CHAPITRE X

Write by Louloute3001

Le temps passe et ma période de stage arrive bientôt à son terme. Avec Lio, nous nous sommes énormément rapprochés et passons le maximum de temps ensemble. 


Pour vous dire, je ne sais plus quoi inventer pour découcher chaque week-end. Chaque moment qu'on passe ensemble est l'occasion de mieux se connaître mais aussi inconsciemment de développer des sentiments l'un pour l'autre. 


Ma date de départ approche et Lio décide de m'emmener en week-end loin de Libreville. Nous embarquons sur un bateau, et une trentaine de minutes après nous arrivons sur la maison réservée pour le week-end. 


Je l'aide à décharger les courses et nous faisons le rangement. Nous ne sommes pas seuls puisque la maison d'à côté a été louée par des amis à lui. Nous passons la journée à manger et boire jusqu'à pas d'heure. 


Il nous est limite pour Lio et moi de rester deux heures sans se sauter dessus et bien évidemment ça fait que soit l'un ou l'autre tire l'autre dans la chambre à tel point qu'au moment d'aller se coucher, nous sommes tous les deux incapables de se faire plus qu'un simple bisou. 


Moi (KO): Je pense qu'on a vraiment sous-estimé ce sport 


Lui (en rigolant): Et comment ! 


Nous nous enlaçons avant de s'en dormir l'un dans les bras de l'autre. A mon réveil, je vois plus de cinq appels manqués de Karl. Je lui ai dit que j'allais en week-end mais avec une amie et sa famille. Je lui envoie un message en lui disant que j'étais déjà endormie et qu'il y a un problème de réseau ici et qu'il nous est donc impossible de bien communiquer par appel. Ce qui n'est pas totalement faux.


Quelques minutes plus tard, je reçois un appel entrant de lui. Nous parlons pendant quelques minutes de tout et n'importe quoi avant que je n'aille rejoindre les autres. Ma relation avec Lio est telle qu'il n'interfère jamais dans mes conversations téléphoniques si je ne lui en ai donné l'autorisation et moi de même. J'ai mon espace et lui également. En même temps, nous ne sommes pas grand chose l'un pour l'autre. 


Malgré ma grippe, nous décidons Lio et moi d'aller piquer une tête. Lio me prend dans ses bras et je m'agrippe à lui de toutes mes forces. S'ensuit une discussion à cœur ouvert.


Moi: Je n'ai pas envie que ce week-end prenne fin, je suis tellement bien là ici dans tes bras. Je ne veux pas te laisser


Lio: Moi non plus, je me suis tellement attaché à toi que j'ai besoin de t'avoir près de moi le maximum possible et je dois t'avouer que plus ton départ est proche plus j'ai peur 


Moi: Mdr, de quoi as-tu peur au juste? Tu es en couple, ta vie reprendra son cours normal après mon départ


A cela Lionel n'ajoute rien. Malgré moi je ressens un pincement au cœur car je sais que je l'aime et je sais que cela est réciproque mais nos relations nous empêchent de vivre notre amour. Je pense qu'à cet instant précis j'attendais plus de lui mais malheureusement il préfère se défiler comme d'habitude.


Malgré ça, ma décision est prise, à mon retour en France je compte mettre un terme à ma relation avec Karl. Cette aventure me fait prendre conscience qu'en vérité je ne l'aime pas. J'ai peur de lui faire de la peine mais je ne veux pas être malheureuse. 


Lorsque le soleil commence à se cacher derrière les nuages nous décidons de sortir de l'eau se sécher et prendre une douche. Et bien sûr, nous en profitons pour nous amuser un peu à tel point que nous glissons tous les deux sous la douche ce qui nous fait plus rire qu'autre chose avant qu'on ne décide de poursuivre sur les toilettes. Une fois fini, on se douche et allons retrouver les autres pour le reste de la journée. 


Le soleil se couche et c'est autour d'un feu de camp que chacun à tour de rôle se met à raconter une histoire. Je suis allongée sur un transat dans les bras de Lio, ne pensant à rien d'autre qu'à la belle histoire que je vis et à ce moment précis je me dis juste que je suis au bon endroit avec la bonne personne.  


