CHAPITRE VINGT-NEUF
Write by Pegglinsay
Karim
- Jamais ! tu entends ! Jamais tu auras la garde de mes enfants ! vociféra Val.
Cela fait un moment que je me maitrise pour ne pas lui sauter au coup et lui administrer une bonne gifle. Je l’ai appelée depuis une semaine pour qu’on discute mais madame n’a jamais de temps pour me rencontrer. Maintenant qu’elle est là, elle ne fait que crier et me sortir des trucs à la con.
- Nos enfants Valencia !!! tu oublies qu’il n’ y a pas que toi dans cette histoire !!!! Tu as toujours vu les filles comme des boulets qui t’empêchent d’avancer et la maintenant tu joues la conne pour m’empêcher de les garder !!!!
- Je joues à la CONNE !!! Tu n’as encore rien vu Karim !! Je vais te faire mordre la poussière ! Et crois-moi ta pétasse ne pourra même pas recoller les morceaux !!
- Parole célèbre d’une autre pétasse, dis-je d’un ton ironique en applaudissant.
- (elle se rue sur moi et essaye de me gifler) SALE CONNARD !!!
- (Je lui tiens les deux bras et la secoue vigoureusement) pas assez, sinon je t’aurais donné une bonne fessée.
- (elle continue à se gigoter) Tu n’as qu’à le faire ! Qu’est-ce qui t’en empêche ? crie-t-elle.
- Comme ça c’est ce que tu aimes ? (d’un ton ironique) Il te donnait des fessées est-ce pour cela que tu lui donnais ta chatte (je la secoue encore une fois) je ne savais pas que tu étais une femme en chaleur sinon je l’aurai baissée avec de bonne baise (elle se dégage et me gifle si fort que je perds un peu l’équilibre. (Je souris et me tiens la joue) N’ose plus jamais lever la main sur moi (je m’avance vers elle et elle recule avec le regard apeuré) !!!
Elle ramasse son sac avec rage sur la table basse du salon et se dirige vers la sortie. Je cours vers la porte d’entrée et lui barre le passager.
- Laisse-moi passer Karim !
- Tu n’iras nulle part tant que tu ne m’auras pas écoutée.
- J’en ai rien à foutre de tes états d’âmes !!!! (elle essaie de me contourner)
- Pour une fois cesse d’être égoïste et pense à NOS ENFANTS VALENCIA!!! Criai-je.
- (elle fait semblant de ne pas m’entendre et essaie de me pousser sur le côté pour pouvoir passer) Si tu m’empêches de sortir je vais faire un boucan pas possible dans ton immeuble !!!! (Elle me balance le sac au visage )
- Essaie pour voir ma jolie !!! dis-je d’un ton sarcastique.
- AU SECOURS ! AU SECOURS !!!!
Je me rue sur elle et mets une main sur sa bouche et l’autre sur sa nuque. Elle me mord les doigts mais je ne la lâche pas pour autant. Avec ses mains libres elle m’assène de coups à la poitrine.
- Tu vas te calmer…. Pour qu’on puisse se parler ( je retire enfin ma main sinon elle allait carrément m’arracher deux doigts avec ses dents) merde ! (je la tourne ; je la tiens de dos comme ça elle ne pourra plus me gifler et je serre mon étreint)
- KARIM !!!!! (elle gigote dans tous les sens mais je la tiens fermement)
- Tu te calmes (essoufflé avec tous ces mouvements)… et tu… pourras sortir…
- Va te faire foutre !!! (elle essaie tant bien que mal de défaire la prise que je lui ai faite)
- TU N’ECOUTES JAMAIS TOI !!!!
Cinq minutes plus tard, on était toujours dans la même position. Je n’étais plus en colère mais j’étais fatigué, je voulais la lâcher mais je voulais qu’elle se calme d’abord. Pour ma plus grande joie, elle ne bouge plus mais madame à commencer à pleurer. Oh non !!! Elle pleurait tout son saoul et cela bruyamment.
Je la déteste, je la hais pour toutes les misères qu’elle m’a fait subir, pour notre famille qu’elle a détruite, pour tout le temps qu’elle à passer à se foutre de moi, à baiser avec un autre, à me faire payer d’être tombée enceinte malgré son désaccord. J’ai la HAINE !!! Mais ses larmes ont eu raison de moi ; je commençais à m’attendrir et voulais qu’à ce moment la consoler. Elle pleurait tellement qu’elle se laissait glisser au sol. Je la tenais fermement et la soulève sans qu’elle ne proteste et vais m’assoir sur le sofa avec elle sur mes jambes. Elle dépose sa tête sur ma poitrine et se laisse aller. La situation était assez inexplicable ; on était passé à des cris, des insultes et tout, pour se retrouver blottis ,l’un sur l’autre. On ne parlait pas, on restait un moment ainsi ; elle, entrain de pleurer et moi entrain de passer ma main dans ses cheveux.
