Chapitre 9: Le masque derrière le masque.

Write by Dalyanabil

Chapitre 9: Le masque derrière le masque.


‘Majid’


Je n’arrête pas de me sentir comme un idiot depuis ce matin, éviter Samia n’a pas été très compliqué, après notre baiser je l’ai planté là et je me suis couché lui tournant le dos. Empêchant ainsi par la même occasion toute tentative d’une quelconque discussion entre nous, de toute façon qu’aurai-je à dire. Que pendant, un bref instant tout ce qu’elle était pour c’était ma très sexy épouse. Que pendant un moment, ne pas juste me pencher pour l’embrasser m’as semblé impensable. Que pendant, un bref instant la seule chose avec laquelle j’ai pensé était tout sauf ma tête et que quand elle répondu à mon baiser de manière aussi passionné j’ai failli perdre pied. Ce baiser était tout ce que j’espérais et même plus, Samia derrière son masque d’indifférence, de froideur et de totale insouciance cache une femme passionné par moi. Du moins c’est ce que je me dis pour éviter de devenir complètement fou à la savoir aussi réceptive avec n’importe quel autre homme. Cette idée à elle seule me donne envie de la faire mienne, de la marque pour que jamais elle ne puisse supporté un regard ou un touché qui ne soit pas mien. Je suis complètement abasourdi par la puissance de mes sentiments pour elle, non qu’est que je raconte par mon désir. Appelons un chat un chat, je désir cette femme comme jamais avant, je ne sais pas si ce sont mes années d’abstinence qui reviennent me hantent ou tout simplement le fait que ça soit elle en particulier. 


Je l’entends se retourner pour la énième fois à côté de moi sans même soufflé, avec mes années d’expérience feindre le sommeil ou encore reste immobile est devenu comme une seconde nature. Je lui ai menti pour mieux la repousser, il n’y avait personne à la porte. Je soupire légèrement pour continué à donné l’impression d’un profond sommeil, une chose est sûre cette mission vas être bien plus difficile à mener à bien que tout ce à quoi je m’était préparé.


‘Bafana’


‘’A quelque Km de là’’


Je sens pese sur moi le regard de Nenni mais je continue de l’ignore, jamais je n’ai pensé qu’être à la tête de ce réseau pouvait être aussi grisant. Je sais que tout ceci n’est rien d’autre qu’une supercherie destiné à cacher la vrai identité du vrai chef mais j’ai pris goût à tout ce pouvoir. Et pour le garder je suis prêt à tout et ce tout implique fauché compagnie à mon sois disant bras droit qui n’est autre en fait qu’un espion envoye par celui dont je me fait passé pour me surveiller.


Pendant très longtemps j’ai d’ailleurs cru que c’était lui le cerveau derrière toute cette opération et était prêt à faire le nécessaire pour l’éliminer et mettre enfin la main sur ce que je considère comme étant mien. Mais j’ai très vite réalise  que ça ne pouvait tout simplement pas être Nenni:

  1. à chaque appel de Bafana il était présent
  2. il n’a ni l’intelligence, ni le machiavélisme encore moins le charisme pour monter le réseau nécessaire à tout cette opération.

J’ai dû me rendre à l’évidence ce n’était pas lui.


« Donc si je comprends bien, tu es sur quelque chose et tu n’as pas besoin de moi. »


« J’ai toujours besoin de toi. » Première règle avec lui toujours flatté son ego pour mieux lui faire baisser sa garde. « Tu dois supervisé l’installation du nouveau et de sa femme » à cette mention je vois une lueur brillé dans ces yeux, je n’ai pas le temps de m’y attardé maintenant mais je me promet d’y revenir plus tard. « Je serais rentré pour le dîner. » La tâche que je viens de lui confié semble donné l’effet escompté, le distraire le temps nécessaire pour moi d’avancer un autre point sur l’échiquier.


