Chapitre 85

Write by Jennie390

Lionel et Brian étaient arrivés à la plage d'Acae, mais sur place ont leur a fait savoir que le corps avait déjà été emmené à la morgue, c'est donc à cet endroit où ils devaient se rendre pour l'identification.
Dès qu’ils sont arrivés à la morgue,ils ont été conduits dans la salle où le cadavre était posé.

Lorsqu’on a retiré le drap ,Brian n'a pas tardé à sortir de la salle en vitesse pour aller vomir à l’extérieur du bâtiment. Dès que ses yeux s'étaient posés sur le cadavre,il avait reconnu Michelle à cause de son gabarit. Pendant qu'il régurgitait le contenu de son estomac, il avait des larmes qui coulaient .Ce n’était pas juste que Michelle ait fini de cette manière, personne ne méritait de mourir de la sorte.

Lionel avait le poing serré devant la bouche, il luttait pour ne pas flancher avant d’avoir pu vérifier sil s’agissait de Michelle. Juste en regardant le gabarit du cadavre couché sur la table, il pouvait déjà dire qu’il s’agissait bien d'elle, il la connaissait quand même depuis bientôt 7 ans.
 
Le médecin : Alors?
 
Lionel: C'est elle…
 
Le médecin:Comment en êtes vous sûr ? étant donné qu’il n’y a plus de tête?
Assurez vous de bien vérifier …
 
Lionel : Le collier et la montre qu'elle porte, je les ai reconnus; et le tout petit tatouage sur sa main gauche. Je l’ai 
côtoyé pendant des années,donc oui je sais que c'est elle.
 
Le médecin: Ok…On avait besoin d'une vérification primaire par un proche, surtout que pour l’instant il nous manque la tête, l'autopsie va être pratiquée demain..

Lionel est sorti de la pièce,le regard brouillé par les larmes, le cœur lourd. Il a retrouvé Brian qui était adossé à son véhicule, les yeux larmoyants.
 
Brian: C’est elle n’est ce pas?
 
Lionel: Oui…
 
Brian: Lionel, la tête? C’est quoi, un crime rituel?
 
Lionel: Je n’en sais rien Brian, je suis sans voix… Je ne comprends pas comment une telle atrocité a pu avoir lieu. Comment j’annonce une telle nouvelle à mon petit? Ca va le briser, mon Dieu.
 
Brian: Il a commencé à se calmer grâce à Michelle, il voulait même déjà s’installer avec elle. Ça c’est trop injuste…
 
La sonnerie du téléphone de Lionel a retenti, il a décroché.
 
Lionel: Allo, chérie…
 
Angèle: Bonsoir bébé. Je suis en train de rentrer à la maison, c’est Joyce qui me dépose vu que je suis sortie sans mon véhicule. Tu as vu le repas que je t’ai préparé avant de partir?
 
Lionel: Euh non…je ne suis pas encore rentré.
 
Angèle: Ah non? Bébé ne me dit pas que tu travailles encore toi aussi. Lionel le boulot ne fuit pas, il faut renter tu vas continuer demain.
 
Lionel: Oui je…vais rentrer…je…
 
Angèle: Bébé ,qu’est ce qu’il t’arrive? En entendant ta voix, j’ai l’impression que tu ne vas pas bien.
 
Lionel: Je vais bien…ne t’inquiète pas je vais rentrer tout…
 
Angèle: Lionel que se passe t-il? Parle moi s’il te plait… Où es tu?
 
Lionel: Je suis à la morgue du CHUL…
 
Angèle: La morgue? Mais pourquoi? Lionel qui est mort ?
 
Lionel(pause): Michelle…
 
Angèle: Quelle Michelle?
 
Lionel: Michelle Reteno que tu connais.
 
Angèle: Qu…qu’est ce que tu racontes comme ca ? C’est une plaisanterie?
 
Lionel: Jamais je ne ferai de blague sur un truc pareil…Michelle est morte, j’ai moi-même vu son corps même s’il manque…
 
Lionel s’est interrompu quand il a vu Alexis contourner la voiture contre laquelle Brian et lui étaient adossés.
 
Vu le regard de son frère, Lionel sentait qu'Alexis avait entendu ce qu’il disait à Angèle au téléphone.
 
Lionel :Euh je te rappelle chérie …
 
Angèle: Atte…
 
Clic !
 
Brian: Al…
 
Alexis est resté debout un moment à les regarder, il avait les yeux rouges, fatigués…
 
Alexis: Dites moi que c’est une erreur s'il vous plait…
 
Lionel: Al, comment tu as su qu’on était ici?
 
Alexis: Donc c’est vrai?
 
Brian: Al, tu devrais t’asseoir…
 
Alexis parlait la mâchoire serrée, avec un tremblement dans la voix, il avait la poitrine comprimée…
 
Alexis: Ça ne peut pas être vrai… Michelle ne peut pas me faire ca à moi, à Hope et Sophie…
 
Lionel(pause): Malheureusement c’est vrai…Les policiers ont retrouvé ses papiers dans le sac à main à côté de son corps…Brian et moi on a… on a vu le corps…c’est elle Al. Mais il manque…C’est elle.
 
