***retour au présent

***sous d’autres cieux***

Nous (hurlant) : les filles putain, on a réussi, on a réussi à la mettre dans les bras de Stéphane.

Lui : Parfait, maintenant on passe à la phase 3. Vous me rappelez le nom de la phase 1 ?

Nous : Manipulation 

Lui : Phase 2 ? 

Nous : Éloignement. 

Lui : Phase 3 ? (Tout sourire)

Nous : Prison dorée.

Lui (amusé) : Bonnes filles !

Nous nous livrons toutes à une partie de jambes en l’air avec eux, nous sommes à la sablière, la nuit sera longue. Mais nous en ressortirons avec des millions.

Alcool, drogue, chanvre, nous y passons.

Nous les laissons uriner sur nous, faire de nous ce qu’ils veulent car à la fin, nous aurons notre argent.

Vous pensez que la vie à Libreville est facile ?

Surtout quand on sait de quoi ils sont capables si nous n’obéissons pas.

Nous couchons tous entre nous, femmes comme hommes. Un seul n’est touché par aucun homme et nous savons tous pourquoi. 

Tout cela a commencé quand ….

Eux (tapant sur nos têtes) : CONCENTRATION. 

***Laurencia***

Je sais de source très sûre que Stéphane se marie aujourd’hui. 

Beaucoup de mois sont passés, beaucoup de choses se sont passées et parmi toutes ces choses, j’ai pris mon destin en main.

Comment ? 

J’ai d’abord séché mes larmes, oh ces larmes, il y en avait.

Puis, d’une rencontre malencontreuse je suis passée à maîtresse officieuse du président de la république. 

Je suis le secret bien gardé de Gracien OKINDA.

Mon cœur appartient à Stéphane mais il a craché dessus alors il faut que je lui rende cela, il faut qu’il ressente la douleur que j’ai ressenti quand Gracien m’a dit après avoir éjaculé sur mon corps, qu’il ne s’agissait pas que de présentations mais du mariage coutumier de Stéphane OTONDO. 

Mon cœur a manqué de glisser quand il a dit ensuite, la satisfaction dans les yeux, que Stéphane marierait Graziella civilement ce jour même.

J’ai feint de ne rien en penser mais putain de merde ça m’a révoltée. Je ne le pensais pas capable d’aller aussi loin, pour quoi ? L’argent ? Le pouvoir ? Être le beau fils du président ? 

La haine dans le sang, j’ai décidé qu’on serait alors tous deux dans la même belle-famille. 

Stéphane ne sait rien de mon histoire avec Gracien, il est bien trop obnubilé par l’amour qu’il sait que je ressens pour lui, par mes gémissements qui n’ont pas changé quand il daigne m’accorder son attention, par mes cris, mes larmes stridentes quand il a trop souvent quitté ma maison. En parlant de lui, ses fantasmes sont de plus en plus bizarres, son anus est si large que bref …(me passant la main sur le visage).

Je ne pouvais plus coucher avec lui dans ces conditions, alors j’ai déménagé. 

Je vis présentement à  Amissa, dans une belle maison, payée entièrement par un homme à tout faire de Gracien.

Il est bien le seul à savoir que Gracien vient dans cette maison.

Gracien, de loin mon aîné, a réussi à me faire comprendre que je suis une belle femme, que mes formes en font pâlir plus d’un. Maintenant je suis sûre de moi. 

En quelques mois, une vie peut changer. 

Est-ce que je veux être l’épouse de Gracien pour achever Stéphane ? Absolument. 

Est-ce que je compte donner un enfant à Gracien pour enterrer Stéphane ? Même 5 enfants je ferai pour l’anéantir. 

Je m’apprête, je me parfume, je porte le pagne de la famille de Gracien.

Tout ceci a été permis par lui-même. 

Si on me demande qui je suis ? (haussant les épaules) qui demande ça lors d’un mariage aussi grandiose ? Graziella n’est pas prête pour ce qui l’attend. 

***Grazi***

J’ai fini de m’apprêter, et le temps d’attente semble si immense. 

Mes amies sont là, tellement ravies pour moi, même SARA.

Sara : Trop heureuse pour toi, tu es vraiment magnifique. Au final, Olivier ne te méritait pas.

