Chapitre XI " Faby is back"

Write by Fawag

Faby 



«  Wild, wild, wild thoughts
    Wild, wild, wild
    When I'm with you, all I get is wild thoughts
    Wild, wild, wild
    When I'm with you, all I get is wild thoughts »


Le volume de mon iPod est réglé au maximum et c’est sur ce son de Rihanna en featuring avec DJ Khaled et Bryson Tiller que je m’active sur mon tapis de course. 


À présent, je peux ralentir la cadence de la machine qui était réglée à une vitesse de course de 10 km/H. J’ai couru pendant 30 minutes non stop, et autant vous dire que c’est un exploit pour moi. Courir ? Je déteste ça ! 


Mais rassurez vous, je compte bien tenir ma parole. J’ai décidé de faire du sport et me reprendre en main alors, pas question de baisser les bras !


Je me suis inscrite à la salle de sport et je la squatte pendant 2H30 minimum chaque jour. Je commences par courir 30 minutes, ensuite je fais 60 minutes de vélo elliptique et je termine par quelques séances d’abdos et de machines de musculation en tout genre pour muscler mes jambes, mon fessier et affiner ma taille. 


Ça fait déjà presque trois semaines que je suis à fond et je peux vous dire que je vois déjà les premiers résultats. Bon rien de très spectaculaire pour le moment, mais déjà, je me sent beaucoup plus légère, je suis moins essoufflée quand je fourni des efforts et enfin, le sport me permets de décompresser. 


Je me suis achetée pleins de gadgets de sport en tout genre, une corde à sauter, des gaines amincissantes etc …


J’ai également rempli mon frigo de fruits et légumes. Plus de soda, plus de cochonneries, à présent je ne mange que des trucs sains.  Bon j’avoue que c’est vraiment dur de me priver de chips, car c’est mon péché mignon, mais on a rien sans rien, donc je m’y fait !


Chaque semaine, j’établie un menu en avance. Comme ça, tout les dimanche, je passe ma journée à cuisiner de bon petits plats, fait maison et healthy, que  je mets dans des gamelles. Ça m’évite de me retrouver prise de court et d’être obligée de manger ce qui me tombe sous la main. C’est le secret pour ne pas céder à la tentation de manger n’importe quoi.


Tout les vendredi midi, j’ai le droit à un « chat meal » , c’est à dire que j’ai le droit de manger un plat de mon choix et pas sain du tout. Mais attention, je n’y ai droit que si j’ai été sage de toute la semaine.


J’ai une autre petite astuce pour les fois ou je me sens perdre la motivation. Dans mon téléphone, j’ai téléchargé pleins de photos de filles belles gosses et super bien foutu. Du coup, quand je suis sur le point de craquer, je regarde ces photos et je me dit que si je reste motivée, j’aurais moi aussi un corps de rêve comme les leurs !


J’ai fini ma séance pour aujourd’hui, je vais prendre une douche, puis aller au cabinet. En fonction de mon emploi du temps je pars à la salle de sport soit avant d’aller au cab, ou soit en fin de journée, après le boulot. Autant vous dire que c’est tout une organisation !


Malick est toujours aussi distant avec moi. Bon il est un peu moins froid, mais ce n’est toujours pas trop ça, et il n’a pas réintégré la chambre conjugale. Il n’y met les pieds que pour venir récupérer ses vêtements, puisque son dressing s’y trouve. Mais bon, c’est pareil je ne me décourage pas. Et puis, ce n’est qu’une question de temps, je ne vais pas tarder à l’attiré dans mes filets lol.


Je m'arrête au centre commercial acheter un sapin de noël que nous allons ensuite décorer avec toute l’équipe, comme chaque année. D’ici le jour du réveillon, le dessous du sapin sera rempli de cadeaux achetés par toute la team que nous nous offrirons par la suite. C’est une petite coutume que nous avons établie. Nous ne sommes pas tous chrétiens, je suis moi même de confession musulmane, mais noël est devenue une fête très commerciale, et puis bon, nous le faisons pour le fun.


Je prend mon petit caddi et vais à la recherche de mon sapin donc.


Arrivée au bon rayon, comme tout les ans, je déchante vite, il y en a pour tout les gouts, je ne sais meme pas lequel choisir.


