Chapitre 9 : La tentation

Write by Fleurie

°°° Yasmine °°°

Les invités passent un à un pour nous souhaiter leurs sincères condoléances. Mourad est parti avec Lilou afin qu’ils prennent une glace comme elle aime tant. C’est l’excuse idéale pour ne plus l’avoir ici. Ce n’est pas un lieu pour son âge.

Je n’ai pas prévu de réception après l’enterrement, à quoi servirait- elle ? Les réceptions doivent être organisées rien que pour les événements heureux, et non pour des obsèques. Je ne peux en aucun cas faire semblant de sourire pendant que mon cœur saigne.

Nous sommes restés mes enfants et moi une heure de plus avant de rentrer. Lilly nous a invité à déjeuner, mais je n’ai pas la tête à celà, mon estomac est noué, pas d'appétit.

Moi : Vous pouvez y aller sans moi. Je vais rester.

Lilly (essayant de me convaincre) : Maman tu devrais venir avec nous pour ne pas rester seule ici.

Moi : Ne vous faites pas de soucis pour moi, allez y.

Elles (en chœur) : Non maman.

Louna : Si tu n’y vas pas, (regardant Lilly), ben nous n’irons nulle part.

Lilly : On va te tenir compagnie.

Moi (souriant) : Vous êtes des amours (ouvrant mes bras) venez là.

Nous sommes restées blotties pendant je ne sais combien de minutes. Ce moment entre filles et mère me fait du bien. Je sens un léger soulagement, j’ai mes trois bébés avec moi. Ma gourmande ne va pas tarder à rentrer. Elles essayent de me faire sourire, en vérité mon esprit est ailleurs.

Moi : Les filles je vais me reposer, à tout à l’heure.

Je me suis éclipsée, la chambre est très calme. Je m’allonge, et tourne pour constater la place vide d’Hugo. Je sens un pincement au cœur, j’ai aimé cet homme, et continuerai de l’aimer même absent. J’ai perdu du poids à cause de mon manque d’appétit et de sommeil, j’ai failli mal faire mon boulot la dernière fois. C’est grâce à ma collègue que j’ai pu éviter cette erreur. Elle aurait été mortelle pour le patient.

Lorsque vous êtes soucieux et perdus par les circonstances de la vie, il faut vraiment avoir une bravoure pour toujours garder la tête sur les épaules. Il sera difficile d’avancer sans Hugo à mes côtés, mais je dois le faire pour mes enfants. Ce sont sur ces pensées que Morphée me prend dans ses bras.

°°° Mourad °°°

Lilou est vraiment adorable, tout comme sa sœur. Ça n’a pas été difficile de la convaincre. Nous venons de rentrer. Je vois les deux sœurs assises au salon, elles ont l’air très complices. Je leur fais la bise avant de prendre place.

Moi : Comment va maman ?

Louna : Elle est dans sa chambre, elle se repose.

Moi : Elle en a besoin.

Lilou : Tonton Mourad quand irons nous à la piscine ?

Lilly : Tu viens de prendre une glace ma puce, viens là vous irez la prochaine fois.

Lilou (faisant la moue) : Mais je veux y aller maintenant.

Moi (m’abaissant à son niveau) : Nous irons la prochaine fois, d’accord ma puce, promis.

Elle hôche la tête en guise de oui avant de disparaître dans le couloir. Je suis resté une demie heure de plus avant de rentrer chez moi.

La mort du père de Louna l’a vraiment abattue, mais c’est la vie. Elle ira mieux, et je suis toujours là, à ses côtés. Sa mère est une femme exemplaire, je me demande quelle femme de nos jours ferait un sacrifice pareil. Après tout ce que son mari lui a fait subir, elle est pourtant restée auprès de lui, voilà le vrai sens de l’amour.

J’ai l’intention de la présenter à mes parents, mais avec la discussion que j’ai eu avec ma mère la dernière fois, je préfère patienter un peu. Je suis certain que ma mère me cache quelque chose, car ses raisons n’ont pas de sens à mon avis. Le matériel n’est rien lorsque l’amour est réel et vient du cœur. Quelle serait la différence si je me mariais à une pauvre, aucune d’après moi.

J’en parlerai à mon père pour avoir son avis. Nous sommes plus proches contrairement à ma mère. Ce soir mes potes ont organisé une soirée, ce sera un moyen pour bien me défouler après le stress de ces derniers jours. Je compte y aller seul, et laisser Louna profiter de sa sœur et leur tenir compagnie.

Une fois rentré je vais dans le bureau de mon père. À l’heure qu’il est il serait occupé avec ses documents. Je frappe légèrement à la porte. J’entend sa voix me faisant savoir que je peux venir.

Moi (fermant la porte derrière moi) : Bonsoir papa

Lui : Ça va mon fils,

Moi (me grattant la tête) : Oui j’aimerais te parler de quelque chose si tu me le permets.

Lui : Je sais que quelque chose te tracasse, viens là (désignant la chaise), assied toi. Je suis certain qu’il y a une fille derrière tout ça.

