Chapitre introductif : Au commencement, retour en arrière.
Write by Les Histoires de Laya
***Alice EKOMIE***
La nounou (me fixant) : Tonton Kylian est venu prendre
Lucas.
Moi : Oui et ?
Elle : Il souhaite vous voir.
Moi : Tchiup, ferme-moi la porte.
Elle sort de ma chambre et je lève les yeux au ciel
d’agacement. Il ne peut pas venir prendre son fils sans me déranger ? Ou
bien il pense que j’ai encore son temps ? N’importe quoi.
Je porte une robe, je sors de ma chambre et je descends les
escaliers lentement, qui vient voir le pape doit s’armer de patience.
Mon visage change quand je vois qu’il est posé sur mes
canapés avec sa nouvelle femme. Il se prend pour qui pour la ramener chez
moi ?
Moi (visage fermé) : Oui bonsoir !
Eux : Bonsoir Alice.
Moi (m’asseyant) : Je t’écoute.
Lui : Je viens simplement t’informer que nous irons en
voyage ces vacances avec Lucas.
Moi : Pour aller où ?
Lui : Voir sa grande sœur Calista.
Moi : Hors de question.
Lui (rire nerveux) : J’ai bien précisé que je
t’informais, je n’ai pas demandé ton avis Alice.
Moi : Et moi j’ai dit que mon enfant ne pose pas ses
pieds chez Marianne, après c’est pour m’empoisonner l’enfant ? Cette handicapée-là.
Je ris déjà dans mon cœur, j’attends seulement la réaction
qu’il aura, vu que sa femme est à côté (levant les yeux au ciel).
Lui (à haute voix) : Lucas ? Lucas ?
Moi : Tu ne cries pas dans ma maison, tchrrrr.
Manuella (sa femme) : Tu es tellement pathétique Alice,
tellement ! Je plains tes enfants.
Lucas (venant au salon) : Désolé papa, (mine défaite)
c’est juste que Graziella pleure beaucoup et elle ne veut pas que je parte…
Je vois Kylian serrer les mâchoires.
Lui : Appelle Graziella.
Moi : Tu te prends pour qui pour prendre tes aises dans
MA maison ? J’en ai ma claque Kylian, tu comprends ?
Lui : Moi, contrairement à toi, j’ai un cœur. Graziella
est la petite sœur de mon fils et jamais je ne laisserai un enfant pleurer, au
nom de je ne sais quelle vengeance. Tu penses que je ne sais pas que tu
maltraites cette petite ? Au nom de quoi ? Un homme qui t’a lâché ?
Mais encore heureux qu’il t’ai lâché, tu as un cœur noir, tu es mauvaise Alice.
Je vois sa femme avoir des gestes d’approbation, et ça me
fait vriller.
Moi : D’abord, VOUS ÊTES QUI POUR PARLER DE MOI ?
ET TOI LA GROSSE PUTE…
Manuella : C’est par respect pour Lucas que je ne t’ai
pas encore cassé un membre depuis toutes ces années Alice, rien que pour lui.
Tu ne me connais pas Alice, oh que non. Si nous sommes ici, c’est pour prendre
le petit et t’informer de notre voyage avec lui. Tes crises, tu te les gardes
car je n’en ai strictement rien à faire.
Moi : Tu me menaces chez moi ? MAIS TU ES
MALADE ! Kylian, dégagez de chez moi, je ne veux pas me répéter. Et Lucas
n’ira nulle part !
Kylian (serein) : C’est ce qu’on verra Alice.
Je tape nerveusement mon pied sur le sol, j’entends les
reniflements de cette idiote se rapprocher de moi. Qu’ai-je fait pour avoir une
fille aussi maudite ?
Dès qu’elle voit Kylian, elle court vers lui en se jetant
dans ses bras.
Ses larmes redoublent et lui, il se contente de lui caresser
les cheveux.
Lucas : Mais je vais revenir Graziella, je promets, je
pars juste voir Calista.
