Quelques heures plus tôt...(flash-back) 

Oriel Mendome, (l'un des informaticiens qui a travaillé sur l'affaire JFM), était dans son salon en train de déjeuner avec sa femme,Mayina. 

Oriel:À trop vouloir,on peut se retrouver dans les problèmes Mayina,j'ai déjà eu beaucoup d'argent en travaillant sur ce projet.Grace à ça, on a pu régler toutes nos dettes,acheter un terrain et un véhicule, on ferait mieux de se contenter de ça et ne pas chercher plus. 

Mayina:Mon problème avec toi c'est que tu n'es pas ambitieux Mendome.Comment la richesse te pendouille au nez, mais tu trouves toujours le moyen de la refuser?

Oui tu as reçu de l'argent mais tu pourrais en gagner davantage en allant donner l'information de l'autre côté.Ça fait exactement 2 mois que je cherche à te convaincre d'aller raconter à Mounguengui ce qu'il se trame dans son dos pour qu'il te paye en retour mais tu as passé ton temps à dire non.

Tu as laissé passer beaucoup de temps, aujourd'hui,le fameux bateau va arriver et tu n'as pas eu l'intelligence, la ruse et la finesse de profiter d'une telle opportunité. 

Oriel:Les personnes qui m'ont engagé sont de bonnes personnes,elles ont été plus que reglos avec moi.Elles m'ont donné le gros salaire qu'elles m'avaient promis et ont même ajouté un bonus.Donc la moindre des choses serait que... 

Mayina:Mendome,tu ne leur dois rien! Pourquoi tu parles comme si tu étais reconnaissant envers eux? Ils ne t'ont pas fait une faveur en te donnant cet argent, tu as bossé jour et nuit dessus,donc c'était largement mérité. 

Mais à present,rien ne t'empêche d'aller voir Mounguengui pour lui raconter ce qu'il se prépare. 

Oriel:N'insiste pas,j'ai dit non et c'est définitif!!

Jean François Mounguengui est un homme sans scrupule,sa place est derrière les barreaux et il ne va pas y échapper. Je regrette vraiment de t'avoir parlé de cette histoire Mayina. 

Mayina:Je suis ta femme, on se dit tout.Donc tu as bien fait de m'en parler... 

Oriel s'est levé, il a récupéré ses clés de voiture et il est allé bosser.Mayina a ruminé cette histoire pendant une bonne partie de la journée jusqu'à ce qu'elle se decide à agir.

Elle aspirait à être riche, à mener la vie de château et son mari n'était apparemment pas la personne qui lui permettrait d'y arriver.

Elle s'est douchée, vêtue et elle est sortie dans la rue pour prendre un taxi en direction de ALFA METEC,l'entreprise de JFM. 

[...] 

Irène était dans son véhicule,Yvette était chez elle,Lionel,Felix et Brian étaient au boulot et Angèle était à la maison;tous les 6 étaient dans un appel vidéo whatsapp pour conclure leur affaire. 

Félix:Tous ces mois de dur labeur vont finalement payer,on va enfin récolter le fruit de toutes ces dépenses financières,énergétiques et aussi en matière de temps,les nuits blanches,etc.

Le bateau Omnia accoste aujourd'hui à 20h au port d'Owendo(commune).

J'ai déjà fait remonter l'information au Procureur,et j'ai fait pareil pour toutes les données qu'on a collectées sur le trafic d'êtres humains et le blanchiment d'argent.Donc à l'heure actuelle,ils ont tout en leur possession. 

Angèle:Et on n'aura aucun problème par rapport au fait que nous avons eu accès à ces données de manière illégale? 

Félix:Le procureur c'est ma propre personne, mon propre frangin.Il m'a dit qu'il ne va pas nous impliquer dedans.De toutes les façons rien ne nous lie à tout ça. On a fait notre part,laissons la justice faire la sienne.Les données seront également envoyées à Interpol,vu qu'il s'agit d'un crime international. Toutes les personnes impliquées dans cette histoire seront poursuivies chacunes dans leurs pays respectifs. 

Brian:Notre travail à tous a payé, c'est une bonne chose. 

Lionel:Je tenais à vous dire merci à tous de m'avoir suivi dans cette aventure.Ça n'a pas été facile,ça nous a demandé beaucoup d'efforts et on n'y est enfin arrivé,c'est vraiment grâce à tout le monde.

Madame Irène et Mademoiselle Yvette,je vous dis un grand merci pour votre apport,sans vous rien n'aurait été possible.

Nous nous sommes chargés de faire des lectures,des calculs, des vérifications,des comparaisons, jour et nuit et c'est vrai que c'était dur.

Mais toutes les deux vous avez eu les rôles les plus difficiles à jouer,parce que vous avez mis vos vies en danger pour ce plan,sans avoir ni l'assurance ni la certitude qu'on aurait de bons résultats.