Brian(triste):Je suis vraiment désolé , je n’ose même pas imaginer comment tu dois te sentir présentement…
 
Alexis(calmement):Lionel, tu as parlé de quelque chose qui manque, qu’est ce qui manque?
 
Lionel et Brian se sont jetés des coups d’œil …
 
Alexis: Alors, il manque quoi?
 
Lionel: Écoute…
 
Alexis: Vous ne voulez pas parler? Ok…Je vais aller voir moi même, de toutes les façons tant que je n’aurais pas vu son corps de mes yeux je ne pourrais pas croire que Michelle soit partie.
 
Il s’est mis à marcher en direction de l’entrée de l’hôpital ,Brian et Lionel, l’ont vite rejoint.
 
Brian: Alexis tu ne devrais pas y aller, tu sais le…
 
Alexis(neutre): Je pense que vous me connaissez suffisamment pour savoir que rien de ce que vous ne direz ne va m’empêcher à entrer là bas. Donc économisez votre énergie…
 
Les deux savaient effectivement qu’ils ne pourraient rien faire pour le retenir et de toutes les façons, tôt ou tard Alexis apprendrait le détail barbare de la mort de Michelle. Ils se sont résignés et ils marchaient tous les deux derrière lui, pour le soutenir dans cette épreuve si difficile.
 
Ils ont croisé le médecin légiste dans le couloir…
 
Lionel: Docteur…Nous souhaiterions voir le corps de nouveau s'il vous plait.
 
Le médecin: Vous savez qu’il s’agit d'une affaire criminelle, vous ne pouvez pasavoir accès au corps à tout moment; du moins pas tant que l’autopsie n’aura pas été pratiquée.
 
Alexis écoutait ce que disait le médecin, il n'a rien répondu à cela. Tant qu’il n’aurait pas vu le corps de sa "femme", de ses propres yeux , il pouvait encore garder espoir que tout ce monde se soit trompé. Il connaissait Michelle mieux que personne, donc lui pourrait déterminer si c’était bien elle couchée dans cette morgue.
 
Lionel: oui je comprends…Mais lui c’est mon frère et il s’agissait de sa…de sa compagne…Permettez qu’il puisse voir de ses yeux…
 
Le medecin:Vous êtes sûr que c’est une bonne idée qu’il la voit? Dans cet état?
 
Lionel: S'il vous plait…
 
Le médecin(soupir): Ok…
 
Il s’est retourné et il a ouvert la porte, ils se sont tous les quatre glissés dans la pièce…le médecin a tiré le casier dans lequel avait été rangé le cadavre.
 
Le médecin: Vous êtes sur?
 
Alexis: allez y…
 
Il a retiré le drap sur tout le corps…
 
Dès qu’il a posé ses yeux sur le corps, Alexis a d’abord été pris d’un frisson qui est parti du bout de ses orteils jusqu’à ce que les poils de sa nuque se hérissent. Ce qu’il avait sous les yeux était d’une cruauté sans pareil, c’est le genre de vision qui reste gravée dans les mémoires ad vitam aeternam. Le plus douloureux à cet instant était le fait qu’il avait reconnu les bijoux et les vêtements de sa bien aimée, d’ailleurs il avait souvent dit à Michelle combien il adorait la voir porter ce chemisier.

Il a reconnu son corps, ce corps contre lequel il aimait se blottir…Il avait tellement mal qu’il en était sans voix, il avait le cœur brisé en mille morceaux…ne pouvant supporter cette image davantage, il a tourné les talons, il est sorti du bâtiment comme un automate et il s’est assis aux escaliers à l’extérieur…
 
Il avait les deux mains sur la tête, les coudes sur les genoux, la douleur qu’il ressentait était terrible il avait la sensation d’avoir perdu une partie de lui. Il se l’était avoué plus tard mais il était fou de Michelle. Il avait fermé son cœur depuis plus de 10 ans à l’amour et maintenant qu’il avait permis à une autre femme d’y pénétrer, la voila qui s'en allait.
Il était convaincue que jamais plus il ne pourrait aimer c’était trop dur. Il avait tellement de projets avec Michelle, elle était censée venir s’installer chez lui avec les petites, il avait perçu un futur avec elle…
 
Ses larmes ont commencé à couler, il serrait les dents et les poings en pensant à la mort qu'elle avait eu…Elle avait carrément été déc**apitée…
0De quoi s’agissait il? Crime rituel? un braquage qui avait mal tourné? Un règlement de comptes? Où est elle partie hier soir? Pourquoi on a retrouvé son corps à la plage? La tête n’était pas à côté du corps, l'avaient-ils retrouvée?
Il avait tellement de questions qui se bousculaient dans sa tête…
Lionel et Brian étaient restés légèrement en retrait pour lui laisser un semblant d’intimité…Ils avaient mal de le voir aussi anéanti, ils ne savaient même pas par ou commencer pour le consoler…
 
2 minutes plus tard, la voiture de Joyce s’est garée de l’autre côté de la route, en face de l’hôpital. Angèle et Joyce sont descendues du véhicule et elles ont traversé la route. Lionel étaient surpris de les voir arriver , toutes les deux avec des mines déconfites, ça se voyait que toutes les deux avaient beaucoup pleuré.
 