Graziella : Me laisse pas seule Lucas snif.
Moi : La longue bouche, imbécile. Ton chien de père n’a
pas les enfants ? Idiote.
Kylian (hors de lui) : Tu veux bien arrêter d’insulter
cet enfant ?
Moi : C’est ton enfant ????? ECOUTE MOI BIEN,
faire un enfant avec moi ne te donne pas le droit sur mes autres enfants, tu
comprends ? Mlle GRAZI, tu vas dans ta chambre, je ne vais pas me répéter.
Je l’entends hurler presque, ça me casse les oreilles.
Manuella : Je comprends ta tristesse ma puce mais je te
promets que Lucas reviendra à la fin des vacances. Ne pleure plus ma puce.
Graziella fonce dans ses bras et ça me gonfle tellement. Je
me demande comment j’ai pu pousser une fille qui se donne volontiers à tout le
monde comme ça.
Et cette Manuella qui veut toujours se faire passer pour la
femme qui aime trop les enfants…
Mais pourquoi je les subis même ? Dans ma propre
maison ? Mais vous êtes malades.
Je vais tirer Graziella de ses bras, non sans hurlements. Je
la traine jusqu’à sa chambre
Moi : Toi, non seulement tu as gâché ma vie, mais en
plus c’est à cause de toi qu’on me manque de respect chez moi ? (Après une
claque) Si je m’énerve encore une fois à cause de toi, je vais te casser les
dents. Idiote.
Je la laisse dans sa chambre et je ferme à clé derrière moi.
Je vais dans la chambre de Lucas, je récupère la clé et je
ferme la porte. Je mets la clé entre mes seins et je retourne m’asseoir
paisiblement dans mon canapé.
Kylian : La vie se chargera de toi, ne t’inquiète pas.
(Le fixant) Va prendre tes affaires Lucas.
Lucas (triste) : Ok papa.
Je compte jusqu’à 10 dans ma tête.
Lucas (surpris) : Ma chambre est fermée, maman c’est
toi qui as la clé ?
Moi : Je fais ce que je veux, dans ma maison.
Kylian (rire nerveux) : On s’en va. Lucas on y va.
Je ne bouge même pas ! Le passeport de Lucas est avec
moi, son carnet de vaccin aussi, donc je verrai comment ils vont même demander
un visa sans passeport.
Quand je me retrouve seule face à moi-même et que j’entends
au loin les reniflements de cette Graziella, une rage profonde m’envahit.
***9 ans plus tôt
Je me fais belle, je vais en escapade romantique avec
Gracien, Gracien OKINDA !
Riche à souhait, il est diplomate et il est de 5 ans mon
ainé.
Oui j’ai bien oublié Kylian, de toutes façons, qui se
souviendrait d’un rienton quand on tombe sur un homme plein aux as ? (Rire)
pas moi en tout cas.
Ça fait deux ans qu’on est ensemble et ma famille le
connait. Enfin quand je dis connaitre, ce n’est pas vraiment officiellement. Je
parle de lui aux miens mais il n’est pas encore venu les voir. Il veut faire
les choses en bonne et due forme.
Est-ce qu’il est marié ? Non, même pas fiancé.
J’ai dégagé son ex, Emilie YENAULT, plus connue sous le
sobriquet d’Emi la féticheuse (rire). Qui n’a pas entendu son histoire dans le
Gabon là ? Kiakiakia. Mais on dirait que le fétiche ne fonctionne pas
hein, vu la facilité avec laquelle je l’ai dégagé.
Bref, Gracien me met à l’aise, voitures, maison, voyages, je
suis à l’aise. Et au lit, c’est juste le feu !
Mon cœur, mon vagin et ma main (pour prendre l’argent) ne
vibrent que pour un seul homme, 3 en 1 !
Pour l’instant, il est de retour au Gabon depuis 2 ans après
10 ans de diplomatie aux USA. Il ne m’a pas dit les raisons exactes de son
retour au Gabon pendant tout ce temps mais il me dit juste qu’il avait besoin
de prendre une petite pause.
