CHAPITRE 96: RÉSULTATS DES EXAMENS 1

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 96 : RÉSULTATS DES EXAMENS 1


**LOYD MBAZOGHO**

Voix : (Derrière moi) Loyd tu es là ?


Je me suis retourné et je suis tombé sur la femme du pasteur. J’ai seulement eu le temps de courir comme un fou pour aller m’enfermer dans les toilettes. Cette petite va finir par me tuer. Je rentre rapidement dans un box et referme la porte avant de m’adosser dessus. Je regarde les toilettes et c’est propre, je ne réfléchis pas beaucoup avant de m’asseoir dessus en posant mon sac sur mes cuisses. Je suis toujours autant tendu, la dernière fois c’était lundi après la masturbation que j’avais faite, je n’ai plus eu de problème avec elle jusqu’à ce soir. Je me passe la main sur le visage et sans que je ne le veuille une larme coule de mes yeux tant cette situation m’énerve. J’en suis au point où je suis troublé même en public et je ne peux pas me contenir, la moindre chose qu’elle fait me trouble. Je comprends que j’ai un problème parce qu’Arsène a regardé la vidéo et n’a eu aucune réaction, si ce n’était pas moi le problème il aurait dû se passer quelque chose avec lui. 

Il faut que j’aille à l’église maintenant, je n’attendrai plus ici. Je pourrai aller rester chez Lauria mais j’ai besoin de partir d’ici . Je souffle quelques minutes le temps que tout redevienne normal puis je sors pour tomber à nouveau sur la femme du pasteur.


Maman Myrna : Tout va bien ?

Moi : (Regardant ailleurs) Oui, j’ai eu une envie pressante.

Maman Myrna : D’accord . J’ai cru qu’il y avait un problème.

Moi : Non, ne vous inquiétez pas.

Maman Myrna : Ok. Tu seras ce soir à l’église ?

Moi : Oui. J’ai rendez-vous avec le pasteur.

Maman Myrna : Lequel ? Mon mari ?

Moi : Oui. 

Maman Myrna :Je vois. Il y est même actuellement. Il a quelques entretiens là-bas.

Moi : D’accord , je vais y aller dans ce cas pour essayer de le voir avant la réunion.

Maman Myrna : D’accord. 

Maman Sara : Mimi, tu peux venir deux minutes stp ? Bonjour Loyd.

Moi : Bonjour maman Sara.

Maman Myrna : Bon j’y vais. 

Moi : Ok.


Elles sont parties toutes les deux et moi je suis retourné dans la chambre. Elle avait déjà fini ses exercices et s’était rhabillée.


Moi : Il faut que je parte ya Leslie.

Ya Leslie : Pourquoi ? Tu as dit que tu devais être là jusqu’à 18h non ?

Moi : Oui mais j’ai eu une urgence. J’ai un entretien à l’église avec l’homme de Dieu qui m’attend .

Ya Leslie : D’accord . On va parler prochainement.

Moi : Ok. Bon j’y vais.

Ya Leslie : Ok, fais doucement.

Moi : Ok. 


Je suis sorti de la pièce en évitant de croiser son regard et d’ailleurs elle m’a ignoré comme à son habitude. Je suis allé à la route et j’ai pris mon taxi direct pour le Beau Séjour. Durant tout le trajet j’étais perdu dans mes pensées par rapport à cette histoire. Je n’ai jamais été autant attiré par une femme que je le suis avec cette petite, même en étant en couple, cela ne m’est jamais arrivé. J’espère recevoir de l’aide car je n’ai pas envie d’avoir les problèmes inutiles avec ya Leslie et Arsène. 

Je suis interrompu dans mes pensées par deux jeunes filles qui sont montées et ont proposé pour la cité des médecins, après où je descends. Elles avaient des tenues de sport donc je suppose qu’elles ont aussi passé leurs épreuves aujourd’hui. Elles m’avaient l’air d’avoir la 20taine. À peine elles sont montées que leur sujet de conversation a attiré mon attention.


La première : Tu as vu la prestation en gym de Lucrèce.