Moi : owhhh, babe !

Cannelle : heureusement que tu as su sortir de là. 

Moi : Vous m’avez bien aidé aussi. 

Cassie : Stéphane est si bien, si merveilleux, un vrai homme pour une jeune femme de ta classe.

Moi : Merci les filles, je vous aime. 

Nous nous faisons un câlin collectif. 

L’attente semble à nouveau si longue. 

Mon père a décidé que la fête serait immense et toute la famille présente.

Si immense que mes sœurs à elles seules ont 15 invités chacun, si c’est pas les fiançailles de la fille chérie de Gracien Okinda c’est pour qui encore ? Personne.

C’est à 14h25, soit cinq minutes avant le début officiel de la cérémonie que je reçois ceci de Stéphane : 《Tu entendras toquer à ta porte, tu ouvriras, une belle robe de mariée te tendra les bras, aujourd’hui je décroche mon étoile et je fais de toi ma femme. Voici ce qui va se passer: ici tu viendras, à la coutume on conclura, puis tu remonteras, au civil on finalisera. Que notre amour fasse vibrer cette maison, tu deviendras madame. 》

Je n’ai pas eu le temps de me remettre de ce choc quand à la porte on toqua, et à son ouverture, la plus belle robe que je n’ai jamais posé sur mon corps. 

Mes copines sont dans l’incompréhension jusqu’au moment où je crie : JE VAIS ME MARIIIIIIIIER. 

Elles sautent, des larmes tombent de leurs yeux, elles crient, elles dansent. Nous nous attendions à tout sauf à ça. Mais c’est du STÉPHANE. Du Stéphane comme j’en suis folle amoureuse, pas de blabla, que des décisions, des décisions pleines de sens. 

Place à mon mariage coutumier, oh my GOD, je n’y crois tellement pas mes yeux. 

La maquilleuse opère une retouche. 

Je découvre avec stupeur ma mère qui entre dans ma chambre, avec une belle robe faite de raphia, la robe de mon mariage coutumier.

Moi : tu le savais ALICE ? 

Maman (ÉMUE) : surprise mon bébé.

***quelques minutes après  

***Grâce ***

Tante Alice : Grâce Okinda, je te présente mon fils.

Lui (me tendant la main) : Grace, comment vas-tu ? 

Moi (étonnée) : très bien, c’est Lucas n’est-ce pas ? 

Lucas : Oui, je comprends ton étonnement, je suis rentré il y a quelques mois.

Moi (gênée) : Sans être intrusive, je sais que Grazi ne te parlait plus, j’espère que ça lui conviendra que tu sois là. 

Lui : ne t’en inquiète pas.

Je le vois regarder par-dessus ma tête, il faut dire que je suis courte.

De base, j’étais plantée à l’entrée pour récupérer Junior.

Lucas esquisse un sourire alors je me retourne et c’est un Junior tout frais, vêtu de pagne qui se présente à nous. 

Pause : les présentations de Grazi ce sont bien les seules présentations sur terre où chaque famille vient avec un pagne . Bref, je ne cherche pas à comprendre mon père.

Je regarde mon homme et il est tellement beau. 

Mais il regarde aussi au dessus de ma tête en direction de Lucas. 

Junior (saluant) : Lucas ESSONO, surpris et ravi.

Lucas : Je ne vous le fais pas dire. Bienvenue M. OMEZE.

Moi : Bah dis donc , le monde est petit, vous vous connaissez ? 

Lucas : C’est mon boss.

Moi : Ah beh super. (À Junior) Lucas est le grand frère de ma sœur Graziella.

Tante Alice (se mettant en avant ) : Enchantée, jeune homme !

Junior : Bonjour Madame ? 

Tante Alice : OKINDA, je suis l’épouse de Gracien OKINDA, président de ce pays.

Junior : Enchantée Madame, quel honneur !

Elle (satisfaite) : je vois que vous avez de l’éducation, c’est parfait. 

Il a fait une grimace mais sans dire aucun mot. 

Même pas 3 minutes, j’ai vu ma mère débarquer.

Maman : GRACE OKINDA

Moi (la fixant) : Maman ?

