CHAPITRE 90: LA COCOTTERAIE 2
Write by L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 90 : LA COCOTTERAIE 2
**BHERNIE ELLO**
Au début elle semblait avoir honte mais après elle a rivé son regard au mien et j’ai eu le sentiment qu’elle était en train de le faire juste pour moi. Les paroles de la chanson, son regard et sa façon de bouger ont eu raison de moi. Sans que je ne le veuille, mon membre a réagi dans mon pantalon en se tendant avec force et c’est la première fois que cela m’arrive avec elle. J’ai bien sûr déjà eu des pensées sexuelles à son égard mais j’ai toujours tout fait pour ne pas arriver jusqu’à ce stade, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’évite au maximum les contacts physiques. Heureusement pour moi nous sommes en public, les autres sont occupés à filmer, crier et chanter pendant que je lutte discrètement pour faire descendre mon érection au risque de me créer des problèmes que je ne pourrai pas gérer pour mon jeune âge. J’essaie de faire le vide dans ma tête, mais même là c’est impossible car présentement ce sont ses images qui me la remplissent. Je détourne mon regard du sien et je le pose sur les jumeaux qui font des mouvements drôles. Ils parviennent à me faire rigoler et par la même occasion orienter mon énergie vers autre chose. Peu à peu, je me calme et la bosse dans mon pantalon disparaît. Dieu merci par ce que à peine je reprends le contrôle de mon corps que tantine Reine vient me tirer et m’emmène à sa suite pour danser avec elle les autres chansons qui s’enchaînent pendant que les filles le font avec les jumeaux. Les autres viennent nous trouver sur la piste de danse improvisée sauf tonton Alvine qui nous regarde depuis sa place en continuant à filmer en souriant. Le DJ enchaîne les musiques et en vient à mettre '’smile’’ du groupe La Fuente qui est une chanson plus douce que les autres et qui s’avère être l’une de mes chansons favorites. Je souris légèrement lorsque le début de l’instrumental arrive à mon oreille.
Tonton Alvine : (Me touchant l’épaule ) Tu permets que je t’emprunte ta petite pour danser sur ce son ?
Moi : (Souriant) Oui bien-sûr, mais doucement avec elle, je vous ai à l’œil.
Nous rions tous les trois à ma réplique et il passe une main sur ma tête pour la caresser légèrement.
Tonton Alvine : (Souriant) T’inquiètes petit, je suis quelqu’un de réglo.
Moi : (Souriant) D’accord.
Je me détache donc d’elle et il prend ma place. Lorsque je me retourne, je tombe sur Chanel, la cousine de Maurice qui me regarde et sourit. Je réponds à son sourire mais je préfère la dévier. D’abord parce que je sais qu’elle est intéressé par moi depuis près d’un an maintenant et je n’ai jamais donné suite à ses attentes, ensuite parce que la musique est intime et se danse coller-serrer, je n’ai pas envie de me retrouver dans cette posture avec elle, enfin cette chanson a du sens pour moi et je ne veux pas la danser avec n’importe qui. L’idée donc d’aller m’asseoir me traverse l’esprit mais je sens une main qui me retient par le bras. En me retournant, je me rends compte que c’est Lucia.
Lucia : (Souriant faiblement) On danse ?
Moi : (Répondant à son sourire) D’accord.
Durant le temps où je dansais avec sa sœur, je la voyais danser avec les autres en changeant à chaque fois de cavaliers, c’est une bonne chose parce que cela ne fera donc pas bizarre qu’elle le fasse avec moi. Nous nous sommes placés l’un en face de l’autre , elle a passé ses bras autour de mon cou et moi sur ses hanches. Au début, il y avait un petit espace entre nous que j’ai fini par réduire en la serrant contre moi. J’ai compris que ce n’était pas la plus brillante des idées que j’avais eu après ce qui s’est passé avec sa danse tout à l’heure parce que mon corps a frissonné au contact du sien et j’ai eu une autre agitation dans mon pantalon que malheureusement elle a ressenti vu que nous étions collés l’un à l’autre. Elle a levé les yeux de surprises et a rencontré les miens embarrassés, les choses de la malchance. J’ai voulu me défaire de son étreinte mais elle m’a d’avantage serré dans ses bras avant de nous faire légèrement décalé de sorte à ce son corps puisse faire écran et que personne ne me voit dans cette situation.