L’autre : Pff, laisse moi la petite connasse là. Si ce n’est pas pour venir séduire les hommes comme à son habitude, tu crois que c’est pourquoi ?

La première : L’affaire avec Van est confirmée ?

L’autre : Je n’ai toujours pas de preuve. Le gars nie en me disant qu’il n’y a rien entre eux et que c’est elle qui raconte des conneries et le harcèle. Vendredi je suis allée la trouver au portail pendant qu’elle attendait la personne qui devait venir la chercher, un vieux même que tu sens qu’il peut même être son grand père. 

La première : C’est son gars ?

L’autre : Moi je sais que quoi ? Ça doit être ça vu que cette année elle a enchaîné les grosses voitures qui faisaient le défilé pour venir la déposer et la récupérer. Bref, je disais donc que je suis allée la trouver pour lui demander de laisser mon gars tranquille, tu sais ce que cette idiote me répond ?

La première : Quoi ?

L’autre : Va bien demander à ton gars si moi Mefoumane j’ai le temps pour vos enfantillages. 

La première : Ah. 

L’autre : Après elle me sort son téléphone et rentre dans WhatsApp pour me montrer le numéro et les messages de Van qu’elle a apparemment bloqué sans répondre. Et la go me sort avant de partir que je devais aller chercher ma rivale ailleurs parce que Van c’est un enfant.

La première : (Riant) C’est un enfant hein ? C’est vrai vu qu’elle sort avec les grands pères. 

L’autre : La façon dont j’avais le gros cœur tu ne pouvais pas et

Moi : (Au chauffeur) C’est bon ici.


Il a garé et je suis descendue après avoir payé. J’étais en train de me demander s’il s’agissait de Lucrèce de ma sœur ou c’est une autre. Elle sort avec des vieux ? À entendre ces filles, elle fait également dans la séduction, est-il possible qu’elle le fasse avec moi si c’est bien la même personne ? Je me suis questionné sur tout le chemin jusqu’à l’église où j’ai trouvé qu’il y avait déjà beaucoup des gens un peu partout. Je suis allé attendre non loin de son bureau car on m’a dit qu’il s’entretenait avec un couple. Trente minutes plus tard, ce fut mon tour. Après les salutations d’usage et la prière, il m’a regardé.


Pasteur Lilian : Alors, qu’est-ce qui se passe ?

Moi : (Ne sachant pas par où commencer) Je, je, j’ai un problème.

Pasteur Lilian : Mais encore ?

Moi : Je suis attiré par une fille depuis le début de cette année et je ne sais pas ce qu’il faut faire.

Pasteur Lilian : Tu as 27 ans Loyd donc normalement c’est une chose naturelle que d’être attiré par une femme et

Moi : (Lui coupant la parole) C’est ma nièce et elle a 16 ans. 

Pasteur Lilian : (Ne s’attendant pas du tout à ça) Ah. 


Il s’est tu un moment pour me fixer dans les yeux comme s’il voulait lire dans mon esprit.


Pasteur Lilian : Explique moi bien cette histoire. Quand et comment cela a commencé.


Je me mets à lui expliquer les choses. Il connaît déjà nos problèmes de familles et tous les problèmes qu’on a eu avec ya Leslie. Donc je lui explique nos retrouvailles qui constituent mon point de rencontre avec Lucrèce et tout ce qui s’est passé jusqu’à cet après midi à la clinique.


Pasteur Lilian : Pourquoi ne la considères tu  pas comme ta nièce ?

Moi : Si homme de Dieu, je la considère comme telle.

Pasteur Lilian : Ce n’est pas le cas vu que durant tout ton discours tu as fait allusion à elle comme '’cette fille '’ , '’cette petite’’ et '’elle’’. Pas une seule fois tu n’as utilisé l’expression '’ma nièce '’. Cela signifie que de prime abord tu ne veux pas la considérer comme telle.

Moi : (Silence)

Pasteur Lilian : Et tant que tu refuseras cette vérité, elle ne s’appliquera pas à toi, tu continueras de la voir comme une femme vers laquelle se porte tes désirs.

Moi : Je vois.