Il me dit qu’il est pressenti en Angleterre, mais avant, il
compte régulariser notre situation pour que j’aille avec lui là-bas (enfin, ça
c’est moi qui le dit). Faut dire que je lui mets la pression aussi, je ne veux
pas rester simple copine alors que je peux m’asseoir sur le trône OKINDA !
Quand tu es riche, tu peux vraiment te permettre des
largesses, même dans ton travail. En fait, son père est le frère du défunt
président, et actuellement le Président n’est autre que le fils du défunt.
Gracien est donc le frère du président, alors je compte bien garder ma place au
Soleil.
Mon amour (sms) : Tu as placé ta contraception ?
Moi : Bien sûr bébé
Lui : Ok, j’arrive te chercher.
Moi : bises.
Depuis notre rencontre, il m’a clairement fait comprendre
qu’il ne veut pas d’enfants hors mariage et il m’a surtout dit de ne pas
essayer de le piéger sinon je ne le reconnaitrai pas. Il a horreur des
trahisons et si je veux avancer sereinement avec lui, je ne dois surtout pas
jouer à ce jeu de dupes.
On ne se protège pas, non seulement il fait une allergie au
latex mais en plus soyons fous, la banane se mange sans la peau, c’est bien
plus doux. Mais, on n’oublie jamais de faire des bilans de santé, soyons fous
mais en bonne santé aussi.
Je suis sous contraception et jusqu’ici, tout va bien.
Tout le monde sait dans ce pays que c’est moi sa future
femme, tout le monde sauf les gens qui vivent au fin fond de la foret (rire).
J’ai déjà croisé Emilie plusieurs fois, elle sait bien
qu’elle est le passé, je suis le présent et le futur, mais si le regard pouvait
tuer, je pense que je serai déjà six pieds sous terre (rire). Ah les ex qui
n’arrivent pas à passer à autre chose, des sangsues.
J’attends juste mon mariage princier (les yeux brillants)
Kylian saura que moi Alice, je vaux de l’or.
Je vérifie mon sac, tout est ok, je me rends au salon.
Lucas est chez son père ce week-end mais aussi la semaine
d’après donc c’est le top.
***Gracien OKINDA***
Paul (mon frère) : Toi là tu joues trop avec le feu, ah
mon frère.
Moi : Aaaah ! Qu’est-ce-qu’on ne ferait pas pour
les fesses des femmes ?
Paul (trinquant) : Rien mon frère.
On rigole.
Paul : Dans tout ça, Emi ne dit rien ?
Moi (cigare en main) : Tu sais Paul, Emi est une
femme de vision, Emi est le genre de femmes qu’il faut à coté d’un homme
influent.
Paul : Malgré son passé ?
Moi (rigolant) : C’est même son passé qui me prouve
qu’elle n’a pas froid aux yeux et j’ai besoin d’une femme qui n’a pas froid aux
yeux. Tu sais très bien dans quoi nous trempons dans cette famille…
Paul : Tu as bien raison.
Moi : Tu penses que moi Gracien je peux épouser une
Alice ? Moi ? Une femme qui ne sait pas se tenir ? Le genre qui va
même gâter mon image ? Elle n’a même pas la classe d’Emi, même pas un peu.
Petit, j’aime juste le claquement de son cul sur mon Léandro.
Paul (éclatant de rire) : Là je te reconnais !
Moi : Une vraie salope tu n’as pas idée. Le genre sur
qui tu assouvis tes fantasmes les plus fous, surtout les plus dangereux.
Paul : Que tu ne feras jamais avec ta future
femme !