Franchement je vous dis merci infiniment...J'aurais voulu vous dire merci en personne, face à face pour vous faire savoir combien vous avez été des chefs mais malheureusement ce ne sera pas possible vu que vous devez voyager aujourd'hui. 

Angèle:Vous êtes toutes les deux un exemple de bravoure mesdames, vous avez su prendre la décision de vous lever pour agir et arracher votre liberté et ça au péril de vos vies,vous avez vraiment mon respect. 

Irène/Yvette(sourire):Merci beaucoup... 

Brian:Concernant vos départs, Madame Irène c'est évident que vous ne pouviez pas partir d'ici tant que Jean-François n'est pas encore arrêté vu que vous êtes sur écoute et qu'il y a quelqu'un qui vous suit en permanence dès que vous sortez de la maison.

Mais pour vous Yvette,je ne comprends pas pourquoi vous n'êtes pas partie depuis deux semaines que vous êtes officiellement en congés. 

Yvette:C'est vrai qu'il m'a donné 2 semaines de repos pour aller voir ma famille à Tchibanga(ville),et j'aurais pu en profiter pour partir et ne plus revenir. Mais je ne pouvais pas partir comme ça sans revoir ma famille. 

Surtout que je pars pour aller m'installer ailleurs, j'ai trop de mauvais souvenirs ici,je pars et je ne reviendrai pas d'aussitôt. Donc il fallait que je me retrouve avec les miens,que je passe de bons moments avec eux et que je leur laisse une grosse somme d'argent. 

Félix:Bon ça va...On va faire comme on a convenu,on se retrouve à l'aéroport pour que je vous remette le chèque qu'on a préparé pour vous. 

Yvette:D'accord...Je vous remercie vraiment de me donner l'occasion de recommencer ma vie ailleurs, merci pour cet argent que vous me... 

Lionel:Vous n'avez pas à nous remercier pour ça, vous l'avez largement mérité. C'est la moindre des choses qu'on pouvait au moins vous donner. 

Yvette:Merci... 

Félix:Madame Irène,vous aussi vous souhaitez voyager? 

Irène:Oui j'ai envie d'aller à Kigali voir mon fils. Je me suis deja acheté un billet en ligne et mon vol est aussi pour ce soir. 

Brian:Donc toutes les deux vous voyagez dans la soirée,Jean François sera au port donc c'est bon. 

Ils ont tous discuté encore un moment avant de raccrocher... 

[...]

Jean François était dans son bureau entrain de passer en revu la liste des filles gabonaises qui allaient embarquer ce soir dans le bateau OMNIA, elles étaient à l'heure actuelle dans un entrepôt surveillé jour et nuit. A 19h, on allait les mettre dans une fourgonnette en direction du port d'Owendo...

Quelques minutes plus tard, la fille qui remplaçait Yvette depuis quelques jours au poste d'assistante a frappé la porte, elle est entrée après qu'il ait répondu.

La secrétaire: Euh Monsieur...

Jean François: Oui, qu'ya t-il ? Je t'ai dis que je suis occupé, que je ne veux pas être dérangé; je ne suis là pour personne.

La secrétaire: Oui Monsieur...Mais la femme qui est dehors dit qu'elle doit absolument vous voir, qu'il serait question d'une affaire de la plus haute importance.

Jean François: Comment s'appelle t-elle ?

La secretaire: Elle dit s'appeler Mayina Mendome.

Jean François: Je ne vois absolument pas qui cette femme peut être, qu'elle dégage!

La secrétaire: Monsieur elle...

Jean François: Tu commences à m'agacer, le ...

La secrétaire: OMNIA...

Jean François a beugué un moment.

Jean François: Tu as dis quoi ? 

La secrétaire: Elle m'a dit que si je vous parle de OMNIA, vous allez forcément la recevoir. Je lui ai demandé de quoi il s'agissait mais elle s'est limité à ça...

Jean François: Fais la entrer et je ne veux vraiment pas être dérangé.

La secrétaire: Entendu Monsieur...

La secrétaire est allée chercher Mayina, Jean François était plein d'appréhension. Il se demandait qui était cette femme qui avait mentionné le bateau. Une minute plus tard, Mayina a fait son entrée dans le bureau, puis elle a refermé la porte.

Mayina: Bonjour M.Mouguengui.

Jean François: Bonjour...asseyez vous.

Elle a pris place en face de lui, il a plongé ses yeux dans les siens, il a remarqué qu'elle avait l'air un peu nerveuse, elle se triturait les doigts continuellement.

Jean François: Rappelez moi votre nom.

Mayina: Mayina Mendome. 

Jean François: Comme j'ai dit à ma secrétaire, votre nom m'est inconnu.

Mayina(petit sourire): Oui je m'en doute bien, nous ne nous connaissons pas personnellement mais j'ai une information vous concernant, qui je sais va vous intéresser. 

Jean François: Ah bon ? Et de quoi s'agit-il? 