Pasteur Lilian : Ensuite, ton attirance à son égard, est elle purement sexuelle ou elle est également affective ?

Moi : Je ne sais pas.

Pasteur Lilian : Quand tu la vois ou tu penses à elle, est-ce uniquement l’envie d’avoir des rapports sexuels avec elle ou il est également question de vouloir son bien, être avec elle sans rien de sexuel, un sentiment protecteur etc ?

Moi : Je crois que c'est sexuel. À sa pensée ou à sa vue, c’est mon corps qui réagit et des pensées sexuelles m’envahissent l’esprit .

Pasteur Lilian : Est-ce que tu pries ?

Moi : Hein ?

Pasteur Lilian : Je te demande si tu pries. 

Moi : (Me grattant la tête gêné) Non.

Pasteur Lilian : En effet, tu n’as aucune vie de prière, tu ne médites pas non plus la parole et tu vis en électron libre. Je vous ai demandé à Lauria et à toi de beaucoup prier parce qu’on allait chercher par tous les moyens de vous séparer de votre sœur pour avoir une main mise sur vous. Tu as effectivement un faible pour ta nièce parce que tu refuses de la voir comme telle mais je vois également un esprit succube derrière toi. 

Moi : C’est quoi ?

Pasteur Lilian : C’est ce qu’on appelle vulgairement '’femme de nuit '’. Elle se sert de ta convoitise envers ta nièce pour coucher avec toi et exacerbé tes sens. Plus tu feras les rêves érotiques plus tu voudras coucher avec elle parce que c’est là-bas que ce désir démesuré est attisé. Dans le fond ce n’est pas toi qui est visé mais ta sœur et son compagnon mais tu es le pion parce que tu te laisses distraire pourtant tu sais que tu n’as pas le temps pour ça, du moins pas en ce moment où nous sommes dans une position glissante. Les enjeux sont trop importants Loyd, tu comprends ?

Moi : Oui. 


J’étais en train de penser qu’il avait raison et que je devais me reprendre quand j’ai à nouveau eu une forte pensée sexuelle pour Lucrèce. Je l’ai vu froncer la mine en me fixant comme s’il avait vu ou entendu quelque chose. Il s’est mis à parler en langue avant de se lever et contourner le bureau pour venir se mettre debout devant moi. Il a continué à parler en langue tout en me fixant durement comme s’il devait me frapper. J’ai reculé sur le fauteuil et sans que je ne comprenne rien j’ai commencé à transpirer à grosse goutte.


Pasteur Lilian : (Ferme) Sors de ce corps immédiatement.

Moi : (Le regardant confus)


Il m’a contourné et s’est placé derrière le fauteuil. 


Pasteur Lilian : (Exerçant une petite pression sous ma nuque avec ses doigts)  Je t’ai demandé de sortir de ce corps.


J’ai commencé à m’agiter dans tous les sens en renversant le fauteuil sur lequel j’étais assis et je me suis retrouvé au sol en train de convulser. La porte s’est ouverte et poussé par une forte envie de sortir de cette salle, j’ai essayé de me redresser pour me diriger vers la sortie.


Pasteur Lilian : (Me barrant le chemin) Sortez d’ici et refermez la porte, je m’en occupe. (À moi) Je t’ai dit de sortir, ne m’oblige pas à te violenter, sors et retourne d’où tu viens. 

Moi : Il est à moi. Il m’appartient.


J’ai été pris de frissons et des images de moi en train de coucher avec Lucrèce défilaient devant mes yeux entraînant une forte érection et une réelle sensation de faire l’amour avec elle comme quand je dormais et j’avais des rêves mouillés. Mon corps éprouvait du plaisir comme lors d’un rapport sexuel. Puis j’ai été pris de spasmes violents qui m’ont fait hurler avant que mon corps ne s’immobilise. Petit à petit la pression est redescendue et j’étais extrêmement fatigué. J’ai entendu le pasteur Lilian faire une prière dans laquelle il remerciait le Seigneur. Ma tête tournait, j’ai donc fermé les yeux et j’ai sombré dans le sommeil(...)

