Chapitre 9: Jérémie

Write by Ladiva225

Taraji Benson L.


Grande fût ma suprise à mon arrivée de voir les affaires d'Euphrasie (la servante) dans les fauteuils, si mes souvenirs sont bons je lui avais finalement demandé de rentrer le lundi après-midi alors que fait-elle ici ?!
Et pourquoi n'a t-elle pas pris la peine d'arranger ces effets ? Juste devant la porte d'entrée traînaient ces sandales à petits talons qu'elle adorait tant mettre vu l'heure je suppose qu'elle dort déjà je ramasse donc tout ce qui lui appartient pour les ranger dans sa chambre, dans les couloirs qui mènent aux chambres j'entends quelqu'un chantonner cette voix je la reconnaissais très bien il s'agit D'Euphrasie mais que fait-elle encore éveillée ? Plus j'approche plus je constate que sa voix provient de la quatrième et dernière chambre qui jusque là n'a jamais été occupée.


La porte était entrouverte je jette un coup d'œil et la vis en train de faire le ménage. C'est quoi ce délire ???


- qu'est-ce que tu fais là ?


La pauvre fille sursaute renversant le seau d'eau qui était près d'elle, Euphrasie semblait paniquée ok il y a donc un soucis.


- tan... Tantie ayi tu... Tu es finalement venu ?


- je te l'avais pourtant bien dit que je rentrais un peu plus tard, et d'ailleurs pourquoi fais tu le ménage à cette heure de la nuit dans cette chambre ino....


Je ne termine pas ma phrase lorsque je réalise que la chambre était bien meublée alors qu'elle ne l'était pas parce qu'il y avait quelques travaux à effectuer. Tout était impeccable.


- attends mais depuis quand tous les travaux dans cette chambre ont été effectués et pourquoi je ne suis pas au courant.


- euh... C'est-à-dire que c'est...


- arrête de bégayer ! Fis-je irritée par son comportement.


- un jour alors que vous étiez allez passer quelques chez votre maman avec les enfants monsieur à envoyer des gens ici, se sont eux qui ont tout arrangé.


Venant de Germain je ne suis pas suprise mon avis pèse très peu dans cette maison, il n'a pas jugé de m'informer et ce n'est pas grave du moment que la pièce est en bonne état c'est l'essentiel... Seulement la réaction de ma servante ne me laisse pas indifférente il y a anguille sous roche, je dois percer le mystère.


- pourquoi fais tu le ménage maintenant ?


- je... J'étais sensé le faire avant de
m'absenter mais j'avais omis de le faire et je savais que monsieur allait me crier dessus donc.... Donc comme tu m'avais dis que... Que tu allais rentrer un peu plus tard j'ai décidé de venir en avance.... Finalement j'ai cru tu ne viendrais plus vu l'heure.


- pourquoi mon mari va te crier dessus si tu ne nettoye pas ?.


- eh tantie il y tient, je ne sais même pourquoi parfois il s'enferme ici et ne ressort qu'au bout de quelques heures. Il m'a demandé de ne pas te le dire.


- ah bon ?


- oui oui. C'est la raison pour laquelle j'ai été surprise quand je t'ai vu.


- hum essaie de nettoyer l'eau que tu as versé.


Je rentre à l'intérieur et ouvre les armoires bizarrement il y avait que des vêtements de femme, en bas des talons des plus fins aux compensées, aidée de Euphrasie nous commençons une fouille minutieuse et retrouvâmes péruques, sous vêtements, parfums et autres accessoires. On avait comme l'impression qu'une femme habitait cette maison seulement que l'on ne la voyait pas, je fixe Euphrasie qui semble elle même ne rien comprendre de la situation.


- je vais te poser une question, une seule Euphrasie tu as intérêt à me répondre. Fis-je avec un air on ne peut plus sérieux.


- euh oui oui tantie.. Mais... Mais sache que je...


- est-ce qu'en mon absence monsieur ramène une femme ici ?


Cette dernière regarde le plafond l'air de réfléchir.


- hum hum jamais tantie,en tout cas pas en ma présence.


- tu ne me mens pas n'est-ce pas ?