Vous savez que je suis une personne extrêmement occupée donc je n'ai pas de temps à perdre. 

Mayina: J'ai une information très importante à vous donner mais je ne le ferai pas gratuitement...

Jean François: Vous êtes venue marchander avec moi? Du chantage?

Mayina: En quelques sorte...je vous dis tout ce que je sais et je vous me récompenser généreusement.

Jean François : Je vous écoute..

Mayina: Votre secrétaire a déjà dû vous dire que je viens vous parler de OMNIA.

Jean François: Et qu'est ce que c'est OMNIA? 

Mayina: Vous le savez plus que bien sinon vous ne m'auriez jamais reçu dans votre bureau, donc...

Jean François: J'ai horreur des détours mademoiselle Mendome.

Mayina: Madame...

Jean François a plissé les yeux un moment...

Jean François: Très bien, Madame Mendome... parlez ou vous sortez...

Mayina: OMNIA est un bateau qui fait officiellement du transport de marchandises de l'Afrique vers l'Europe et le Moyen Orient.

Jean François sentait la pression monter, mais il faisait de son mieux pour ne rien laisser transparaître.

Jean François: Vous avez dit "officiellement", ça sous-entend que ce bateau aurait une fonction officieuse...

Mayina: Oui, en réalité il sert à transporter des femmes de certains pays d'Afrique subsaharienne vers l'Europe et le Moyen Orient... il s'agit d'un traffic de femmes... comme le savez...

Mayina a soupiré et elle a repris la parole. 

Mayina: M.Mouguengui... Est ce qu'on pourrait sauter l'étape oú vous prétendez ne pas savoir de quoi je parle s'il vous plaît? Ça nous ferait gagner beaucoup de temps et je peux vous assurez que du temps, vous n'en n'avez plus du tout. 

Ils se sont fixés un moment en silence Mayina avait du mal à rester calme devant le regard scrutateur de Jean François. Elle avait l'impression qu'il pouvait lire en elle, jusqu’à son âme, en la regardant dans les yeux. Ça se voyait que c'était un homme extrêmement vicieux. Elle était encore plus mal à l'aise en pensant à toutes les mauvaises choses dont il était capable. Mais elle ne pouvait pas reculer peu importe le danger, elle avait là l'opportunité de remplir ses poches. 

Elle n'allait pas lui demander moins de 200 millions de FCFA, sa vie allait enfin changer, elle aurait accès aux plus belles choses de ce monde. C'est vrai qu'elle ne vivait pas dans une extrême pauvreté, son mari Oriel travaillait et faisait de son mieux pour qu'ils aient un toît sur leurs têtes, à manger sur leur table, mais elle en voulait plus.

Jean François: Vous voulez de l'argent... De combien parlons nous ?

Mayina: Je veux...320 millions de FCFA.

Jean François a éclaté de rire, jusqu’aux larmes, elle le regardait sans savoir comment agir face à cette hilarité gênante. Il a pris un mouchoir pour s'essuyer les yeux, il s'est levé et s'est rapproché de son bar privé. 

Il a servi un verre de whisky et l'a tendu à Mayina mais elle a poliment décliné. Jean François s'est assis et a pris une gorgée de son breuvage.

Jean François: Vous êtes culottée, je vous l'accorde. Vous n'avez vraiment pas froid aux yeux, et pour couronner le tout vous avez les dents longues, c'est intéressant...

Vous vous êtes levée un matin et vous avez décidé que je serais comme une sorte de petite banque pour vous, juste comme ça ? 

Mayina(se levant):Apparemment vous n'avez pas l'air très intéressé par ce dont je suis venue vous parler.Je viens vous parler de Omnia et de tout ce qu'il y a autour et surtout de ce qui est sur le point d'arriver,et je peux vous assurer que 320 millions de Fcfa ce n'est pas cher payé. 

Mayina s'est retournée et avant d'arriver devant la porte,Jean François a parlé. 

Jean François:Attendez...je veux bien vous écouter... 

Mayina est revenue s'asseoir... 

Mayina:Pour chaque information importante, je veux être payée. 

Jean-François:Ok... 

Il voulait savoir ce qu'elle savait exactement sur Omnia,surtout que le bateau arrivait ce soir.Donc s'il y avait le moindre problème, il se devait d'être au courant. 

Jean François a sorti son chéquier et il a signé un chèque d'un million de Francs CFA qu'il a tendu à Mayina. 

Jean-François:Voilà pour un début,et si ce que vous allez me dire est intéressant,d'autres chèques encore plus juteux les uns que les autres suivront. 

Mayina:Très bien... Je sais qu'il est prévu que le bateau Omnia soit présent aujourd'hui au port d'Owendo à 20h.Il y'a plus d'une dizaine de gabonaises qui doivent embarquer dans ce bateau. 

Jean-François:Et d'où sortez vous cette information? 

Mayina:De mon mari? 