Moi (prenant place) : Tu me connais si bien papa.

Lui (souriant) : N’oublie pas que nous sommes passés par là fiston.

Moi : Papa j’aime beaucoup cette fille et tu vois (me raclant la gorge) euh… j’aimerais que vous la rencontrez. Je sais que c’est trop tôt mais…

Lui (me coupant) : Tu sais fiston je pense que ce n’est pas trop tôt. Tu es mon fils et c’est une bonne chose de nous faire confiance, à nous tes parents. C’est une bonne chose que tu veuilles nous présenter ta petite amie. Je te soutiens, en plus tu me rends fier par tes résultats, mais attention.

Moi : Il y a un problème qui se pose.

Lui : Qu’il y a-t-il ?

Moi : Il s’agit de maman, je ne sais pas comment mais elle est déjà au courant et n’apprécie pas tu tout notre relation, du moins la fille. Elle me parle de différence sociale.

Lui : Tu sais mon garçon, tout le monde ne peut t’aimer dans cette vie, et nous ne devons jamais juger une personne sans l’avoir connu. Je parlerai avec ta mère, c’est un plaisir pour moi de rencontrer la fille qui fait battre autant le cœur de mon fils. Quand j’avais ton âge à l’époque, il était impossible de parler de fille à la maison, le pire est si on te voyait en compagnie d’une. Lorsque j’ai rencontré ta mère, elle m’a tout de suite plu et on se s'est plus jamais quitté depuis ce jour. On se cachait pour se voir, jusqu’au jour où mon frère Habib nous a découvert et est allé le rapporter, tu imagines la suite.

Moi : N'ont-ils pas accepté ?

Lui : Non seulement ils ne voulaient pas, ils m’ont sévèrement puni, je te passe les détails. Mais malgré celà, nous avons toujours continuer jusqu’à aujourd’hui, nous nous sommes battus contre tous. On a tout surmonté, et nous voici toujours là , Dieu nous a fait grâce en nous faisant parents de cette merveille que tu es. Et nous vieillirons ensemble.

Moi : Waouh papa vous avez fait un long chemin.

Lui : Tout celà pour te dire que l’amour peut tout. Du moment qu’il est sincère et réciproque, vous y parviendrez. Voilà mon conseil en tant que père, et attention mon fils, ce n’est pas la mère à boire, tu comprendras avec le temps ce que je te dis.

Moi (content) : Merci papa, je savais que je pouvais compter sur toi.

Lui : De rien vas y j’ai du travail.

Moi (étonné) : Tu ne vas donc pas te reposer, tu travailles un samedi en plus ?

Lui : Tu sais fiston, tant que j’ai encore la force je le ferai, en plus on ne se repose que lorsqu’on meurt.

Moi : Okay bon travail à toi alors, à tout à l’heure.

Je sors de son bureau tout content, ce qui est sûr maman aura le temps de la connaître. Papa est déjà de mon côté, le reste ne me fait plus peur, par la grâce d’Allah tout ira bien. Je croise maman qui va dans le bureau de papa, elle est en furie, elle ne m’a apparemment pas vu. Le pauvre homme, ça ne présage rien de bon, je me demande comment il a pu la supporter durant toutes ces années. Ma mère a une de ces caractères krkrkrkrkr, ah les femmes.

