Chapitre 9

Write by Hübsch

Miranda.j'ai jamais rencontré une fille comme elle, innocente comme un enfant. Ça fait des semaines que je cherchais un prétexte pour la voir . je ne voulais pas qu'elle se sente harcelé.je me suis alors souvenu qu'on m'avait invité à une exhibition de photo à Paris dans le compte de la compagnie il y'a des semaines et que j'avais presque jeté l'invitation. C'est parfait. C'est l'occasion rêvée ,je vais demander à Miranda de m'accompagner. J'appelle mon assistante pour lui demander si l'événement est toujours d'actualité ,Heureusement que oui. Je lui demande alors de confirmer ma présence et de faire le nécessaire pour mettre le jet à ma disposition. Une fois tout arrangé, j'écris un message à Miranda et je croise les doigts pour qu'elle soit libre. Quelques minutes plus tard je passe chez elle la chercher. Quand elle descendit dans cette robe j'avais qu'une envie, la lui enlever. Elle était tellement sexy. Je pouvais entrevoir son soutien gorge de dentelle assortie à sa robe et je me demandais si elle avait aussi assorti son slip . Cette pensée suffit à m'exiter.je le compris quand mon membre se mis au garde vous dans mon pantalon. Je compris qu'il voulait aller à la conquête de son corps. Elle était élégante. Je ne pouvais m'empêcher de la toucher.Mais je me contentais de lui donner une bise sur la joue. Pourtant j'avais envie de lui faire plus que ça. J'avais envie de la faire s'adosser à la voiture et de l'embrasser partout. De la prendre dans mes bras et de sentir son parfum. Mais ça n'aurait pas été digne d'un gentlemen et je ne voulais pas qu'elle pense que je m'intéresse à elle juste pour le sexe. Je réussi tant que mal à cacher mon excitation avec la portière de la voiture quand je l'invitais à y prendre place. 

Une fois arrivée à l'aéroport, Miranda était toute confuse, je pouvais le voir dans son regard à la vue du jet. Je lui expliquait alors que l'exhibition se passait à Paris. Je fis meurtri par la douleur dans ses yeux quand je lui ai proposé d'être ma traductrice. Que je suis bête. Heureusement qu'elle m'a vite pardonné. Une fois dans l'avion j'ai pu constater comment tout ce qu'elle touchait se remplissait de joie. Comment elle trouvait du bonheur dans des trucs insignifiants et comment un moment avec elle valait tous les gala du monde. Une fois arrivée à Paris, on se rendit dans un café. C'était l'idée de Miranda. Elle voulait me faire goûter ses nourritures françaises préférés. J'ai adoré les frites sucrés avec de la crème chantilly. Quand elle a commandé un grec et à demandé du piment je me suis dit qu'elle n'allait pas pouvoir le manger. À ma grande surprise elle le savourait même, alors je me suis dit que le piment devait pas être piquant alors j'ai voulu essayé. Pourtant elle m'avait prévenu. J'ai jamais mangé aussi épicé de ma vie. Je courais de gauche en droite et j'avais l'impression que ma langue allait exploser. La serveuse m'apporta du lait qui calma un peu ma bouche en ébullition. Et c'est là que c'est arrivé. Elle éclata de rire. Je ne pouvais pas le décrire mais à ce moment là je ne pouvais m'empêcher de la regarder. J'étais heureux de la voir rire de la sorte. Sans se soucier de ceux qui l'entouraient. Quelque chose au fond de moi me disais que j'étais en train de tomber amoureux.je repoussai immédiatement cette pensée qui me rendait vulnérable. 