Joyce: Lionel…s'il vous plait… Dites nous que ce n’est pas vrai.
 
Lionel: Malheureusement c’est vrai…
 
Angèle(attristée): Oh Seigneur… Mais comment c’est arrivé?
 
Brian: On en n'a aucune idée…Le corps a d’ailleurs été emmené ici pour que l’autopsie soit pratiquée.

Joyce: Une autopsie? C’est un…
 
Lionel: Je vous épargne les détails mais oui c’est un homicide..
 
Angèle: Et Al?
 
Brian: Vous imaginez bien qu’il est totalement dévasté, on a préféré le laisser un petit moment seul pour assimiler la nouvelle. Il est assis là bas.
 
Elles ont aperçu Alexis assis un peu plus loin au niveau des escaliers, elles se sont rapprochées. Elles se sont assises à côté de lui en posant leurs mains sur ses épaules, l'une à gauche et l'autre à droite.
 
Angèle: Al…je ne sais même pas quoi te dire c’est …
 
Alexis: Il n y a rien à dire, il n y a aucun mot pour décrire… pour…(pause):Oh j’ai mal…
 
Joyce: Il faut que tu sois fort Al…fort pour les petites…Il ne leur restait que Michelle n’est ce pas? Comment tu envisages la suite?
 
Alexis: Elles n’avaient que Michelle et aujourd’hui c’est de mon devoir d'en prendre soin. Je ne pourrai pas les abandonner, j’aime beaucoup ces deux petites, comme si on était de la même famille.
(larmes):oh Michelle, comment je commence à annoncer ça à Sophie? Et Hope va grandir sans sa mère?...
Franchement je ne sais pas par où commencer…
 
Lionel, Brian, Joyce et Angèle le regardaient et ils étaient trop tristes de le voir dans un tel état…
 
Lionel: Alexis, comment tu as su pour Michelle? Je croyais que tu étais parti rester avec les petites, jusqu’à ce qu’il y ait des nouvelles.
 
Alexis: Je suis allé rester avec elles et une heure après j’ai reçu un appel d’un policier qui travaille au commissariat dans lequel on est allé tous les déclarer sa disparition. J’avais laissé mon numéro pour qu’on me prévienne , au cas où il y aurait du nouveau.
Ce policier m'a donc dit que des collègues à lui qui appartiennent à un autre commissariat aurait reçu un appel anonyme disant qu’il y aurait le corps d’une jeune femme avec les papiers d’identité de Michelle Reteno. Il ma dit que le corps avait déjà été emmené au CHUL pour l’autopsie. Je suis alors parti de la maison de Michelle, j’ai roulé comme un fou jusqu’ici en priant qu’il y ait eu une erreur.
(pause):je veux que vous m’accompagniez pour voir les agents en charge de l’affaire, je veux savoir s'ils ont des pistes…
 
Brian: Al , le corps a été retrouvé ce soir, ils n’ont certainement pas grand chose. Et n’oublions pas que nous sommes au Gabon, ne nous attendons pas à une enquête comme dans les films américains…
 
Alexis: Je veux quand même leur parler…Joyce tu es déjà allée chez Michelle une fois n’est-ce pas?
 
Joyce: Oui, pendant la période où elle était en deuil pour sa maman.
 
Alexis: Ok…Je veux s’il te plait que tu ailles récupérer les petites et tu les emmènes chez maman…Elles sont toutes seules à la maison. Je serai totalement rassuré, si elles sont avec vous…
 
Joyce: D’accord…
 
Angele : Je viens avec toi…
 
Lionel: Soyez prudentes…
 
Joyce: OK…de toutes les façons, la maison de Michelle n’est pas très loin du carrefour. On les récupère on revient…

Angèle et Joyce sont montées dans le véhicule, en route pour la maison de Michelle et les trois autres ont démarré les leur en direction du poste de police.
 
[…]
 
 
Dès que Joyce a garé dans le carrefour du quartier de Michelle, Angèle et elle sont descendues du véhicule, elle a verrouillé les portières et elles se sont mises à marcher.
 
Angèle: Tu te rappelles de la maison?
 
Joyce: Oui ce n’est vraiment pas loin du carrefour, c’est à quelques petites minutes de marche.
 
Angèle: Ok…j’ai trop mal pour les pauvres petites, elles ont perdu leur unique parent qu’il restait…
 