Moi : Jamais ! Tu sais, au-delà de tout ça, j’aime Emi, donc
ne crois pas que c’est juste un mariage où j’ai besoin d’une femme qui saura
m’accompagner dans mes grandes ambitions. C’est aussi un mariage d’amour où
j’aime et respecte un peu trop Emi pour lui faire certaines choses. Tu sais, ce
n’est qu’à toi que je confie cela mais j’aime ma future femme, et je
n’aime qu’elle. Un amour qui vient du cœur, même s’il est entouré de beaucoup
d’intérets, de vision, d’ambitions.
Paul : Bassé ! Quand on trouve une femme qu’on
aime et qui nous accompagne en épousant même nos visions les plus sombres
(regard noir) autant la marier.
Moi : Tu as tout compris. Meme si on gère les petits
culs dehors à qui on fait croire monts et merveilles, on sait où se trouve
notre cœur.
Paul : Imagine que cette Alice tombe enceinte ?
Moi : Je la quitte. J’ai été clair depuis le début, je
ne fais pas d’enfants avant le mariage.
Paul : Et pourtant Emi est enceinte !
Moi (éclatant de rire) : Tu as capté la blague !
Paul : Elle va tomber des nues quand elle saura tout
ça.
Moi : C’est son problème ! Et quand elle croise
Emi, elle bombe le torse !
Paul : Tu sais tout ça comment ?
Moi (sirotant mon verre) : Mon petit, mon histoire avec
Emi, y’a que nous deux qui comprenons. Emi ne va pas s’agiter avec les gens
sans intérêt, elle n’a pas ce temps.
Paul : Alors là, elle a un sang froid incroyable. Au
point de se laisser narguer alors que le mariage c’est demain après-midi ?
Moi : Petit, c’est moi Gracien OKINDA !
Paul (rigolant) : Lui-même ! (Redevenant sérieux)
Si elle tombe enceinte, l’enfant devient quoi bro ?
Moi (réfléchissant) : En principe, elle est sous
contraceptif donc ce n’est pas possible. Mais si elle me piège et que ça
arrive, je la quitte ! Et si l’enfant en vient à naître je m’en occuperai.
Tu sais très bien que jamais, au grand jamais je ne laisserai mourir un enfant
de faim. Par contre, elle, même mon odeur elle n’humera plus.
Paul : Et tu prendras cet enfant sous ton toit avec
Emi dans la maison ?
Moi : Paul, je suis peut-être mauvais, j’ai des
penchants horribles, j’ai fait des choix terribles, mais jamais je ne laisserai
mon sang souffrir quand j’ai les moyens de lui rendre la vie rose. Et tu sais
bien que c’est presqu’une devise dans cette famille. Tu as déjà vu l’ancien de
son vivant, refuser de s’occuper de son sang ?
Paul : Non, et tu as raison. Bref, ne pensons pas à ça.
On fait comme on a dit ?
Moi : Oui, j’y vais ! Y’a que toi pour me faire
boire le champagne et fumer un cigare en plein midi.
Paul : Je te détends frangin !
Moi : À demain.
Quand j’arrive à ma voiture, je reçois un appel de ma future
première dame.
Moi : Oui ma Emi
Emi : Ton fils a des envies de crevettes et c’est SON
père qui doit emmener ça !
Moi (dérangé) : C’est quel plan encore Emi ?
Normalement on ne doit pas se voir avant le mariage hein !
Emi : Gracien, je t’attends ! clic
Quand une femme sait qu’elle est l’élue, c’est
difficile !
Je suis Gracien OKINDA, jeune visionnaire, plein
d’ambitions, intelligent, beau comme un dieu, riche à souhait.
Je suis diplomate mais j’ai décidé de faire une pause de
deux ans pour rentrer au Gabon. Pourquoi ? J’avais besoin d’être auprès
des anciens, faire un retour aux sources, mais aussi, mener à bien la stratégie
pour la reconduction de mon frère au sommet de l’Etat. Il me voulait à ses côtés,
je l’ai été. Maintenant qu’il est réélu, je peux atteindre mon dernier objectif,
me marier et retourner en diplomatie avec ma femme et notre premier bébé qui
naitra dans 5 mois.
