CHAPITRE TROISIÈME : accusée à tort
Write by Albert ley kasanda
uteur : Albert ley kasanda
christina: même pour tout l'or du monde. ok?
puis elle s'en va.
Brenda : sale garce, tu ne sais plus ce que tu dis, je ne te laisserai en aucun cas gâcher un plan que j'ai préparé depuis bien d'années. tu feras ce que je te dis ou tu vas le regretter. stupide.
le lendemain de l'enterrement de #daniel, toute la famille était présente et avait décidé d'organiser une réunion. une réunion dans laquelle Mme ivonne prit la parole.
Yvonne : voilà, j'étais chez moi ce jour-là quand mon fils Daniel m'a téléphoné et m'a dit qu'il se portait merveilleusement bien puis après quelques heures, je reçois un autre coup de fil me disant que mon fils avait fait une attaque. je ne vois qu'une seule explication sur la mort de daniel. il y a quelqu'un qui a arrêté le soleil brillant en plein midi.
Ruth : oui c'est cela mère.
Yvonne : Héléna, c'est toi, oui c'est toi la sorcière, tu as tué mon fils de sang froid. tu as tué mon garçon de sang froid en plein midi.
après ces accusations, je n'avais même plus la force de renier ce mensonge qui était formulé contre moi, heureusement que ma mère était présente pour prendre ma défense.
Sylvie : hey! ça suffit Yvonne, pour qui te prends-tu pour insulter ma fille?
Yvonne : ta fille n'est qu'une sorcière qui a mangé mon fils en plein jour.
Sylvie : assez! yvonne.
Yvonne : que ta fille parte d'ici. Sylvie : bien sûr qu'elle ne restera pas une minute de plus dans cette maison. Héléna, fais tes valises, on part d'ici.
Héléna : je suis désolée mère mais je ne partirai sous aucun prétext de cette maison. cette maison est celle de mon défunt époux et par conséquent, elle est aussi mienne.
yvonne : eh! (mama na kufwa) eh! eh! "maman, je suis morte". tu as tué mon fils en plein jour pour rester avec tous ses bien. avez-vous entendu chers oncles et tantes de Daniel?
Héléna: vous pouvez dire tout ce vous voudrez, je n'irai nulle part. fin de la discussion!
Ruth : c'est ce que nous allons voir. mère, suis-moi. Ruth et sa mère entrèrent dans ma chambre pour emballer mes affaires et en ce moment-là, ma mère me suppliait de partir. les oncles et tantes de Daniel étaient tous présents mais n'avaien dit mot.
Ruth jeta d'un coup mes valises sous la cour de la parcelle.
Héléna : écoutez-moi tous très bien. si jamais, j'ai quelque chose à voir avec la mort de mon époux Daniel, que la foudre m'emporte dans la tombe la plus noire. et si jamais, je n'y suis pour rien dans sa mort et qu'à ses côtés, j'ai subit les pires humilliations parce que je l'ai aimé, que la foudre vous extermine tous autant que vous êtes.
à ces mots, une de ses tantes se leva et me supplia à genoux.
tante : eh! ma fille Héléna, ne dis pas ça.
Héléna : rélevez-vous ma tante. svp.
oncle : jeune fille, retires ces paroles tout de suite. craches donc au sol ce venin. ne connais-tu donc pas le pouvoir de la parole?
Héléna: je suis désolée mais je ne voulais pas en arriver là. je retire ce que j'ai dit. je l'ai dit sous l'effet de la colère. je vous souhaite d'être heureux. au revoir.
tante : non ma fille, restes.
Yvonne : hey! laisses-la partir.
après cinq longues années de souffrance, au près d'un mari tyran qui me maltraitait sans raison valable, je me trouvais une fois de plus face aux humilliations de sa famille. apparemment Daniel me punissait même après sa mort.
c'est ainsi que je suis partie de la maison de mon défunt époux. la tête courbée et toute honteuse. quarante jours après la mort de mon défunt époux Daniel, je portais encore le deuil jusqu'à ce qu'un matin, je reçoive une visite.
Sylvie : Héléna, il faut que tu viennes, il y a une femme qui te cherche.
Héléna : qui est-ce?
Sylvie : je n'en sais rien mais tu le sauras une fois que tu la verras.
je me suis reveillée de mon lit et je me suis brossée les dents avant de me rendre au salon.
Héléna : Kathy? c'est toi?
Kathy : ah! Héléna, viens par ici, qu'est-ce-que tu as changé? au fait, je suis passée te voir chez toi à la maison mais ta belle-mère et ta belle-soeur n'ont rien voulu me dire de là ou tu étais passée.
Héléna : ah! elles ne changeront jamais ces deux-là. comment tu vas?
Kathy : mieux! c'est à moi de te poser cette question. depuis la mort de Daniel, tu es devenue complètement inexistente. on dirait qu'il a emporté une majeure partie de toi dans sa tombe.
Héléna : mais qu'est-ce-que tu racontes? Daniel était mon époux et il est bien normal que je porte son deuil.
Kathy : tiens, je t'ai apporté un sandwich.
Héléna : ah! je n'ai pas faim et ça n'a pas une bonne odeur.
Kathy : quoi? mais ce sont les mêmes sandwichs que tu aimais raffoler.
Héléna : je ne sais pas mais depuis quelques temps, j'ai des nausées et des vertiges.
Kathy : attends, ne me dis pas que tu as un retard.
Héléna : non, c'est surement dû au fait que je n'ai rien avalé dernièrement.
Kathy : on n'est jamais sûr de rien. il faut que tu fasses des examens.
Héléna : kathy, je suis gynécologue et je sais très bien ce que c'est une femme enceinte....