- eh non deh tantie toi aussi ! je ne peux pas te raconter des choses qui ne sont pas vrai.


- hum ! Ok pas de soucis, tu sais ce qu'on va faire ? Cette Soirée n'a jamais existé.


- hein comment ça ?


- je ne t'ai pas surprise ici et je n'ai jamais été dans cette chambre d'accord ?


- oui tantie.


Pour une fois je ne vais point m'emballer je vais mener mes enquêtes petit à petit et je saurai qui est cette femme. Je prends quelques photos avec le tel de mon fils (je l'utilise le temps de récupérer le mien)

Puis retourne dans ma chambre quelques peu bouleversée, donc Germain a même le toupet d'installer les affaires de sa maîtresse dans notre maison ? Hum il veut alors me l'imposer. Par mes ancêtres je jure que cette fois-ci les choses ne vont pas se passer ainsi. J'essuie continuellement ces humiliations, supporte ces coups, m'occupe toute seule de nos enfants depuis qu'il a raccroché son poste de père et maintenant il veut emmener une autre dans cette demeure...


À quelle moment j'ai tout laissé filer entre mes doigts ?


Une idée germa dans ma tête, je cours chercher touts les documents de la maison pour les mettre en lieu sûr on verra bien ce qui se passera.


*
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**


Jérémie Kogbo (Époux de Marlène)



Réveillé en premier le lendemain, je contemplait le corps de la femme que j'aime, encore endormie à poings fermés qui de temps à autre était secouée par des spasmes certainement dû aux pleurs. J'avoue que j'ai moi même été surpris de la voir en larmes après notre moment intime, les minutes qui ont suivi elle était inconsolable mais continuait de dire qu'il n'y avait rien, j'ai beau insisté Marlène ne m'a point donné d'excuses convaincantes j'ai finalement mis ça sur le comptes de tout ce stress accumulé. Un peu plus calme elle m'a brièvement expliqué comment mes oncles s'était pointé ici avec la fameuse Wassia qui est sensé être ma seconde épouse, mes yeux ont failli sortir de leurs orbites lorsqu'elle m'a aussi raconter qu'elle avait pointé une arme sur eux et les avait menacé avec avant de les foutre à la porte.


Sacrée Marlène !


Je l'ai faussement grondé afin qu'elle ne fasse plus ce genre de folie, car même si au fond j'ai trouvé drôle ça aurait pu tourner au vinaigre on s'était très bien entendu elle avait le droit de se servir d'une arme en cas de danger et si seulement si elle en avait la possibilité. Je pousse un soupir maintenant je comprends pourquoi ma mère insistait tant pour que je me rende chez elle le plus rapidement possible.


Je pose tout doucement un baiser sur le front de ma magnifique épouse et vais prendre un bain puis direction chez ma mère.


******


- ah Jérémie tu es là ?


- oui maman comment vas-tu ? Lui demandais-je en lui déposant deux bisous ces les joues.


- hum pas bien mon enfant, allez ne reste pas arrêté vient t'asseoir.


Elle me tire la main, m'entraîne dans la salle de séjour. Je prends place tandis qu'elle reste toujours débout et me regarde intensément un petit souris en coin. Je tiens à préciser que je suis le seul garçon de ma mère né entre trois filles, je ne vais pas le nier que j'ai toujours apprécié être l'unique fils car cela me procurait beaucoup d'avantage aux yeux de maman qui m'offrait tout sans compter mais pour mes sœurs il fallait qu'elles bataillent dure pour obtenir quelque chose d'elle . Longtemps cette peur d'avoir un petit frère m'a habité ahah ! Quoi ? Qui aimerait ne pas être le préféré de ces parents ?


- maman pourquoi me regardes tu ainsi ?


- tu ressembles tellement à ton père, qu'à chaque fois je le revois à travers toi. Repond t-elle les yeux larmoyant.


- maman non je t'interdis de pleurer de bon matin. Lui signifiais-je d'un ton dure pour l'avertir.


- euh oui... Tu as raison pardon ne t'emporte pas.


Elle se sèche les larmes naissantes.