Lucia : (À mon oreille) Si tu quittes maintenant, tu vas attirer l’attention des gens. On va continuer à danser comme s’il n’y avait rien. Et ne t’inquiètes pas, ça ne me dérange pas de le ressentir contre moi.
Moi : D’accord et je suis désolé, je ne m’attendais pas à ce que
Lucia : (Me coupant) Ce n’est pas grave. (Changeant de sujet)On danse, j’aime beaucoup cette chanson.
Moi : (Souriant légèrement) Moi aussi, c’est une de mes préférées.
Lucia : (Me regardant en souriant) Ah oui ?
Moi : Oui.
Lucia : Et tu connais les paroles ?
Moi : (Souriant) Par cœur.
Lucia : Dans ce cas, chante la moi.
Moi : (Après un moment) D’accord. ‘’Oh yeah, yeah, yeah (bis)
J’ai toujours voulu croire que l’amour était Impossible J’ai tant cherché à voir si les dieux pour me punir m’avaient maudis
Et puis par désespoir j’avais voulu croire était inaccessible
Car l’amour lui n’avait jamais voulu me faire ne serait-ce qu'un signe.
Et puis un jour d'été on s'est rencontré tout a changé.
Était-ce un conte de fée au bout de deux jours on s'est embrassé.
Je sais maintenant le bonheur existe (C'est vrai)
Qu'on a tous la chance dans la vie, et puis, moi je t'ai trouvé, je ne me suis pas trompé alors ma Lady Smile.
Refrain :Tu es ma girl, mon toit, ma soul, ma vibe, je ne vis que pour toi.
Tu es ma fleur, ma reine, ma huitième merveille, le son de mon air.
Peu importe nos différences, On s'est placé au-dessus des gens (celui des...) Notre amour restera fort ohhh (Smile)
Smile, parce que tout ce qu'on a construit est plus qu'une Merveille (Lady Smile) Smile, parce que notre amour est fidèle et sans pareil (Lady Smile). Smile, parce que notre amour même dans l'eau ohhh ohhh ohhh reste là, ne meurt pas, survivra ahh
Smile le sourire fleurissant, malgré tous ces médisant notre amour reste puissant union à l'unisson,
Fidèle ils iront jusqu’en brousse. Aux battements des tambours Même au Pakistan ou en Istanbul (Lady Smile)
Grâce au pouvoir invisible Dans les missions impossibles Notre amour est comme un commando Souvent c'est inadmissible (c'est vrai) T'es tellement sensible (c'est vrai). Mais Baby Smile
Refrain :
Smile for me*6
Refrain :
Smile for me*6
Lady Smile
Smile for me…'’
Lucia : (Me regardant dans les yeux en souriant) Tu chantes bien.
Moi : (Souriant) Merci.
Lucia : En rentrant à la maison je vais la télécharger et je te l’attribuerai comme sonnerie.
J’ai esquissé un faible sourire avant que Josué nous dise qu’on devrait maintenant aller nous changer pour jouer au foot sur le sable près de l’eau. Nous avons tous acquiescé et on s’est séparé. Mon érection avait eu le temps de redescendre pendant que je chantais pour elle. C’était vraiment embarrassant mais je lui suis reconnaissant d’avoir fait en sorte que je ne me sente pas plus mal que je ne l’étais déjà. Nous nous sommes tous mis en tenue de plage. Les garçons sont sortis avant les filles, elles nous ont rejoint plus tard et j’ai vu que Lucia et Lucrèce avaient le même maillot de bain mais Lucia a mis une écharpe qu’elle a attaché sur le côté et un petit haut qui dévoilait son ventre mais cachait sa poitrine. Nos regards se sont croisés et elle a esquissé un faible sourire à mon endroit avant de me dépasser. Ça m’a fait plaisir qu’elle ait pris en compte mes propos de la dernière fois. Nous nous sommes repartis en deux équipes mixtes dirigées de part et d’autre par tonton Alvine et tantine Reine. La femme là malgré son gros ventre, elle ne reste pas assise. En plus c’est une tricheuse, quand elle a le ballon au pied et qu’on veut aller le lui prendre, elle fait.