Je sors de la cabane, Raoul mon chauffeur et véritable bras droit m’attends « allons-y. » J’ai rapidement appris dans ce milieu que la clé pour s’en sortir est de s’entouré non pas des personnes qui nous font confiance mais de ceux qu’on peux manipulé, de ceux qu’on peux facilement controlé, il faut s’entoure de Soldats. Trouve un moyen de les rendre redevable et deuxièmement bien les payer. J’ai rencontré Raoul à l’armée, la guerre de territoire entre le Nigeria et le Cameroun à fait beaucoup de victime dont lui et sa famille. Une guerre injustifié pour un lopin de terre, croyez le ou non avant de me retrouvé presque à la tête d’une organisation criminelle les plus prometteuses de l’Afrique centrale j’étais un soldat avec des idéologies.

Je me battais pour ma patrie, la notion de sacrifice avait alors un tout autre sens pour moi mais j’ai très vite déchanté quand j’ai découvert qu’être un soldat n’allait pas apporté à mon pays la liberté encore moins la paix. Mes compagnons d’armes et moi étions interchangeable pour les bureaucrates et ce peux importe le camp pour lequel nous avions pris les armes. Nous n’avions aucune importance et ces soit disant valeurs que je défendais chaque jour au péril de ma vie en réalité n’était autre qu’un leurre, une fumisterie de la pire espèce. Nous nous battions pour de l’or noir, du gaz, des diamants et tout ceux qui étaient tuées au passage tout comme nous importait peu. C’est comme ça que je me suis laissé convaincre par Nenni de bossé avec Bafana pour monté ce réseau mais plus le temps passait plus mon envie d’être autre chose qu’un soldat enflait. Bafana n’a tenu aucune de ses promesses de départ, bien sur nous avons bombardé quelque sites, fait trembler quelques états, et ils ont parle de nous au infos mais notre activité principale est loin d’être plus grand que nous. Tout ce qu’on a fait ici ou plutôt devrais-je dire qu’il nous fait faire vas à l’encontre de tout ce pour quoi j’ai décidé de me rebelle en premier lieu. Je ne me fait pas d’illusion sur comment les choses se passeront quand j’aurais enfin le contrôle de cet empire mais au moins je ne serais plus à la botte de quelqu’un et sans vouloir me jette de fleurs je suis un moindre mal.


Le trajet jusqu’a la frontière Cameroun/Nigeria semble ne durer que qu’une poignée de minutes. Grâce au contact de Raoul j’ai eu vent de la fuite d’information provenant d’une personne présente le jour de la descente des flics en suisse, mon pas est rapide mais calme. J’ai certes hâte d’avoir enfin le fin mot de cette histoire mais toute récompense vient avec la patience. Avec le blocus de la police suisse je n’ai pas pu avoir accès aux videos de surveillance du club alors j’espère pourvoir enfin faire la lumière sur ce qui c’est réellement passé cette nuit. 


Raoul se gare devant un entrepôt au fond de la garnison et je le regarde sans comprendre. « Je croyais qu’on venait voir ton contact habituel » je lui demande avec une pointe d’irritation j’ai horreur des surprises de ce genre d’habitude nous sommes reçus dans son bureau.


« Il y’a eu un changement de programme, j’ai mieux qu’une info. » Il semble angoissé par mon silence et il fait bien « il y’a eu un rescapé. »


« Un rescapé? »


« Oui. Il était chargé de faire la plonge et il a tout vu quand la police a mis la main sur lui il n’a rien dit, il a joué au simplet. Ils ont finis par décider qu’ils n’en tireraient rien et l’ont rapatrié. »


« Au nigeria? »


Il hausse les épaules « ça été fait en fonction des papiers d’identité qu’il avait sur lui. »


« Et que sait-on sur lui? »


« Il n’a pas dit un mot. »


Mon irritation s’accroît à ces mots « que dit-tu? »


« Il n’a dit vouloir parlé qu’avec vous. »


Cette information au lieu de me rassurer m’irrite au plus haut point, de quel droit ce petit gringalet a t-il cru pourvoir me somme pour une information soit disant crucial.


« Mon contact est avec lui, même après plusieurs  heures d’interrogatoire entre ses mains il n’a rien lâché. »


« Hum… » Quelqu’un de tenace donc, allons voir combien de temps il va tenir avec moi.