- qu'est-ce que tu veux au petit déjeuner vu que tu es arrivé très tôt, je suppose que tu n'as rien mangé.


- t'inquiète maman pour moi ça va.


- hors de question ! Tu ne vas pas te ramener ici et ne pas goûter à ma nourriture alors réponds moi que veux-tu ?


Je souris, ah maman toujours la même !


- je ne sais pas trop, qu'à tu a m'offrir ?


- il y a la bouillis de mil qui est bientôt prête tu en veux ?


- hum non merci. Fais moi alors du café il y a des viennoiseries?


- oui oui le gardien était allé en acheter.


- c'est parfait.


*
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*
** 


Gisèle Kogbo.


C'est toute souriante que j'assiste mon seul fils en train de déjeuner, il mange tellement avec appétit qu'il me donne aussi l'envie de le rejoindre. J'ai fondé toutes mes espoirs sur lui et jamais il ne m'avait déçu c'est le plus mieux placé financièrement de mes enfants et de ceux de mes frères et cousins  également, de quoi me rendre fière grâce à lui aujourd'hui mon avis compte beaucoup au sein de la famille malgré que je suis là toute dernière sans mon accord rien ne se fait . Certes il était un peu capricieux mais dès que tu lui offrait ce qu'il désirait il se comportait bien, mes filles à une époque lointaine m'ont beaucoup reproché de trop l'aimer c'est à ce moment là que j'ai réalisé ce qui se passait, j'avais délaissé mes propres filles pour lui surtout après la mort de mon mari heureusement j'ai su me rattraper avec le reste de ma progéniture... Enfin presque j'y suis parvenue avec Candice et Élise c'étaient les plus jeunes elles ont vite pu me pardonner mais Rosemonde mon aînée a peine si j'existe a ces yeux contrairement à ces frères et sœurs elle vient ici très rarement, ne me ramène pas ces enfants....et nos conversations pouf n'en parlons pas elles ne tournent pas tellement autour de grand chose. Je suis vraiment triste que nos rapports ne soient pas si fusionnelles
J'aurai tellement aimé.... Surtout à cet âge là il n'y a rien de plus adorable que d'être entouré des enfants et petits enfants.


- maman ça va?


- oui... Oui Jérémie.


- j'ai finis.


- ok.


Sur ce je me lève pour débarrasser, dans la cuisine je lave tout et ranges la tasse et autres. Puis le rejoins au salon.


- merci maman pour ce petit dej copieux.


- mais non tu n'as pas à me remercier.


- maintenant parlons des choses sérieuses, quand j'étais en mission à Soubré (une ville situé au sud ouest de la Côte d'Ivoire) tu as insisté pour que a mon retour je fasse un saut chez toi, alors je t'écoute.


Rien qu'à penser à la raison pour laquelle j'ai fais venir mon enfant je bouillonne de rage cette Marlène est l'unique raison qui m'a poussé pour la toute première fois à être en désaccord avec mon enfant, celle là je n'ai jamais pu la blairer et cela dès le premier jour où il me l'a présenté en plus une fille qui n'est pas de chez nous pka ! Quand j'ai vite compris que je risquais de perdre Jérémie par sa faute j'ai accepté leur union et ai assisté à leur cérémonie de mariage avec la plus grande amertume Hum je me souviens qu'après être rentrée de la soirée j'ai tellement pleurer mais pour l'amour de mon fils je n'avais pas le choix.... Bref laissons tomber les sujets tristes.


- oui je t'ai convoqué parce que encore une fois ta femme a démontré de ne pas être a la hauteur de nos espérances.


- comment ça ?


- ah elle ne t'a pas raconté hein la peste tchrouuuuuu.


- maman s'il te plaît pas d'injures.


- fhoum écoute moi bien Jérémie je ne cesserais de te le réitérer cette femme n'est pas bien pour toi je le sens.


- et rebelote ça recommence !


- non mon fils cette fois je n'ai en rien exagéré. Tes oncles sont tranquillement allés te faire une simple visite de courtoisie et cette folle..


- maman !!!


-Alla les menacés avec une arme sans motif valable, elle a même crié qu'elle ne voulait plus les voir chez vous au risque de faire pleuvoir une tonne de balles sur eux.