Heuresement pour moi, un vendeur vient vite à ma rescousse.


Vendeur : Bonjour Madame, puis-je vous aider ? 


Moi : Oui, je voudrais un sapin pour mon lieu de travail, mais à vrai dire, je ne sais pas lequel choisir. 


Vendeur : Pas de problème, je suis la pour ça. Voulez vous plutôt un mini sapin de decoration, un de type moyen, ou un de grandeur nature ?


Moi : Humm, je préfère quelque chose d'assez grand, mais un arbre qui ne perd pas trop ses feuilles de préférence s'il vous plait.


Vendeur : Très bien, suivez moi j'ai ce qu'il vous faut.


Je fini donc par trouver mon bonheur, et après avoir choisit tout un tas de boules et guirlandes de noël, je passe en caisse afin de régler mes achats. Ne pouvant tout transporter dans mon véhicule, un livreur passera demain au cabinet nous apporter le tout.


C'est donc les mains vides que je regagne la sortie du centre commercial, mais mes yeux sont attirés par un ensemble de lingerie exposé dans la vitrine de "soleil sucré".


Soleil sucré est une marque de lingerie possédant plusieurs boutiques partout en France. En principe je ne suis pas trop fan de ce qu'ils font car je trouve leurs articles trop chargés en couleurs et en artifice. Pas trop mon gout donc. Mais là les amis laissez moi vous dire que je suis conquise !


Il s'agit d'un ensemble deux pièces en dentelle blanc cassé. Un fil de soie rouge forme un petit noeud à l'avant du soutient gorge. On retrouve le même noeud en bordure du string. Il n'est ni trop extravagant, ni trop simple, tout ce que j'aime !


Cet ensemble, je le veux ! 


J'entre dans la boutique et cherche du regard le fameux ensemble, que je ne tarde pas à le repérer. 


"Faites qu'il leur reste reste ma taille", je prie intérieurement. 


Je fouille le rayon et pour le string, pas de problème, mais concernant le soutient gorge, ils n'ont pas ce qu'il me faut. 


Merde alors ! 


Je vais demander à la vendeuse, on ne sait jamais.


Moi : Bonjour Madame, dites moi, auriez vous une taille 95 D dans ce modèle, en stock s’il vous plait? 


Vendeuse : Un instant, je vais vérifier ça, et je reviens.


Je fais un tour de la boutique en attendant la jeune dame. Je dois avouer qu'ils ont des choses pas mal ! Tout compte fait, je reviendrai y faire un tour.


"C'est votre jour de chance Madame, c'est la dernière pièce qui me restait, tenez elle est à vous" me dit la vendeuse en me tendant le fameux soutient gorge. 


Moi : Oh yes, je suis trop contente ! Merci madame, j’ai eu un vrai coup de coeur pour cet ensemble ! 


Vendeuse : Nous l'avons reçu il y a trois jours et je suis déja presque en rupture de stock, il a fait un tabac ! Si je peux me le permettre, nous avons un peignoir avec lequel il se marierait parfaitement.


Moi : Oui, je veux bien le voir s'il vous plait .


Vendeuse : Suivez moi alors, il est juste à l'entrée de la boutique.


Effectivement, la vendeuse a vu juste ! Le peignoir qu'elle me montre est magnifique !

Il est en satin d'un rouge éclatant, avec des manches longues et évasées. Je le passe sur moi pour voir ce que ça donne. Il m'arrive juste en dessous des fesses et me va comme un gant ! Wahouu, j’adore !


Moi : C'est bon, je vous prend le tout ! 


Je règle mes achats et m'en vais le sourire aux lèvres.


J'imagine deja les yeux de Mal briller en me voyant dans cet ensemble ! En plus, il adore le rouge, c'est sa couleur favorite et elle me va très bien selon ses dires.


C'est donc toute joyeuse que j'arrive au cabinet ! 


Aujourd'hui nous sommes lundi, j'ai réunion avec toute l’équipe, comme chaque début de semaine. Il n'y a rien de special à signaler, Sarah m'a simplement fait remarqué que Me Tétis ne nous a toujours pas fait parvenir le protocole d'accord donc il faut que je pense à lui faire un mail de rappel.


J'ai passé le reste de ma journée sur le dossier de Monsieur Fosto, à analyser les pièces adverses et j’ai commencé à rédiger mes conclusions. 