J’ouvre les yeux et j’entends des voix. En me concentrant, je reconnais celle du pasteur Lilian, sa femme, de l’ancien Gaël, sa femme et Lauria. Quand j’ai essayé de me redresser ils m’ont tous regardé. J’étais encore allongé dans le bureau du pasteur sauf que c’était sur un matelas, j'étais étourdi. Le pasteur et l’ancien m’ont aidé à me lever pour m’asseoir sur un fauteuil, j’étais toujours fatigué. Maman Myrna m’a donné de l’eau à boire.


Maman Myrna : Ça va ?

Moi : Je suis fatigué.

Pasteur Lilian : C’est normal, tu as besoin de te reposer. Demain matin tu iras beaucoup mieux. Nous allons continuer notre entretien demain soir car il se fait tard. Tu vas passer la nuit chez ta sœur vu que dans ton état, tu ne pourras pas rentrer chez toi tout seul. 

Moi : (Épuisé) D’accord .


Les deux hommes m’ont aidé à me relever et m’ont quasiment porté jusqu’à la voiture tellement mes jambes étaient faibles. J’ai été surpris qu’il n’y ait plus personne à l’église en dehors de ceux qui dorment là pour je ne sais quelle raison. C’est quand ils m’ont laissé sur le canapé de Lauria que j’ai su qu’il était 23h. Ils ont prié avec nous et sont partis. 


Lauria : Ça va ?

Moi : Je suis fatigué Lauria.

Lauria : Tu te rappelles ce qui s’est passé ? On m’a juste dit que tu avais subit une délivrance et que tu aurais besoin de dormir chez moi parce que tu devais être fatigué. Qu’est-ce qui s’est passé ?

Moi : Lauria stp, pas ce soir, je veux juste me reposer. 

Lauria : D’accord. Je vais t’apporter une couverture et un oreiller.

Moi : Merci.


Elle s’est exécutée puis m’a souhaité une bonne nuit. Je suis resté en train de repenser à ce qui s’est passé. Quand je disais que j’avais besoin d’une délivrance, j’étais loin de me douter que c’était au sens littéral du terme que la chose devait se faire. Mon attirance pour elle n’était donc pas naturelle. Je me suis assis avec difficulté et j’ai retiré mes vêtements pour rester en caleçon et débardeurs puis je me suis recouché en tirant mon téléphone pour aller regarder sa photo dans ma galerie tout en repensant à ce que le pasteur a dit comme quoi je refusais de la voir comme ma nièce et que tant que je rejetterai cela, cette attirance sera là. Je sais que ce n’est pas la fille biologique de Ya Leslie parce qu’elle n’avait pas d’enfants jusqu’à il y a 7 ans, ce fait a au fond constitué ce blocage dans mon cerveau et quelque part j’ai refusé de la prendre comme les jumeaux. Mais si c’est la fille d’Arsène et que lui est avec ma sœur elle est donc sa fille et donc ma nièce. 


Moi : (Répétant dans ma tête) Lucrèce est ma nièce.


J’ai senti une résistance dans mon cœur en prononçant cette phrase. Je l’ai répété encore et encore puis j’ai supprimé la photo et posé le téléphone. Je me suis mis sur le côté et j’ai fermé les yeux. Une image d’elle et ya Leslie assises toutes les deux sur le lit de l’hôpital en train de rire est venue dans mon esprit.


Moi : (Souriant) Il s’agit de ma nièce, la fille de ma sœur et rien d’autre.


J’ai ensuite sombré dans un profond sommeil…


QUATRE SEMAINES PLUS TARD


**BHERNIE ELLO**

Je me lève ce matin un peu tard car j’ai travaillé hier comme serveur à un mariage et je suis rentré à 4h bien fatigué. Il y avait beaucoup à faire, c’était un mariage des riches. Depuis mercredi, je suis dedans avec un de mes cousins qui connaissait la dame qui cherchaient des serveurs. C’était 3 jours successifs et ça a pointé 100 milles par personne. Je n’ai pas beaucoup réfléchi et je me suis jeté dedans en laissant même mon numéro à la dame au cas où elle aurait encore besoin de nos services vu qu’elle disait que ces vacances elle avait plein de marcher dans l’événementiel, si elle me rappelle, ça va m’arranger car j’ai besoin d’argent . 