Quelques instants plus tard nous voilà enfin à l'exposition de photos. Une fois à l'intérieur tout les regards se sont braqués sur nous. C'était l'effet escompté. Tellement elle était belle ma cavalière. Sans trop d'efforts elle rayonnait naturellement et j'étais fier d'être celui qui avait le privilège de l'accompager. Tous les hommes présent auraient bien voulu  être ma place mais c'est moi qu'elle a choisi. Les filles quand à elles enviaient sa beauté  sans implant et sans chirurgie. Avec fierté j'avançais au bras de ma compagne quand je la vis ! Julie ! Celle qui a failli me coûter des millions au procès. La seule après mon chagrin d'amour à qui j'ai donné mon cœur. Malheureusement elle en voulait qu'à mon argent.Elle à même raconté qu'elle était enceinte de moi juste pour que je me marie avec elle. Heureusement que je lui ai échappé belle. Mais je n'ai pas su m'empêcher de la regarder. Elle était magnifique. C'est surtout ce qui m'avait attiré chez elle la première fois .C'est le genre de femme qui vous laisse une marque dont vous ne guérissez pas. On avait une alchimie sexuelle qu'il est difficile d'oublier. C'était la passion entre nous ! la passion, pas l'amour. C'était la tentation en elle toute seule. Je pensais qu'elle était différente,qu'elle m'aimais .Du moins c'est ce que j'avais voulu croire. J'essayais de l'éviter mais dommage elle m'avait déjà repéré. Elle s'avança vers nous. Quand elle s'approcha, cette odeur, cette voix  m'a tout de suite ramené à nos nuits de folies. J'ai même oublié ma compagne pour un instant. Je l'ai présenté comme une amie et je m'en suis voulu. Miranda était plus qu'une amie pour moi mais le mal était déjà fait. Je pouvais voir que je l'avais blessé et ça m'a fait mal au coeur. Julie était venue me dire que je lui manquais et qu'elle voulait qu'on se voit. Qu'elle était désolée et tout. La seule pensée de Miranda suffit à la repousser. Julie c'est mon passé. Miranda mon présent et il fallait que je m'excuse. Je la cherchais à travers les invités et c'est là que je la vis. Au buffet entrain de parler à un autre homme. Elle souriait. J'étais fou de rage, j'avais envie d'etrangler quelqu'un. Je suis le seul qui ait le droit de la faire sourire. J'avais envie de la tirer par le bras et de la faire sortir de force pour repartir à Montréal ou l enfermer dans une chambre pour que personne d'autre que moi ne puisse l'admirer. Et si elle résistait, j'étais capable de la soulever .j'étais jaloux et pas qu'un peu.Mais je ne pouvais m'empêcher de lui demander qui était le gars. je ne m'attendais pas à ce qu'elle appelle son nom d'une manière si sensuelle ni qu'elle me réponde que j'avais bien fait de la laisser seule .Je la voulais à moi tout seul mais je n'avais pas le droit. C'est moi qui ai dit qu'elle n'était qu'une amie, c'est moi qui l'ai laissé seule pour parler à Julie alors que je lui ai demandé de m'accompagner, c'est moi qui l'ai laissé tomber.j'etais enragé contre personne d'autre que moi même. Je ne suis vraiment qu'un idiot et le réaliser m'a fait comprendre à quel point elle devait m'en vouloir alors je ne fis rien. Elle comptait pour moi plus que je ne voulais l'admettre. Le moment de retour était plus qu'un supplice.Le vol était long et calme. Miranda ne m'addressait pratiquement plus la parole. Elle ne faisait que regarder par dessus la fenêtre. C'était comme si je n'existais pas. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Elle avait tous les raisons d'être fâchée. Mais je voulais qu'elle me regarde au moins juste une fois, qu'elle me frappe, qu'elle m'insulte ,qu'elle me crache à la figure, n'importe quoi.Pourvu qu'elle me regarde. Hélas ! elle ne fis rien. J'étais meurtri. J'ai presque failli pleurer comme un gamin et lui demander pardon mais  je me suis promis de ne jamais supplier une femme de ma vie. Alors une fois à son appartement, je sentais qu'elle allait partir sans même me regarder et ce serait la fin. Je ne voulais pas la perdre. Alors je laissai mon égo de côté et lui présenta mes excuses. Je m'avancais pour lui donner un baiser sur la joue. Je m'attendais à ce qu'elle me repousse ou qu'elle me gifle mais elle ne fis rien alors je savais qu'il y avait de l'espoir. 

