Chapitre XVIII " Escapade en amoureux"
Write by Fawag
Malick
Ça fait deux jours que je mets tout en oeuvre pour organiser un séjour en amoureux avec Faby.
Niveau timing, c’est assez tendu car je dois me rendre en Afrique du sud d’ici la semaine prochaine pour clôturer un audit dont MS Consulting à été chargé.
En plus, j’ai contacté Nadine, la secrétaire de Faby et à priori elle a pas mal d’audiences dans les jours à venir.
Mais bon, je ne me décourage pas. J’ai demandé à Nadine de voir avec les collaborateurs de Faby s’ils pouvaient la remplacer juste pour quelques jours, le temps de notre escapade en amoureux.
Mon téléphone sonne. Tiens, c’est mon père, bizarre !
Moi : Bonjour Papa
Papa : Bonjour mon fils, comment va tu ?
Moi : Al amdoulilah par la grâce du tout puissant, tout va bien.
Papa : Dieu merci alors. Comment va ma belle fille ?
Moi : Elle se porte à merveille, merci.
Papa : Ok tu lui passera mon bonjour. Je serais sur Paris dans une dizaine de jours, et j’aimerai te rencontrer pour discuter de quelque chose avec toi.
Moi : Et bien, je dois m’absenter quelques jours. Ce n’est rien de grave j’espère ?
Papa : Non, rien de grave, bien au contraire. Dans ce cas, je te recontacterai à mon arrivée à Paris et nous nous organiserons.
Moi : Ok, on fait comme ça.
Nous nous disons au revoir puis je raccroche.
Ma relation avec mon père est assez tendue. Déjà, il n’a pas été une très bonne figure paternelle puisqu’il nous a abandonné avec ma mère quand j’avais l’âge de 10 ans pour une petite jeunette.
Ensuite, j’ai catégoriquement refusé de reprendre les rênes de son entreprise, ce qui n’a fait qu’aggraver nos divergences.
Je suis certains qu’il va encore essayer de me convaincre pour que je change d’avis, mais il perd son temps car je ne céderai pas !
Je me suis battu tout seul pour en arriver où je suis actuellement. Où était- il quand ma mère pleurait la nuit par peur de ne pas pouvoir nous nourrir décemment ? Où était il lors de mes anniversaires, de mes remises de diplôme et de tout nos évènements importants ? Où était il quand j’avais besoin de mon père tout simplement ?
Son entreprise, qu’il la lègue aux enfants qu’il a eu avec sa nouvelle femme, moi je n’en veux pas !
Enfin bref, j’étais de bonne humeur, alors je ne vais pas le laisser pourrir ma journée !
D’ailleurs, je viens de recevoir un mail de Nadine, je vais le lire.
SUPER ! Elle m’informe que Sarah et Cissé veulent bien assurer les audiences de Faby pendant son absence. Tout est ok alors.
Il ne me reste plus qu’a choisir une belle destination, prendre une jolie chambre d’hôtel, et surtout les billets d’avion.
Je part immédiatement du travail, il faut que j’organise tout ça, et nous partirons dès ce soir !
Faby
Je viens de finir ma séance de sport.
J’ai assisté à un cours de cardio combat. Je me suis défoulée aujourd’hui, et là, je suis épuisée du coup ce soir je vais bien dormir.
Je récupère mes affaires dans les vestiaires, et direction chez moi.
Je me fais couler un bon bain chaud. Je vais tester les sels de bains qu'Hadja m’avait offert pour mon anniversaire.
Ça sent les macarons et la framboise, j’adore ! Je rajoute du gel moussant et je rentre sous l’eau.
Mes muscles se détendent, et ça me fait un bien fou.
Le moral c’est pas trop ça en ce moment, mais j’essaye vraiment de garder la tête haute. La dernière fois que je me suis laissée déprimé à cause mon problème d’enfants, ça n’a rien donné de bon, mon couple à même failli y passer.
J’ai envie d’aller au Mali un petit peu, j’ai envie de voir mon grand père maternelle, le seul qui me reste d’ailleurs. Ça va me faire du bien d’aller m’y ressourcer, de revoir toute ma famille aussi. De toute façon, c’est le mariage de ma cousine Fanta bientôt, alors ça sera l’occasion d’y aller.
Je suis tirée de ma rêverie par la sonnerie de l’interphone. Qui ça peut bien être ? Ça ne peut pas être Mal, car il est trop tôt et je n’attend personne !
