Chapitre 9

Write by Sandy's Aby's

Natacha MIKALA


Quelques minutes plus tard Jean-Marc gara son véhicule, je le vis Prendre son téléphone.


Certainement pour m'appeler.


Je me rapprochais et cognais sur la vitre.


Il déverrouilla et je m'installais à la cabine.


Il me fit un bisou sur la bouche avant de verrouiller et s'engager dans la circulation.


Harmonie MAVOUNGOU ép MENDOME


Nous avons bien mangé ce soir. Par la suite, j'ai couché les enfants pour qu'ils puissent se lever tôt demain.


Puis, j'ai rejoins mon mari sur le lit.


Il manipulait sa tablette.


Fatiguée, je lui tournais le dos en faisant monter le drap jusqu' aux épaules.


Demain, comme prévu, je ferai un tour à Ambowe aux Charbonnages visiter un local pour mon business et si ça m'intéresse, je le prendrais.


J'irai avec Dorothée car j'ai l'intention de l'impliquer dans ce business.


C'est maman qui m'a aidé à trouver le local.


Je n'ai rien dit à Samuel.


Pour l'instant, je ne vais rien lui dire, je lui ferai une grosse surprise il sera fière de moi.


Samuel (posant une main sur mes fesses) : Trésor ?


Moi (me tournant vers lui) : Amour !


Samuel (manipulant sa tablette sans un regard vers moi): C'est quoi ton programme de demain ?


Moi (naturellement) : Je dépose les enfants le matin ensuite j'irai passer la journée chez madame Ovono.


Lui (me questionnant d'une voix blanche) Aux charbonnages ?


Moi (le sourire sceptique) : Non


Corrigeais-je calmement 


Pourquoi ?


Lui (me fixant) : Juste pour savoir !


Moi (me couvrant avec le drap) : Madame Ovono n'a jamais été aux Charbonnages mais plutôt à Owendo.


Sam (le regard sur sa tablette) : Ça m'était sortie de la tête.


Moi (lui tournant le dos) : Bonne nuit !


Samuel (supris) : Quoi ? Tu ne me fait pas de bisou ce soir ?


Moi (me retournant) : Approche.


Je lui fit un bisou sur la bouche puis je me repositionnais pour dormir.


                                                            ***


Le lendemain


Jean-Marc


J'ai passé un agréable moment avec Natacha.


Ouf ! 


J'ai pu jouir de son entre jambe. 


Elle est… délicieusement bonne.


On a dû le faire trois fois.


De même, si je pouvais, j’aurai fait d'elle ma seconde épouse.


Mais j'ai choisi le régime monogamique.


Je ne dis pas cela à cause de son sexe mais juste son comportement et plusieurs choses…Bref.


Hier soir, j'ai dû quitter la maison après que ma femme se soit endormie pour retrouver Natacha.


J'étais vraiment en manque de sexe.


Moins un je devenais fou.


Je n'en pouvais plus, obligé de prendre le risque.


Ma femme est sensé voyager pour l'Espagne mais je ne suis pas d'accord, elle restera, point barre.


Julia (ouvrant à peine les yeux) : Bonjour bébé !


Moi (allongé près d'elle) : Bonjour mon cœur, tu as bien dormi ?


Elle (s'étirant) : Oui ! Même si je t'ai chercher hier.


[KOUM]


Moi (sans ciller) : Je suis sortie prendre de l'air.


Elle (posant ses pieds au sol en chaussant ses pantoufles) : J'ai eu peur !


J'ai d'abord cru que tu es allé retrouver una prostituta (prostitué)


Moi (la fixant) : C'est une blague ?


Elle se mit à rire aux éclats voyant la mine que je faisais.


Je la fixais sans pourtant me joindre à son rire, connaissant sa jalousie, elle est capable de tout si jamais elle découvre quoi que ce soit.


Donc, oui ça ne m'amuse pas du tout. 


Puis elle finit par s'arrêter de rire car son portable sonna.


Je mettrais ma main au feu que c'était son père.


Elle (me fixant, le portable à son oreille) : Pai !


Je me levais et sortie pour lui laisser le soin d'expliquer à son père qu'elle ne prendra pas d'avion aujourd'hui  parce que j'ai dit non.


Je sais que ça va le foutre en colère mais je veux qu'il sache que c'est ma femme maintenant et c'est moi qui décide désormais de tout ce qui la concerne et surtout l'enfant qu'on attend.