Je suis épuisé, mieux je vais récupérer un peu avant ce soir, et ensuite me préparer pour la soirée.

~~~~~ Quelques heures plus tard ~~~~~

Assis autour d’une bouteille de champagne, mes potes s’amusent à fond, mais tout mon esprit est ailleurs, avec une seule personne Louna. Je noie mon manque dans l’alcool, c’est le seul remède qui m’aide pour le moment. Je pense qu’ils ont bien fait en m’amenant ici. Ils sont tous accompagné, mais moi non.

Ça bouge ici, il y a du monde. Ils sont tous beaux dans leurs vêtements, les femmes sont vêtues de manière érotique, vraiment ce lieu est autre chose.

J’ai préféré ne rien dire à Louna, elle a eu une rude journée aujourd’hui avec l’enterrement de son père. Ce n’est pas une bonne idée de l’amener ici. Le Dj anime bien avec tous ces morceaux à la tendance.

Alex (à mon oreille) : Mattes moi la bombe sur la piste de danse.

J’étais tellement dans mes pensées que je n’ai pas remarqué la fille en question. Elle porte une mini jupe qui dessine bien ses courbes, un haut décolleté qui met en valeur sa poitrine. Elle se déhanche comme une pro sur ses hauts talons. Sans vous mentir la fille est dangereusement belle, un appel à la tentation. La seule image que je vois à présent est Louna, en plus il y a longtemps qu’on a plus été intimes, et j’ai des besoins, je suis un homme après tout.

Elle s’est sûrement sentie observée car elle s’est tournée vers moi. Elle continue ses mouvements de diablesse. Elle se dirige à présent vers notre table.

Alex : Mourad on dirait qu’elle vient pour toi.

Moi : Qu’elle vienne Alex, krkrkrkr.

La fille continue son manège, cette fois ci de façon plus sensuelle. Elle s’approche de moi, me tire par le bras et me mène sur la piste. Elle se met dos contre moi, et frotte son bassin contre moi. Je la prend par la taille. Elle se retourne et nous nous faisons face, on se mange du regard, elle m’attire cette fille. Tout d’elle est érotique, elle rapproche son visage du mien, et je peux sentir son souffle caresser mon visage. Elle sent tellement bon, putain une voix m’empêche de l’embrasser, mais j’entend une autre qui me dit de le faire.

On aurait dit que la demoiselle lit dans mes pensées, lentement elle frôle ses lèvres contre les miennes, j’ai senti un frisson me parcourir. Elle passe sa main sur ma nuque, et titille mon oreille, mon membre se sent de plus en plus étroit dans mon jean. Je commence par avoir chaud. Je ne dois pas le faire non. Je la pousse légèrement avant de me précipiter aux toilettes.

Je respire un bon coup une fois à l’intérieur. Debout devant la glace, je me demande ce qui aurait pu arriver si je l’avais embrasser. Pour calmer mon envie, je prend mon portable et compose le numéro de l’élu de mon cœur.

Ça sonne sans réponse, j’essaie une dernière fois et elle décroche à la troisième sonnerie.

Elle : Allô bébé

Moi : Salut chéri, que fais tu ?

Elle : Je dormais bébé, il est 23h passé, tu vas bien ?

Moi : Peut on se voir ?

Elle : Ce ne sera pas possible, il est tard et je suis fatiguée, ça ne peut pas attendre demain bébé ?

Je vois qu’elle est épuisée, mieux je la laisse se reposer.

Moi : Excuse moi chérie de te déranger, retournes dormir, on s’appelle demain. Je t’aime.

Elle (baillant) : Moi aussi.

Clic

Je me retourne déçu pour me retrouver nez à nez avec la diablesse.

Moi (surpris) : Que fais tu là, en plus dans les toilettes pour hommes ?

Elle : Je suis venue pour toi bébé, tout à l’heure tu as fui.

Moi : Non ce n’est pas ce que tu crois, j’ai eu une urgence.

Elle (se collant à moi) : Et si on finissait ce qu’on a commencé hum tu en dis quoi.

Moi (reculant) : Tu ferais mieux de partir parce que tu n’auras rien avec moi.

Elle (se rapprochant) : Nous savons tous les deux que tu me désires au tant que moi, alors passons aux choses sérieuses pour ne pas perdre du temps chéri anh.

J’ai reculé jusqu’à butter le carreau, collé au mûr, elle s’est rapproché de moi et commence par parsemer mon cou de baisers. Ils sont doux et chauds, elle me caresse le torse de ses mains si douces. Lentement elle descend en bas et dégraffe mon jean. Je la saisie par le bras pour l’arrêter.

Elle (étonnée) : Pourquoi m’arrêtes tu, laisses moi te faire plaisir.

Moi : Non sors d’ici.

Elle (soutenant mon regard) : Et pourtant ce n’est pas ce que ton corps dit.

Mon corps me trahit, elle a raison. Je suis tellement tenté, qui ne tomberait pas sous le charme de cette beauté et de son beau visage, et son corps de rêve. Je chasse rapidement ces images de ma tête. En voulant fermer ma fermeture, la demoiselle a été plus rapide que moi.

D’un geste elle s’abaisse, et s’empare de mon membre. Telle une pro, elle se met à le caresser en me regardant. Il est durci, elle le prend dans sa bouche et commence à faire des vas et viens tout en le léchant. Elle s’y connait si bien.

Je gémis de plaisir, elle l’a remarqué, et ses mouvements deviennent plus rapides. Je lui prend la tête pour la mener à mon rythme. J’accélère ses vas et viens, elle me fait un bien fou.

Après des minutes à gémir de plaisir, je libère ma semence dans sa bouche. Elle l’avale d’un trait. Elle se relève, et je profite pour arranger le désordre. Quand je finis, je lève la tête et merde. Elle a ôté son haut et son soutien-gorge. Entre ses seins dressés, se trouve un joli petit tatoo, ce qui rend sa poitrine plus sexy. Le bout de ses seins sont durcis, ce qui m’excite. J’avale de travers ma salive. Que veut elle encore.

Moi ( sur un ton ferme) : Rhabilles toi immédiatement ne me tentes pas.

Elle (faisant des yeux doux) : Bébé je veux te sentir en moi. Dis moi que tu n’as pas aimé tout à l’heure, (se léchant les lèvres) t’as pas envie de sentir comme je suis chaude à l’intérieur (désignant son entre jambe).

Moi (sur le point de sortir) : Tu ferais mieux de partir.

Elle (m’empêchant de passer) : Bébé je te ferai monter au septième ciel.

Moi : Libères le passage.

Apparemment la demoiselle ne veut pas. Si je reste je commettrai l’irréparable. Mais elle me tente tant…

Que faire… ?

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