J’enfile mon peignoir de douche et vais ouvrir la porte.
« Bonjour, vous êtes bien Madame Faby Sidibé ? » me demande un Monsieur.
Moi : Euh, oui, c’est moi, pourquoi ?
Monsieur : Tenez, j’ai ça pour vous. Bonne soirée à vous.
Il me tend un gros bouquet de roses et s’en va sans plus de formalité.
Je referme la porte et ouve la carte qui accompagne les fleurs.
« Les roses rouges sont connues comme étant les reines des fleurs, et toi Faby, tu es la reine de mon coeur.
Les roses rouges sont aussi le symbole de l'amour absolu, alors je t’offre ces roses en signe de mon amour le plus absolu.
Fais toi belle, comme tu sais si bien le faire et RDV à 21 heures précises, Tonio viendra te récupérer.
Je t’aime.
Malick »
Je sautille partout comme une petite fille.
J’ai des noeuds dans le ventre, tellement je suis excitée.
Mon bouquet est magnifique, je me calme et reste à le contempler.
Que j’ai la chance d’avoir un mari comme Malick !
Je regarde l’horloge murale, elle m’indique qu’il est 19H30.
Il faut que je me dépêche ! Ne rigolez pas, vous savez comment je suis toujours en retard.
Bon, bon, bon, qu’est - que je vais bien pouvoir porter ?
Calme toi Faby, déjà, il faut que je mette mes fleurs dans un vase.
Ensuite je monte en haut. J’ai déjà pris ma douche donc c’est déjà ça, il ne me reste plus qu’a m’habiller, me coiffer et me maquiller. Je vais sortir le grand jeu, ce soir, il faut que je soit la plus belle.
J’ouvre mon dressing pour voir un peu quoi mettre.
J’ai une jolie robe de cocktail vert émeraude que je viens d’acheter. Elle est mi longue, échancrée dans le dos, centrée à la taille et avec une longue fente sur le côté droit.
J’enfile de jolies sous vêtements en dentelle verte et violette, puis j’enfile ma robe.
Maintenant, place au make up !
Je fais mon teint et pour les yeux j’opte pour un smokey eyes dans les tons prune, un long trait d’elle liner pour souligner mes yeux et j’applique une bande de faux cils pour me faire un regard de biche.
Maintenant pour les lèvres j’hésite entre du gloss ou du rouge à lèvres.
Je vais mettre du gloss !
Sachez les filles, que, le rouge à lèvre ça fait fatal, mais le gloss c’est sensuel.
Ce soir, moi j’opte pour la sensualité.
La make up c’est ok, il faut que je me coiffe à présent.
Je branche mon fer à boucler, j’ai encore mon tissage alors je vais me faire des boucles sur toute la tête.
Quand j’ai terminé, je passe la main dans mes mèches afin de détendre un peu les boucles pour faire un effet coiffé / décoiffé, plus naturel.
Je vais aussi porter des bijoux. Je vous l’ai déjà dit, je n’en porte presque jamais, mais ce soir, je sors le grand jeu.
J’opte pour un collier en or très fin avec pour seul pendentif, un tout petit diamant. Pour mes oreilles, une paire de créoles, et une jolie bague sur ma main droite. Sur ma main gauche, j’ai mon alliance et ma montre of course !
J’ouvre mon placard à chaussures. J’adore les chaussures, je possède plus de 100 paires, alors autant vous dire qu’il y en a pour tout les gouts et pour toutes les occasions.
Je vais porter ma paire de Louboutin « So Kate 120 Multi Patent Trash ». Elle se marie parfaitement avec ma robe.
Quand je me regarde dans le miroir, je suis satisfaite. J’ai perdu pas mal de poids d’ailleurs, je me suis affinée, mon ventre est plus plat, et mes fesses bien galbés. Je rempli très bien ma robe, sans vouloir me vanter !
Il ne me reste plus qu’a mettre du parfum et choisir un sac.
Pour le parfum, je vais mettre mon parfum préféré ; le « classique » de Jean Paul Gaultier. Vous savez, c’est celui dont le flacon est en forme de buste de femme. J’aime trop ce parfum, il sent vraiment bon. Et dans un sondage que j’ai lue dernièrement, il a été classé parmi les parfums préférés des hommes ahaha !
Je vais prendre une petite pochette noir pailletée, pas de grand sac.