Je trouve le petit déjeuner prêt dans la salle à manger. 


Je décide alors de repartir dans la chambre pour brosser mes dents, j'imagine qu'elle a terminé de parler à son père.


                                                          

                                                          *** 


Nouna MAPESSI


Il est neuf heure quinze, je me lève à peine, avec une migraine qui ne dit pas son nom.


Après le restau, nous avons fait un tour en boite.


Ça faisait vraiment longtemps que je n'avais plus mis les pieds.


Fredy a vraiment assuré.


Je croix qu'il l'a fait à cause de Grazy.


Mais, elle n'y prête aucune attention ou du moins elle fait semblant de ne rien voir, bref 


Ce ne sont pas mes tomates.


Mon portable se mit à sonner, c'était maman !


Moi (les mains moites) : Maman !


Maman : Eh mbolo Nouna.


Moi (inquiète) : Qu' y a-t-il maman ?


Maman : Darène !


On lui a volé un livre oh !


Et là sa maîtresse dit que si elle n'a pas de livre d'ici lundi, elle sera dehors.


Moi (soupirant) : Maman !! 


Tu m'appelles pour un livre ? 


Maman : Tu m'as dit de t'appeler quand j'ai un soucis, c'est ce que je fais.


Moi (boudant) : Ok je verrais !


Et Dan ?


Maman : Il va bien oh, il mange beaucoup maintenant. 


J'attend que tu nous  envoie l'argent.


Moi (la main sur le visage) : En tout cas je vais envoyer.


Maman : Bon !


Bonne journée.


Moi : Bonne journée maman.


Clic.


Maman aussi ne peut pas faire un petit effort aka !


Je me levais et me dirigeais au salon en passant devant la porte de Graziella qui, je crois, dormais encore.


Je pris place sur l'un des fauteuils, les pieds posés sur la table basse.


Hier en boite, j'ai fait la rencontre de Martin Meviane, un cadre de BICIG (Banque Internationale pour le Commerce et l'Industrie du Gabon) il est très beau, classe, la peau on dirait qu'on lèche.


Mon Dieu !


 Le mec, que Canon !


Il s'est approché de moi, pendant que j'étais accoudée au bar en train de commander un verre de bailey's en plus, pour être prête à toutes éventualités.


Il s'est présenté et m'a salué avant de me demander si j'étais accompagnée.


Je lui ait répondu que j'étais avec une amie et un ami à elle.


Puis il m'a invité à me joindre à eux car ils étaient quatre sur une des tables au coin de la salle. mais j'ai décliné en lui écrivant mon numéro de téléphone et mon prénom sur un kleenex, faute de papier. 


J'appliquais ainsi l'un des cours que me donnais Graziella.


« Lorsque tu es accompagnée, que quelqu'un te drague à peine et veut que tu le rejoignes à sa table, tout ce que tu dois faire est de lui remettre ton numéro de téléphone et décliner. »


Il sera marqué et voudra te revoir.


Graziella (se dirigeant sur le fauteuil en face de moi) : Bonjour Nouna [baillant] Bien dormi ?


Moi (baillant à mon tour) : Bonjour tu m'as fait bailler !


J'ai bien dormi sauf que je me suis levée avec un sacré mal de crâne.


Graziella (posant ses pieds sur le fauteuil) : C'est normal !


Moi (sur le coup) : Pourquoi tu ne donnes pas une chance à Freddy ?


Graziella (me fixant en fronçant les sourcils) : Tu sais, si tu veux de lui, il est dispo !


Moi (offusquée) : Hey non !


Pour rien au monde !


Graziella (riant aux éclats) : Regarde la tête que tu fais !


Krkrkr


Moi (sérieuse) : Ça ne m'amuse pas Grazy !!


Graziella (s'efforçant d'être sérieuse) : Mais alors !


Tu me fatigues avec l'affaire de Freddy na Freddy.

C'est quelle marque de traulet ?


Il va m'emmener où ?


Moi, je vise loin.


Et en ce moment, c'est Sam ma dernière bouteille de coca dans le désert.


Celui avec qui j'irai jusqu'à la gare.


Apparemment Freddy n'avait aucune espèce d'importance à ses yeux et pourtant il semblait très amoureux, malgré qu'il savait le genre de fille qu'elle était : une tchiza.