Jean-François:Qui est votre mari et que fait-il dans la vie? 

Mayina:Ça c'est pas important...Mais sachez qu'il y a un groupe de personnes qui s'est evertué à enquêter sur vous pour dénicher vos magouilles et activités compromettantes.Et je peux vous assurer que ces personnes ont tout trouvé, absolument tout. 

Jean-François n'aimait pas ce qu'il entendait du tout,si ce que cette femme disait était vrai, c'était extrêmement dangereux. 

Jean-François:Et qui sont ces personnes ? 

Mayina:J'ai déjà beaucoup parlé... 

Jean-François a signé un autre chèque, cette fois ci de 3 millions et le lui a tendu. 

Mayina:Qui sont ces personnes? n'est pas d'abord important, mais c'est plutôt, ce qu'il ont vraiment découvert. 

Jean François:Allez y... 

Mayina:Ils ont découvert que votre entreprise,et beaucoup d'autres petits commerces que vous avez (laverie, restaurant)blanchissent l'argent du trafic d'êtres humains depuis plus de 10 ans.Toutes les acquisitions immobilières que vous faites sont aussi un moyen pour vous de blanchir l'argent sale.

Ils ont toutes les preuves en leurs possessions,je dis bien tout... 

Jean-François faisait toujours de son mieux pour ne pas laisser transparaître son anxiété... 

Jean-François:S'il y aurait des preuves que je blanchis l'argent d'un trafic,mais ne vous ne pouvez pas être sûre que je suis impliqué dans le trafic. 

Mayina:Si vous êtes impliqué...Le bateau Omnia vous appartient à vous et votre partenaire nigerian dont je n'ai pas retenu le nom.Je dis bien que ces personnes dont je parle ont absolument tout sur vous. 

Le téléphone de Jean-François a sonné, il a décroché et a discuté un bref instant avec la personne,puis il a raccroché.

Il a continué à manipuler son téléphone...

Il a écrit un message à la sécurité de l'entreprise, pour qu'il vérifie la pièce d'identité que Mayina a laissé en arrivant.Jean François voulait savoir si son nom était vraiment "Mayina Mendome".

Pendant qu'il pianotait sur son téléphone, il a continué à parler avec elle. 

Jean-François:Je peux savoir qui sont ces gens et comment ils ont eu accès à des infos aussi personnelles et bien gardées? 

Mayina:Votre secrétaire et votre femme... 

Jean-François s'est figé et il a levé les yeux sur Mayina.. 

Jean-François: Vous avez dit quoi? 

Mayina:Vous devez signer d'autres chèques... 

Il l'a regardé bizarrement, ça l'agaçait de la voir jouer avec les informations de cette manière. Elle les agitait sous son nez comme on le fait avec un chien et son os...Et pour couronner le tout,elle avait un tout petit sourire satisfait qui commençait à l'énerver de plus belle. 

Il a cette fois ci signé un gros chèque de 50 millions.. 

Jean-François:C'est beaucoup d'argent,donc parlez sans perdre mon temps. 

Mayina(sourire):Et je peux vous assurer que du temps, vous n'en avez pas..

J'ai dit que c'est votre femme et votre secrétaire qui ont procuré les informations à vos ennemis.Elles ont installé des logiciels espions sur vos ordis professionnels et personnels,ce qui a donné un accès direct à tous vos fichiers.

Votre femme a fait des photocopies de tous les documents que vous gardez chez vous et elle leur a envoyé. Donc ces gens n'ont fait que lire,calculer, comparer et c'est de cette façon qu'ils ont découvert "le pot aux roses"... 

Jean-François:C'est...impossible. 

Mayina:Oh si c'est possible...Je peux par exemple vous dire que la chaîne que vous portez, cette clé ouvre la porte de votre bureau à la maison.Comment je peux connaître une telle info? 

Jean-François avait le cœur lourd,comme celui d'une personne qui vient d'être trahie...Cette petite sa*lope d'Yvette,d'accord...Mais Irène?

Il pianotait les mains presque tremblantes au texte de la sécurité qui lui disait que son "invitée" s'appelait Mayina Bekale épouse Mendome... 

Il a ensuite envoyé un message à une de ces connaissances à Gabon Télécom et Airtel Gabon. Ils leur a demandé de fouiller dans leur bases de données le numéro de téléphone d'une Mayina Bekale Epouse Mendome.

Il a posé son téléphone, il a repris une gorgée de son whisky...

Jean-François:Et donc vous avez eu accès à ces infos à travers votre époux. 

Mayina:Oui... 

Jean-François:Qui sont les personnes qui sont derrière ces recherches et quel est le but? me faire chanter pour que je leur donne une grosse somme d'argent pour leur silence? 

Mayina:Oh non...ce ne sont pas des crèves la faim...ils veulent tout simplement vous faire tomber et vous envoyer derrière les barreaux... 