Je ne vais pas tarder au cabinet ce soir, car j'ai rendez vous chez l’esthéticienne.


Au programme, j'ai prévu de faire une manicure, une pédicure, et une épilation complète. Je vais aussi me faire masser, ça va me détendre. Et oui les amis, Faby is back !


À 17h, je pars donc du cabinet. J’arrive très vite au salon de beauté, ou je suis accueillie par Isa, mon esthéticienne. Elle est ravie de me voir, car ça fait un bon moment que j’avais arrêté de venir me faire chouchouter chez elle.


Nous ne perdons pas de temps car avec tout ce que j’ai prévu de faire, il y a du boulot ! 


Nous commençons par l’épilation des jambes, puis des sourcils, des aisselles, et enfin, du maillot. 


Ensuite, nous attaquons la pédicure. Isa m’a fait un bain de pied aux algues et au sel de mer, avant de me poser un jolie vernis rouge sang. Mes pieds sont à présent tout doux et tout beaux.


Pour les ongles de mains, j’ai opté pour une pose de faux ongles, plutôt longs, car mes ongles naturels sont déjà longs, donc ça n’aurait pas d’intérêt, et aussi car les ongles longs, ça fait bad bitch !  J’ai choisit un vernis de couleur nude et nous avons ajouté quelques strass sur certains ongles pour un effet plus glamour.


Isa m’a aussi convaincue de me faire poser des extensions de cils, car selon elle, ça m’évitera d’avoir à me mettre du mascara, et l’argument qui m’a le plus convaincue, c’est que j’aurais un regard de biche chaque matin, dès mon réveil. Je l’ai donc laissé faire et le résultat est top ! L’effet reste naturel contrairement aux faux cils, mais mon regard est intensifié. 


C’est donc toute pimpante que je rentre chez moi. Je me sent vraiment bien, et je me demande comment j’ai pu renoncer au plaisir de prendre soin de moi ces derniers mois. 


Pourtant à la base je vous assure que je suis une fille très coquette. Pour vous dire, quand j’étais plus jeune, les gens étaient toujours choqués quand je leur disait que j’étais étudiante en droit. Ils s’attendaient toujours à ce que je leur dise que j’étais dans la mode, ou l’esthétique. 


Bref !


Il faut que je vous confie un secret. Ce soir, j’ai décidé de provoquer Mal. Vous allez comprendre ….



Malick 



J’ai convoqué tout mon personnel pour une petite réunion en cette fin de journée. 


Depuis que je suis revenu de Marseille, compte tenu des choses que j’ai appris pendant mon séminaire, j’ai pensé à de nouvelles stratégies pour booster la motivation de mes salariés et améliorer la cohésion d’équipe. Je vais donc leur en faire part.


Moi : Bonjour à tous chers collaborateurs.


Eux : Bonjour Monsieur Sidibé


Moi : Si nous sommes réunis aujourd’hui, c’est pour discuter ensembles, et  pour vous faire part de certains changements qui auront lieu dès demain dans les locaux de cette entreprise. Pas de panique, rien de grave. Le but sera justement d’améliorer la qualité de vie pendant votre temps de travail. Dans un premier temps, avez-vous des remarques en particulier à faire ? 


Personne ne se manifeste. 


Moi : Très bien, je vais vous exposer les différents changements que je vous propose d’opérer, je vous remercie de bien vouloir m’écouter attentivement, et prendre des notes afin de pouvoir poser vos éventuelles questions, et remarques à la fin de mon exposé. Jusque là, tout va bien ? 


Eux :  Oui


Moi : Très bien, en premier lieu, j’aimerais que chacun se sent à sa place au bureau, et considéré à sa juste valeure. Je sais que la communication entre vous, ou avec moi peut parfois être difficile, par peur des représailles ou  par peur de créer des problèmes. Ce que je propose donc, c’est de mettre à votre disposition une boite à plainte.


Tout le monde se met à rire.


Moi : Je sais que cela peut paraitre enfantin, mais nous n’avons rien à perdre à tester n’est-ce pas ? Le principe est simple, chacun pourra de manière anonyme faire des remarques, en les transcrivants sur une feuille, puis la déposer dans une urne qui sera mise à votre disposition dans la salle de pause. Chaque mois, Madame Vodonou, ici présente s’occupera de vider l’urne et la direction s’engage à faire tout son possible pour régler les éventuels problèmes que vous aurez soulevés. 