Le retour sur Libreville se passe comme à l'arrivée. Je suis plutôt triste car  j'étais sur un petit nuage le temps de ce week-end. Lio me dépose chez moi et j'en profite pour l'embrasser et ensuite me blottir dans ses bras avant de rentrer chez moi.


Quelques semaines s'écoulent et chaque matin je suis surprise par des petites attentions venant de Lio. Lundi c'était une livraison de petit-déjeuner par Paul, mardi mon repas de midi et le reste de la semaine se poursuit ainsi.  Quelques fois c'est le matin qu'il me surprend en me demandant de venir le rejoindre dans son véhicule et que nous en profitons pour nous bécoter avant que je ne le devance au boulot là où on se comporte comme de simples collègues. 


Aujourd'hui j'ai voulu mettre des talons aigus noirs. J'essaierai au maximum de ne pas marcher comme un canard tout au long de la journée et de ne pas les retirer avant l'heure de mon départ. Je le fais pour attirer l'attention de Lio qui m'a dit qu'il aimait me voir avec cette paire.


Étant parmi les premiers à arriver au boulot, je décide de perdre mon temps sur les réseaux. Je reçois la notification d'un message entrant d'une amie, Carole. 


Carole: Coucou ma puce, il faut qu'on parle toi et moi 


Moi: Hey! de quoi doit on parler?


Carole: Je voudrais qu'on discute mais tu ne dois pas être à côté de Lio 


Carole est l'une de mes amies les plus intimes et en qui j'ai une confiance absolue, de ce fait, je n'ai pas hésité à lui parler de Lio. Je comprends directement par son message qu'il est le sujet. 


Je lance l'appel et elle m'envoie une vidéo sur laquelle on aperçoit Lio et sa petite amie. Je ressens un léger pincement au cœur mais je suis rassurée de savoir que ce n'est que ça.


Pendant notre échange, je comprends bien que ma copine s'inquiète de l'évolution de cette relation et des sentiments que je peux ressentir pour lui.


Carole: Comprends-moi, je ne veux pas que tu souffres 


Moi(amusée): Mais ne t'inquiète pas, je gère ma belle 


Carole: Mais sur les images ils ont l'air tellement amoureux 


Moi(pouffant): Ce n'est qu'une façade


Carole: Et si tout ce que tu crois être réel entre vous ne l'est que de ton côté? Tu vas retourner en France, comment penses-tu que ça va se passer? 


Moi: Carole, ça te dirait de te mêler un peu de tes affaires? Peu importe ce qui se passe, je te dis que je gère! Je sais ce que je fais. Et même si demain j'en souffre, ce n'est pas pour autant que j'arrêterais de vivre. 


Carole: Ok je suis désolée. J'ai compris 


Click ! 


C'est ma vie et j'ai encore le droit d'en faire ce que je veux. Personne à part Lio et moi ne peut savoir ni comprendre ce que nous vivons et je pense que c'est mieux ainsi de toute façon.


J'oublie les paroles de Carole et débute ma journée de travail. Mon directeur me charge d'aller récupérer un dossier à l'accueil et comme par hasard je me retrouve dans l'ascenseur avec le type. Je lève mon regard vers lui et je me perds tout de suite à l'intérieur. Il sent super bon et est toujours aussi élégant. Hum mon pain croustillant.


Lio: Arrête de me déshabiller du regard, tu me gênes 


Moi: mdr, c'est plutôt l'inverse monsieur 


Lio (me caressant légèrement la joue): C'est vrai, tu me fais vraiment beaucoup d'effet, d'ailleurs je t'imagine toute nue là en face de moi, (me chuchotant dans l'oreille et prenant ma main qu'il dirige vers son membre) tu vois l'effet que tu me fais Yas?


Maintenant je suis toute gênée et mon coeur bat très fort à l'entente de ses mots. Le désir est partagé et je me rends compte qu'il nous est de plus en plus difficile de se résister. 


Moi (détournant le regard): Tu es trop gênant Lionel, on est au boulot là tu n'es pas un animal bon sang. Allez bye 


Je sors la première de l'ascenseur pendant que lui reste à se moquer de moi

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