Chapitre 8

Write by Sandy's Aby's



Harmonie MAVOUNGOU ép MENDOME.


Ce lundi matin, Dorothée et moi sommes en chemin pour Dounia parc, pour une journée loin de tout tracas familiaux.  Un petit coin de paradis niché entre palmier et forêt qui s’étend sur 13 hectares.


C'est une oasis de tranquillité.


Le DOUNIA PARK nous offre un cadre agréable pour toutes retraites personnelles, familiales et détentes amicales etc. 


Situé à environ vingt-cinq minutes de Libreville en voiture, le DOUNIA PARK est à cheval entre le Cap Esterias et le Cap des Pères. 


Bordé par la forêt de la MONDAH pas loin du Park national AKANDA ET l’ABORTEUM RAPONDA WALKER.


Il s’impose par la tenue de son espace vert en accord avec le respect de l’écosystème.


C'est très beau et ça permet de changer d'air surtout quand on a un mari comme Samuel MENDOME.


 Bien sûr que je blague.


Je suis au volant de mon Infiniti Q80 quand nous arrivons à l’entrée du parc.


On s’est vêtus de manière décontractée, lunette de soleil chaussée, bijoux et autres au point.


Tout est beau et procure la paix. 


Nous nous renseignons et je règle tout avant de pouvoir garer le véhicule et descendre. 

Une longue journée, belle, ensoleillée s’annonce pour nous.


Dorothée (prenant place sur une chaise sur la terrasse) : C’est magnifique !


[Me fixant]


 Merci de m’y avoir emmener Harmonie.

 J’en avais vraiment besoin !


Moi (faisant de même) : Le plaisir est pour moi, Dorothy ! 


Moi aussi j’en avais besoin surtout maintenant !


Un serveur vient prendre nos commandes, on prend tout ce qui a de plus naturel.


Dorothée (me fixant les bras appuyés sur l’accoudoir) : Tu me disais que récemment il dort à la maison !


Moi (penchant la tête en la fixant) : Oui, sauf qu’il a la tête dans les étoiles.


Ce matin on a pris le déjeuner ensemble avec les enfants et il a décidé d’aller les déposer à l’école.


Le serveur revint vers nous, un plateau posé à plat sur sa paume de sa main, largement ouverte. 


Avec au-dessus, nos verres de jus de fruits.


Il avança jusqu’à nous, s’excusa et posa les verres près de chacune de nous.


Le serveur (après avoir posé nos verres) : Vous aurez besoin d’autre chose ?


Moi (le fixant en souriant) : Non, c’est gentil, pour l’instant.


Il inclina sa tête et s’éloigna.


Dorothée (revenant à nos moutons) : Donc, c’est quand même un bon signe !


Je t’assure qu’il faudra te mettre en prière, car il n’y aura que le Seigneur pour t’aider dans cette situation. 


Le fait qu’il dort ces derniers temps à la maison ne voudrait en aucun cas signifier qu’ils ne se voient pas !


Moi (le regard vide) : Oui, tu as parfaitement raison !


[La dévisageant] 


l’envie me prend parfois de fouiller son téléphone.


Dorothée (les yeux grands ouvert) : Oh non !


[Croisant ses jambes]


 C’est la chose à ne pas faire, surtout pas ! me recommanda-t-elle en prenant son verre de jus.


Moi (baissant les yeux sur mes doigts) : Hmm ! 

Facile à dire !


Après une gorgé de son jus, Dorothée posa, à nouveau, son verre sur la table.


Dorothée (reprenant ses propos) : Rien n’est facile ma chère.


Moi (laissant échapper un long soupir) : Je vais m’y mettre.


Dorothée (croisant ses bras) : C'est l'une des raisons pour laquelle nous sommes là aujourd'hui tachons d'en faire une pierre deux coups.



Graziella OKOME MBA.


Il faisait maintenant seize heures à ma montre lorsqu’on termina avec le déménagement.


Sam à essayer de me joindre à plusieurs reprises en vain, je le rappellerai plus tard.


 Nouna par contre est bien installée maintenant.


Elle occupe la chambre du fond près de la cuisine. 


Les chambres sont éloignées, il y en a deux dans toute la maison.


De tous les appartements qu’on m’avait fait visiter, celui-ci m’a plu.


C'est un appartement de deux chambres, un salon une cuisine et une terrasse sur le côté.


Chaque chambre à son vestiaire et il y a un vestiaire au fond du couloir pour les invités.