Mon téléphone sonne à côté et je le récupère, c’est Déco (Josué).


«Moi : (Décrochant) Allô ? »

« Déco : Céleste t’es où ? »

« Moi : En case. »

« Déco : Comment ça ? Tu n’assistes pas à la proclamation du bac ? »

«Moi : Si, il est quelle heure ? »

 « Déco : 13 H »

« Moi : (Bondissant du lit) Merde. Je viens de me réveiller. Vous êtes déjà sur place ? »

«Déco : Oui. Momo et Pierre sont là, les filles dans leurs centres. »

 «Moi : Ok. Laisse moi rapidement me préparer et je vous rejoins »

 « Déco : Ok. Fais vite ».

CLIC :


J’ai mis mon téléphone en charge et j’ai tiré ma serviette sur la chaise, ma brosse à dents sur laquelle j’ai étalé le dentifrice et mon pot où il y a mon savon. Je suis sorti et je suis allé me laver dans notre petite douche faite de tôles. Je n’ai plus pris le seau pour remplir, je me suis directement lavé en prenant dans l’un des grands fut en plastique qui y est. Ma mère n’aime pas ça mais là, je n’ai pas le temps. J’ai fait ça vite fait et je suis allé m’habiller avec la même rapidité que celle du bain et du brossage. J’ai mis un jeans et un t-shirt avant d’enfiler ma chemise du lycée par-dessus . J’ai tiré ma sacoche où j’ai mis mon téléphone, mes écouteurs, mon portefeuille. J’ai pompé mon parfum et enfilé mes baskets puis je suis sorti en attrapant ma montre. J’ai fermé la chambre et j’ai pris le couloir.


Moi : (Devant la porte) Bonjour, je n’ai pas le temps, je suis déjà en retard. Au revoir.

Maman : D’accord. On attend ton coup de fil même si j’ai confiance et je sais que tu as déjà gagné.

Moi : (Souriant) D’accord . Je m’en vais. 


Je suis parti en courant et j’ai arrêté un taxi direct pour le lycée Mandela, qui était notre centre d’examen. Lucia est à Léon MBA et Mel à Ange MBA. En chemin, je me connecte et je reçois plein de notifications dans le groupe et en in box pour Lucia. Elle me disait simplement ‘’bonjour et bonne chance''. Depuis la dernière, j’avais pris mes distances. La semaine qui avait suivi celle de l’anniversaire c’était les épreuves sportives puis les écrits. On ne s’était donc pas revu avec les filles, enfin moi surtout parce que le dernier jour des épreuves, ils avaient organisé une sortie resto mais je n’étais pas parti, j’étais directement allé bosser avec un grand sur un chantier. Bien-sûr Lucia m’avait écrit en Inbox mais je lui avais dit que j’étais occupé et les autres fois c’était la même chose, soit occupé soit fatigué. On se verra certainement ce soir vu qu’il y a une sortie en boîte de prévue dans l’éventualité où nous l’obtenons tous. 

J’arrive quelques minutes plus tard, je paie et descends avec mon téléphone à l’oreille pour avoir leur position. Dès que je les rejoins, on a juste le temps de se checker que le président du Centre commence à citer les noms et je suis le premier avec 15, 33 de moyenne. Je n’en reviens même pas que ce sont les gars qui me sautent dessus qui me font réaliser avant de me pousser vers l’avant pour aller saluer le jury et les personnalités présentes avant de revenir dans la foule. Ma pensée s’en va immédiatement vers Lucia et je sors mon téléphone pour l’appeler. Elle décroche et je peux entendre en fond que la proclamation a aussi commencé de son côté. Je lui dis que je reste en ligne pour attendre ses résultats. Dieu merci pour mon crédit, cela ne tarde pas à arriver car elle finit 3e de son centre avec un 13, 50 de moyenne. Je raccroche le cœur léger avec la pensée selon laquelle '’ les oiseaux du même plumage volent ensemble, nous sommes des aigles’’…..










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