Joyce: Je t’assure, c’est trop injuste…
 
Elles ont accéléré le pas en direction de la maison de Michelle, surtout que le quartier était déjà pratiquement endormi, donc tout était assez silencieux.
 
~~~~~~~~~~~~~~
 
Jules avait fait 4 mois au Cameroun, il était rentré à Libreville il y a 2 jours.
La veille, un ami de longue date l'avait invité à un anniversaire. La fête avait commencé à 18h, il était à présent bientôt minuit et il était fatigué, il a donc décidé de rentrer chez lui, vu l’heure avancée et le fait qu'il habitait dans la Commune d’Akanda.
Il a donc dit au revoir à tout le monde à la fête avant de se mettre en marche vers le carrefour pour chercher un taxi.

Le quartier était désert mais il a entendu des voix au loin pendant qu’il cheminait, il a donc levé la tête et il a aperçu deux femmes qui descendaient la pente à vive allure. Elles sont passées sous un lampadaire donc il a eu le temps de bien les voir et de les reconnaitre: Joyce et sa belle sœur.
Il ne comprenait pas ce qu'elles faisaient dans ce quartier à cette heure de la nuit et aussi pressées, il a tellement été intrigué qu’il les a suivi un moment. Quand il les a vu s’arrêter devant une maison, il a décidé de les observer de loin à côté d’un arbre pour voir ce qu'elles foutaient la.
 
Angèle: Comment elle s’appelle la petite?
 
Joyce: Sophie…
 
Angèle: Tu as son numéro de téléphone?
 
Joyce: Non je n’avais que le numéro de Michelle…
 
Angèle: Bah donc on frappe à la porte pour qu’elle vienne nous ouvrir. En espérant qu’elle ne soit pas trop profondément endormie au point de ne pas nous entendre.
 
Joyce: Ok…
 
Joyce a frappé plusieurs coups sur la porte pendant qu'Angèle appelait le nom de Sophie mais personne n’est venu ouvrir.
 
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 Plusieurs minutes avant, Stanley était arrivé dans le quartier de Michelle, il avait déjà remarqué un détail qui l’arrangeait concernant le voisinage de Michelle.
 La maison voisine de gauche était plongée dans l’obscurité depuis la veille où ils avaient espionné Michelle, donc elle était inoccupée et dans la maison de droite n'y a avait qu’une mère et ses deux enfants.

C’était là les deux maisons proches de celles de Michelle, les autres étaient un peu plus éloignées. Stanley a donc contourné la maison et vu qu’il avait un passé de cambrioleur lorsqu’il vivait en France, il a facilement crocheté la serrure de la porte arrière avec des instruments qu’il avait apportés dans une petite trousse.
Dans la poche arrière de son jean, il avait un petit couteau suisse et son flingue était accroché à sa ceinture, sous sa chemise. 
 
 
Dès que la porte s’est ouverte, il s’est glissé à l’intérieur en prenant le soin de refermer la porte à clé, les serrures de cette maison n’étaient pas très solides, donc il aurait pu défoncer la porte s’il avait voulu. Stanley s’est baladé dans les différentes pièces de la maison jusqu’à ce qu’il arrive dans la chambre de Sophie qui était couchée avec Hope sur le même lit, toutes les deux profondément endormies.

La lampe de chevet diffusait une lumière tamisée qui permettait tout de même de voir où on marche.
Stanley est resté debout un moment à observer Sophie dormir, elle portait un micro short et un débardeur très fin sans soutien en dessous. Juste en imaginant le plaisir qu’il ressentirait lorsqu’il allait se glisser en elle, son membre à commencé à se dresser.
 
Après l'avoir observé pendant un moment, Stanley s'est approché du lit, il s'est courbé et il a fait glisser sa main le long de la cuisse de Sophie.
Malgré le fait que la porte de la chambre soit fermée il entendait tout de même les coups frappés à la porte d'entrée de la maison. Stanley n'a pas voulu arrêter ce qu'il faisait pour aller lorgner et voir qui s'était, il se disait que la personne qui frappait finirait par s'en aller.

Il a repassé une main sur la cuisse de Sophie en remontant jusqu'à son sein droit qu'il a appuyé vigoureusement, Sophie a légèrement gigoté avant de faiblement ouvrir les yeux. Puis elle les a refermé pendant une fraction de seconde, le temps nécessaire pour son esprit de comprendre ce qui était en train de se passer. Elle a de nouveau ouvert les yeux, totalement écarquillés et au moment où elle a voulu crier, il a posé sa main gauche sur la bouche de Sophie et il a glissé la main droite dans son débardeur pour toucher ses seins. 
 
La petite se débattait dans tous les sens mais Stanley était logiquement plus fort qu'elle donc elle avait du mal à se défaire de son emprise. Il s'est placé à califourchon sur elle avant de piocher un foulard dans la poche arrière de son jean pour pouvoir l'empêcher définitivement de crier. 
 
Stanley: Comme quoi j'ai eu raison d'apporter plusieurs choses avec moi... Vu que tu ne veux pas coopérer, on va y aller par la force. 
 
Pendant qu'elle se débattait, Sophie a mordu la main de Stanley tellement fort qu'il a dû la retirer de sa bouche, elle en a profité pour crier. 
 
Sophie(paniquée):À L'AIDE !! 
 
TAF ! 
 
Il lui a asséné une bonne gifle avant de poser le foulard devant sa bouche et de l'attacher à l'arrière de la tête. Sophie se débattait les larmes aux yeux, elle ne pouvait pas faire grand chose vu que Stanley était assise sur elle.

À l'extérieur Angèle et Joyce étaient toujours devant la porte, ne sachant pas quoi faire vu que Sophie n'était toujours pas venue ouvrir.
Au moment où Joyce a voulu prendre son téléphone pour téléphoner Alexis, elles ont entendu le cri de Sophie. 
 
Angèle: Tu as entendu ? 
 
Joyce: Euh oui mais tu penses que ça venait de l'intérieur ? 
 
Angèle: Oui j'en suis sûre. 
 
Joyce: Mais la porte est fermée, si c'est Sophie qui a crié comment on fait pour entrer ? 
 
Angèle: J’en sais rien, mais on ne peut pas rester là. Il doit y avoir une porte arrière, une fenêtre, quelque chose…
 
Joyce: Et le voisinage a l’air endormi, comment on fait ? Et on n'a pas assez de force toi et moi pour défoncer la porte.
 
Elles ont contourné la maison en appelant le prénom de Sophie.
 
Joyce/Angèle: Sophie!!! Sophie!!!
 
