Chapitre XII " Opération sabotage "
Write by Fawag
Faby
Mon telephone sonne, c’est Hadja.
Moi : Oui allô ?
Hadja : Oh Faby, depuis j’essaye de te joindre toi aussi !
Moi : Non vraiment Hadja, tout ça c’est pour l’affairage là ? ahaha
Hadja : Oh laisse ça, alors raconte moi !
Moi : Bah écoute, finalement je me suis endormie avant l’arrivée de Mal donc je n’ai rien à te dire !
Hadja : Oh tu m’énerves, tu es trop naze toi ! Depuis ce matin je suis impatiente dja, tu n’a rien de bon à me dire !
J’explose de rire.
Moi : Non mais toi c’est pas possible quoi ! Je te fais marcher, j’ai bien mis mon plan à exécution.
Hadja : Mauvaise va, j’aurais du me douter que tu me faisait marcher. Alors ?
Moi : Et bien, comme je t’ai dit j’ai guetté l’arrivée de Mal par la fenêtre. J’avais déjà revêtue mon ensemble. Dès qu’il a mis sa clef dans la serrure, j’ai pris mon téléphone pour simuler une conversation, je riais comme une folle. Je l’ai à peine calculé et je lui ai dit bonne nuit. Il fallait me voir en train de rouler mes fesses quand je lui ai tourné le dos pour aller me coucher.
Hadja : Oulala, donc la nuit a été torride alors ?
Moi : Ah tu connais Malick non ? Ses yeux brillaient comme jamais, mais il a joué les fiers.
Hadja : Non vraiment lui aussi, c’est quel orgueil ça ?
Moi : Hum, en tout cas je vais encore le provoquer un peu et s’il ne cède toujours pas, je vais déployer mon plan B.
Hadja : Et en quoi consiste ce plan B ?
Moi : Le rendre jaloux, tout simplement !
Hadja : Humm pardon, tu sais que Mal est trop jaloux, et possessif de surcroit alors ne pousse pas le bouche trop loin Faby.
Moi : A la guerre, comme à la guerre ma copine, tout les coups sont permis !
Hadja : Tu connais ton homme de toute façon.
Moi : Oui t’inquiète ma co, je gères ! Au fait, on a toujours pas acheté le cadeau de Mira, son anniversaire est dans quelques jours pourtant.
Hadja : Oui c’est vrai, bah écoute je vais essayer de partir un peu plus tôt du boulot un jour dans la semaine et on ira lui prendre quelque chose.
Moi : Ok ça me va ! On se tient au courant alors, bisous
Je raccroche mon tel et j’entend frapper à ma porte. C’est Nadine, ma secrétaire.
Moi : Oui Nadine, vous pouvez entrer.
Nadine : Je voulais vous prévenir que j’ai contacté Me Tétis. Il nous enverra le protocole dans les jours à venir. Il veut aussi savoir si vous avez du temps pour un déjeuner car il voudrais discuter d'une proposition avec vous.
Moi : Je vous laisse regarder dans l’agenda quand est-ce que j’ai du temps libre pour le déjeuner, et prévenir Me Tétis de cette date s’il vous plait.
Nadine : Pas de problème, je m’en charge.
Moi : Merci Nadine.
Elle s’en va et je me remet au boulot.
Malick
Je suis au restaurant avec Fatty, ce midi nous déjeunons ensemble à sa demande.
Moi : Donc si j’ai bien compris, tu aimerais lancer ton propre business ?
Fatty : Oui, pour le moment j’irai prendre des marchandises en Chine et en Turquie pour les revendre, puis sur le long terme, j'aspire à ouvrir ma propre boutique.
Moi : Oui, comme maman quoi. Et combien veux tu que je te prête ?
Fatty : Bah environ 15.000 euros si possible.
Moi : Ah oui, c’est un gros budget quand même !
Je fais semblant de réfléchir avant d’ajouter, « Il faudrait que tu demande l'autorisation à ma femme » .
Je vois le visage de ma soeur se décomposer. Pas de panique, je la fais marcher, mais si vous pouviez voir sa tête ! Je me retiens vraiment pour ne pas rire.
Fatty : Tu es sérieux Mal ?
Moi : Oui, c’est une grosse somme que tu me demande. Je ne peux pas prendre de décisions sans elle.
Fatty : Jamais, je n'irai m'humilier de la sorte devant cette chose qui te sert de femme ! C’est ton argent que je demande, pas celui de Faby !
J’explose de rire, ce qui l’énerve de plus bel.
Fatty : Tu est vraiment immature Malick ! Si tu ne peux pas m'aider c'est pas grave mais ne vient pas te foutre de moi !