Arrivé chez moi je n'arrêtais pas de penser au comportement que j'avais eu. Je téléphone alors à Miranda pour m'assurer qu'elle m'a pardonné. J'ai appelé plusieurs fois aucune réponse. Je pensais que c'était la fin. J'avais l'impression qu'on m'avait arraché le coeur.Elle ne voulais plus me voir. Elle ne décrochais plus mes appels. Pour elle c'était un baiser d'Adieu. J'ai besoin d'elle. J'avais mal, très mal. Je n'avais plus goût à la vie. J'écris alors à la seule qui me connais plus que moi même........... Noëlle. 

_Elle ne veux plus de moi. 

_bsr à toi aussi Frero. Tu parles de qui même. 

_Miranda. Je me suis comporté comme un idiot. 

_Tu as fait quoi exactement ? Raconte. 

Je racontais alors à ma complice chérie ce qui c'était passé. J'avais envie de pleurer..Elle éclata d'abord de rire. 

_J'ai mal et toi tu te moques. Vaux mieux que je raccroche. 

_hey pardon reviens je me moque pas désolé. J'arrête de ricaner. Tu t'es déjà demandé si elle avait besoin de temps où si il lui était arrivé quelque chose ? 

_Non. Puisqu'on vient de se quitter. Elle allait bien. Je suis sûre que c'est à cause de moi .

_Demande moi pourquoi je ricane. Stp demande moi. 

_ok. Pk. 

_Mon Frero le macho est amoureux. Tu es dans tout tes états à cause d'une fille pour la première fois. Je crois que c'est la bonne celle là. 

_je crois aussi. Je me suis plus senti comme ça depuis le lycée et ça me fait plus peur. 

_Écoute, calme toi et rappelle la demain. Si elle refuse toujours de te parler et si elle compte vraiment pour toi on trouvera un moyen. D'accord ? 

_Merci soeurette. T'es la meilleure. 

_c'est pas gratuit. Des consultations tardives qui me prive de sommeil je veillerai à t'envoyer la facture de mes honoraires. 

_Reçu ! Merci.bonne nuit. 

_bonne nuit Frero.Dors bien. 

Elle sait toujours comment me calmer celle la.je me suis alors endormi en espérant que la nuit fasse sa magie. Le lendemain j'ai appelé plus de 5 fois sans réponse. J'ai failli abandonné mais pas sans avoir tenté encore une fois. Et là j'étais soulagé quand elle décrocha. Mais c'était pas Miranda. C'était son amie qui m'expliquait qu'elle avait fait un malaise hier nuit et qu'elle se trouvait à l'hosto. Noëlle avait raison. Quelque chose lui était arrivé. J'étais à la fois content et triste. Je me prépare alors avec le plus beau bouquet de fleurs pour aller voir ma chérie. Oui j'ai dit ma chérie. L'idée de la perdre m'a fait comprendre que je l'aimais. Reste plus qu'a le lui avouer. Arrivé à l'hôpital je ne pouvais m'empêcher de constater qu'elle était toujours belle même avec ses cheveux en désordre et sa mine défaite. J'étais tellement inquièt et je suis ravie qu'elle aille bien. Je la laisse se reposer et je retrouve son amie dehors. 

_Merci d'avoir pris soin d'elle. 

_D'abord c'est normal puisque ça a toujours été nous deux et je ferais tout pour elle.

_Je comprends. Je ne voulais pas vous offenser .Elle compte aussi pour moi. Qu'a dit le docteur. 

_Elle a besoin de vacances. J'espère bien que vous êtes sérieux. Si vous la blessez je vous jure que je vous casse les couilles. Elle est tout ce que j'ai 

_Oui je crois que je l'aime.Et je tiens bien à garder mes couilles. Que diriez-vous de lui organiser un voyage. 

_je vous écoute. 

Et c'est là qu'on a tout planifier pour l'amener passer une semaine loin du stress. Charlotte devait se charger de ramasser ses affaires et moi de faire les réservations pour l'hôtel et de rendre le jet disponible. Je pense que ce voyage est le parfait moment pour lui déclarer mon amour. 



Où pensez vous que Ari devrait amener Miranda ? Essayez de deviner .Dites moi ce que vous pensez dans les commentaires. 


Un secret si lourd à...