~~~~~~~
Dans la chambre, Stanley avait déjà retiré le débardeur de Sophie,à cause de l'agitation sur le lit, la petite Hope s'est réveillé et elle s'est mise à pleurer. 
 
Hope(pleurant):Mamaaaa! Mamaaaa! 
 
Stanley: Toi ferme ta gueule, sale mioche !
 
Hope(criant):Fifiii !!!! Mamaaa!!! 
 
Stanley(grondant, agacé):Je t'ai dit de te taire merde !
 
Cette fois ci, il avait parlé plus fort, Joyce et Angèle ont entendu. Elles se sont regardées, choquées…
 
Angèle: Il y a un homme à l'intérieur... 
 
Joyce: Merde! Il faut qu'on défonce la porte, il y'a quelque chose qui cloche, le cri de Sophie, la petite qui pleure et la voix de l'homme. 
 
Jules était toujours debout de loin à les observer, il était resté parce qu'il avait été intrigué de voir ces deux femmes dans ce quartier à cette heure de la nuit. Il les avait vu frapper plusieurs fois à la porte, contourner la maison, et là elles étaient totalement agitées, agissant comme si elles voulaient défoncer la porte. 
Il s'est donc rapidement rapproché... 
 
Jules: Joyce? 
 
Les deux femmes se sont retournées... 
 
Joyce: Qu’est ce tu fais ici ? 
 
Jules: Euh c'est pas important, mais toutes les deux, pourquoi vous êtes ici ? La... 
 
Angèle(affolée):Écoute Jules, pourquoi on est ici n'est pas important pour l'instant...Mais c'est une bonne chose que tu sois là, défonce la porte s'il te plaît ! 
 
Jules: Quoi ? Pourquoi je vais faire ça ? C'est la maison de qui d’abord? Je... 
 
Joyce (grondant):Dépêche toi!
Il y'a des petites filles en danger à l'intérieur. 
 
Jules ne s’est pas fait prier davantage, il s’est mis à donner de violents coups de pieds dans la porte.
 