 Deux chambres, c’était au cas où, une amie ou un parent venait à passer la nuit après une sortie nocturne mais maintenant elle sera a Nouna. 


 Pamphile que j’appelle “le Papi” à cause de son âge avancé, soixante-deux ans pour être plus précise, est l’un de mes distributeurs automatiques on se voit très rarement.


Il vit avec sa femme et ses enfants ce qui m'arrange d'ailleurs.


Car quand il me couche, je ne ressens rien du tout mais pour l’encourager, je gémis en faisant semblant de me tordre de plaisir. 


Pff !!


Parfois, pendant l’acte, son sexe se ramolli. Obliger de patienter quelques minutes voir des heures d'attentes prolongées pour qu'il se relève. 

Je n'ai jamais compris pourquoi le genre de personne qui ont ce genre de problème aiment toujours vouloir faire l'amour. 


Akié !!


Je suis souvent obligée de le réanimer manuellement car pour de l’argent, je suis prête à tout, et même à être patiente et tolérante.


Il me donne assez d’argent mais il fatigue le peuple.


D'ailleurs c’est le premier que je vais valser lorsque Sam va m’emmener dans une de ses villas.

 

Nouna (se tenant à l’entrée de ma chambre) : Tu penses à quoi Grazy !


Moi (émergeant de mes pensées) : Ah !


[D'un geste résigné]


Laisse Nouna !


 Je pense à Pamphile un faux distributeur là !


 Celui qui me loue l’appartement.


Un vrai porc avec des troubles érectiles ! répondis-je en illustrant avec mes doigts.


Nouna me rejoignit dans la chambre s’asseyant près de moi sur le lit.


Nouna (pliant le pied en le posant sur le lit) : Toi, tu tombes souvent sur des gens bizarres hein !


Moi (l'imitant) : En fait, lui c’est un vieux dossier, je le garde juste pour pouvoir garder l’appartement mais t’inquiète, je vais le virer dès que Sam nous enlève d’ici. 


Aussi, je te souhaite de tomber sur un bon distributeur pour que tu prennes aussi ton envol.


Nouna (posant la main sur mon genou) : Tu es une vraie sœur pour moi, tu sais !


Moi (souriante) : Je suis heureuse de l’entendre, au moins un acte généreux que je pose sur la terre des vivants.


Nouna (changeant de sujet) : On mange quoi ce soir ?

Tu veux que je fasse quelque chose à manger ?


Grazy (secouant la tête) : Ne te fatigue pas !

Fredy viendra nous chercher tout à l’heure pour nous emmener au restaurant.


Nouna (la questionnant) : Un autre distributeur ?


Moi (faisant mine de réfléchir en grimaçant) : Lui c'est un de mes ex si je peux l'appeler comme ça, qui cherche à me reconquérir.


Nouna (confuse) : Pourquoi avez-vous rompu ?


Grazy ( un geste évasif) : Pas assez bien pour moi !


Nouna (le regard dans le vide) : T'est-il déjà arrivé de regretter ta vie d'avant, de vouloir changer de vie ?


Pendant qu'elle parlait, je me levais du lit en marchant jusqu' au tiroir prendre un élastique pour attraper un chignon. 


Moi (indifférente) : Nan ! 

Je ne regrette rien du tout 


[reprenant place sur le lit en croisant mes pieds]


 La vie que je mène me va très bien et pour rien au monde je ne l'abandonnerai.


Nouna (insistante) : Tu en es sûr ?

 Même à soixante ans ?


Moi (rêveuse) : Bah non bien sûr que non !

 Je serai casé quelque part avec Sam !


Un enfant ou deux au compteur dans notre villa à la sablière !


[Posant mes pieds au sol]


 Il faudra que tu sois ma voisine la plus proche, ma sœur et amie à vie.


On se mit à rire aux éclats, quand mon téléphone se mis à sonner.


Moi (activant l'option mains libres) : Allô Fredy !


Fredy (d'une voix chaude) : Vous êtes prête ?


Moi (les mains posées à plat sur les cuisses) : Toi t'es où ?


Fredy (sensuel) : Je quitte la maison pour chez toi.


Moi ( fixant Nouna) : D'accord, on t'attend.


Clic


Moi (me levant) : Allez il faut se dépêcher, il arrive, va te préparer.


Nouna (sortant de ma chambre) : À tout de suite.


Quelques minutes plus tard, je me maquillais quand Nouna réapparue, j'arrêtais mon geste.


Elle portait un jean bleu marine avec un tee shirt rose bonbon, une ballerine bleue.


