas comme si vous alliez me trahir. Je trouve que Tariq Nsagou est un très bel homme et que si j’avais grandi ailleurs je pourrais plus facilement dire que je craque pour lui sans avoir à me retrouver devant l’iman avec lui. Je lui aurais dit que :mon crush c’est toi.

Ces quelques semaines à me balade dans tout Foumban dans la voiture de Tariq Nsagou avec lui a fait beaucoup jasé mais comme il me l’as si bien rappelle quand je lui en ai fait part, on vas se marié alors que les vipères parlent.

On est devenu amis, mon admiration pour lui n’as pas faibli, il a rendu la conversation avec lui tellement évidente. Comme si mon âge n’était rien, Ma’a , Yaya et sa femme Aicha qui est juste sensationnel me traite pareil comme une adulte. À eux trois, ils me donnent envie de faire au mieux et les jumeaux sont juste exceptionnels.

Dire que je vais pourvoir les élèves c’est juste un privilège ces enfants sont très attachants, leurs pitreries, leur joie de vivre, leurs câlins absolument tout ce qu’ils disent me fascine et m’émerveille. Je me prends comme aujourd’hui à avoir hâte de me marié. Dans trois jours ça serait le cas, trois jours je n’ai pas toujours rencontré de manière officiels l’autre côté de la famille de Tariq (la coepouse de Ma’a et ses enfants) mais bon ça vas finir par arrivé.

Quelques part dans Foumban

Dans une chambre plongé dans le noir un mari et sa femme.

-       La femme : (venimeuse) tu trouves ça normal que ton frère se marié dans trois jours, trois jours et on ne vous a pas impliqué. Même vous la présenté ? yaaaaaa

-       ….(je suis tellement en colère car elle ne me dit rien que je ne sache déjà)

-       En plus c’est toi l’aîné, et tu ne fais rien. Je croyais que ta mère et toi aviez dit qu’il ne remarierais jamais. Voilà ça qui vas ENCORE arrivé

-       …(cette idiote me fou les boules, qu’elle se taise)

-       Quand c’est pour montrer comment tu es fort ici tu réponds présent surtout quand c’est sur moi.

-        ….(qu’elle disent encore un seul mot et….)

-       Ou c’est même quel genre d’homme que j’ai épousé ohhhh

La femme à peine terminé sa phrase que son mari à bondir sur le lit et à commence à la rouer de coups. Personne n’est intervenu c’est monnaie courant, si ce n’est pas les cris c’est les disputes qui se terminent toujours de la même façon : plein de vacarmes, des cris, des pleurs et tout un quartier réveille mais impuissant à réagir.

 

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

Dommages collateraux