Stanley n’entendait pas le bruit qui venait de l’extérieur à cause du fait que Hope pleurait vraiment très fort, ce qui ne l’empêchait pas de continuer sa petite besogne sur une Sophie en larmes et au bord du désespoir.
~~~~~~~~
Jules continuait de s’affairer sur la porte….
 
Joyce(paniquée):Et les deux maisons voisines sont plongées dans l'obscurité, on dirait qu'il n'y a vraiment personne. 
 
Angèle: S'il y avait des gens à l'intérieur, ils allaient sortir vu le vacarme qu'on fait ici depuis tout à l'heure. 
 
La maison de Michelle était construite en planches, plus très neuves... Au bout d'un moment la porte a lâché sous les assauts répétés de Jules. 
Les trois se sont précipités dans la maison, ils se sont directement dirigés vers la pièce d'où provenaient les pleurs de Hope. 
Stanley avait déjà retiré le petit short que Sophie portait, il ne lui restait plus que le petit slip qu'il était aussi sur le point d'enlever quand Joyce a ouvert la porte avec fracas et elle est entrée, suivie de Jules et Angèle. 
 
Joyce(choquée):Qu'est ce que... Qui êtes vous ? 
 
Stanley s'est rapidement levé du lit, surpris par cette intrusion. 
 
Stanley(surpris):Vous même, qui êtes vous ? Comment êtes vous entrés ? La port... 
 
Il n'a pas terminé sa phrase que Jules a bondi sur lui, il l'a tenu par la gorge en lui assenant un premier coup de poing qui lui fait perdre l'équilibre. 
Angèle a directement porté Hope pour la calmer.. 
 
Angèle: Chuuut c'est fini, ne pleure pas mon bébé. 
 
Joyce s'est rapprochée de Sophie qui s'était recroquevillée au bord du lit en larmes... 
 
Joyce: Sophie...Tu... Tu vas bien ? Il t'a... 
 
Sophie a bousculé négativement la tête avec des larmes qui coulaient le long de ses joues et son corps tout entier qui était pris de tremblements. 
 
Angèle: Sophie, c'est qui cet homme ? 
 
Sophie(en larmes):Je... je ne le connais pas...
 
Sophie a récupéré son débardeur et son short sur le lit puis elle les a rapidement enfilé,Hope ne cessait de pleurer vu qu'elle était en présence de plusieurs personnes qu'elle ne connaissait pas .
Stanley et Jules sont partis dans une lutte effrénée, en s'empoignant régulièrement à la gorge, tout en se donnant de violents coups de poing sanguinolents. 
À un moment donné Stanley a sorti le petit couteau suisse de sa poche, il pointait le couteau vers Jules. Ce dernier essayait de bloquer le bras de Stanley quand il a vu Joyce qui voulait s'approcher. 
 
Jules: Joyce, sortez toutes d'ici !!! 
 
Angèle(paniquée):Mais on ne peut pas te... 
 
Jules(grondant):Dégagez d'ici!!! Moi... Ça ira !!! Les enfants…
 
Joyce et Angèle se sont regardées, puis elles ont posé leurs yeux sur les petites. 
 
Joyce: Angèle on y va, les petites... 
 
Angèle est sortie la première avec Hope dans les bras, suivie de Joyce qui tenait la main de Sophie. Elles sont sorties de la maison en courant, en direction du carrefour quand subitement Angèle s’est arrêtée..
 
Angèle(essoufflée):Joyce, on ne peut pas partir comme ça... 
 
Joyce(essoufflée):Comment ça ? On attend quoi ? 
 
Angèle: Joyce, on ne... peut pas laisser Jules... Le gars là peut le tuer... Tu as vu le couteau qu'il a sorti, il.... 

Joyce: Angèle, tu veux qu'on fasse quoi? C'est lui même qui nous a demandé de partir... C'est un homme, il va se débrouiller, on doit aller mettre les petites à l'abri... Arrivée a la voiture on va appeler la police, de l’aide…Il ne faut pas que petites prennent des coups perdus..
 
Angèle: Joyce, s'il se retrouve en danger comme ça, c'est parce qu'il a voulu nous aider.. 
 
Joyce: Oui mais... Regarde le carrefour n’est pas très loin on peut…
 
Angèle: Tu es sûre que s'il meurt, ça ne va rien te faire ? Quand le gars a sorti le couteau, tu as voulu aller t'interposer... C'est le père de ta fille !!! 
 
Joyce:... 
 
Angèle a donné Hope à Sophie…
 
Angèle: Tu peux partir avec les filles, moi j'y retourne... 
 
Joyce: Quoi? Oh non…
 
Angèle a couru en direction de la maison sans plus s’arrêter…
 
Joyce: Eh me*rde! …Lionel va seulement me tuer si quelque chose arrive à sa femme.
 
Elle a rapidement fouillé dans la poche de son jean et elle a sorti ses clés de voiture qu'elle a tendus a Sophie.
 
Joyce: Sophie tu vas prendre mes clés et tu vas partir jusqu’au carrefour, ma voiture est rouge, elle est garée devant le kiosque à journaux.
Tu la déverrouilles en appuyant une fois sur ce bouton, tu montes avec la petite et tu bloques les portières de l'intérieur. Tu vas trouver un sac à main sur le siège arrière, tu le fouilles et tu va trouver un téléphone portable.
Va dans les contacts et cherche "Lili" , c’est mon frère, tu lui dis ce qu’il se passe chez toi.
Reste bien dans le véhicule et tu n’ouvre à personne. Compris?
 
Sophie: D’accord…
 
Sophie s’est mise en route vers le carrefour pendant que Joyce retournait à la maison, le cœur battant.
 
Quand Angèle est arrivée à la maison, elle les a trouvé dans le salon. Stanley était au dessus de Jules, il tenait son couteau très près du visage de ce dernier qui faisait de son mieux pour retenir son bras.