Moi (tournant le regard choqué vers elle) : Han han bad !


Nouna (s'inspectant) : Quoi ?


Moi (me levant en passant devant elle jusqu’à ma valise et l'ouvrant) : Trouve toi une robe à l'intérieur.


Une des choses que tu ne dois jamais oublier :


 Toujours être présentable.


Peu importe où tu te rends.


Nouna se mis à fouiller la valise.


Puis, finalement, elle trouva une robe à son goût, jaune avec une fente jusqu'au niveau de la hanche.


Moi (désignant du doigt en me retournant) : Tu as le choix entre la chaussure à talon noir, doré, marron, bleu ou rouge à toi de voir.


[Reprenant mon maquillage]


Tu as la grâce qu'on a presque la même corpulence et on a la même pointure.


Nouna (fixant les chaussures) : Je prends la doré.


Moi (désignant le lieu avec son doigt) : les bijoux sont dans la boite, là-bas !


On termine de se préparer et on attend Fredy dans le salon.



Harmonie MAVOUNGOU ép MENDOME.


Je vienais de déposer Dorothée chez elle. Nous avons passé une excellente journée.


Une journée pleine de conseille, Méditation de la parole de Dieu, de prière et surtout, enrichissante.


Quelques minutes plus tard, je garais sur le perron.


Boukari, le gardien vint m’aider avec quelques petites affaires que j’avais acheté sur le chemin du retour.


J’entrais dans le salon et je trouvais les enfants qui s’amusaient avec leur père, je m'appuyais contre l'encadrement de la porte qui donnais sur le salon, les bras croisés, le regard songeur, un sourire aux lèvres.


Ils couraient dans tous les sens et leur père les poursuivait et comme ils n'étaient pas si agiles, ils se faisaient toujours rattraper à chaque fois que la plante de leurs pieds touchait le sol quand ils les déposaient pour leur permettre de s'enfuir à nouveau.


Puis Samuel, après les avoir portés une énième fois, s'allongea sur le dos à même le sol carrelé.


Il se rendit compte de ma présence.


Samuel (surpris, se redressa) : Eh chérie, tu es déjà de retour !


Samy-Harmy (quittant de dessus son père en courant vers moi) : Mamannnn !


Samuelha (se dirigeant vers moi joyeuse) : Maman as-tu bien passée ta journée ?


Moi (me courbant pour prendre Samy-Harmy) : Coucou mon bébé ! 


[Appuyant la joue de Samuelha] 


Oui mon bébé !


Je penétrais dans le salon me dirigeant vers Samuel qui me fit un bisou sur la bouche.


Me pris Samy-Harmy des bras et le posa par terre celui-ci le contourna tout joyeux.


Samuel (les poings sur les hanches) : Mon amour, il faut prendre un bain et venir t'occuper de nous, où bien ?


Moi (grimaçant) : Ok ! à toute ! Dis-je en quittant le salon.


Je longeais le couloir  et me dirigeais dans notre chambre.


La vie est vraiment bizarre, mon Mari, un homme  romantique, me commande de m'occuper de lui alors que je rentre à peine épuisée !


Humm.


Mais bon, il suffit de demander à Flora sauf s'il veut que je le fasse personnellement, apparemment.


À mon retour dans le salon, je ne trouvais personne.

 Je me dirigeais alors à la salle à manger qui faisait aussi office de cuisine. Ils y étaient tous entrain de dresser la table.


Moi (croisant les bras) : Wow merci pour votre aide.


Flora (souriante en me voyant) : Bonsoir madame !

   Ils ont tout fait, j'ai juste apprêté le repas.


Samuel (frottant ses mains) : Tu ne pensais quand même pas que je t'aurai laissé faire alors que tu es épuisée !


                                                          ***


Désiré NGUIMBI.


Il était vingt et une heure à ma montre, j'étais devant le poste téléviseur, je regardais un match de football.


C'était le Réal de Madrid qui jouait, mon équipe préférée.


Même s’ils nous foutaient la honte récemment, ça restait mon équipe préférée.


Avec l'argent qu'oncle m'a remis, j'ai dû renouveler les chaines pour pouvoir regarder mes matchs.


Shirley a travaillé aujourd'hui à Gabon Meca elle doit sûrement être sur le chemin du retour à l'heure qu'il est.


Richie, lui s'est endormi sur ma poitrine à peine avoir vidé son lait.


Alors que j'étais concentré sur le match, mon Téléphone se mit à sonner.

Un +237… s'affichait sur mon écran.