Moi (changeant de sujet) : Tu pourras m'avoir cinquante mille ? Maman m'a appeler et Darène s'est …


Grazy (m'interrompant) : Bien sûr !


Moi (soulagée) : Oh merci ! 


Je te rembourserai promis.


Graziella (claquant la langue) : Nan t'inquiète.


Entre sœur on s'entraide.


Le portable de Graziella sonna depuis sa chambre.


Elle se leva en se dirigeant vers la chambre et revint sur ses pas, s'affalant sur le fauteuil où elle était.


Elle (activant le mode main libre) : Mon amour !


Ce qui semble être la voix de Sam : Bonsoir bébé.


[Laissant tomber] Je suis fâché contre toi !


Graziella (rongeant son ongle) : Oh ! 


Mais pourquoi ?


Sam : Tu m'as privé de toi et tu le sais.


A cause du déménagement, tu m'as ignoré.


Je veux te voir.


 Je suis dans les charbonnages en ce moment.


Je peux passer te chercher ?


Graziella : Humm ok !


Mais tu sais que je ne suis pas seule, Nouna a aménagé avec moi, tu te souviens ?


Lui (Après quelques secondes de silence) : Euh oui ! 


Bien sûr !


Elle : Attend moi à la sauce créole s'il te plaît.


Sam : Ok je serai garé juste en face.


Elle : Ok


Clic 


Graziella (se levant du fauteuil excitée) : Maman prépare toi on y va.


Nouna (hésitante) : Ne serait-il pas préférable que je vous laisse entre amoureux ?


Graziella (s'arrêtant net en me fixant) : Tu veux apprendre où pas ?


Moi : Euh  si bien sûr ! Admettais-je.


Graziella : Alors ne pose plus de questions et vient chercher une tenu qui pourra t'aller car on ne sais jamais, tu peux rencontrer Martin à nouveau.


Moi (le sourire apaisé) : Oui !


Quelques minutes plus tard nous sortâmes de la maison fermant la porte derrière nous.


Nous empruntâmes la ruelle débouchant sur la voie qui mène directement à la sauce créole.


Graziella (indiquant de sa main) : Le voilà, garé.


Nous nous rapprochâmes ensuite. Il déverrouilla, nous permettant de monter.


Sam (souriant) : Bonsoir chères demoiselles !


Graziella lui fit un baiser sur la bouche pendant que je répondais à son bonjour de vive voix.


Sam (s'adressant à Graziella en la dévisageant) : Tu aimes les extrêmes hein !


Graziella (souriante) : Eh comment !


                                                            ***


Harmonie MAVOUNGOU ép MENDOME


Nous avons finalement décidé d'acheter le local à Ambowe.


Reste juste à l'aménager. Maman n'a pas pu venir elle a accompagné sa fille à l'hôpital, je lui ais fait un airtel money.


Nous sommes sur le chemin du retour quand je remarquais que Dorothée se retournait comme si elle venait de voir quelqu'un qu'elle connaissait.


Moi (concentrée au volant la fixant de temps à autre) : Quoi tu as vu qui ?


Elle (me fixant) : J'ai vu la voiture de ton mari garé en face de la sauce créole.


Moi (surprise) : Ah bon ?


Bizarre !


J'actionnais les clignotants pour pouvoir garer.


Dorothée (me fixant ) : Qu'est ce que tu fais ?


Moi (naturellement) : Je veux savoir ce qu'il fait là ?


Elle : Mais pourquoi faire ?


Allons !


Si tu veux, on va les suivre, mais il ne faut pas qu'ils se rendent compte.


Moi (le cœur battant) : Tu dis les suivre ???


Elle : Bien-sûr, il est accompagné, j'ai vu deux jeunes demoiselles à l'intérieur du véhicule.


Regarde, prends  le rond point et tourne on va attendre qu'ils passent et on va essayé de les suivre discrètement.


[Suggéra t-elle.]


Juste pour voir qui sont ces filles car il vaut mieux avoir le cœur net au lieu de se faire des idées.


Moi (troublée, les mains tremblantes) : Je croix que Samuel est allé trop loin.


Je n'arrivais plus à me contrôler tellement je me sentais blessée.


Je garais sur le côté comme m'avais recommandé Dorothée.


J'avais juste envie de descendre du véhicule, me mettre sur la route pour l'obliger à se garer afin de donner une bonne raclée à ces deux imbéciles.