Elle toise Junior debout à mes côtés mais Lucas aussi, je crois qu’elle reconnaît très bien Lucas, mais elle ne le salue pas.

Moi : je te présente Junior OMEZE maman, c’est mon …

Maman (me coupant) : Copain ? C’est celui là qui veut te faire quitter la demeure de ton père ? On verra bien !

Elle l’a complètement ignoré, s’est retournée et a continué sa descente au lieu de la cérémonie. 

De base, elle ne comptait pas y assister mais je crois que la pensée de Tante Alice à côté de papa a créé colère et frustration chez elle. Je connais beaucoup trop ma mère. 

Tante Alice : Toujours aussi mégère celle-ci.

Je ne réagis pas, histoire de rivales.

Tante Alice, avec tous ses grands airs, lunettes sur le nez, son assistante la suivant comme son ombre, emboîte le pas à maman, suivie de près par Lucas. 

Je profite de ce répit pour voler un baiser rapide à Junior, il sent terriblement bon.

***Stéphane***

C’est à 15h03 très exactement, qu’au milieu des pourparlers qui ont débuté, j’aperçois Grâce OKINDA, mais pas qu’elle !

J’aperçois 

Moi (murmurant) : OLIVIER JUNIOR OMEZE O. , PDG de sa compagnie familiale, EX COPAIN DE GRAZIELLA INIVA OKINDA.

Merde, merde merde, que fait-il ici ?

Mon oncle me bouscule légèrement je dois me lever afin que la famille me voit.

Je ferme complètement mon visage .

Je suis pris d’une colère, quand je tourne ma tête à gauche et je tombe sur…. LAURENCIA.

Ah oui ?

Laurencia avec le pagne de Graziella ? Un rire nerveux me parcourt la bouche. 

Moi OTONDO, vous pensez pouvoir m’humilier ? 

Je fixe Laurencia, et à cet instant, elle sait que je ne laisserai pas passer cette surprise sans explications.

Plusieurs mois que je n’ai pas vu cette idiote, que je la cherche dans Libreville et elle se retrouve du côté de Graziella ? Est-ce son amie ? Une proche d’une amie à Grazi ? Une pauvre fille comme Laurencia va rencontrer Grazi où exactement ?

***Grazi***

La cérémonie a commencé depuis 1h, il est déjà temps pour moi de sortir. Tout ceci ira assez vite car Stéphane a prévu notre mariage civil à l’heure du coucher du soleil. 

Je sors de la pièce, à l’extérieur tout est en place, des danseurs, mes amies et les femmes de mes deux familles m’accompagnent. 

La famille de maman a répondu présent, comment allaient ils même refuser cette occasion de montrer qu’ils sont liés au président de la république ? Bref. 

Assise sur mon trône de reine, des hommes musclés à souhait me soulèvent jusqu’au vaste terrain de mon père qui servira de lieu de cérémonie de la dot. 

Les gens applaudissent, crient, j’ai toujours mon éventail devant mon visage. 

On me descend et je me mets à danser, je fais le tour et je danse assez timidement devant la famille de Stéphane sans jamais faire tomber mon éventail. 

Vous connaissez déjà toutes les merveilleuses étapes de nos mariages, je reviens de mon côté, ils paient pour que je tombe l’éventail, je le fais et tout le monde hurle de joie. 

Stéphane n’a pas l’air très souriant, il a même un sourire nerveux. 

Il détourne son regard de moi pendant de nombreuses minutes. Je suis à deux doigts de me tourner quand il replonge son regard dans le mien et me sourit. 

C’est Cassie qui se hâte de me faire du vent afin qu’aucune goutte de sueur n’apparaisse sur mon doux visage. 

La cérémonie se poursuit et à un moment donné Cassie s’abaisse, je la sens tremblotante, elle me murmure : Grazi, Olivier est là. 

Mon battement de cœur s’accélère, pitié mon Dieu, faites qu’il ne soit pas là pour briser mon mariage, que me veut-il ?

C’est la deuxième information que je reçois qui me fait me retourner en leur direction dans un geste brusque.

Cassie (Dans mon oreille) : IL EST AVEC GRACE 

Moi (me retournant) : PARDON ?

J’ai crié si fort que tout le monde s’est étonné. 