Un numéro du Cameroun. Je savais qui c'était mais peut-être que ce n'était pas elle car le numéro c'était pas enregistré.


Je décrochais et portais le téléphone à mon oreille.


Moi (caressant la tête de mon fils) : Allo !


La voix à l'autre bout du fil (bruyante) : Yayaaaaa !


Moi (me redressant posant le bras sur Richie) : Eh ma petite !


Tu m'as zappé !


Pamela : Non jamais je ne pourrais !


J'ai appelé maman hier soir, elle m'a dit qu’oncle Tanguy est revenu de France et que tu es enfin venu les rendre visite après tant de temps.


Moi (mal à l'aise) : C'est du passé.

J'ai décidé de renouer avec la famille.


Pamela (plaintive): Ah ! 


Yaya, tout ça à cause de Shirley !


Moi (gêné) : Elle va changer.


Pamela : Ouais c'est ça ! 


Je n'en rajouterai pas car je te dois du respect.

 

J'espère que tu ne tourneras plus le dos à ta famille à cause d'elle.


[Changeant automatiquement de sujet] 


  Ya Eli m'a fait un express cash ce matin. 


J'étais vraiment contente que tonton ait pensé à moi, ça m'évitera de trop réfléchir à comment je ferai pour me débrouiller cette fin du mois.


Moi (triste) : C'est vrai que depuis que je ne bosse plus, je n'arrive plus à t'envoyer des sous.

C'est de ma faute mais tout va s'arranger.


Pamela : Oh yaya !


 T’inquiète, tu es mon frère pas mon père.


J'ai passé l'âge de rejetter le tord sur les autres.


Bref, c'est de la faute de personne.


Tant que je vie, je me battrais toujours pour réussir.


Moi (souriant) : J'aime ta détermination.


Un bruit provenant de la porte d'entrée me fît tourner la tête, c'était Shirley qui entrait et refermait la porte.


Shirley (le regard curieux) : Je peux savoir avec qui tu parles amoureusement ? demanda-t-elle en pénétrant dans le salon, soupçonneuse.


Moi (retirant le téléphone en murmurant) : Pamela.


Shirley me toisant et continuant sa route vers la chambre en tchipant.


Pamela : C'est Shirley ?


Moi (grattant la tête) : Ouais !


Pamela : Ok, bonne nuit yaya.


 Ça m'a fait plaisir de parler avec toi.


J’étais sur le point de répondre lorsque Shirley réapparut, ayant déposé ses affaires, elle prit le petit et repartie dans la chambre.


Pamela (constatant mon silence) : Yaya ?!


Moi (reportant le téléphone à l'oreille) : Excuse-moi !


 Ça me fait un grand bien d'avoir échanger avec toi.


Pamela : Bisou Yaya !


Moi : Bisou !


Pamela a une dent contre Shirley à cause du fait qu'un moment donné je n'allais plus les voir.


Elles ont eu à se clacher une fois au téléphone pour la même raison, ce qui fait qu’elle n’apprécie pas trop quand elle m’appelle bref c’est ma sœur je n’y peut rien.


Shirley ressortie avec un sachet contenant un plat emballé dans du papier aluminium.


Elle prit une assiette à la cuisine et une fourchette et s'assit non loin de moi vidant la nourriture qui se trouvait dans le papier aluminium sur le plat.


Moi (embarrassé) : Tu veux bien partager avec moi ?

 Je n'ai rien mis sous la dent depuis ce matin.


Shirley (le regard mauvais) : Donc même cent franc tu n'as pas ? 


Richie dort là, sans manger ?


 Tu as eu les sous pour renouveler les chaines ! Mais rien pour que tu manges avec l'enfant ?


Je n'ai rien dit à Shirley concernant l'argent qu’oncle m'a remis.


J'ai remis une bonne partie à maman pour qu'elle me le garde.


 Avec ce qui restais, j'ai réglé toutes mes dettes, fait des courses et le reste je garderai, une partie pour mon future mariage et l'autre pour l'épargne, au cas où.


Moi (répliquant) : Richie à bu du lait.


 J'ai fait quelques courses pour que tu nous fasses à manger.


Je croyais que tu passerais par ici après les cours nous faire quelque chose avant d'aller à Gabon Meca.


Shirley (stoppant son geste) : Toi tu es trop bien quoi !


 Donc en plus de payer le loyer et m'occuper du linge, vaisselle et ton enfant, tu veux encore que je te fasse à manger everyday ?