Je ne sais ni pourquoi, ni comment on s’est retrouvé à s’embrasser violemment. Nos dents s’entrechoquaient et nos mains se baladaient un peu partout. Elle se détache de moi, enlève la veste qu’elle portait sur son corset et se met en califourchon sur moi. Je lui empoignais les seins avec violence et l’embrasse avec rage. Je me lève et la fais tomber sur le sofa. Je monte sa jupe avec difficulté tant mes mains tremblaient. On n’avait pas le temps pour les préliminaires et d’un coup je la pénètre. Elle laisse échapper un gémissement qui m’excite encore plus. J’ai commencé à lui donner de coup de reins plus vite que l’autre et elle se refusa d’émettre le moindre son tout comme moi.
Quatre minutes plus tard j’ai senti son vagin se contracter et là on a joui en silence. Elle avait les yeux fermés et ne les avaient pas ouverts quand je suis sorti d’elle lentement. Je me suis levé et est allé dans la salle de bain pour me passer de l’eau au visage pour être sur que je ne venais pas de rêver. Je retourne rapide au salon et la retrouve entrain de se nettoyer avec des kleenex qu’elle sort de son sac. C’est là que je me suis souvenu qu’on l’avait fait sans protection. Devinant mon regard et mon inquiétude, elle me dit en se levant :
- Je pendrai un pilule du lendemain (elle ramasse sac et me lance) On se voit au tribunal dans deux semaines.
Puis elle sortie de l’appartement en me laissant debout dans mon salon comme un imbécile à essayer de comprendre comment on a pu arriver à coucher ensemble.
Valencia
Je trouve enfin un taxi et m’engouffre dedans en donnant mon adresse. Je n’arrête pas de penser à ce qui vient de se passer. Je prends mon tel et envoie un message à la seule amie que j’aie depuis des lustres ; Anna, une chef qui a son propre resto.
- « j’ai merdee »
Une minute plus tard elle me répond :
- « nonnnnn ! T’as encore fait quoi ? »
- « on a couché ensemble »
- « Tu blagues j’espère !!!! »
- « pas le moindre du monde »
- « passe me voir au resto !!! Tout de suite !! »
- « J’arrive ! »
J’arrive dans son resto un quart d’heure plus tard et passe directement dans la cuisine pour la trouver entrain de donner des ordres aux autres cuisiniers. Je lui fais signe et deux minutes plus tard elle vient me trouver. On va s’assoir sur le terrasse un verre de vin à la main.
- Ma chérie, raconte moi tout !
- (je marque une pause) je suis allée pour discuter comme tu me l’avais conseillée. On s’est disputée comme toujours (je bois une petite gorgée de vin). Cela partait dans tout les sens ; on s’insultait, on se criait dessus et tout… A un moment j’ai voulu partir il m’en a empêchée. On s’est débattu puis on a fini sur le sofa entrain de baiser comme deux tarees.
- Lolllllll (elle éclate de rire et se tient le ventre) ahhhhhhhhhhhh… non serieux !? ahhhhhhhhh….
- Moque toi de moi comme tu veux !!! Tu ne connais pas le pire !!
- Nooooooonnn
- On l’a fait sans se protéger.
- (elle reste sans voix) …
- Je dois passer prendre la pilule avant de rentrer.
- (elle me regarde avec un air amusée) Qu’est-ce-que t’as ressentie ?
- Hmmmmmm… je l’aime toujours, murmurai-je.
- Je comprends mais n’est-ce pas trop tard ?
- Oui ça l’est ! Notre couple est dans un point de non retour et tout ceci c’est de ma faute ! J’ai joué avec le feu… et je me suis…brûlé les ailes, dis-je d’une voix tremblante.
- Mais toi, tu penses qu’il t’aime toujours ? me demande Ana.
- Je ne crois pas. J’ai tellement fait que son amour pour moi s’est transformé en haine. Tu t’imagines, il a suffit que Karim pose les yeux sur une autre femme pour me secouer et voir que j’étais dans l’erreur. Je pense que jamais je ne pourrai trouver quelqu’un comme lui.
- Tu comptes faire quoi ?
- J’ai pas envie de divorcer Anna mais je…je ne veux plus être égoïste. J'ai été une femme indigne, je le confesse. On peut penser que je n'aime pas mes enfants mais ce n'est pas le cas.
- Val je sais que tu aimes Karim mais tu dois poser des actions. Ce sont nos actes qui peuvent prouver aux autres ce qu'on ressent. Si tu veux reconquérir ton homme prouve que tu es prête à tout pour retourner avec lui.
- Et s’il ne veut plus de moi ?
- Au moins tu auras tout fait pour remettre en selle ton couple.
- T’as raison ma jolie ; ça passe ou ça casse !