Je les ai fixé, et pire, mon regard est tombé sur… Lucas.

Des larmes de haine me montaient. Ils foutent quoi ici ? Et ce pauvre type de Lucas qui a voulu me séparer de mon papa fait quoi ici ?  Cassie a posé ses mains sur mes épaules, j’ai dû me remettre dans la cérémonie mais mon esprit lui était en train de se demander pourquoi Grâce venait gâcher mon mariage en ramenant mon ex qu’elle ne connaît même pas et pourquoi maman a invité Lucas qui a failli détruire ma vie.

Je sens le regard de Stéphane se durcir, putain mon mariage risque d'être brisé avant même d’avoir commencé. 

Les pourparlers se poursuivent et au moment où je remonte pour mettre la tenue de mon époux, mon premier réflexe est de courir jusqu’à mon téléphone. 

Stéphane (sms) : Tu veux être avec un homme aussi ennuyeux Grazi ? Il te déconcerte tant que ça ? Tu veux replonger dans ses bras ? C’est ça Grazi ? 

Moi : non non Stéphane, je t’aime, je veux être avec toi, s’il te plaît, ne me lâche pas. Il ne me fait aucun effet, s’il te plaît. 

Stéphane : Je n’apprécie pas le manque de respect. Tu le paieras cher Grazi.

Cannelle (me rejoignant): hey ma puce, calme toi. On s’en fiche qu’il soit là, ce rigolo, cet homme impuissant. Stéphane t’aime et il t’attend.

Sara : Mais déjà, depuis quand Grâce le connaît même ? 

Moi (la voix tremblante) : Je sais pas les filles, est-ce que quelqu’un peut le foutre à la porte svp ? Faites ça pour moi.

Cannelle et Sara se dévouent. Mais 10 minutes plus tard, elles me disent : Il est venu avec Grâce, c’est son copain. 

Mon cœur manque de faire un raté, une envie soudaine de vomir me prend, je pousse la maquilleuse et je vais m’enfermer dans la salle de bain attenante, Cassie me suit.

Moi (hurlant ) : À quel moment mon ex peut-il se permettre de coucher avec ma sœur ? Grâce m’a trahi, elle le fait car elle est une grosse aigrie, elle a toujours envié ma place de préférée de papa. Elle le veut ? (Regardant Cassie), elle le veut ? Alors elle l’aura tu m’entends, elle l’aura et je ne dirai absolument rien de mon passif avec lui. Elle l’aimera et elle souffrira dans sa chair quand à terme elle saura que cet homme aurait pu lécher mes pieds pour revenir dans ma vie et se faire pardonner. 

Cassie : Tu ne comptes pas lui dire ? 

Moi : Qu’elle crève. 

Sara et Cannelle nous ont rejoint. 

Sara : Tu comptes lui dire ? 

Moi : Qu’elle crève !

Je sors de la SDB, je reprends mon téléphone,  j’ai un sms de Stéphane : Tu oses vraiment te mettre dans cet état pour cet homme ? 

Moi : je ne suis dans aucun état Stéphane. 

Lui : Grazi, je sais tout ce que tu fais en temps et en heure, bienvenue dans TON mariage.

À 23h30, j’étais mariée à Stéphane OTONDO à la mairie et à la coutume. 

***Laurencia***

***16h30

Moi (gémissant) : Ohhh ouiiii Gracien, oh ouiii président, oh ouiii

Gracien : Qu’est ce que je t’aime Laurencia, tu me rends fou. Je n’ai pas pu résister en te voyant dans cette tenue.

Ses va-et-vient me rendent dingue. Quel est donc ce vieux qui sait autant faire l’amour à une femme en plein milieu du mariage de sa fille, dans un bureau très éloigné du reste de la maison ? 

À 16h45, nous mettons de l’ordre dans nos vêtements, je rejoins le WC visiteur pour me refaire une beauté. 

En sortant de là, je tombe nez à nez avec Émilie OKINDA et mon souffle est à deux doigts de se couper quand elle dit de manière très amusée : Alice aussi est entrée dans ce mariage de cette manière, fais attention jeune dame, Gracien m’appartient et qui s’y frotte s’y pique. Ce mariage ? C’est jusqu’au tombeau.