Pourquoi Emilie YENAULT, parce que c’est moi au féminin.
Nous sommes les mêmes et parfois je me demande qui aura la suite VIP en enfer
entre elle et moi (rire). Nous nous sommes bien trouvés !
Pourquoi avoir gardé Alice deux ans ? Parce que je me
vide encore mieux les couilles avec elle, aussi simple que ça.
Pas que ma femme ne soit pas bonne au lit, elle l’est. Mais
je la respecte et je refuse de faire certaines choses avec elle. J’ai besoin d’une salope avec qui vivre des
expériences.
Et peu importe même, l’homme est un éternel insatisfait et
je suis un homme, tirez vos conclusions.
C’est pas la seule que je baise mais c’est celle qui croit
le plus qu’elle vaut quelque chose à mes yeux, elle sera surprise.
Bref, je fais un détour pour prendre les beignets de
crevettes de Mme et je vais les déposer chez sa mère.
La mise en place est quasiment achevée, c’est très beau.
Ses tantes m’accueillent avec le sourire et me disent
qu’elle est en chambre. Huuum, Emi !
Je vais la retrouver en chambre et elle est nue comme un ver
de terre.
Moi (souriant) : Je te connais si bien.
Emi : Moi aussi je te connais très cher. Viens
satisfaire ta future !
Moi : Tu ne vois même pas tout ce monde dehors ?
Emi : Et ?
Moi : Tu es possédée, je jure !
Emi : Nous sommes deux alors (rigolant) oh viens !
Je m’avance vers elle tout souriant
Elle (me bloquant) : J’espère que tu as arrêté
avec Alice EKOMIE ? HUM ? Parce que je ne veux plus en entendre
parler après-demain. Je veux bien tolérer que tu aies tes idiotes avec qui tu
fais tes conneries, mais le genre qui veut bomber le torse devant moi, je ne
vais plus l’accepter. Chacun doit connaitre sa place.
Moi (rigolant) : Comme si c’était déjà fait !
Elle : Gracien, j’espère que cette fille n’est pas
enceinte ? Parce que pour autant bomber le torse, ça veut dire qu’elle
sait sur quoi elle compte ! Je te préviens déjà, si cette fille ose
pousser un enfant de toi, si elle ose seulement !
Moi (visage fermé) : Elle sait qu’elle ne doit même pas
essayer. Mais si ça arrive, tu t’en occuperas parce que tu es ma femme. Et
jamais ma progéniture ne sera hors de ma maison !
Elle : Eheheheh, ne me raconte même pas les conneries
Gracien, dans ma vie, je ne m’occupe que de MES enfants, si tu oses féconder
dehors, ton enfant s’occupera de lui-même. Si tu penses que je mens, teste-moi.
(Respirant) et d’ailleurs, si elle n’est toujours pas enceinte à l’heure
actuelle, elle ne le sera jamais, parce que tu mets fin à cette histoire
ce soir et c’est non discutable.
Moi : Emi, tu es ma femme et si un jour, je te ramène
un enfant du dehors tu en prendras soin. Comme ma grand-mère a fait avec tous
les enfants hors-mariage de l’ancien.
Emi : Je ne suis pas ta grand-mère !
Moi : Femme, laisse le bruit et laisse ton homme
étancher ta soif.
C’est très lentement et sans bruits qu’on a fait l’amour
dans sa chambre.
Je suis ressorti de là-bas 30 minutes plus tard, très
joyeux.
Je me rends directement à l’aéroport, mon chauffeur y est
déjà avec Alice.
Alice (soulagée) : J’ai cru que tu ne viendrais même
plus !
Moi : Rater mon week-end avec toi ? Jamais bébé.
On va directement aux VIP et 10 minutes plus tard on est
dans l’avion direction Abidjan pour un week-end incroyable (rire).
***Alice***
L’hôtesse : Pour vous Mme (déposant mon plat)
Moi : Merci beaucoup.