Tantine Reine : (Attrapant son ventre) Aïe, Aïe, Aïe, Aïe, le bébé, vous allez faire mal au bébé.
Quand on s’arrête pour voir ce qui ne va pas, elle fait la passe à Josué, Maurice, Lucrèce ou Amour qui sont dans son équipe. Les voilà qui viennent de marquer par sa fourberie, c’est Lucia notre gardienne.
Tantine Reine : (Tapant dans les mains de Josué) C’est ça petit.
Tonton Alvine : (Riant)Tu es une tricheuse Reine.
Tantine Reine : (Riant) Il faut accepter quand l’adversaire est fort.
Tonton Alvine : C’est ça. (À son équipe) Venez rapidement pour une petite concertation. (Ce qu’on fait ) Vous avez tous vu comment Reine se sert du bébé pour qu’on ne puisse pas l’approcher n’est-ce pas ?
Nous : Oui.
Tonton Alvine : Voici ce qu’on va faire. À chaque fois qu’elle aura la balle, nous allons laisser Aimé la lui arracher, comme il est petit, elle ne pourra plus mentir avec son ventre. D’accord ?
Nous : (Souriant) Oui.
Tantine Reine : C’est pour aujourd’hui ou pour demain ?
Tonton Alvine : Bon y retourne.
Le jeu a repris son cours et comme d’habitude ils lui ont donné le ballon pour faire son simulacre mais Aimé est allé lui arracher ça avant de me faire la passe.
Tantine Reine : Aimé impoli, on t’a dit qu’on arrache la balle à sa tante ? Je vais te trahir à ta mère pour lui dire que tu ne m’as pas respecté.
Nous avons tous éclaté de rire.
Aimé : (Riant) Mais on joue non tata Reine.
Tantine Reine : Quand on joue avec sa tante on la laisse gagner, voilà maintenant tu as fait pleurer ton petit frère dans mon ventre parce que tu m’as arraché le ballon.
Nous avions tous les larmes aux yeux à force de rire avec ses histoires. À chaque fois elle se plaignait, c’est comme ça que tonton Alvine est allé la soulever par surprise pour l’emmener dans l’eau. Le foot est fini comme ça et nous avons tous fini à l’eau pour se laver. Le score était de 4 à 5 en notre faveur. Dans l’eau nous avons fait la course d’un point à un autre pour voir le plus rapide et c’était pierre. Pour la plongée en apnée, Mel nous avons tous battus. En termes de Flottaison, nous, les garçons n’avons même pas essayé de faire un concours avec les filles car nous savons que normalement, les hommes ne flottent pas sur l’eau comme les femmes. Même les jumeaux qui ont essayé se sont enfoncés. Parmi les filles c’est Lucia qui l’a remporté. Autour de 17h, nous sommes sortis de l’eau et sommes revenus autour de la table pour souffler le gâteau. C’était un gâteau assez moyen avec nos deux prénoms dessus et les nombres 18 et 19. Nous nous sommes placés l’un en face de l’autre devant son nombre et avons écouté les autres chantés pour nous. À la fin, nous avons soufflé sous leurs applaudissements. Nous avons ensuite coupé les deux premières parts ensemble en tenant le même couteau comme font les mariés. Ça m’a fait une sensation bizarre lorsque nous l’avons fait, mais dans le bon sens. Elle se tenait devant moi maintenant et après avoir coupé, elle a levé les yeux pour me regarder et j’ai baissé les miens pour faire de même.
Lucrèce : (Nous sortant de cette petite rêverie) Donnez le reste on va partager.
Nous l’avons regardé en souriant avant de retirer nos mains du couteau pour la laisser faire la suite. Elle nous a donnés les deux premières parts et s’est occupée du reste. Pendant ce temps, nous avons reçu les cadeaux, essentiellement de tonton Alvine, tantine Reine, les jumeaux et Lucrèce vu que les autres l’avaient déjà fait la veille. Nous les avons remerciés et s’en est suivi une longue séance de photos et vidéos par un photographe professionnel en plus de tout ce qu’ils nous avait déjà fait durant toutes les étapes. À 19h nous sommes allés nous changer car on s’apprêtait à rentrer. On attendait les filles qui mettaient beaucoup plus de temps à se changer quand le photographe s’est approché de nous pour nous envoyer les photos. Il nous a dit que toute la séance c’était 25 milles. Les gars et moi on essayait de se cotiser pour pouvoir payer quand tantine Reine s’est approchée.