Il est exactement 20h50 quand j’ai terminé ! Tonio va arriver d’une minute à l’autre.
J’éteins toute les lumières en haut et je descends tranquillement attendre que Tonio me fasse signe.
Il ne tarde pas à arriver et me bip pour me demander de le rejoindre en bas.
Quand j’arrive, il se tient devant la portière arrière, qu’il m’ouvre en me saluant.
Tonio : Bonsoir Madame, comment allez vous ?
Moi : Bonsoir Tonio, très bien et vous ? Votre petite famille se porte bien ?
Tonio : Oui merci.
Je m’installe dans l’habitacle et nous démarrons.
Je suis trop impatiente de savoir ou nous allons, le trajet me semble long d’ailleurs.
Moi : Tonio, nous ne sommes pas bientôt arrivé ?
Tonio ( rigolant ) : Si, presque, ne vous en faites pas.
Moi : Hum, je peux avoir un petit indice pour savoir ou nous allons ?
Tonio : Désolé, mais j’ai interdiction formelle de dire quoi que ce soit !
Bon, je n’ai plus qu’a prendre mon mal en patience !
Je reste à surfer sur mon téléphone pour faire passer le temps.
Une demi heure plus tard, Tonio se gare et viens m'ouvrir la portière.
Nous sommes à l’aéroport Paris Charles de Gaules.
Je n’ai même pas le temps de lui demander ce que nous faisons ici, que j’aperçoit Malick devant moi.
Il porte un costume bleu marine, et tiens une rose rouge dans ses mains.
« Bonsoir mon amour, tu es magnifique » me dit -il en me tendant la rose.
Moi ( perdue ) : Mais que faisons nous là bébé ?
Malick : Tu ne va pas tarder à le savoir. Merci Tonio, je vous appel plus tard.
Mal attrape ma main et nous entrons dans l’aéroport. Il s’arrête et m’explique ce que nous faisons ici.
Malick : Je t’emmène quelques jours en voyage chérie.
Moi : Mais je n’ai même pas de valise, ni mon passeport, et le travail …
Malick m’attrape les deux mains, et y dépose un baiser à tour de rôle, puis me dit « Calme toi bébé, j’ai tout prévu. Ton passeport je l’ai, ta valise est faite et je me suis arrangé avec tes collègue alors tout est sous contrôle. J’aimerai que tu te détende et que nous profitions des prochaines heures ok ? »
Moi ( me jetant dans ses bras ) : Oh merci Mal’ tu es un amour, tu as vraiment pensé à tout.
Main dans la main, nous allons effectuer notre enregistrement. Effectivement, Mal a pensé à tout puisque deux trolley se trouvent sur un charriot que Monsieur pousse.
Arrivée devant l’hôtesse d'accueil, je lis sur l’écran situé en haut d’elle que nous allons aux Bahamas.
Aux BAHAMAS quoi les amis ! Trop la classe quoi ! Danse de la joie eh eh, danse de la joie eh eh !
À present, nous passons la sécurité avant de nous diriger vers les portes d’embarquement.
Mal m’explique que nous allons prendre un premier vol vers Atlanta, et de la bas, nous en prendrons un autre pour l’aéroport Nassau International aux Bahamas.
Nous attendons l’embarquement qui devrait commencer d’ici peu.
« Merci mon bébé, je suis trop contente » je chuchote à l’oreille de Mal.
Il me prend dans ses bras et me répond « Derien mon amour, tu es ma princesse et je veux te voir heureuse » .
Il ajoute « Par contre, dès qu’on arrive à l’hôtel tu devra me rembourser en nature tout l’argent que j’ai investi pour ce voyage, si tu voit ce que j veux dire ». Il termine sa phrase par un petit chien d’oeil.
Pour toute réponse, je mordille ma lèvres inférieur et le regardant droit dans les yeux. Je sais que ça a le don de réveiller son petit truc en bas là. Oui, je suis une coquine, et j’assume ! AHAH
Malick : Hum, tout compte fait, je ne pense pas pouvoir patienter jusqu’a notre arrivée.
Nous éclatons de rire.
« Les passagers en direction de l’aéroport Hartsfield Jackson d’Atlanta sont priés de se diriger vers la porte numéro 4, embarquement immédiat ».
Malick me prend la main « Viens bébé on va embarquer ».
C’est parti pour plus de 9H de voyage, à plus tard les amis !