Je regarde avec appétit ce plat de crevettes sautées à l’ail,
je me mets à l’engloutir, c’est trop bon.
Gracien : Tu étais affamée ?
Moi : Même pas, juste que j’aime trop ça actuellement.
Lui (regard bizarre) : Huum
Moi : Tu me stresses bébé, je ne vais pas tomber
enceinte avant le mariage, c’est bon ?
Lui : Je l’espère.
Je ne dis plus rien.
On pose nos valises à Abidjan à 16h30 et à 17h nous sommes à
l’hôtel.
Je ne me fais pas prier pour lui sauter dessus.
On baise bien pendant une bonne heure avant qu’il arrive
enfin à éjaculer.
Moi : C’était long !
Lui : Plus c’est long plus c’est bon.
Moi : Tu es sûr que tu n’as rien fait ces derniers
jours ?
Lui : Avec qui ? Alors que je ne t’ai pas
vu ? Tu paniques trop Alice. Allons prendre cette douche !
Moi (retrouvant le sourire) : Volontiers !
La soirée se passe plutôt bien et je profite à fond de sa
présence.
En semaine, il est trop occupé, donc là je profite vraiment
de sa présence.
Toute la nuit, on a baisé comme des animaux, dans toutes les
positions, dans tous les trous. Les miens comme les siens (rire) oui je sais,
vous écarquillez les yeux ! Les godes servent à ça.
Si ton homme aime recevoir un petit gode dans l’anus pendant
que tu lui tailles une pipe, tu le fais ! Et quand je le fais, son
éjaculation est juste explosive ! Bref, chacun ses fantasmes, ne me jugez
pas, on se connait ici.
***Gracien***
Léandro au fin fond de son anus, moi la chevauchant
sauvagement
Alice : Je t’aiiiiime bébé (pleurant presque) je
t’aiiiiiime.
Elle gicle complètement et moi je continue sans jamais lui
répondre.
Répondre pour dire quoi ? J’économise mes mots doux
pour les dire à ma femme cet après-midi.
J’éjacule violemment au fond et je me retire.
Mon téléphone sonne, tout essoufflé je réponds en mettant le
haut-parleur.
Paul : Bonjour Yaya.
Moi : Oui petit bonjour !
Lui : Ça va là-bas ? Et ma BS ?
Je la vois sourire, c’est bien !
Moi : Ça va ! Y’a un souci ?
Paul (faussement embêté) : C’est papa qui me demande de
t’appeler, il a besoin de toi aujourd’hui même.
Moi (jeu d’acteur) : Comment ça ? Je suis censé
rentrer demain, je suis avec Madame !
Paul : J’ai dit tout ça, mais tu connais le boss. Et il
insiste, je suppose que c’est assez urgent donc, prend le premier vol
d’aujourd’hui stp.
Moi : Et il est dans combien de temps ce vol ?
Lui : J’ai regardé, dans 1h30.
Moi (faussement énervé) : Je vais voir ce que je
peux faire. Clic ! (Soufflant) Alice, je vais devoir rentrer sur LBV, mais
je sais que tu tenais vraiment à venir ici ce week-end, surtout pour faire le
brunch de demain. Donc, je vais prendre ce vol et je te laisse te reposer ici
ce week-end.
Alice (boudant) : À quoi ça me sert de rester ici sans
toi ?
Moi : À profiter
d’un bon week-end ma puce ! Je suis vraiment désolé de partir, mais je
tiens à ce que tu restes te reposer et profiter. Tu as ta carte bleue ?
Elle (yeux brillants) : Oui
Moi : Ok, je vais me dépêcher d’y aller mais je te fais
un virement pour que tu enjoy ton weekend.
Elle : Merci mon amour (m’embrassant) je t’aime
tellement Gracien !
Je l’embrasse et je me rends à la douche.
1h plus tard, je suis assis dans l’avion confortablement.
(Rire) mon billet était payé depuis !