Tantine Reine : Qu’est-ce qui se passe ?
Moi : On veut payer pour récupérer les photos.
Tantine Reine : Rohh, vous voulez payer quoi ? Gardez votre argent. (Se retournant) Abessolo ?
Tonton Alvine : (Plus loin) Oui ?
Tantine Reine : Tu peux venir stp.
Il s’est rapproché.
Tantine Reine : C’est pour le photographe, il n’a pas encore été payé.
Tonton Alvine : Et c’est combien ?
Tantine Reine : 25 mille.
Il a levé les yeux pour la regarder et elle lui a souri en lui caressant le visage.
Tantine Reine : (Lui Souriant) Le proprio pardon paie on quitte ici, est-ce que 25 mille c’est l’argent pour toi ?
Tonton Alvine : (Sortant son portefeuille) Hum. Tu me coûtes trop cher toi.
Tantine Reine : (Lui caressant la tête en souriant) Quand on veut la qualité, on met la main à la poche.
Tonton Alvine : (Après avoir tendu 30 mille au photographe) Vous avez écouté mes petits ? La femme c’est les moyens, si tu n'as pas les moyens, ne cherche pas de femme. Surtout les femmes de cette famille coûtent très très cher.
Tantine Reine : (Riant)Ah laisse ça.
Il a récupéré sa monnaie et le gars a transféré les photos dans le téléphone de tantine Reine qui a dit qu’elle nous les transféra par le canal de Lucia. Les filles sont revenues et nous avons pris nos affaires pour nous en aller. J’ai été le premier à descendre à l’échangeur de Nzeng et j’ai pris le clando pour la maison. Une fois dans ma chambre, j’ai tout déchargé et je suis allé prendre un bain. Par la suite j’ai écrit dans le groupe pour dire que j’étais bien rentré et les autres l’ont fait à tour de rôle quand ce fut le cas. Lucia nous a par la suite envoyé les photos dans le groupe en m’envoyant parallèlement en Inbox des photos où nous étions à deux et bizarrement il y en avait plusieurs. Nous avons commenté cette journée dans le groupe jusqu’à l’heure du coucher avant que je n’aille m’attarder sur les photos de Lucia et moi, particulièrement celle dans laquelle on coupait le gâteau. On aurait dit un couple d’amoureux. Les paroles de tonton Alvine de ce soir me sont revenus à l’esprit lorsqu’il disait que '’la femme c’était les moyens et que les filles de cette famille coûtaient cher’’. J’ai regardé Lucia et son mode de vie, j’ai pu réaliser que c’était la vérité. Je n’avais pas les moyens de m’occuper d’une fille comme Lucia et il fallait que je sorte de la bulle dans laquelle j’avais commencé à me plonger ces derniers temps. C’est avec des larmes coulant de mes yeux et une douleur terrible à la poitrine que j’ai pris la décision de faire taire toutes ces choses qui voulaient me faire rêver et de me concentrer sur mes objectifs. Dans moins d’un mois et demi Lucia sera hors du Gabon et moi à Franceville. Cette fille n’est pas pour moi et donc je dois garder mes distances. J’ai posé mon téléphone et essuyé mes larmes en me répétant mentalement que le rêve est terminé…
**LOYD MBAZOGHO**
Je viens d’arriver à la maison et il est 22h passé. J’ai vraiment eu une longue journée aujourd’hui. D’abord je suis parti de la maison ce matin pour l’église avec un sac de vêtements sales que j’ai laissé chez Lauria avant de continuer à l’église vu que ce n’est pas très loin de là. Après le culte nous avons eu un petit entretien avec l’homme de Dieu Lauria et moi qui nous informait que d’ici-là , il essayerait de parler avec Arsène et ya Leslie pour tenter déjà de les informer plus ou moins par rapport à la situation de notre famille. Il nous a dit que le travail à faire ne se ferait pas maintenant à cause de la condition de ya Leslie mais qu’au moins ils devaient déjà avoir un aperçu de la chose. Après ça nous sommes revenus à l’appartement d’Arsène où j’ai dû faire ma lessive vu qu’il y a une machine à laver là-bas. Lauria aurait bien voulu me la faire mais elle était trop