Jean-François:Qu'est ce qui me dit que vous n'êtes pas vous-même membre de ce groupe et vous êtes là avec un micro pour avoir mes aveux. 

Mayina:À l'heure actuelle,ils n'ont plus besoin de vos aveux ,ils ont toutes les preuves dont ils ont besoin pour vous faire coffrer... 

Jean-François a reçu un message de son contact de Airtel Gabon,qui lui a dit qu'ils ont le numéro de Mayina.

Jean-François a ensuite demandé à la personne de fouiller dans le relevé des appels de Mayina.S'il y a un numéro qu'elle contacte très souvent ,et si c'est le cas de trouver à qui appartenait le numéro de téléphone. 

De cette façon Jean-François pensait pouvoir trouver le numéro et l'identité du mari de Mayina qui ferait partie du fameux groupe.

Il était assis en face d'elle à écouter les informations qu'elle donnait toute souriante en pensant être intelligente parcequ'elle recevait des chèques. 

Mais Mayina ignorait que Jean-François avait déjà son idée de ce qui l'allait lui faire,il avait horreur des maîtres-chanteurs... 

Jean-François:Bon je vais vous signer un très gros chèques mais je veux que vous me disiez tout d'un coup,vous m'avez déjà perdu assez de temps comme ça. 

Mayina:Monsieur Mounguengui moi j'ai tout mon temps mais vous ne pouvez pas en dire autant...Donc si vous voulez qu'on aille plus vite,signez un très gros chèque,pas les miettes que vous donnez depuis tout à l'heure. 

Jean-François a pris le chéquier, et il a commencé à écrire... 

Jean-François:Commencez à parler,c'est le dernier chèque que je signe donc la somme dépendra de l'importance de ce que vous direz. 

Mayina:Les personnes derrière tout ça sont le patron de la Nziengui Firm et le Président du Tribunal de Libreville. 

Jean-François s'est figé, il a levé les yeux vers elle. 

Jean-François:Lionel Mebale et Félix Alevina? 

Mayina:Exactement... 

Jean-François:Je vois... 

Il a posé 200 millions sur le chèque et le lui a remis, les yeux de Mayina se sont illuminés quand elle a vu la somme.Elle avait déjà 254 millions de Fcfa en sa possession. 

Jean-François:Dites moi,votre mari sais que vous êtes ici? Ou alors vous l'avez trahi pour vos propres intérêts?

Mayina:Ce n'est pas important Monsieur Mounguengui... 

Jean-François:Je suis prêt à parier que vous êtes ici à son insu...J'ai remarqué la brillance de vos yeux lorsque vous avez vu les chèques, vous m'avez l'air très très ambitieuse et ce n'est clairement pas pour me déplaire.

Si vous n'aviez pas eu cette idée de venir me demander de l'argent je n'aurais jamais su ce qui se prépare dans mon dos et je n'aurais pas su que certaines des femmes de mon entourage sont des traîtresses.Donc j'apprécie... 

Mayina:Donc si vous appréciez mon initiative vous devriez augmenter la somme. On n'a pas encore atteint les 320 millions que j'ai demandés. 

Jean-François:Malheureusement le compte dans lequel j'ai puisé l'argent pour les chèques est pratiquement vide,j'ai déjà donné jusqu'à 320 millions et... 

Mayina:Donc faites moi un virement...Je sais que vous avez des milliards, répartis dans plusieurs comptes. 

Jean François s'est levé et il a fouillé dans un placard et il sorti un bloc note et un stylo qu'il a remis à Mayina. 

Jean-François:Et donc pourquoi vous avez dit que je n'ai plus assez de temps devant moi? Il y a t-il quelque chose de très important que je devrais savoir ? 

Mayina:Euh oui...le Procureur a déjà toutes les preuves contre vous.Ce soir la police va vous prendre la main dans le sac au port pendant que vous allez embarquer les gabonaises dans le bateau. Et sachez que votre assistante personnelle prépare son voyage depuis,ce soir elle s'en va en Espagne dans la soirée 18-19h...

Votre téléphone n'est pas sur écoute mais sachez que vous êtes surveillé.Il y'a toujours une personne garée en voiture pour vous suivre partout. 

Jean-François(faisant les 100 pas dans le bureau):Ils ont tout prévu à ce que je vois... 

Mayina:Tout à fait!! Pourquoi vous m'avez remis ce bloc note? 

Jean-François:Pour que vous écriviez votre numéro de compte, le nom exact lié à ce compte pour que je puisse faire le virement. 

Mayina a affiché le sourire le plus brillant qui soit et elle s'est mise à écrire.Pendant qu'elle le faisait, Jean François se baladait dans le bureau,il s'est retrouvé derrière elle.

Mayina était tellement plongée dans son rêve de belle vie,en pensant à tout l'argent qu'elle allait tirer de Jean-François,à tel point qu'elle n'a pas entendu le bruit de sa ceinture qu'il était en train de retirer. 