C’est à 12h que je foule le sol de l’ADL, mon chauffeur
m’attend à la sortie. On monte dans la voiture
Moi : Je ne veux plus jamais entendre parler d’Alice
EKOMIE, son temps est passé.
Lui : Bien patron.
Moi : Conduis-moi chez papa.
J’arrive là-bas 10 minutes plus tard et tout le monde est
déjà là.
Maman : C’est comment tu es fatigué ?
Moi : Longue histoire. Je me douche rapidement, je me
rends un peu beau et je vous reviens.
Papa : Les YENAULT nous attendent à 14h30, fais vite
fils.
Moi : Ok d’accord.
À 13h30 je suis sapé comme jamais, prêt pour aller épouser
ma femme.
Maman (me fixant) : Tu es beau mon fils.
Moi : Merci mam. On dit que les fils épousent des
femmes comme leurs mères, je le fais !
Elle (faussement touchée) : C’est un compliment ?
Moi : C’est à toi de voir (rigolant)
Elle : C’est ça ! Tous les choix de vie qu’on a
fait vous ont permis de vivre dans la richesse donc mon petit, prosterne-toi et
remercie-moi !
Moi : J’ai toujours su que je tenais ces ambitions de
toi !
Elle : Et tu as trouvé ma photocopie conforme,
Emi ! On y va !
Moi : Tu aimes toujours papa aujourd’hui ?
Elle : Si si, comment ne pas aimer quelqu’un avec qui
tu partages les mêmes valeurs ?
Moi : Valeurs ? Lol, lesquelles ?
Elle : Tu ne sais pas que le sens de la famille c’est
une valeur ?
Moi : Si, mais à part ça ?
Elle : L’amour de l’argent et du travail bien fait.
Moi (rigolant) : Là je te reconnais mère.
Elle (mettant ses lunettes) : Allons donc chercher
ma seule et unique belle-fille ! Pas les vides-couilles qui croient qu’un
jour elles poseront leurs fesses sales sur mes fauteuils.
Moi (amusé) : Mamaaan ! Tu es vraiment la
pire !
Elle : Avance seulement !
C’est dans une bonne ambiance qu’on se rend chez les
YENAULT.
Tout le monde a fait son choix dans ma famille, et moi
aussi.
Ne demeure pas au sommet qui veut mais qui peut. Si on a pu
c’est qu’on a su faire les bons choix, point. Si vous voulez nous juger,
faites, mais ça va changer quoi à notre opulence ? Rien.
La cérémonie se déroule très bien et à la fin de journée,
Emi est ma femme coutumièrement parlant.
Le dimanche, on se dit oui dans la somptueuse villa de mes
parents à la sablière.
C’est rare de voir les gens se marier un dimanche mais bon,
on ne fait rien comme les autres (rire).
C’est lundi à 15h que j’allume mon deuxième téléphone, il
sonne tellement qu’il est à deux doigts d’exploser.
Je reçois des WhatsApp d’un numéro inconnu et je sais que
c’est Emi.
Moi (lisant) : 99 messages ? Ah ça (rire).
J’ouvre et je vois des notes vocales que je n’écoute même
pas, des photos, de mon mariage apparemment, eh beh, les informations vont vite
dans LBV.
Moi (répondant) : Oui, je me suis marié à la femme de
ma vie, tu peux donc offrir le sexe à quelqu’un d’autre car en réalité, tu n’as
que ça à offrir.
Dès que c’est envoyé, j’arrête mon téléphone, je retire la
puce et je la casse.
Vous n’avez quand-même pas cru que c’est mon vrai numéro
qu’elle avait depuis tout ce temps ? Je ne suis pas fou !
Le mardi je suis en lune de miel durant une semaine avec ma
femme.
Une lune de miel, pas pour se sauter dessus, mais pour
parler de la trajectoire de nos vies, nos ambitions, notre vision.
Elle : Tu veux toujours tes 4 enfants en 5ans ?
Moi : Bien sûr. J’ai besoin qu’on enchaine, comme ça
après on ne fait que ce qui nous permet de pérenniser notre richesse.