Je continue mon speech pendant plus d’une demie heure, avant de libérer tout le monde.


Quand je regagne mon bureau, mon téléphone m’indique que Fatty à essayé de me joindre. 


Je la rappel donc et elle décroche assez rapidement.


Fatty : Salut Mal, comment va tu ? 


Moi : Oui, ça va merci. Et toi, quelque chose ne va pas ?


Fatty : Bah non, pourquoi ? Je n’ai pas le droit de prendre des nouvelles de mon frère chéri ? 


Moi : Hum, bon dis moi, de combien as-tu besoin ? 


Fatty : Pff, n’importe quoi, donc tu maintenant dire que je t’appel que quand j’ai besoin d’argent ? 


Moi : Non, mais quand tu es gentille, c’est que tu as besoin que je te dépanne ! 


Fatty : Humm, on pourrais déjeuner ensemble demain ? Je voudrais te parler de quelque chose.


Moi : Ok, 13h, ça te va ?


Fatty : Oui, parfait, à demain alors !


Moi : Yes, et fait de gros bisous à mes nièces chéries de ma part.


Je raccroche le téléphone, puis je me remet au travail. Il faut aussi que je pense à  aller voir le comptable pour lui demandé de libérer les salaires plus tôt ce mois ci puisque nous sommes en décembre. Ça permettra que chacun puisse célébrer les fêtes comme il se doit.


Il est 22H quand je me décide à rentrer à la maison. J’appel Tonio, qui m’informe être là dans deux minutes. 


Oui, encore une fois je rentre tard à la maison, mais je vous l’avais dit, j’ai décidé de prendre du recul. 

Je suis moins froid avec Faby, mais je reste distant. C’est vrai qu’elle s’est beaucoup calmée car elle ne fait plus d’histoires, et elle fait des efforts, je l’ai remarqué. Je pense qu’elle commence à comprendre la leçon, mais je vais la laisser mariner encore un peu. Je veux vraiment qu’elle prenne conscience qu’elle doit réfléchir à deux fois avant de parler de divorce.


C’est épuisé que j’arrive à la maison. Nous ne sommes pourtant qu’en début de semaine !


Je suis dans le couloir, je range mon manteau dans le placard prévu à cet effet. 


J’entend Faby rigoler à gorge déployée. Bah dis donc, sa conversation doit être vraiment hilarante pour rire comme elle le fait !


Quand j’arrive dans le séjour, elle est débout en train d’éteindre la TV. Elle est de dos et  porte un peignoir en satin rouge qui lui arrive juste en dessous des fesses. La matière du tissu est fluide, il épouse donc ses courbes. Elle joue avec une mèche de cheveux, elle l’enroule sur son index, puis le déroule. Je devine qu’elle se mordille la lèvre en même temps, car c’est un tic chez elle.


«  Bonsoir Faby » je lance pour lui signaler ma présence. 


Elle se retourne vers moi et referme son peignoir. J’ai juste eu le temps d’apercevoir qu’en dessous, elle ne porte que des sous vêtements rouge et blanc.


Faby : Ah salut, tu est déjà rentré ? 


Moi : Oui, et ta journée ?


Faby : Ça été. J’ai préparé des crevettes et du riz sauté. Ton assiette est dans le micro onde, je te laisse le réchauffer, je vais dormir, je suis épuisée.


Sans même me laisser le temps de répondre, elle prend le chemin vers les escaliers. Je matte son derrière. 


Je commence à me sentir bien à l’étroit dans mon pantalon. Mon corps, ce traitre ! Nan je ne céderai pas, je sais ce qu’elle essaye de faire, elle veut me provoquer pour me faire craquer.


« Bon je vais te laisser, je vais aller dormir. Ahaha tu es vraiment bête. Douce nuit à toi. » je l’entend dire à son interlocuteur, alors qu’elle s’éloigne. 


J’ai vraiment chaud la. Je vais boire un bon verre d’eau fraiche, ça va me calmer. 


 Mais pourquoi elle se balade à la maison en petite tenue ? Et puis, avec qui était elle en train de discuter si gaiement, en plus à une heure pareille ?!


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