La minute d'après, Jean François a passé la ceinture au cou de Mayina et il a commencé à tirer très fort,il a placé toute la colère qu'il avait accumulée dans cette ceinture.

Mayina se débattait, se tordait de douleur, elle manquait d'air, elle ne pouvait même pas crier à l'aide.Mayina voyait sa vie défiler,elle n'arrivait pas à croire que la minute d'avant elle avait déjà imaginé tous les projets qu'elle allait accomplir avec ses millions et là à ce moment, elle avait les voies respiratoires obstruées.

Elle a revu le visage d'Oriel, pendant un cours instant, ses yeux se sont revulsés et au bout de 3 minutes de plus,elle a arrêté de se débattre.

Elle venait de rendre l'âme... 

Jean François a d'abord fermé la porte du bureau à clé,puis il a soulevé le corps de Mayina et il l'a déposé dans la salle de bain de son bureau puis il a fermé la porte à clé également. 

En regardant sa montre, il s'est rendu compte qu'il était 17h,il n'avait plus beaucoup de temps.Il ne se présenterait clairement pas au port vu que la police l'y attendrait,il se devait de fuir le pays.

Meme s'il ne se présenterait pas au port,on allait certainement lancé un mandat d'arrêt contre lui vu que le Procureur était déjà au courant de tout. 

Vu l'heure, le bateau devait déjà être dans les eaux territoriales gabonaises,donc même s'il trouvait un moyen de contacter le capitaine du bateau pour qu'il fasse demi tour, ce serait trop tard.La marine devait certainement avoir eu le signalement du bateau qui entrait sur le territoire gabonais.

Donc peu importe ce qu'il ferait,Jean François savait que les dés étaient jetés,il fallait qu'il laisse tout et parte du pays. 

Il aurait bien voulu se venger de ces salo*pards de Mebale et Alevina,mais il n'avait plus de temps. 

Il a pris son portefeuille,ses clés de voiture, son passeport qu'il gardait dans son tiroir.Il est sorti en vitesse et il est monté dans son véhicule. 

Il fallait aussi qu'il change de véhicule sans se faire remarquer vu qu'il était suivi.

Au volant,il a appelé l'un des gars qui s'occupaient de surveiller les filles à l'entrepôt. 

Le gars:Allô...Bonsoir Monsieur.. 

Jean-François:Tu es à l'entrepôt n'est ce pas? 

Le gars:Oui Monsieur... 

Jean-François:Je veux que tu dégages de là bas,je veux que tu viennes me retrouver au supermarché Mbolo. Mais je veux que tu gares le véhicule à l'arrière du Supermarché.Moi je vais garer mon véhicule à l'avant et je vais entrer dans le supermarché et je ressortirai par l'arrière pour prendre le véhicule tu auras apporté.

Après ça je veux que tu me trouves un camion que tu vas remplir de marchandises et dès que tu l'as tu m'appelles. 

Le gars:Un camion de marchandises Monsieur? 

Jean-François:Quoi tu ne sais pas c'est quoi un camion avec des marchandises? 

Le gars:Si Monsieur... 

Jean-François:Utilises la carte de crédit que tu as pour effectuer cette dépense. 

Le gars:Oui Monsieur... 

Clic! 

Jean-François a ensuite appelé le gars qui surveille Irène depuis plus de 2 mois,il lui a clairement spécifié de prêter attention aux endroits où elle ira ce soir, au cas où elle déciderait de sortir.

~~~~~~~~

Une heure plus tard il est arrivé chez Yvette, il a garé dans la cours.Quand il est descendu du véhicule il a donné de l'argent au gardien pour aller faire une supposée course en ville puis il a verrouillé le portail. Il est entré dans la maison et il a trouvé 2 valises dans le salon,en arrivant dans la chambre, il a trouvé Yvette en train de mettre ses chaussures. 

Dès que cette dernière a entendu le bruit de la porte,elle a levé les yeux. Quand son regard a croisé celui de Jean-François,son cœur a fait un bon dans sa poitrine. 

Yvette(balbutiant):Jean F...Bonsoir bébé.. 

Jean-François:Tu es apparemment étonnée de me voir Yvette... 

Yvette:Euh...oui je... 

Jean-François:Tu croyais que je serai où?Au port? 

Elle s'est littéralement décomposée en entendant sa phrase.. 

Yvette:Au port? Pour quoi faire là bas ? 

Jean-François:Moi ne te croyais à Tchibanga Yvette...On s'est parlé ce matin et tu m'as dit que tu rentrais dans 3 jours... 

Yvette(se levant):Euh oui... En fait j'ai dû revenir ici pour... 

Taf! Taf! 

Il lui a asséné deux gifles... 

Fin du flash-back... 

~~~~~~~~~~ 

Jean-François:Si le camion est prêt attend moi sur place... 

Le gars:D'accord Monsieur...

Clic! 