-...


- je suis moi alors aller la voire pour comprendre le pourquoi de son acte et figure toi que cette écerve... Cette fille a osé lever la main sur moi. Est-ce une femme à marier ça ? Une personne qui est capable de terroriser toute une famille.


- es-tu sûr de ce que tu dis ? Marlène à levé la main sur toi ?


- donc je suis une menteuse Jérémie tu traites ta mère de menteuse ??? Fis-je scandalisée.


- non... Non maman ou vas tu chercher tout ça. Je n'ai juste fais que demander. Continu mon fils un peu trop calme à mon goût, il devait déjà être furax.


- elle m'a aussi menacé ah j'avais même oublié.


- et qu'à t-elle exactement dis?


- euh... Que le jour je... Ah je ne m'en souviens plus trop.


- ta belle-fille te ménace et toi tu oublie aussi facilement Hum ok.


- tu crois que je suis du genre à garder les choses dans mon cœur ? De plus tu n'était pas là alors...


Jérémie garde le silence pendant plusieurs instants puis s'enfonce dans le fauteuil.


- maman nous savons parfaitement que Marlène n'a ni levé la main sur toi à plus forte raison menacer. Concernant l'affaire des oncles ne t'ont-ils pas dis qu'ils ont débarqué sans mon consentement chez moi pour m'imposer la fille que vous vouliez tous que j'épouse ? Ah pourquoi je te le demande même tu étais au courant, car celle qui est derrière tout ça c'est toi. Vous ne pensez pas que vous exagérez ? Je veux dire hein est-ce normal que vous vous imiscer autant dans ma vie de couple ?


- tu m'a terriblement blessé Jérémie tu oses dire que moi je racontes des mensonges.... Eh donc quand on dit que donner naissance à enfant garçon c'est difficile je comprends bien le sens a présent. Tu vas t'occuper de lui, te sacrifier pour lui mais une fois qu'il réussi c'est à sa femme et sa belle-famille qu'il donne tout pendant que la sienne souffre.


- arrête un peu maman, tu n'ignore pas que Marlène vient d'une bonne famille ces parents n'ont en conséquent pas besoin de mon argent et je trouve injuste que tu dise que je ne m'occupe pas suffisamment de vous. Regarde la villa dans laquelle tu vis, je m'occupe de mes deux dernières sœurs comme mes filles sans compter les cousins et cousines à n'en point finir, de tes frères ou tes neveux par ci par là bref la liste est longue me suis-je une fois plain ? Maman les parents de Marlène que tu accuses aujourd'hui de tout me prendre là sont ceux qui m'ont montrer comment investir afin de multiplier ce que je gagne tu crois que c'est le simple salaire que je gagne qui me permets de faire tout ça ?? Certes je suis bien payé mais en ai-je suffisamment pour m'occuper de toute la famille si je n'investis pas ???


Je préférais garder le silence.


-...


- la fille que vous dénigrer tous, que vous malmené à été pour moi source de bonheur et je l'aime alors que vous le souhaitez ou pas elle reste et demeure ma femme. À partir d'aujourd'hui si jamais un seul de tes frères ose se pointer chez moi ou tout autre membre de ta famille sache que je vais leur couper les vivres, parce que je ne peux plus tolérer qu'ils viennent mettre le désordre dans ma vie malgré tout ce que je fais pour eux. Je ne vais pas moi aller rentrer dans leurs histoires privées. Je suis aussi venu ici pour te dire que cette comédie à assez durer ou tu acceptes pour de bon Marlène ou tu restes loin de moi.


- Jérémie !!!


- oui tu m'as bien entendu, si tu veux continuer à rentrer chez moi ou que moi je vienne te rendre visite cesse d'écouter tes frères et de mener la vie dure à cette pauvre fille qui ne vous a  rien fait.


Je n'en revenais pas mon fils, mon Jérémie ne prends pas ma défense ? De plus je sens qu'il est à bout eh Marlène tu veux décidément m'enlever le fruit de mes entrailles. Je ne peux pas le permettre, je ne veux pas perdre mon enfant alors je vais devoir agir en silence.