Dorothée (posant sa main sur ma cuisse) : Eh ! Calme toi.


Il faut que tu sois forte voici pourquoi je te demande de fléchir les genoux.


Tout bien réfléchi, je pense que ce n'est pas une bonne idée qu'on les suivent, on fera mieux de rentrer.


Moi (la voix bouleversée) : Qu'ais-je fait à Samuel pour qu'il me descende à ce point.


Je me mis à pleurer.


Dorothée : Écoute je vais conduire, échangeons.


Sans discuter je descendis en faisant le tour du véhicule.


Dorothée pris ma place et quand elle démarra le véhicule, je vit celui de mon mari passer avec une fille teint claire à l'avant une autre de teint noir à l'arrière.


Moi (décidée) : On les suit.


 J'ai vraiment envie de savoir où ils vont  peut importe si c'est de loin.


Dorothée : Humm !


Tu me promets de ne pas te ridiculiser ?


Moi (baissant la tête le visage humide) : Je vais essayer !


Dorothée : Pardon il ne faut pas essayer il faut le faire.


On va laisser quelques voitures entre nous pour qu'il ne nous remarque pas mais sois vigilante ne les perdons pas de vu.


On se mis à leur suite pendant au moins quelque minutes.


Il gara devant un snack, Dorothée en fit de même un peu plus loin.


Nous vîmes mon mari descendre ouvrir la portière à celle qui était derrière, l'aidant à descendre et fit de même  avec celle qui selon moi était sa maîtresse et il la prit par la taille en entrant dans le snack.


Moi (la tête sur les bras) : Dorothée, emmène moi loin d'ici je t'en prie.


Dorothée (soupira) : …


Elle démarra et nous ramena chez elle.


J'étais inconsolable.


J'ai dû pleurer des heures et des heures.


S’il n'eut été l'intervention de Dorothée, j'aurais fait une grosse bêtise.


J'étais allongée sur le canapé le bras posé sur ma tête.


Dorothée vint s'assoir sur la tablette en face de moi triste.


Dorothée (me tendant une tasse) : Tient, il faut que tu boives, c'est une infusion, ça ne réglera pas ton soucis mais…


Moi (prenant la tasse et le posant sur mon ventre : Merci.


Dorothée : Il faut que tu essaie de te calmer aussi. 


Tu dois te préparer à affronter ton mari ce soir.


Il faut être sage. 


Je sais que c'est difficile. 


Moi (la fixant, timide) : Si ton mari et toi  ne voyez aucun inconvénient… [prenant place] je préfère passer la nuit ici.


Je ne supporterais pas voir mon mari et faire comme si de rien était.


De nouveau, mes yeux s'emplirent de larmes.


Dorothée s'approcha de moi et me pris dans ses bras d'un geste plein de tendresse.


Je me vidais de mes larmes.


Puis calmement je me retirais de l'étreinte.


Je remarquais que Dorothée pleurait aussi.


Moi (troublée) : Qu'y a-t-il ?


Dorothée (fuyant mon regard) :. Rien ! 


Ce n'est rien !


Elle s'apprêtait à se lever mais je la retint par le bras.


Moi ( insistant) : Dit moi ce qui se passe.


Dorothée (le trémolos dans la voix): Je ne sais pas par où commencer.


Moi (l'indiquant la place près de moi) : Commence par le début ou résume.


Dorothée (timidement) : Mon mari vie avec une autre femme !


Je fus si surprise que je poussais un cri en couvrant ma bouche.


Moi (les yeux grand ouvert) :Non c'est une blague !


Depuis quand ?


Elle (la tête baissée) : un mois.


 Quand tu m'as dit que ton mari te trompais, j'ai vu ce par quoi je suis passé.


J'espère en Dieu et je sais que par la prière les choses vont changer.


Moi (hors de moi) : Comment peux-tu croire que les choses vont changer si tu ne fais rien ?


Dorothée (levant les yeux vers moi)  : Je prie ma chère. 


Moi (soupirant) : Je comprends maintenant pourquoi je ne le trouvais jamais à la maison !


Elle (faisant oui de la tête ) : …


Moi (posant ma main sur son bras) : Je suis désolée Dorothy.


Mais, toutes ces fois où j'ai cru te déranger, croyant que tu étais avec ton mari…


[Ouvrant la bouche choquée]


Je me rend compte que tu vies pire que moi et tu as l'air calme alors que quelqu'une te vole ton mari et est entrain de se la couler douce !