Il était déjà 19h moins,il fallait qu'il s'en aille. Quand il s'est retourné pour regarder Yvette, son corps était inerte.Vu les blessures qu'il lui avait infligées, c'était évident qu'elle allait finir par se vider de son sang et mourir...

Jean-François François s'est essuyé,il s'est rapidement habillé.Il a pris le portable d'Yvette et l'a cassé avant de le jeter dans les toilettes.Il a coupé le fil du téléphone fixe de la chambre et celui du salon. 

Il a récupéré ses clés de voiture, son téléphone et il est sorti de la maison en prenant le soin de fermer la porte à clé depuis l'extérieur puis il a jeté les clés. Il a ouvert le portail puis il a démarré en direction de sa maison. Il a roulé le plus rapidement possible... 

~~~~~~~~~~ 

Quand il est arrivé chez lui,il a garé à l'extérieur puis il a frappé au portail.Le gardien a ouvert, dès que Jean-François est arrivé dans la cours,Irène sortait de la maison en tirant une valise.En voyant Jean-François,elle n'en croyait pas ses yeux... 

Irène:Jean-François... 

Jean-François(sourire froid):Oui mon amour...Irène Stéphanie,l'amour de ma vie...

Tu vas quelque part ? 

Irène(regardant sa montre):Je...euh...Mais...euh... 

Jean-François(sourire froid):Ce n'est pas la peine de regarder ta montre avec autant d'insistance ma belle...Tu ne rêves pas,il est bel et bien 20h... 

Il s'est doucement rapproché d'elle,Irène reculait jusqu'à ce que son dos touche le mur... 

Irène:Jean-François... 

Jean-François:Tu ne m'as pas répondu...tu allais quelque part? 

Irène:Non...je... 

Jean-François ne faisait que sourire mais Irène n'était pas du tout à l'aise.Ce sourire était fake et elle n'aimait pas ce qu'elle voyait dans ses yeux.Quelque chose n'allait pas.

D'ailleurs que faisait-il ici,sachant qu'il était sensé être au port à l'heure actuelle. 

Jean-François a posé ses lèvres sur celles d'Irène qui tremblaient...Il s'est détaché et il a passé sa main sur sa joue... 

Jean-François:Quoi qu'il ait pu se passer pendant toutes ces années, je t'ai aimé Irène...Énormément... 

Irène:P...pourquoi tu me dis ça? 

Il a pris Irène par la main et il l'a entraîné hors de la concession.Irene avait le cœur qui battait très vite,elle avait un très mauvais pressentiment...Dès qu'il a ouvert la portière du véhicule,Irène a reculé. 

Irène:On va où à cette heure de la nuit ?

Je ne vais nulle part... 

Jean-François est monté tranquillement dans la voiture,quand Irène a voulu se retourner,le gars qui la suit depuis des jours étais derrière elle avec un flingue. 

Irène(apeurée):Qu'est ce que.. 

Jean-François(froid):Dépêche toi de monter dans ce véhicule avant que ta cervelle n'explose tout de suite sous l'assaut des balles... 

Dès qu'Irene est montée Jean-François à verrouillé la portière.Le gars qui avait le flingue s'est placé derrière le volant et il a démarré. 

Irène(agitée):Jean-François, je ne vais nulle... 

Taf!

Jean-François a récupéré le flingue qu'il a pointé sur Irène... 

Irène:Jean-François que se...passe t-il? À quoi rime tout ceci et l... 

Jean-François:Irène...Irène... en plus de 20 ans ensemble,je pense que tu sais que l'une des choses que je haïs,c'est que l'on me prenne pour un c*on...

Irène:Je ne te prends pas pour un...c*on...

(Presqu'en larmes):Je ne comprends vraiment pas...de quoi tu parles? 

Jean-François:Omnia, Lionel Mebale,Felix Alevina..

Ça te dit quelque chose? 

Irène:N...non! 

Jean-François(sourire):Il n'y a pas de problème...

Mais sache que j'ai déjà tué cette petite p*ute d'Yvette après l'avoir correctement défoncé..

(Froid):Mais toi,je ne peux pas te tuer aussi facilement Irène... 

Les larmes d'Irène ont commencé à couler...

Jean François:C'est ta trahison qui me fait le plus mal...Je suis ton mari Irène,le père de tes enfants,le premier homme de ta vie...Comment tu as pu me faire une chose pareille?

Je ne suis peut-être pas le mari parfait mais ce que tu as fait est impardonnable. Tu n'es qu'une ingrate!!! 

Irène:Et toi tu es un monstre...Tu ne peux pas savoir combien je maudis le jour où nos chemins se sont croisés...

Tu te pavanes avec ton argent que tu agites sous le nez des gens,pourtant c'est de l'argent aussi sale.Tu me dégoûtes... 

Jean-François(sourire froid):Ok...c'est ce qu'on va voir...Irène dès qu'on sera hors de ce pays...

Irène ma petite chérie...

Tu n'es pas prête pour le genre de mort que je te réserve...

Tu vas me le payer cher... 

[...] 

Jean-François n'avait pas prévenu le capitaine de Omnia, donc le bateau avait bel et bien accosté à l'heure indiquée.La police était déjà sur place et les agents avaient fait une descente sur le bateau. Près de 200 filles étaient attachées dans les cales du bateau, comme des animaux, couchées sur leurs urines et d'autres matières organiques. 

Les pompiers et des ambulances étaient egalement présents pour prendre les filles en charge.

L'équipage entier a été arrêté et mis dans des fourgonnettes en route pour le commissariat.C'était une histoire très grave et d'une grande importance,le lendemain Interpol, allait être contacté pour voir dans quelles mesures chaque personne impliquée dans cette histoire et présente sur le bateau puisse être extradée dans leurs pays.

Les ambassades des pays d'où proviennent les filles aussi seraient appelés le lendemain.Tout se passait bien mais il y avait une ombre au tableau...

L'absence de Jean-François... 

Le procureur a appelé Félix pour lui raconter tout ce qu'il se passait et pour lui dire que des agents seraient immédiatement envoyés à son domicile et à son entreprise. 

[...] 

Lionel:Allô... 

Felix:Bonsoir Lionel... 

Lionel:Bonsoir...Alors? 

Felix:Tout s'est passé comme prévu par rapport au bateau,tout est sous contrôle de ce côté.Le problème est que JFM ne s'est pas présenté là bas,ni lui ni la fourgonnette qui devait emmener les gabonaises au port. 

Lionel:Quoi...Tu penses qu'il a été mis au courant? 

Felix:Je n'en sais rien Lionel...Mais c'est tout de même bizarre que le gars prépare l'arrivée de ce bateau depuis des mois et maintenant qu'il est là...Monsieur est aux abonnés absents... 

Lionel:S'il a été mis au courant,c'est extrêmement grave.. 

Felix:Effectivement...Mais il y autre chose qui me tracasse...Il est 20h et je n'ai aucune nouvelle d'Yvette...Je suis toujours à l'aéroport et son vol décolle dans 15minutes,mais elle ne s'est pas présentée pour les formalités d'enregistrement.Son téléphone est indisponible, même la ligne fixe de sa maison. 

Lionel:Ça c'est anormal...(pause)

Bon je suis à la Sablière,elle habite à Angondje, ce n'est pas trop loin.Je vais aller voir avec Angèle pourquoi elle n'est pas venue à l'aéroport. 

Felix:Ok vas-y...Tiens-moi au courant, j'espère tout ce qu'on a fait depuis des mois n'est pas tombé à l'eau... 

Lionel:Moi aussi je l'espère... 

Clic!