La première chose qui me frappe quand j’entre est l’odeur de sang mêlé à celui de la transpiration. On dirait que cette pièce n’a pas été aérer depuis des années, c’est horrible, je marque une pause pour m’y habitué. Le contact de Raoul que je reconnais s’avance vers nous. Sur une chaise les pieds dans l’eau se trouve assis et ligoté un homme tellement boursoufle que même sa propre mère aurait du mal à le reconnaître, à côté de lui se tient un soldat du moins c’est ce que je pense car il porte son pantalon d’uniforme avec un débardeur noir qui à sûrement connu de meilleur jour les poings en sang.


« Mr. Raoul. » nous salue le général de la base.


« Il n’a toujours pas parlé? »


« Non Mr. »


Je sors mon calibre 45, l’arme et m’approche du détenu « débarrassé le de ces liens » le choc sur le visage de l’homme de main me laisse indifférent. J’ai donné un ordre, j’entend qu’on le respecte et il traine. Alors je pointe mon arme vers lui sans me répète. Il s’empresse d’obéir la peur dans les yeux. Raoul et son ami sont en retrait et ne disent rien.

Je m’approche du garçon qui depuis que je suis entrée n’a pas une seule fois lève le regard vers moi « je ne crois pas avoir besoin de me présente mais juste pour qu’il n y ai pas de doute je suis Bafana. »


Mon nom semble le sortir de sa torpeur, je m’accroupi en face de lui avant de continuer « on t’as déjà tiré dessus? »


« N-nnnon. » Son articulation laisse à désiré et ça se voir que parler lui fait mal.


« Moi si, trois choses nous frappe quand quelqu’un pointe une arme sur nous » maintenant il m’écoute attentivement.

« La première est l’anticipation c’est le plus dur à mon avis ou presque quand on est mort quand part le coup. Le deuxième est le son que fait la balle quand votre bourreau appui sur la gâchette et enfin la brulure de l’impact. Si elle ne nous tue pas, la douleur est t-elle qu’on à l’impression d’avoir un trou dans le pied dans lequel quelqu’un y a fait un feu dont le point névralgique de la douleur se situe directement dans notre cerveau. » Je marque une pause avant de reprendre « bien. Maintenant que les présentations ont été faite qu’a tu de si urgent à dire qui ne soit que pour mes oreilles? »


Il se racle la gorge, essaye de contrôle sa peur mais je vois qu’il a compris et qu’il expérimenté déjà le premier effet, c’est en balbutiant qu’il finis par se lancé « il y’avait une fille. »


« Une fille? »


« Oui, je l’ai remarqué parce qu’elle est venu en cuisine sous prétexte de s’être trompé après que je l’ai prise en train chipoté le compteur mais sur le moment » il se tait l’air un peu perdu « sur le moment je n’y ai pas prête attention jusqu’a ce que la police m’interroge sur un éventuel problème électrique qui serait survenu au cour de la soirée et si je n’avais rien remarqué de particulier comme quelqu’un qui n’était pas sensé être là ou quelque chose d’inhabituel. »


« Et? » Je sens croitre en moi un sentiment de total fureur que je ne suis pas sûr de pouvoir contrôler.


« La femme s’est éclipsé et est allez dans le bureau du patron. »


« Et? »


« C’est tout ce que je sais. »


« Comment ça c’est tout ce que tu sais? » Il me regarde effaré


« Vous allez m’aidez hein? » Son ton rempli d’espoir ne laisse aucun doute sur son ignorance.


« Bien sûr que je vais t’aider. » Je me tourne pour m’en aller avant de me retourné d’un mouvement brusque et de lui coller une balle entre les deux yeux. Voilà mon aide, j’ai fait ça vite. Au général « Je vous laisse nettoyer tout ça » à Raoul « on rentre. » Alors comme ça IL à oser. J’ai une taupe dans mes rang. Que dis-je j’en ai plusieurs, il est tant de faire un grand nettoyage on vas chasser  du rats.


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