- et toute dernière chose là fille que tu as envoyé sous prétexte que je ne fais pas d'enfants je ne la veux pas, je crois te l'avoir déjà dis mais comme tu semble ne pas avoir compris je te répète. Ma femme me suffit. Ramène là à ces parents.


S'en était trop j'éclate en sanglots, je sais qu'il n'aime pas me voire pleurer, c'est ma dernière carte pour réussir mon plan.


- maman arrête !


- non déjà que tu me prive de porter tes futurs enfants dans mes bras sniff tu veux aussi m'humilier eh je suis foutue oh, je suis foutue ! Je serai la risée du village. Sniff


- arrête s'il te plaît.


Je décide de me laisser tomber au sol et pleure comme ci j'assiste à des funérailles.


- non. Fis-je en tapant le tapis.


- pitié relève toi... Mais pourquoi pleures tu autant ?


- parce que tu veux m'humilier oh...l'enfant que j'ai porté veut faire de moi une honte pour les autres.


Mon fils vient me soulever de terre et me prends dans ces bras pour me consoler à voir sa mine je sais qu'il se sent mal. Quoi ? Il doit aussi ressentir la peine qui me brûle le cœur en ce moment ci.


- pour l'amour du ciel calme toi, c'est la malédiction que tu veux m'apporter ? Un enfant qui fait pleurer sa mère est maudit !


- non.. Non t'inquiète c'est plutôt la situation dans laquelle je suis qui m'a fait pleurer.


- et laquelle ?


C'est le moment propice pour le lui demander.


- j'ai besoin que tu m'offre une maison.


- hein ?! Mais à quoi cela va t-il te servir ?


- ce n'est pas pour moi.


- donc j'ai autant d'argent pour maintenant faire dons de maisons ?


- non c'est plutôt pour dédommager Wassia, tu dis tu ne la veux pas ok il n'y a pas de soucis je vais le lui signifier mais pour éviter la honte pitié prends ne serait-ce qu'un petit appartement quelques parts mon fils.


- mais...


- Pardon Jérémie fais le pour moi, tu ne sais pas la honte que je vais me prendre si je ramène la fille bras ballants à sa famille après toutes les promesses que j'ai faites. De plus cette dernière ne vit pas au village elle est à Abidjan ici au moins pour elle aussi la calmer.


- tu me mets dans une situation difficile. Que vais-je donc dire à Marlène ? On est sous le régime de communauté de bien si je décide d'acheter une maison elle le saura.


- mais moi je ne te demande pas d'acheter hein, tu peux tout simplement lui offrir l'une de tes maisons en location. Marlène n'est pas aussi obligé de savoir. Soufflais-je malicieusement.


- ok... Il y a un appartement à Cocody non loin de l'université Félix Houphouët Boigny, les locataires viennent de la libérer car ils vont vivre en Europe, j'étais en train d'y faire des travaux pour la remettre en louage. Une fois terminé Wassia peut l'avoir d'ici quelques jours j'enverrai mon chauffeur te laisser les papiers de la maison à son nom donc avant que je ne parte laisse moi quelques photocopies de ces documents . Mais je tiens à te préciser que je ne ferai plus rien d'autres pour elle alors avec tes frères ramenez la a ces parents.


- ok merci quand même c'est vraiment gentille de ta part.


- je le fais juste pour le nom de notre famille. Je ne t'ai pas demandé d'aller me prendre une seconde épouse donc tu vas assumer la responsabilité.

Il s'excuse pour aller au toilette, et je peux enfin laisser libre cours à ma joie oh oui je suis heureuse, je n'ai peut être pas gagné la guerre mais une bataille à été remporté c'est l'essentiel. Reste à savoir quelle excuse il va donner à son idiote de femme concernant l'appartement, elle va sûrement gober mais lorsqu'elle va soudainement découvrir qui l'occupe réellement hum ça va barder. Je me frotte les mains satisfaite j'ai compris que faire les choses avec force ne marchent pas dorénavant je serai très douce en attendant le moment opportun pour frapper ils n'y verront que du feu !


Quand tout va mal...