~~~~~~~~~~~ 

Lionel est arrivé chez Yvette avec Angèle,ils ont garé dans la cours vu que le portail était grandement ouvert,le gardien était absent.Ils ont frappé à la porte mais aucune réponse,ils ont regardé par la fenêtre et ils ont vu les valise.Ils ont compris qu'elle n'avait pas bougé,quelque chose clochait. 

La porte principale était en bois massif,donc ce n'était pas évident de la défoncer.Angèle est sortie de la concession et elle est revenue avec un gros caillou,ils ont légèrement brisé la vitre, juste assez pour mettre la main à l'intérieur et déverrouillé la fenêtre. 

Cette dernière n'avait aucun barreau donc Angèle et Lionel ont pu entrer facilement dans la maison. 

Angèle:Yvette! Yvette! 

Lionel:Il y a vraiment un truc de pas clair...le fil du téléphone fixe a été coupé... 

Ils ont fouillé partout, en arrivant dans la chambre, ils ont trouvé Yvette,inanimée,couchée au sol et couverte de sang,toute nue.. 

Angèle:Seigneur Jésus! 

Lionel:C'est pas possible... 

Lionel a touché son poignet et son cou,elle avait toujours son pouls.Angèle a posé l'oreille sur sa poitrine,le cœur battait toujours mais très faiblement... 

Lionel:Elle n'est pas encore morte... 

Angèle:On doit l'emmener rapidement au CHU qui est Dieu merci pas loin d'ici...

Pendant que Lionel soulevait Yvette dans ses bras, Angèle a rapidement retiré le drap qui était sur le lit. 

Lionel:On ne peut pas la faire sortir par la fenêtre... 

Angèle:En arrivant quand on fouillait,j'ai vu que la porte de la cuisine est en baie vitrée.

Pas besoin de clé... 

Ils sont donc sortis par la porte de la cuisine,arrivés au véhicule,Angèle est montée à l'arrière et Lionel a ensuite mis Yvette au même endroit en posant sa tête sur les cuisses d'Angèle.

Cette dernière a couvert Yvette avec le drap qu'elle avait apporté.

Lionel est passé derrière le volant et il a mis les gaz jusqu'au CHU.