Si c'est mon plat que tu convoites, il faut vraiment prier que je sois pleine rapidement pour te laisser quelques morceaux sinon ça ne vaut la peine d'espérer.


Moi (me levant du fauteuil) : T'inquiète, fini ta nourriture, je vais prendre une boite à réchauffer.


Shirley (indifférente) : Tchiup !


                                                         ***


Natacha MIKALA.


J’étais allongée sur mon lit en train de suivre Catalina sur la chaine novelas.

Mon téléphone sonna.


Je jetais un coup d'œil à l'écran.


“Maman Edwige“


J'ai décidé d'enregistrer le numéro de Jean-Marc sous un faux nom au cas où Augustin douterait de quelque chose


D'ailleurs, ce dernier n'est pas encore rentré comme à son habitude.


Moi (froide) : Allô !


Jean-Marc (la voix douce) : Bonsoir bébé !

Toujours fâché ?


Moi (soupirant) : Jean, pardon occupe-toi de ta femme au lieu de me gazer !


Lui (la voix plus douce) : Bébé, pardonne-moi, je me suis emporté et sincèrement, je ne sais pas pourquoi tu n'as pas confiance en moi.


[Sur un ton de reproche] 


Ça fait six mois et même un peu plus qu'on est ensemble laisse-moi te gâter, te faire l'amour comme ce n'est pas permis !


J'ai envie de te rendre heureuse mon amour.


Moi (grimaçant) : Humm ! Pour toi, me rendre heureuse c'est me faire tout ce que tu as cité là, sans m'épouser ?


Lui (continuant sur sa lancée) : Amour je suis fou de toi !


Je vais t'épouser, promis !


 Laisse-moi juste m'arranger.


Accorde moi juste six mois encore et je te promets que tout ira bien. 

Je t’épouse et…


Moi (l’interrompant) : Coutume et état civil J'espère ?


Lui (faisant mine d'être agacé) : Mais bien sûr !


Bébé je t'assure que je vies l'horreur…


Moi (l’interrompant) : Parce qu’elle ne te donne pas la foufoune, tu appelles ça vivre l'horreur ?


Lui (changeant de sujet) : Natou, tu me dis quoi ?

J’ai envie de toi et tu le sais !


Mais j’ai l’impression que tu es contente de me faire marcher, que ça te fait plaisir de jouer avec mes nerfs où peut-être pour montrer à ta copine que je cours après toi comme un chien, sachant que mes sentiments sont vrais.


Moi (embêtée) : Non Marc ce n’est pas ça !


Lui (le ton dur) : C’est quoi alors ?

Que veux tu que je te prouve de plus ? 

Six mois sans faire l’amour, je ne t’ai pas trompé même une fois et je suis toujours là à te courir après bon sang !


Mets-toi un peu à ma place toi aussi…


Tu as déjà vu un homme courir après une femme aussi longtemps ? 


Si ce n’est pas un idiot c’est qu’il est vraiment amoureux !


Moi (me redressant en soupirant) : Tu veux que je fasse quoi présentement ?


Lui (furieux) : Ecoute, laisse tomber d’accord, je croix que ça ne vaut la peine d’insister je vais faire avec.


Moi (la voix embarrassée) : Ne te fâche pas bébé !


Lui (d'un ton qui se voulait convaincant) : Non t’inquiète c’est de ma propre faute. bref bonne nuit…


Moi (cédant) : Non attend, je te comprends dit moi où est-ce qu’on se retrouve ?


Lui (soupirant) : Je viens te chercher on va à ta future villa et je te ramène après.


Natacha (d’une voix timide) : Pourquoi ne passerais-tu pas la nuit avec moi là-bas ?


Lui (calme) : On va mieux se préparer pour ça.


Aujourd'hui, nous allons juste aller inaugurer notre lit.


Ça te dirait de t'installer demain ?


J'en ai marre qu'on se voit dans des endroits pas du tout décents.


Tu es ma future femme donc tu dois être considérée.


Moi (les yeux grands ouverts la main devant la bouche) : Tu es sérieux Marc ?!


Lui (avec un sérieux pas possible) : Bébé, tai-je déjà mené en bateau ?


Moi (excitée) : Viens me chercher s'il te plaît je t'attendrais à mon carrefour.


Moi : À toute.


Il raccrocha.


Je me précipitais pour me changer, je retirai ma robe de nuit et enfila une robe qui arrivait à mes genoux, je pris ma sacoche avec une paire de soutien et un slip.


Je patientais dix minutes avant de sortir attendre Jean-Marc au carrefour.


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