Elle : Exactement.
Moi : Dis-moi, tu envoies toujours des sous pour
Xénia ?
Elle : Oui !
Moi : Il ne faudra pas arrêter même quand l’enfant
naitra !
Elle : Bien sûr que j’enverrai toujours des sous à MON
enfant. Gracien, je t’ai dit, dans cette vie, je prends soin de MES enfants.
Moi : Quand on s’est connu, tu n’avais pas encore
repris contact avec elle !
Elle : Oui Gracien, toi le diable tu m’as aidé à
recontacter ma fille, le monde le sait (rigolant) tu aimes trop les honneurs et
la reconnaissance. Malgré ton coté méchant, tu as un peu de bon sens et
sentiment.
Moi : Faut bien préciser, quand il s’agit de m’occuper
des enfants, et peut-être jouer un jeu de dupes, pour le reste, je suis
radicalement mauvais et je ne cherche même pas à prouver le contraire.
Elle (souriante) : Et avec ta femme ?
Moi : Entre mauvais on se comprend !
Elle : Je n’aurai pas dit mieux. Bref, on a un empire à
bâtir. Car, même si ta famille a un empire, je souhaite que tu aies le tien
afin que nos enfants en bénéficient.
Moi : J’aime quand tu parles ainsi.
***Alice***
Je broie du noir depuis une semaine, il m’a menti tout ce
temps, il m’a abandonné, il m’a trahi, putain, j’ai mal.
Comment à mon grand âge on peut m’avoir comme ça ?
Putain j’ai mal.
Et en plus avec EMI ? Ça me fait un mal de chien.
***Un an s’est écoulé
Gracien (entrant dans l’appartement) : Je veux juste
baiser ! Ton cul me manque !
Moi : Viens chercher alors.
Depuis 5 mois, il est revenu vers moi, il a dû un peu ramper
pour que j’accepte de réouvrir mes cuisses (Lol).
Sauf que cette fois, j’ai décidé d’enfuir mes sentiments,
oui je l’aime toujours autant et j’espère toujours qu’il divorcera de cette
Emi, mais je ne le lui dis pas.
Je lui dis simplement que moi aussi je préfère qu’on
s’arrête au sexe car je ne me vois pas plus loin que ça avec lui. Mais en
vérité, je joue juste avec le temps et je sais qu’il finira par voir qu’il veut
être avec moi et pas avec elle.
C’est tellement flagrant et logique, s’il voulait être
uniquement avec elle, pourquoi me lâcher comme une conne et revenir 7 mois plus
tard me chercher encore ? C’est qu’il a pensé à moi et il s’est rendu
compte que j’étais faite pour lui.
Bref, depuis ce fameux jour où j’ai ouvert mes cuisses,
j’abats mes cartes un peu un peu et je sens que petit à petit le poisson mord à
l’hameçon.
Moi (dandinant sur lui) : Tu aimes ça !
Lui : OH que oui, applique-toi.
Moi : Mieux que ta femme en tout cas.
Lui : Ne tombe pas seulement enceinte si tu veux que ça
perdure.
Moi : Fiance-moi dans ce cas !
Lui : Si tu agis bien, je fais le kokoko chez tes
parents avant mon départ. Pour l’instant, remue-toi.
Moi : De plan cul à fiancée !
Lui : Fermes là et tourne.
J’ai tourné le rein jusqu’àààà il a éjaculé tout son sperme.
Si c’est pas lui qui quitte sa femme, c’est sa femme qui va
le quitter quand elle va réaliser que son homme fait des tours au Gabon à cause
du vagin d’une autre.
Il parait qu’elle est enceinte de son deuxième enfant du
mariage non ? La poule pondeuse, Lol.
Je sentais du changement chez lui, je le sentais près de
faire évoluer notre relation et un matin, tout a basculé.
Moi (la tête dans les toilettes) : eurk eurk pouah eurk
(crachant) eurk.