Elle a allumé la lumière et sans trop réfléchir, elle a soulevé le petit vase qui était posé sur la table et elle l'a fracassé sur la tête de Stanley. Il a poussé un cri avant de lâcher son couteau et de s’écrouler en se tenant la tête qui saignait. Jules a ramassé le couteau et il a refermé facilement vu que c'était un couteau suisse puis il l'a mis dans sa poche. 
 
Angèle: Vous allez bien Jules?
 
Jules(essoufflé):Oui je vais bien, mais vous n’auriez pas du revenir. C’était assez dangereux..
 
Stanley(se tenant la tête,grognant):Tu m’as fait mal salope!
 
Vu que Stanley était recroquevillé sur le sol, Jules lui a donné deux coups de pieds dans les côtes…
 
Jules: Tu devrais fermer ta gueule ! Espèce de violeur!
 
Joyce est entrée dans la maison en trombe, totalement essoufflée.
 
Joyce: Oh Dieu merci que tout va bien ici…
 
Angèle: Ah finalement tu es venue?
 
Jules et Joyce se sont fixés dans les yeux avant que Joyce ne rompe le contact visuel et pose son regard sur Stanley.
 
Joyce: Et ce connard, où est son couteau?
 
Jules: C’est moi qui l’ai…
 
Angèle: Où sont les petites?
 
Joyce: J’ai donné les clés à Sophie, pour qu’elle aille s’enfermer dans le véhicule avec Hope, elle va également appeler Lionel qui je suis sûre va débarquer avec la police. Ce genre de scélérat doit aller croupir en prison.
 
Angèle: Quand je pense qu’il aurait suffit d’un peu plus de temps et il aurait abusé d’elle.
 
Jules: Euh...je vois par les photos accrochées au mur qu’on est chez la secrétaire de Monsieur Lionel.
 
Joyce: Tu la connaissais?
 
Jules: Le jour où je suis allé à l’entreprise à ma sortie de prison ,je l’avais vu. Très aimable…
 
Angèle: Oui elle était adorable, une belle personne.
 
Jules: Était?

 
Angele:Elle est décédée aujourdhui, assassinée…
 
Jules: Oh Seigneur!! Et donc ce sont ses filles?
 
Angele:Sa fille et sa petite sœur..
 
Jules: Je vois. Oh la vie est parfois très injuste…
 
Joyce: Je pense que la petite a déjà certainement réussi à appeler Lionel…
 
Jules: Ou alors je pourrai appeler de mon téléphone, mais je doute que les policiers vont se déplacer ici jusqu'ici à cette heure.
Á moins peut-être qu’on ne le conduise nous même au commissariat.
 
Angele:Oui on peut l’emmener mais il saigne de la tête, il ne faudrait pas qu’il meurt hein…parce que si c’est le cas, c'est nous qui auront des problèmes.
 
Jules: Il ne va pas mourir, il doit payer pour son infâme intention.
 
Dès que Stanley a entendu, que la police avait été appelée ,il savait qu’il était impératif qu’il dégage de là. Il était hors de question qu’il termine en prison pour tentative de viol en plus dans un pays qui n’était pas le sien.
Et surtout que s'il se retrouvait dans des problèmes ça toucherait forcément Imelda vu que c’est elle qui l'avait fait entrer au Gabon.

Et lorsqu’il venait chez Michelle pour Sophie, Imelda lui avait clairement dit quelle ne voulait pas de problèmes,quil était hors de question qu'elle doive venir le récupérer dans un commissariat pour viol sur mineure. 

Comme si ce n'était pas assez,Stanley avait entendu les prénoms de chacun d'entre eux, il comprenait qu'il était en présence des ennemis d'Imelda. 
 
Il a donc commencé à faire tourner ses méninges pour se sortir du bourbier dans lequel il avait sauté à pieds joints. La seule chance qui lui restait était d’utiliser le flingue qu’il avait sous sa chemise, ancré dans son jean. Il s’est alors mis à crier en se tenant sa tête davantage pour les distraire.
 
Stanley(criant):Jai mal! Jai mal ! Il faut que j’aille à l’hôpital!
 
Joyce: Tu n’iras dans aucun hôpital… C’est en cellule direct où tu vas aller t’expliquer.
 
Stanley: Vous ne pouvez pas me laisser mourir, je saigne de la tête…
 
Angèle :Bon on ne sait pas trop si Sophie a réussi à joindre ton frère. Jules il vaut mieux l'appeler de votre téléphone, pour qu’il nous donne la démarche à suivre. Soit on l’attend, ou nous même on l’emmène au commissariat. Et ce qui est sûr on ne peut pas trop trainer ici, les petites sont seules dans la voiture.
 
Stanley :Jai mal, aidez moi!
 
Joyce: Ferme la!
 
Jules: Bon, le commissariat le plus proche n’est pas trop loin de ce quartier. On peut l’emmener la bas. On ne peut plus attendre…
 
Angele:Ok. 
 
Angèle est sortie de la maison la premiere,Jules a aidé Stanley à se mettre debout en l’attrapant par le col de la chemise comme un vulgaire criminel. Joyce était juste devant.

Jules se tenait à côté de Stanley du côté droit, donc ce dernière a passé sa main gauche à l’arrière de son jean, sous la chemise d'où il a sorti son flingue qu’il a automatiquement pointé vers Joyce, les prenant ainsi tous au dépourvu.

Il y a eu comme un long silence…Angèle état déjà à l’extérieur,elle s’est figér quand elle a vu le flingue de Stanley sur la nuque de Joyce.
 
Jules: N'ose même pas…
 
Angèle:S'il vous plait ne faites pas ça…
 
Joyce n’osait pas bouger d’un poil, elle avait le cœur battant à tout rompre, les larmes ont commencé à couler le long de ses joues, les mains moites, la sueur qui perlait sur son front…
 
Stanley( à Jules):Si tu ne veux pas que je refasse la peinture de cette maison avec son sang, tu as intérêt à me lâcher tout de suite.
 
Jules: Si tu…
 