[Folle de rage] Mais c'est écœurant !


Qu'est ce qu'elles ont ses connasses, putes, bordelles pour s'amuser avec les maris des gens. 


J’ai souffert avec Samuel en Chine.


Personne ne m'a jamais aidé, je l'ai supporter, pousser, encourager et malgré nos années de galère à l'étranger, Dieu nous a enfin fait grâce !


C'est pour que des dévergondés viennent en bénéficier !


Je pris place dépitée.


Dorothée (le sourire indulgent) : Tu t'es calmée ?


Tu pourras t'énerver, crier, taper du point etc. mais les choses ne  changeront pas.


Maintenant il faut que tu fléchisse les genoux.


Appelle ton mari et informe-le que tu ne rentreras pas ce soir et trouve une excuse..


Moi (lasse) : Mais, si je le lui dit maintenant, il ira dormir volontiers avec elle.


Dorothée (soutenant son regard) : S'il a prévu dormir avec elle, il le fera, peu importe si tu l'informes maintenant où après.


Ne fait pas les mêmes erreurs que moi.


J'ai voulu régler les choses par la force et l'intelligence mais voilà où ça m'a menée.


Elle eut un geste évasif puis se tut.


                                                        ***


Helena Maguisset


Je suis Helena.


 Helena Maguisset, une belle et jeune demoiselle de vingt huit ans.


Je vis avec un homme qui ne m'a pas encore épousé mais on est fiancé.


Il travail dans une boite où il est très bien payé sauf que ma belle mère n'est pas d'accord de ma relation avec lui. D’ailleurs, elle n'a pas assisté à nos fiançailles sois disant elle avait un mal de tête bref.


Tout le monde l'a cru sauf moi.


Elle et moi sommes chien et chat et je ne lui cache pas ma position.


Même son fils le sait.


Je lui ait dit que si nous nous  séparons un jours se serait de la faute de sa mère.


Mon chéri m'a demandé de me calmer et de ne plus perdre mon temps à lui répondre.


En ce qui me concerne je vais me taire mais si ça me pique je dégaine.


En tout cas elle me connait.


Armand (depuis la chambre) : Bébé !


Helena (me tenant près du battant) : Yes baby !


Armand (chaussant ses chaussures) : Je sors avec Martin.


Tu veux venir ?


Moi : Si tu m'y emmène je viendrais volontiers.


Ça fait longtemps que j'ai vu Martin.


Armand : Bah prépare toi alors ! Pareille pour moi.


Moi : Si ta mère qui aime se pointer à l'improviste vient, elle va encore dire que je ne me comporte pas en femme au foyer.


Armand (d'un ton sans appel)  : Laisse ma mère et dépêche toi.


Je courais à la douche prendre un bain illico presto avant de faire un maquillage léger et mettre une tenue sexy comme mon chéri aimait.


Armand c'est le genre de mec cool qui boss dur et sait quand relaxer.


Quand la bible dit il y a un temps pour tout vraiment mon chéri respecte cela à la lettre.


Moi : Baby on va où ?


Armand : À un snack vers le bas de gue-gue (quartier de Libreville).


Quelques heures plus-tard.


Mon chéri gara en face du snack, Martin gara derrière nous.


Nous  descendîmes tous et nous entrâmes dans le snack.


C'était la première fois que j'entrais dans ce snack. Je scrutais l'endroit, agrippé au bras de mon chéri quand soudain, je marquais une pause.


Armand à remarqué on geste mais on dirait que je n'étais  pas la seule car Martin aussi venait de reconnaître quelqu'un.


Moi (lâchant le bras d'Armand) : Ekié OKOME MBA !!!


Graziella (se tournant vers moi en se levant) : Eyiii Maguisset !!!


Nous nous jetons l'une contre l'autre les bras grands ouverts pendant que les autres nous regardaient incrédules.


Moi (à mon chéri) : Baby !


C'est Graziella, mon amie que j'ai perdu de vue.


Armand (saluant Graziella) : Oh ok ! enchanté, moi c'est Armand.


On fit les présentations et finalement la copine de Graziella était en fait une go sur qui Martin avait craqué la veille.


Bref nous avons dû ajouter des chaise à leur table tout en se joignant à eux.

Le club de tchizas