Je n’ai pas pu dire un seul mot tant j’étais tétanisée. 

M’a-t-elle vu coucher avec son mari ? Oh SEIGNEUR. 

***Alice aka la seconde épouse ***

C’est à 23h que Gracien, dont le tour aujourd’hui est de dormir chez moi, se refait tranquillement une beauté pour sortir. 

Moi : et tu vas où Gracien ? 

Lui : Ça ne te concerne pas.

Moi : Tu te fous de ma gueule Gracien ? Gracien tu te crois où exactement dis-moi.

Lui : Alice (amusé), les élections approchent, vu le changement de la constitution, je dois être réélu pour 5 ans. Alors vois-tu, j’ai besoin de sang, j’ai besoin de sang Alice. À quoi me sers tu à présent ? 10 fausses couches et plus rien Alice ? C’est avec une si faible contribution à mon règne que tu comptes me garder éternellement ? (Mettant ses lunettes) Tu n’as pas assez de capacités. Je vais te faire une faveur Alice EKOMIE, je vais te ramener une jeune co-épouse et elle, me donnera ce dont j’aurai besoin. Pour répondre à ta question, je vais me répandre à l’intérieur d’une jeune et belle femme.

Moi : Gracien, tu veux jouer à ça ? Tu veux me jeter après m’avoir fait perdre 10 grossesses Gracien, 10 putains de grossesses ? (Poignant sa chemise) tu veux me jeter après ça ? Je t’ai fait Gracien OKINDA. Ça me dégoute de le dire mais Émilie et moi t’avons maintenu au pouvoir. 

Il a eu un rire nerveux, j’ai serré encore plus son cou et au moment où je m’y attendais le moins, il m’a projeté violemment sur le sol et s’est mis à me rouer de coups, mon visage et tout mon corps y sont passés. 

Et comme si c’était pas assez, il m’a soulevé comme dans un match de catch pour me jeter sur la table basse vitrée qui s’est fracassée en mille morceaux. 

Gracien (le regard injecté de sang) : Première et dernière fois Alice. 

Il m’a laissé là, le visage enflé, le corps endolori, au milieu des bris de verres.

C’est la gouvernante qui après son départ, m’a relevé de là. 

Et là, je connaissais le scénario par cœur.

Mes employés ou plutôt ces gens qui ont juré fidélité à Gracien OKINDA m’ont enfermée dans une chambre sans aucun moyen de communiquer avec quelqu’un par téléphone. Et c’est parti pour 2 semaines à minima, le temps que les bleus sur mon visage disparaissent et que je puisse être à nouveau présentable aux yeux des gabonais.

Je suis menottée à ce lit, et quand Gracien veut coucher avec moi, il vient, se sert et s’en va. 

Il fait de moi ce qu’il veut, mon anus est dilaté à force, tellement tout y passe. 

Gracien est le pire monstre que je n’ai jamais connu.

Pourquoi je ne pars pas ? Où irai-je ? Quel est l’endroit dans ce pays qui échapperait au contrôle de GRACIEN OKINDA ? Même ma propre famille me trahirait. 

Si je pouvais revenir en arrière, j’aurais fui dès lors que Émilie m’a dit, toute souriante 《bienvenue dans notre mariage ma rivale》. 

Elle savait qu’avec ma présence, elle réduirait ses souffrances de moitié. 

Je ne sais même pas comment Lucas se sentira tout ce temps sans avoir de mes nouvelles.

***Laurencia***

Il est 00h35 quand Gracien arrive chez moi. 

Il prend place, sans dire aucun mot, il semble réfléchir. 

Lui : J’ai bien vu le regard d’OTONDO.

Moi : Aucune idée Gracien…

Lui : Il sait ce qui se passe entre nous ? 

Moi : je ne pense pas. 

***Gracien***

Lui (intérieurement) : Eh bien, maintenant qu’il est marié à Graziella et qu’il doit obligatoirement focaliser son attention sur elle, je vais le tester ce petit con. 

***Laurencia***

Gracien ne dit rien, mais je le vois commencer à descendre son genou au sol.

Moi (apeurée) : Que se passe t-il ? 

Lui : Épouse moi Laurencia !