occupée entre faire à manger, s’occuper des enfants et travailler sur un truc en rapport avec son boulot du coup, elle n’a pas pu le faire. Je l’ai donc fait moi-même avant de l’étendre. Un peu plus tard dans la journée, on a fait un tour à la clinique pour voir ya Leslie et nous avons été assez surpris de la trouver avec ya Kelly. Elles se parlaient assez normalement, chose qui nous a étonné car on avait cru comprendre qu’elle étaient en froid depuis des années et que le jour même de l’accident , il s’était passé un truc. Elle est restée 2h de temps avec nous avant de s’en aller en nous disant qu’elle avait un bébé de quelques mois à la maison avec son mari. Comme nous on ne pose pas beaucoup de questions à ya Leslie, on ne l’a pas fait et l’avons simplement regardé. Elle nous a questionné sur nos vies comme elle le fait depuis qu’elle s’est réveillée de la mort et elle nous a aussi demander des nouvelles des parents, je les lui ai donné. Arsène est arrivé après avec sa famille et nous sommes restés encore jusqu’à 20h. Puis j’ai dû retourner chez Lauria pour récupérer mes vêtements avant de rentrer à la maison. J’ai trouvé tout le monde au salon en train de parler sans aucune bouteille d’alcool à côté, chose assez étrange. J’ai salué et je suis allé dans ma chambre pour ranger. J’aurais bien voulu aller m’asseoir aussi au salon pour discuter mais je suis fatigué et demain je dois me lever très tôt pour le boulot, donc je n’ai pas intérêt à le faire.
Je me change et vais rapidement me laver dehors et reviens me coucher sur mon lit après avoir enfilé un caleçon propre. Je prends mon téléphone et je me connecte. Je reçois quelques messages WhatsApp auxquels je réponds rapidement avant de faire un tour sur les statuts. Je suis attiré par le statut d’Alvine avec qui j’ai échangé de numéro dernièrement depuis qu’on se voit à la clinique. Je clique dessus et je constate que ce sont des photos d’un anniversaire en plein air. Je défile dessus et remarque tout de suite qui sont les heureux du jour, la petite sœur d’Arsène et un jeune homme que j’avais vu à la clinique le premier jour. Les photos étaient très belles et ils avaient l’air de bien s’amuser à l’intérieur . Je me suis arrêté sur une photo dans laquelle étaient les deux sœurs d’Arsène et sa fille, toutes les trois en tenue de plage. La légende disait ‘’La beauté incarnée sur une seule image, les Mfoula, un piège pour les hommes.’’ J’ai regardé la photo et j’ai pensé qu’il avait parfaitement raison. J’ai continué et c’était Reine à l’intérieur, magnifique dans sa posture qui mettait en évidence son ventre assez arrondi, la légende '’Ma source.’’ La dernière montrait la sœur et la fille d’Arsène toujours dans leurs tenues de plage. Elles avaient des sourires innocents sur les lèvres mais une profondeur déstabilisante dans les regards. ‘’Les trésors de quelqu’un. Mfoula apprête toi à casser beaucoup de gueules dehors ici parce que ce que mes yeux ont vu, ma bouche ne peut pas parler. Mais entre nous, comment fait-on pour résister à ça ? Émoji qui éclate de rire.’’ J’ai regardé cette image pendant plusieurs minutes avant de me résoudre à sortir de l’application et me déconnecter. J’ai posé mon téléphone sur la table à côté en le mettant en charge. Je suis ensuite descendu du lit pour éteindre la lumière avant de revenir me coucher. À peine je ferme les yeux que le visage de cette petite me remplit la tête.
Moi : (Ouvrant mes yeux) Seigneur, ça ne va pas recommencer. Loyd tu as déjà suffisamment de problème comme ça dans ta vie que tu ne peux même pas gérer. Ne va pas ramasser un problème plus gros qui viendra t’achever. (Me passant une main sur le visage tant l’image était forte dans mon esprit) Merde, qui m’a envoyé regarder ces fichues photos ??