Moi : C’est bon, je te taquine. Par contre, tu sais que nous venons d’acheter notre appart’ avec Faby donc je ne vais pas te mentir, la somme que tu me demande je ne peux pas te la donner comme ça. Mais je veux bien te prêter la moitié et pour le solde, tu peux faire un prêt pour lequel je me porterai garant.
Fatty : Oui, ça me va.
Moi : Ok prend rendez- vous à ta banque et tient moi au courant. J’en parlerai quand même à Faby c'est ma femme et je n'ai rien à lui cacher. En plus,nous avons un compte commun et je n’ai pas envie qu’elle l’apprenne de la bouche du banquier.
Fatty : Humm, même ton compte bancaire, tu va partager ça avec elle là hum.
Moi : Ne me fais pas changer d’avis hein Fatty, si tu n’es pas contente, demande à ton mari de t’aider alors !
Fatty : Humm pardon, ça va.
Nous finissons de déjeuner tranquillement.
Quelques jours plus tard ….
Faby
Malick n’a toujours pas cédé donc je vais mettre mon plan B a exécution.
Dans un premier temps, il faut que je l’oblige à regagner le lit conjugal.
Donc je vais simplement faire du sabotage. Je vais boucher les canalisations de la 2e salle de bain pour la rendre inutilisable et à l’aide d’une petite aiguille je vais percer un trou dans son matelas gonflable niahaha.
Pour la salle de bain, c’est ok, hier soir j’ai introduit une grosse boule de cheveux dans le siphon du lavabo. Il sera bouché, tout comme la baignoire, donc il n’aura pas d’autre choix que de venir prendre sa douche dans notre salle de bain.
Le matelas je m’en occuperai plus tard !
Malick se réveil tout les jours à 7h tapente ! Donc j’ai réglé mon réveil à 6h50 et je me suis directement dirigée vers notre salle de bain. Je me suis brossée les dents, puis je suis rentrée dans la douche. Dans quelques minutes, il se rendra compte du problème de plomberie.
J’ai vu juste ! À peine 10 minutes plus tard, Malick débarque. Bien évidemment, je n’avais pas tiré le rideau de douche donc il a une belle vue sur mon corps dénudé.
Malick : Bonjour
Je fais mine d’être surprise par sa présence.
Moi : Oh, tu es la ? Salut !
Malick : Y’a un problème dans l’autre salle de bain, il faudra contacter un plombier.
Moi : Ah ok
J’éteins le robinet et le dépasse pour récupérer ma serviette. Je ne manque pas de bien me cambrer et rouler du popotin, puis, je regagne la chambre.
Je dénoue ensuite ma serviette et prend ma crème que je m’applique de manière très sensuelle, comme si je tournais une publicité pour adulte. Mal a une belle vue sur moi, puisque j’ai pris le soin de laisser la porte de la salle de bain ouverte.
Il ne tarde pas à me rejoindre dans la chambre, il fait mine de m'ignorer et ouvre son dressing. Je me dirige également vers mon dressing, je me mets sur la pointe des pieds et je rouspète, juste pour attirer son attention. Je fais comme si je n’arrive pas à attraper un vêtement rangé tout en haut.
Mal s’approche de moi, je suis toujours nue, il se place derrière moi et du haut de son mètre 90, il lui suffit de soulever la main pour attraper le dit vêtement !
Je lâche un « merci", puis je me baisse pour attraper mes sous vêtements, et cela sans manquer de frôler son sexe, puisqu’il est toujours derrière moi.
Ensuite, je pars récupérer mon telephone et je reste à sourire bêtement devant mon écran, comme si j'avais reçu un texto super intéressant alors qu'il n'en n'est rien. Le but est simplement de rendre votre ami là jaloux.
Je sais qu'il m'observe, je l'ai vu à travers le miroir de ma commode. D'ailleurs il est en train de s'habiller, mama qu'il est sexy ! J'ai envie de saisir ses lèvres charnues pour un long baisé langoureux. Ensuite, je descendrais plus bas pour lui faire une fellation digne de ce nom avant qu'il me pénètre tout en douceur comme il sait si bien le faire.
Mamé, il faut que je me calme, je sens que ma culotte est toute mouillée !
Mon telephone, qui dans ma main se met à vibrer, ce qui ramene à la réalité. J'ai un appel entrant.
C'est maman, dis donc c'est bizarre à cette heure ci !
Je décroche rapidement.
Moi : Allô maman, tout va bien ?
Maman : Oui Faby, ça va ? Ou est tu ? Viens vite, Raby vient d'entrer en salle d'accouchement. Je viens juste d'arriver avec Amy, nous sommes à l'hopital Necker !