Stanley: Ne me menace pas, ou je lui fais sauter la cervelle.
 
Angèle(déjà en larmes):Jules s'il vous plait lâchez le… S'il doit s'en aller, qu’il s'en aille mais il ne faut pas qu’il fasse de mal à Joyce ou à qui que ce soit. 
 
Stanley: Tu ferais mieux de l'écouter,je ne veux pas qu’il y ait un bain de sang. Mais si je n’ai pas le choix, je n’hésiterai pas si ça peut m’aider à m'en aller d'ici.Donc tu me lâches et tu recules jusqu’à t’asseoir sur un des canapés. Et toi la miss qui est dehors,dépêche toi d’entrer et tu poses ton cul sur ce canapé aussi. 
 
Jules a lâché son col et il s’est assis sur le même canapé qu'Angele…
 
Stanley: Très bien! (à Joyce):Tu a vraiment une grande gueule toi ma jolie, je t’aurais pété la tête. Mais je ne suis pas quelqu’un qui tue sans prévision et sans précaution, voilà ta chance. Maintenant tu vas marcher jusqu’au canapé pour retrouver tes petits camarades.
 
Joyce a avancé lentement jusqu'à s’asseoir,tous les trois étaient désormais assis, figés... 

Stanley a regardé Joyce, il a directement pensé à la sex tape..
Il aurait bien aimé profité de ses qualités en matière de sexe qu'il avait vue dans la vidéo... Dommage !

Il a marché à reculons jusqu’à la porte en ayant toujours le flingue pointé sur eux, il est sorti de la maison. Etant donné que Joyce avait dit que les policiers étaient en chemin, s'il allait vers le carrefour, où il avait garé sa voiture, peut être qu’il allait tombé sur eux donc il a préfèré courir dans le sens opposé pour voir jusqu’où ça le mène..

C'est dommage qu’il avait laissé son téléphone et son portefeuille dans son vehicule,mais il s'en foutait, l’essentiel pour lui était de déguerpir aussi vite qu’il pouvait de la zone.
 
Joyce, Jules et Angèle sont restés un moment assis dans le silence pendant au moins cinq minutes, avant que Jules ne se lève.
 
Jules: Je crois qu’il est parti…
 
Angèle:Joyce ma chérie, tu vas bien?
 
Joyce avait les larmes qui coulaient toujours, elle avait eu la frayeur de sa vie; mourir et ne plus revoir sa fille.
 
Jules: Joyce ça va?
 
Angèle lui a essuyé les larmes.
 
Angèle:Allez c’est fini, il est parti, nous même on devrait nous en aller. Allons rejoindre les petites.
 
Jules avait vu dans le regard de Joyce qu'elle avait eu très peur de mourir, et jusque là elle était toujours sous le choc. Il aurait voulu la prendre dans ses bras et la réconforter mais il savait déjà qu'elle ne le laisserait jamais s’approcher.
 
Ils ont tous les trois marché vers le carrefour, quand Sophie les a vu arriver, elle a déverrouillé le véhicule .
 
Angèle :Tu as réussi à joindre Lionel?
 
Sophie: Oui il a dit qu’il se mettait en route…Où est cet...homme ? 
 
Jules: Il s’est échappé. Toi ça va?
 
Sophie: Oui…merci beaucoup…
 
Angèle :Je vois que la petite s’est endormie.
 
Sophie: Oui…Elle a beaucoup pleuré Ya Michelle avant de s’endormir…je ne sais même pas où elle est…
 
Jules et Angèle ont échangé un regard que Sophie a remarqué, mais elle n'a rien dit. Joyce s’est assisse derrière le volant en silence…
 
À ce moment, Lionel suivi d'une voiture de police ont garé. Lionel a traversé la route, lorsqu’il a vu tout le monde sain et sauf,il a poussé un soupir de soulagement.
 
Lionel: Oh Dieu merci… Vous allez tous bien…
 
Angele:Oui on va bien grâce à Dieu…

Lionel:Jules... Que fais tu ici ?

Jules:Longue histoire... 
 
Les deux agents de police se sont approchés , Angèle a raconté tout ce qu’il s’est passé depuis le début jusqu’à la fuite de Stanley.

Lionel:Je comprends mieux les bleus et le sang du ton visage Jules.

Angèle:L'autre salaud c'était même pire...

L'un des agents:Vous pensez qu'il peut déjà être loin d'ici ? 
 
Jules: Honnêtement , il doit être bien loin.Ça m'étonnerait que vous mettiez la main sur lui ce soir.
 
Un des agents: Est ce qu’il est du quartier?
 
Sophie: Non je ne l'ai jamais vu ici…
 
Lionel: Pour quelqu’un qui n’est pas du quartier, c’est bizarre qu’il ait su qu’il y avait une jeune fille sans défense dans la maison. Peut être qu’il la calculait depuis.
 
Un des agents: C’est très probable.
 
Lionel: Mais malgré tout le vacarme que vous avez fait ,ça n'a pas alerté les voisins?
 
Sophie: Notre voisin de gauche est en mission, il n’y a personne chez lui. La voisine de droite est infirmière, elle est parfois de garde la nuit et ses enfants vont dormir chez leur père. 
 
Un des agents: C’est donc une chance que vous ayez été présents tous les 3.
 
Lionel:Effectivement...Jules merci énormément…je ne sais pas ce qui se serait produit si tu n’avais pas été là.
 
Jules :Je vous en prie, c’est normal.
 
Angèle :Je croyais que tu allais débarquer avec Alexis. 
 
Lionel: On n'a pas duré au commissariat et on lui a conseillé de rentrer se reposer un moment, vu que vous alliez emmener les enfants chez maman.
Donc quand Sophie m'a appelé avec ton téléphone,je n’ai pas voulu le téléphoner pour l'inquieter.
J'etais loin d’ici, j’ai conduit comme un fou en ayant déjà appelé le commissariat le plus proche d'ici. C’est juste dommage qu’on n’ait pas pu être plus rapide, on lui aurait mis la main dessus.


Notre amour face aux...